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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Oh là! On verse dans le poétique (tout-à-fait légitime en passant). Je me mets à rêver aux Mille-et-une Nuits Froides (disons plutôt: Rafraîchissantes!)
  2. Concernant un engagement massif en faveur des voitures électriques, je vous suggère d'examiner le cas de la ville d'Oslo, capitale de la Norvège--un pays pourtant riche en pétrole. Pour Montréal: qu'en est-il de l'idée d'autobus électriques?
  3. Bémol: le projet dans sa forme actuelle, même lorsque finalement complété, formera certes un lien autoroutier ininterrompu entre Montréal et Boston, mais aura encore son maillon faible à l'échangeur A-35/A-10: une seule voie par direction principale, à l'instar de l'axe A-20/A-30/A-20 (échangeur simple en forme de trèfle dans le segment est près de Saint-Bruno, contrairement à l'échangeur du côté ouest au sud de Vaudreuil). Je comprends la presque inévitable congestion à l'approche des ponts à cause de l'effet d'entonnoir, mais je n'en vois pas la raison dans les échangeurs situés en rase campagne. Les exemples de bonne conception ne manquent pourtant pas, aux USA, en Ontario et en France--pour ne nommer que des endroits avec lesquels les Québécois devraient naturellement être familiers.
  4. J'applaudis cette belle initiative, mais j'aimerais comprendre le pourquoi du trottoir en béton, plutôt qu'un revêtement plus souple (et probablement moins coûteux). Merci pour les photos!
  5. J'ai une nette préférence pour un profil urbain composé de grands et de moins grands, comme à Vancouver, contrairement à l'uniformité imposée comme à Ottawa ou à Washington.
  6. Parfaitement d'accord! Mais on est alors rendu à parler d'autre chose--la promotion de l'industrie touristique.
  7. Dans le classement, on parle bien de "nightlife", un genre d'activités qui se pratique essentiellement à l'intérieur, et la nuit..., pas d'activités familiales ou sportives. Ce qui compte, ce sont les restaurants, les performances artistiques (chant, musique, danse, spectacles) et surtout l'atmosphère, un concept peut-être difficile à circonscrire mais dont on sait qu'il dépend largement du style (un autre composite) de la faune locale, qui de ce fait attire la faune étrangère pour un résultat unique. En d'autres mots, ça ne ne planifie pas. Tout ce qu'il faut, c'est de s'assurer que ce mix magique ne soit pas compromis (par exemple par un sentiment d'insécurité, des taxes prohibitives, des prix excessifs ou des restrictions tatillonnes). A l'heure actuelle, il semble que Montréal s'en tire bien sous ces rapports. C'est pourquoi j'ai tendance à inciter à la prudence avant "d'étudier scientifiquement" le phénomène en vue de proposer des mesures (bureaucratiques?) qui viseraient à "améliorer" la performance, car c'est fragile!
  8. J'apprécie énormément ta manière subtile de passer un message. Bien dit! Je ne me fait pas de souci pour la portion de la ligne traversant tout le nord-est de l'île jusqu'à Repentigny: je suis déjà convaincu de sa grande utilité. C'est pour l'autre section, de Repentigny à Mascouche, construite à grands frais à partir de rien, que je me pose une question pour laquelle j'attends une réponse sous la forme des statistiques de fréquentation. Non pas que j'ignore le développement résidentiel "prodigieux" de cette région (j'ai de la parenté dans le coin et il m'arrive de fréquenter l'A-640), mais j'ai encore de la difficulté à imaginer le nombre de résidents de Terrebonne et Mascouche pour qui ce train deviendra la meilleure façon de se rendre à destination; or, puisque la construction est presque terminée, il ne me reste rien de mieux à faire que d'attendre et de voir...
  9. J'ai surtout hâte d'examiner les statistiques de fréquentation, après un an d'opérations.
  10. Pour ma part, je considère que la question-pivot est: est-ce que la réalisation de ce projet entraînerait surtout un accroissement des véhicules ENTRANT sur l'île de Montréal, OU principalement une amélioration de la liaison entre Laval et la Rive-Nord de la rivière des Mille-Iles--en d'autres mots à l'INTÉRIEUR d'une zone suburbaine comptant un million d'habitants?
  11. Merci pour la "partie". La raison pour laquelle je posais la question repose sur le principe selon lequel les propriétaires qui bénéficient d'un investissement public devraient assumer une partie des coûts afférents. Dans un cas comme celui-ci, il est évident que les bénéficiaires ne se limitent pas aux propriétaires riverains, de sorte qu'il est juste et raisonnable qu'une partie des coûts soient assumée par le "fonds général". Néanmoins, les propriétaires riverains, et par extension les propriétaires de terrains et bâtiments situés à proximité, sont des bénéficiaires privilégiés, et devraient contribuer en conséquence. Certes, une éventuelle appréciation desdits terrains et bâtiments consécutive à la réalisation du projet se traduira par des taxes foncières plus élevées, mais cela ne suffit pas à "capturer" ne serait-ce qu'une fraction de la plus-value attribuable au projet; il faudrait un mécanisme plus sophistiqué. Je ne suis pas familier avec les façons de faire de la Ville de Montréal dans ce domaine, mais je retiens toujours l'exemple de la Ville de Londres (ou une autorité déléguée) qui exigea et obtint une forte participation financière des promoteurs de Canary Wharf pour l'extension du métro dans ce secteur. Evidemment, ce projet de prolongement du boulevard Maurice-Duplessis est comparativement très modeste, mais j'aimerais (j'aurais aimé) que le principe s'y applique--surtout quand des projets beaucoup plus coûteux sont/seront concernés.
  12. Pour Montréal, le silo no 5 a une valeur symbolique exceptionnelle. Nulle autre nouvelle tour, si haute soit-elle, ne pourrait rivaliser avec celui-ci sous ce rapport, d'autant plus que, en matière d'élévation, un record est toujours éphémère. Si, comme le laisse entendre l'article cité, on trouve une véritable FONCTION au silo (donc autre que purement "décorative"), j'applaudis sans réserve le projet décrit ci-dessus.
  13. Oui, je "connaissais" cette "maison". Mais ce qui a retenu mon attention aujourd'hui, c'est le qualificatif de "hantée"--non pas qu'elle ne l'était pas, ce pourquoi la démolition aurait dû attendre après l'Halloween!!!-- mais parce que ce terme me rappelait le souvenir très récent d'une promenade très mouvementée (à cause du relief et des obstacles) dans une forêt dont une section m'était apparue "hantée", suivie un peu plus loin d'un segment "enchanteur", alors la lumière fut: hantée--ENChantée ///s'cusez-là, pas très urbain ni brillant mais ça m'amuse de le raconter.
  14. Connaissez-vous Corridart (ou Corrid'Art)? ---en 1976. Sinon, c'est le temps de le découvrir, par l'histoire, faute de l'avoir "vécu". Pour ma part, ce fut un moment "déclencheur" de l'évolution de Montréal par la suite.
  15. Sait-on quelles parts des coûts sont assumées par: 1) Les propriétaires riverains; et 2) Le fonds général de la ville.
  16. Que ce projet se réalise un jour ou pas, "nous" avons le droit de manifester notre indignation quant à cet inexcusable retard. PEEKAY I just feel like you. And btw, anything, I really mean anything which is not within a normal four-year government mandate is not to be taken seriously. Meanwhile, this Cavendish boulevard missing link, like several others on the Island of Montreal proper, contributes to this ridiculous state of affairs whereby for hundreds of thousands of on-island residents, commuting is not much better--and in some cases even worse-- than for off-island residents.
  17. Ouais! Je comprend ton message et je partage tes préoccupations, mais je noterais que: 1) L'oeuvre de destruction massive était déjà bien amorcée en 1964, comme l'attestent diverses photos d'époque, par exemple le "site" de Radio-Canada et le saccage du fleuve pour "construire" des îles artificielles dans le lit du fleuve pour Expo 67; 2) Paris, qui a pourtant connu une croissance impressionnante depuis ce temps, a évité la construction de tours intra-muros--à l'exception de la Tour Montparnasse, choisissant au lieu de développer un nouveau quartier d'affaires au-delà des murs--le quartier de La Défense; 3) Même Toronto, qui possédait un patrimoine architectural bien moins riche que celui de Montréal, a su se "développer" considérablement en faisant moins de dégâts, en orientant le développement sur des sites précédemment "laids"--bien que tout ne soit pas parfait dans la Ville-Reine, prenons l'exemple du développement de la forêt de condos en bordure du lac Ontario. 4) Nonobstant les considérations esthétiques (ainsi que de "prestige", pour certains), je déplore la trop grande concentration d'activités dans le périmètre du centre --pas seulement pour la finance et les affaires internationales--car dans ces cas ça me va--, mais d'autres comme les arts, la santé et l'enseignement supérieur. En dehors de ce centre, presque rien d'autre que du résidentiel, des services et du commerce de proximité et parfois de l'industriel, en tout cas pas grand chose qui inciterait un touriste à fréquenter ces quartiers. Evidemment, ici comme ailleurs, on trouve aussi la banlieue, avec ses centres commerciaux, ses parcs industriels et naturellement ses vastes étendues consacrées à l'habitation. Mais il ne s'agit pas de cela ici. Dans la ville "idéale" (ça existe, en plusieurs exemplaires), il n'y a pas un unique centre hyper-dominant --qui transforme les quartiers autour en lieux de transit pour les trop nombreux navetteurs.
  18. Ce débat sur l'A-19. comme bien d'autres portant sur tous les modes de transport en milieu urbain et suburbain, me semble presque exclusivement orienté sur la perspective centre-périphérie. A mon avis, cela est erroné. Je considère qu'il faudrait plutôt réfléchir en termes de région urbaine et à la nécessité de maillage permettant le déplacement efficient des personnes et des biens, dans toutes les directions possibles. Certes, il y aura "normalement" un centre prépondérant, attirant une part relativement plus grande de navetteurs, et dans ce cas les modes de transport en commun "lourds" comme le métro s'imposent comme outil privilégié. Mais en même temps, dans une vaste région urbaine, la grande majorité des déplacements ne concernent pas ce centre. Alors, à défaut de moyens efficaces de transport entre les différents secteurs et sous-secteurs géographiques, on assiste simultanément à une surcharge sur les circuits dirigés vers le centre, et à d'innombrables points de congestion entre des points loin du centre et de tailles relativement modestes. J'ai observé que ce phénomène se manifeste particulièrement dans les mégapoles du tiers-monde, qui ont connu des taux de croissance phénoménaux sans que les infrastructures puissent suivre et sans que les autorités gouvernementales y accordent l'attention nécessaire, puisque souvent trop obnubilées par le centre, qui constitue leur unique univers dans le pays (autrement, ils voyagent "à l'étranger"). Evidemment, les grandes villes occidentales comme New York, Paris et Londres ne sont pas exemptes de congestion, mais l'infrastructure de transport est infiniment davantage à la hauteur, et concurremment, des destinations majeures autres que le centre traditionnel se sont puissamment développées. Revenons sur le cas de l'A-19. Commençons par connaître les destinations principales des personnes qui habitent le secteur visé sur la rive nord de la rivière des Mille-Isles. Et de grâce réfutons l'argument foncièrement malhonnête consistant à considérer exclusivement la population de la petite municipalité de BDF. Si une personne de là-bas travaille (par exemple) rue University au c-v, elle prendra normalement le métro--mais encore faut-il qu'elle puisse se rendre d'abord à la station de métro la plus proche. Même chose pour la personne habitant Vimont ou Duvernay à Laval, Sault-au-Récollet (dans Ahuntsic) à Montréal, etc. Mais si notre résidente de la rive nord se rend à Laval, le métro n'est pas pertinent, et souvent ni même l'autobus, considérant la dispersion géographique des destinations.
  19. Côté symbolique, c'est fort. Pour la CDPQ, une simple décision d'affaires: profitable, c'est bien aussi.
  20. Bonne réponse je pense:thumbsup: Mais j'aimerais aussi connaître ton opinion quant à ma crainte d'une surcharge sur la ligne orange à partir de Jean-Talon vers le sud, et tes suggestions pour y remédier.
  21. Bonne réponse je pense:thumbsup: Mais j'aimerais aussi connaître ton opinion quant à ma crainte d'une surcharge sur la ligne orange à partir de Jean-Talon vers le sud, et tes suggestions pour y remédier.
  22. Certes, un taux de croissance de 1.7%--maintenant revu à la baisse à 1.46%, est bien bas. Mais il ne faut pas s'en surprendre. Certaines composantes de la demande globale, comme la construction résidentielle et les investissements publics, avaient récemment atteint des niveaux qui étaient selon moi insoutenables; autrement dit des baisses étaient inévitables. Dans ce contexte, le fait que l'on prévoit encore un croissance économique positive, si modeste soit-elle, est déjà remarquable. Dans l'avenir, il faudra d'autres "moteurs" pour alimenter la croissance. Une hausse des investissements privés est évidemment souhaitable, mais encore faut-il que les perspectives de rendement soient au rendez-vous. Le fardeau fiscal (comparatif) est un facteur, mais cela n'explique pas tout, loin de là. Le taux de change affecte la compétitivité des entreprises, non seulement sur le marché extérieur (=exportations) mais également sur le marché intérieur (=importations), car les entreprises d'ici doivent lutter pour conserver leurs parts de marché, partout. Plus globalement, on continue aussi d'observer des changements dans la demande globale, ce qui dans certains cas affecte négativement des secteurs de l'économie québécoise--un exemple évident étant les pâtes et papiers.
  23. Si c'est le cas, alors que les promoteurs du prolongement de la ligne bleue est incluent cette composante dans leur proposition. Mais, dans le même ordre d'idées, un SLR dans le prolongement de la ligne bleue actuelle, en lieu et place d'un prolongement du métro à cet endroit, ne ferait-il pas aussi le travail? Evidemment, je réalise que cela impliquerait un transfert de mode, mais là comme ailleurs dans un réseau de transport, c'est parfois la solution la plus efficiente.
  24. Aux Etats-Unis, le pourcentage de propriétaires a substantiellement baissé, malgré des prix qui en moyenne sont très inférieurs à ceux du Canada. J'identifie quatre facteurs principaux, présents à divers degrés partout en Occident: 1) Nouveaux emplois: beaucoup moins de permanents, plus de contractuels (en France ils disent "CDD"--contrats à durée déterminée, par opposition à "CDI"--contrats à durée indéterminée. 2) Salaires/revenus: en termes réels, pour les nouveaux/récents arrivants sur le marché du travail: inférieurs et en progression plus lente. 3) Changement de paradigme: de nombreux jeunes préfèrent la flexibilité associée à la location; cela est d'autant plus pertinent quand les délais de vente des maisons existantes s'allongent, et qu'en même temps la nécessité de changer de région/province/état pour décrocher le prochain emploi devient plus probable. 4) Les perspectives d'appréciation des propriétés sont moins favorables; en effet, il faut comprendre que par le passé, des baisses des taux d'intérêts nominaux accroissaient automatiquement le montant d'hypothèque pouvant être assumé, entraînant de ce fait une hausse des prix, ceteris paribus, surtout dans les cas de restrictions à l'offre de terrains résidentiels (au Québec: zonage agricole; ailleurs au Canada des mesures similaires; aux USA grandes variations, par exemple Portland Oregon restrictif, Texas free-for-all); aujourd'hui, les taux nominaux ne peuvent plus baisser davantage, au contraire les perspectives pour le moyen/long terme vont dans l'autre sens.
  25. Je suis bien prêt à admettre que Montréal puisse se comparer "avantageusement" avec la plupart des autres grandes villes du monde. Néanmoins, pour une proportion significatives des Montréalais (je parle de la RMR, pas seulement de la ville centrale), l'expérience de vie demeure plutôt négative, que ce soit pour cause de revenus insuffisants, d'environnement pollué ou de déplacements (transport) pénibles/trop longs. Pour ces gens, la richesse culturelle de Montréal demeure largement inaccessible, notamment à cause des facteurs sus-mentionnés. Admettons que la disparité puisse être encore plus grande ailleurs. Paris intra-muros est hors de prix; en dehors, c'est souvent moche (Je ne parle pas de Neuilly-sur-Seine etc). Berlin est excitant et beaucoup moins cher, mais les emplois bien rémunérés sont trop rares. Mexico et Rio ont des aspects splendides, mais les bidonvilles dominent. Tokyo est fascinant, mais vous devez aimer les longs trajets en train de banlieue... Pour terminer, je reviens sur le cas de Montréal: une façon d'évaluer l'opinion réelle des habitants d'une ville envers celle-ci consiste à observer les mouvements migratoires (inspiré de "vote with your feet"); laissons de côté la dimension ville-centre/banlieue et regardons la RMR comme une entité par rapport au reste (interrégional, inter-provincial et international): les dernières données de l'ISQ montrent une légère perte avec le reste du Québec (pour la première fois depuis très longtemps, à l'exception possible de la période de crise économique des années 1930); en même temps, le solde avec le reste, surtout l'international, demeure largement positif, pour encore un gain net, globalement. Il est sans doute prématuré de tirer des conclusions définitives mais néanmoins ce que l'on viens de voir, si on veut simplifier à outrance, indiquerait que les "Québécois de souche", y compris les Montréalais dans le total, "aiment moins" Montréal que ceux qui s'y établissent à partir de pays étrangers. Une analyse plus fine, par groupes d'âges concernés, pourrait apporter un éclairage supplémentaire. Pour finir, un mot sur le début: l'expérience du résident permanent, celle de l'étranger en mission ou en stage pour une période déterminée, et celle du touriste de passage, sont toutes trois différentes.
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