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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. C'est exact. J'aimerais ajouter ceci: 1) Je trouve naturel et même souhaitable que les activités qui n'ont pas besoin d'une présence au c-v s'établissent plutôt dans des secteurs tels que Jean-Talon et Parc, très bien desservis par le TEC. 2) Néanmoins, le c-v proprement dit aura besoin de s'étendre, et le secteur dans l'axe Bonaventure me semble idéal pour cela; il serait donc impératif que l'on planifie dès maintenant un renforcement des infrastructures de TEC à cet endroit.
  2. Un effet recherché de cette immense transformation est évidemment de libérer+rendre attractif de grands espaces pour des constructions à vocation commerciale et/ou résidentielle, jouxtant l'actuel centre-ville. Ce-faisant, assisterons-nous à un déplacement du centre de gravité du c-v dans cette direction, à l'instar de ce qui s'est produit cent ans plus tôt, de la rue Saint-Jacques à la rue Sainte-Catherine? Personnellement, je préfère cette possible évolution à une "alternative" (rejetée j'espère) qui aurait vu encore plus de développement/densification en direction du Mont-Royal.
  3. I will use the English language to make a comment regarding Alberta's GDP because I just love Flo's sharp comment above! OK there is no denying that Alberta is growing much faster than the national average by most accounts eg. population, GDP and GDP per capita. Yet, even leaving aside considerations related to Alberta's economy dependence on oil (and notably fears related to the current price trend), it is important to understand and appreciate the meaning of "Gross Domestic Product": The "D" in Domestic refers to economic activities taking place within the provincial border, irrespective of the nationality of the owners/actors; in the past, "GNP", for Gross National Product", was more commonly used, but it must have been increasingly difficult to assign a nationality, and in any event the Domestic (as different from National), came to be regarded as more relevant. For Alberta, this is not inoccuous, as so many oil firms operating within its territory are foreign-owned or controlled, and many workers are not provincial full-time residents. But what is probably even important is the meaning of "Product". In national accounts, it can be defined as C+I+G+X-M (consumption +investment+government+exports-imports): let us focus on the "I" component (investment): I do not have numbers readily available as I am writing this, but it is well known that in Alberta the share of investment in relation to total GDP is well above the national average; this is usually regarded very positively, as it is closely related to future productivity gains (output per worker); yet by implication, the share of GDP not originating from investment is lower (than that of another economy of comparable size but with less investment). Another way of looking at the phenomenon is to compare GDP (in aggregate or on a per capita basis) with Personnal Income (same: aggregate or per capita), or still another way: examine the share of Personnal Consumption within total GDP. Contrast the cases of China and the USA! And in Canada, let this help you understand the "mystery" or "paradox" wheby the province of Newfoundland-and-Labrador now has an above average GDP per capita, along with still a below average Personnal Income per capita. So in summary what's my message here? -- That the GDP cannot tell the whole story...
  4. Je propose une nouvelle discussion axée sur le transport des marchandises, et qui comprendrait des sections sur chacun des modes: ferroviaire, routier, fluvial/maritime et aérien, plus l'inter-modal. On sait que Montréal, comme plusieurs autres villes du monde, a historiquement pris son essor en raison des facilités de transport que son site avantageait, renforcé subséquemment par la construction d'infrastructures qui y convergeaient. Ces villes se distinguent de celles qui furent créées d'abord pour des raisons politiques ou religieuses. Je suis particulièrement intéressé par l'inter-modal, et les projets requis (essentiellement des infrastructures) pour réussir un gain quantitatif et qualitatif substantiel qui assurerait la pérennité du rôle de la ville/région en la matière. Il y a de nombreux enjeux sous-jacents: 1) compétences (constitutionnelles) partagées entre le fédéral et le provincial; 2) zonage agricole de certains sites pressentis; 3) éventuel dragage du fleuve et/ou construction d'un avant-port (un port en aval pour les navires à plus fort tirant d'eau; 4) rôle du secteur privé et tarifications; 5) politiques/mesures incitatives en faveur d'une réduction des coûts, des effets sur l'environnement (dont: consommation d'énergie) et des nuisances (bruits, risques pour les populations riveraines) Les exemples "venus d'ailleurs" pourront être sources d'inspiration, mais il serait bien que les particularité montréalaises soient correctement prises en compte. Inévitablement, les discussions ici ne pourront éviter un certain chevauchement avec d'autres. Le défi sera de maintenir le focus sur "marchandises", par opposition à "personnes".
  5. Comme c'est souvent mon habitude, je pose la question suivante: et qu'en pensent les élus locaux, au premier chef dans ce cas le maire de la Ville de Montréal?
  6. Amusant à voir--on connait encore les sites mis en vedette, c'est la façon de les décrire qui est édifiante. Mais pour moi il y a un aspect qui détonne: "Montréal, Metropolis of New France" New France! Mais quelle perspective de l'histoire et de la réalité du temps (1939) les auteurs avaient-ils en tête? Car en 1939, Montréal est une ville britannique (anglo-écossaise), certes habitée majoritairement par des "Canadiens-Français" (ce qui la distingue des autres grandes villes de l'Amérique du Nord), mais qui conduit ses grandes affaires en anglais (sauf à l'église catholique de la paroisse--référence à la "ville aux mille clochers"). Non, en 1939, Montréal, c'est Montreal, the Darling of the Dominion, c'est la métropole du Canada, qui regarde résolument en direction de Londres et de New York, se soucie bien peu d'Ottawa et de Québec, mais qui commence à prendre vaguement conscience de l'existence d'une prétendante au titre, établie 350 milles plus haut sur les rives du lac Ontario et qui porte le nom de T*****o. Nouvelle-France... à moins que ces brillants auteurs n'aient eu la prescience qu'un an plus tard, en 1940, les riches Américains qui avaient l'habitude d'un petit voyage à Paris, ne pourraient plus le faire pour un certain temps, alors on leur présente la nouvelle FRANCE (en anglais, yes sir!), toute proche, surtout que "all the roads lead to...")
  7. Réponse: plusieurs! Par politesse naturelle, je n'oserais pas dire "Et la VRAIE question est...", mais faisons comme si, pour la suite de la discussion. Donc, la "vraie" question pourrait être: Pourquoi? Pourquoi tant d'hésitations dans ce cas? Permettez-moi de relever deux possibilités. 1) Par calcul électoral au niveau provincial? (si cet enjeu n'est pas suffisant pour "faire pencher la balance" dans les circonscriptions électorales visées). Ou 2) Parce que, malgré les apparences, on serait encore loin d'un consensus quant à la priorité à accorder à ce projet? Il vaudrait peut-être la peine de comparer la nouvelle citée en titre avec l'approche que préconisait le Parti Québécois dans ce dossier.
  8. Peut-être. Mais ne peut-on pas négocier de gré à gré une annulation de bail avant terme, s'il y a une avantage économique à procéder ainsi?
  9. La restauration d'un édifice coûte souvent plus cher qu'une construction neuve de même taille. Cela est néanmoins le bon choix quand l'édifice est un icone--irremplaçable. Pour que l'opération soit rentable, il faut que les revenus anticipés soient à la hauteur (lire: loyers élevés, que le "marché" est disposé à payer). C'est lorsque les revenus anticipés ne permettent pas de rentabiliser l'investissement (inhérent à une restauration) qu'un problème se pose: le promoteur préférerait démolir et reconstruire, tandis que la "communauté" s'y oppose, évoquant les considérations de préservation du patrimoine. Malheureusement, en cas de blocage (mésentente entre ces deux "parties"), il arrive souvent que l'édifice "patrimonial" se détériore, jusqu'au point ou une démolition devienne inévitable. Des solutions justes et équitables restent à être développées chez nous, impliquant probablement des mesures incitatives (via la fiscalité).. Il faudrait que je me mette à jour sur les pratiques des villes et pays qui réussissent mieux sur ce plan, mais peut-être que l'un d'entre vous pourrait partager ses connaissances dans ce domaine.
  10. Je me suis intéressé à la localisation, plutôt qu'à la qualité architecturale du projet. A prime abord, cela apparaît positif (sans être mirobolant), par sa relative proximité 1) du centre-ville, 2) du centre-ouest de l'île et ses nombreux emplois, et 3) de l'embouchure du canal Lachine dans le lac Saint-Louis--un site plaisant à fréquenter.
  11. C'est une opinion que j'ai exprimée en long et en large dès le jour qu'il fut question du tracé final du (pas nommé ici) "Train de l'est''--tronçon de Repentigny à Mascouche sur de nouvelles voies. Heureux donc de voir que quelques-uns la partagent. Mais pourtant, lors de l'annonce de la décision, accompagnée d'explications officielles sur ce choix, j'ai souvenir que les appuis étaient plus nombreux que les critiques. Il est vrai qu'à-peu-près à la même époque, la réalisation du tronçon manquant de l'A-19 était promise--mais on a bien vu ce qu'il en est advenu, d'un gouvernement à l'autre. Aujourd'hui encore, on entend les mêmes arguments et les mêmes objections, mais pas d'avantage d'informations émanant d'études d'impact plus fines qui auraient pu contribuer à éclairer le débat. Seulement des modifications au projet proposé, dans une tentative de le mettre au goût du jour. Mais attendez, il y a une autre importante différence: sous le dernier gouvernement "Charest", en pleine crise financière mondiale, il y avait une puissante détermination à contrer les effets négatifs de ladite crise, au moyen d'une hausse considérable des investissements fixes dans les infrastructures de transport. Bien entendu, cela s'est traduit par un accroissement substantiel de la dette publique, devant lequel le gouvernement "Marois" puis maintenant le gouvernement "Couillard" ont été forcés de réagir, c'est-à-dire mettre un frein. En d'autres mots, la réalisation future du projet de l'A-19 sera étirée dans le temps. On aura droit à beaucoup de cônes oranges, pour longtemps. En autant qu'ils donnent "espoir", l'objectif essentiel, politiquement parlant, sera atteint (???) En passant, le prolongement de la ligne bleue du métro semble subir le même traitement...
  12. C'est une opinion que j'ai exprimée en long et en large dès le jour qu'il fut question du tracé final du (pas nommé ici) "Train de l'est''--tronçon de Repentigny à Mascouche sur de nouvelles voies. Heureux donc de voir que quelques-uns la partagent. Mais pourtant, lors de l'annonce de la décision, accompagnée d'explications officielles sur ce choix, j'ai souvenir que les appuis étaient plus nombreux que les critiques. Il est vrai qu'à-peu-près à la même époque, la réalisation du tronçon manquant de l'A-19 était promise--mais on a bien vu ce qu'il en est advenu, d'un gouvernement à l'autre. Aujourd'hui encore, on entend les mêmes arguments et les mêmes objections, mais pas d'avantage d'informations émanant d'études d'impact plus fines qui auraient pu contribuer à éclairer le débat. Seulement des modifications au projet proposé, dans une tentative de le mettre au goût du jour. Mais attendez, il y a une autre importante différence: sous le dernier gouvernement "Charest", en pleine crise financière mondiale, il y avait une puissante détermination à contrer les effets négatifs de ladite crise, au moyen d'une hausse considérable des investissements fixes dans les infrastructures de transport. Bien entendu, cela s'est traduit par un accroissement substantiel de la dette publique, devant lequel le gouvernement "Marois" puis maintenant le gouvernement "Couillard" ont été forcés de réagir, c'est-à-dire mettre un frein. En d'autres mots, la réalisation future du projet de l'A-19 sera étirée dans le temps. On aura droit à beaucoup de cônes oranges, pour longtemps. En autant qu'ils donnent "espoir", l'objectif essentiel, politiquement parlant, sera atteint (???) En passant, le prolongement de la ligne bleue du métro semble subir le même traitement...
  13. D'accord que la "réponse" n'est pas évidente. A mon avis, c'est précisément pour cette raison que l'on devrait favoriser les discussions publiques sur ladite question, non pas dans le but de découvrir une élusive réponse absolue, mais afin de tendre vers un consensus (et non pas une impossible unanimité). Ensuite, le gouvernement pourra légitimement s'appuyer sur le consensus obtenu et procéder sans crainte d'être accusé d'agir de façon dictatoriale. (Pour rendre les choses claires: si dans ce dossier de l'A-19 le consensus c'est non, alors ce sera non; si c'est oui c'est oui). Autrement, c'est-à-dire ignorer la question, perpétue l'état de "patate chaude", qui trouve trop souvent sa résolution "politique" par un jeu d'actions et d'inactions (par exemple promettre mais retarder l'exécution) visant à satisfaire (quelque peu) les uns sans trop déplaire aux autres. Restera à voir combien de fois on peut répéter le manège. L'autre éventualité, c'est que le gouvernement, privé de consensus, décide et procède, par calcul politique, ignorant les objections. Il se peut fort bien que le résultat final (en terme de projet retenu) soit le même que celui qui aurait émergé du consensus précédemment évoqué, mais avec une différence cruciale: les opposants se sentiront trahis et méprisés, plutôt que de se rallier comme en cas de consensus.
  14. Au moins, ce classement des villes les plus amicales a l'avantage de la consistance, considérant l'importance des apports irlandais et écossais à Montréal, surtout au 19e siècle, période qui justement vit Montréal s'élever au rang de métropole, bien avant l'ère Drapeau.
  15. Pourquoi "autant", pourquoi pas "davantage"? Je comprend votre cri du coeur, mais je crois qu'il faudrait un argumentaire plus étoffé que l'évocation (implicite) de pourcentages respectifs. La cause sera mieux entendue lorsque les avantages économiques, environnementaux et sociaux d'un effort proportionnellement plus grand en faveur du TEC seront bien établis, à deux niveaux: d'abord auprès de la population, ensuite auprès des politiciens et des technocrates. Jusqu'à présent, nous citoyens avons eu "droit" à ce qui ressemble plus à une querelle de religions qu'à des discussions publiques sérieuses, avec le résultat que "le citoyen moyen" doit s'en remettre à des considérations de "foi". Evidemment, des études "sérieuses" existent déjà, d'autant plus que la question est universelle, et non confinée au Québec. Ce qu'il faut maintenant, ce sont des débats prolongés en public, pour éviter le piège des clichés inhérents au "discussions flash", qui ne servent qu'à renvoyer dos à dos les tenants et les opposants. Il ne faut jamais oublier qu'il ne suffit pas d'avoir (même fondamentalement) raison, il faut aussi et surtout gagner la bataille de l'opinion publique.
  16. Oh là! On verse dans le poétique (tout-à-fait légitime en passant). Je me mets à rêver aux Mille-et-une Nuits Froides (disons plutôt: Rafraîchissantes!)
  17. Concernant un engagement massif en faveur des voitures électriques, je vous suggère d'examiner le cas de la ville d'Oslo, capitale de la Norvège--un pays pourtant riche en pétrole. Pour Montréal: qu'en est-il de l'idée d'autobus électriques?
  18. Bémol: le projet dans sa forme actuelle, même lorsque finalement complété, formera certes un lien autoroutier ininterrompu entre Montréal et Boston, mais aura encore son maillon faible à l'échangeur A-35/A-10: une seule voie par direction principale, à l'instar de l'axe A-20/A-30/A-20 (échangeur simple en forme de trèfle dans le segment est près de Saint-Bruno, contrairement à l'échangeur du côté ouest au sud de Vaudreuil). Je comprends la presque inévitable congestion à l'approche des ponts à cause de l'effet d'entonnoir, mais je n'en vois pas la raison dans les échangeurs situés en rase campagne. Les exemples de bonne conception ne manquent pourtant pas, aux USA, en Ontario et en France--pour ne nommer que des endroits avec lesquels les Québécois devraient naturellement être familiers.
  19. J'applaudis cette belle initiative, mais j'aimerais comprendre le pourquoi du trottoir en béton, plutôt qu'un revêtement plus souple (et probablement moins coûteux). Merci pour les photos!
  20. J'ai une nette préférence pour un profil urbain composé de grands et de moins grands, comme à Vancouver, contrairement à l'uniformité imposée comme à Ottawa ou à Washington.
  21. Parfaitement d'accord! Mais on est alors rendu à parler d'autre chose--la promotion de l'industrie touristique.
  22. Dans le classement, on parle bien de "nightlife", un genre d'activités qui se pratique essentiellement à l'intérieur, et la nuit..., pas d'activités familiales ou sportives. Ce qui compte, ce sont les restaurants, les performances artistiques (chant, musique, danse, spectacles) et surtout l'atmosphère, un concept peut-être difficile à circonscrire mais dont on sait qu'il dépend largement du style (un autre composite) de la faune locale, qui de ce fait attire la faune étrangère pour un résultat unique. En d'autres mots, ça ne ne planifie pas. Tout ce qu'il faut, c'est de s'assurer que ce mix magique ne soit pas compromis (par exemple par un sentiment d'insécurité, des taxes prohibitives, des prix excessifs ou des restrictions tatillonnes). A l'heure actuelle, il semble que Montréal s'en tire bien sous ces rapports. C'est pourquoi j'ai tendance à inciter à la prudence avant "d'étudier scientifiquement" le phénomène en vue de proposer des mesures (bureaucratiques?) qui viseraient à "améliorer" la performance, car c'est fragile!
  23. J'apprécie énormément ta manière subtile de passer un message. Bien dit! Je ne me fait pas de souci pour la portion de la ligne traversant tout le nord-est de l'île jusqu'à Repentigny: je suis déjà convaincu de sa grande utilité. C'est pour l'autre section, de Repentigny à Mascouche, construite à grands frais à partir de rien, que je me pose une question pour laquelle j'attends une réponse sous la forme des statistiques de fréquentation. Non pas que j'ignore le développement résidentiel "prodigieux" de cette région (j'ai de la parenté dans le coin et il m'arrive de fréquenter l'A-640), mais j'ai encore de la difficulté à imaginer le nombre de résidents de Terrebonne et Mascouche pour qui ce train deviendra la meilleure façon de se rendre à destination; or, puisque la construction est presque terminée, il ne me reste rien de mieux à faire que d'attendre et de voir...
  24. J'ai surtout hâte d'examiner les statistiques de fréquentation, après un an d'opérations.
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