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  1. Je n'avais jamais entendu parlé de ce projet j'ai vu cela en regardant les photos d'histoires de Montreal qui sont présentées près de la Place Jacques-Cartier dans le Vieux-Port. Il y a déja eu un projet d'une autoroute à la fin des années 50 qui aurait traversée d'est en ouest le Vieux-Port , dans l'emprise actuelle de la rue de la Commune. Selon la pancarte, des citoyens et un urbaniste de la Ville se serait objecter et le projet n'a jamais eu lieu. Quand meme fascinant de voir qu'on était prêt à tout détruire le patrimoine et couper l'accès au port pratiquement.... Désolé pour la photo de cellulaire
  2. Le reportage de Davide Gentile La Ville de Montréal s'apprêterait à raser la portion ouest du square Viger, au centre-ville. Après des années de tergiversations, l'administration municipale voudrait réaménager le lieu et déménager certaines oeuvres. Radio-Canada a appris que la famille du concepteur, Charles Daudelin, s'est fait offrir de déménager l'oeuvre Mastodo, une fontaine de bronze, vers le bassin Peel. Selon plusieurs sources, la famille est devant un dilemme. La Ville propose de sauver la fontaine seulement si l'aval est donné à la démolition du reste du square, baptisé Agora. L'Association des résidents du Vieux-Montréal est plutôt d'accord pour un réaménagement, surtout si on déménage la majestueuse fontaine de bronze. « Les gens vont passer de chaque côté, les résidents, mais ne s'y arrêteront pas. C'est comme si on avait deux solitudes. Il y a une occupation du square qui fait que les résidents sont peu intéressés à passer du temps ici », indique la présidente de l'association, Christine Caron. Depuis des années, le square est un repaire pour les marginaux. L'été, un important trafic de drogue y a lieu. Les consommateurs sont nombreux et certains d'entre eux y établissent des campements. Plusieurs fonctionnaires et politiciens de la Ville de Montréal pensent que la conception du square, qui est cerné par des clôtures, est un échec. « Je pense qu'un réaménagement serait probablement nécessaire pour faire en sorte qu'il soit plus ouvert. Toutes les parties du square ont le même problème, on voit peu à l'intérieur », soutient Christine Caron. Cependant, le projet de démolition est décrié par plusieurs dans le milieu culturel montréalais. Le square a été conçu comme une agora au coeur du chaos urbain. L'utilisation du béton et l'esthétique très épurée sont des éléments caractéristiques de l'architecture moderne. Le square est donc perçu par plusieurs comme un élément du patrimoine moderne de Montréal qui doit être préservé. Selon Rose-Marie Goulet, du Regroupement des artistes en arts visuels, démolir le square Viger est une forme de mépris du patrimoine et de l'art. « C'est la place du Quartier des Festivals avant son temps. Il y a une place pour une mise en scène, un système électrique un système d'éclairage, une fontaine qui donne une ambiance au lieu », dit-elle. Selon Mme Goulet, avant de condamner, il faudrait, tel que c'était prévu au départ, animer le square et en faire un lieu vivant. L'idée de déménager la fontaine Mastodo au bassin Peel est, selon elle, une hérésie, puisque le square est une oeuvre globale. « Si on coupe Mastodo, si on prend Mastodo, c'est sûr qu'il a du sens en soi qu'il a un intérêt en soi. Mais c'est comme couper le sourire de la Joconde et dire : "le reste on s'en fout" », affirme-t-elle. Rose-Marie Goulet invite l'équipe du maire Gérald Tremblay à mieux réfléchir avant de raser le square. « Le maire Gérald Tremblay devrait venir se promener ici l'été. Quand la fontaine marche, qu'il invite un guitariste à venir y jouer un concert. Parce que dans les oeuvres environnementales, on ne fait pas le tour; on doit en faire l'expérience, on doit s'y attarder s'y asseoir. Et voir ce qui s'y passe », dit-elle. Héritage Montréal pense aussi que le square doit être protégé et l'a inscrit sur sa liste des sites menacés. La famille Daudelin ne veut pas commenter l'affaire. La Ville a aussi refusé les demandes d'entrevues de Radio-Canada. Mais plusieurs sources indiquent qu'avec la construction du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) voisin et la rénovation de l'ancienne gare Viger, la Ville veut procéder rapidement. Avec les informations de Davide Gentile http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2012/RDI/2012-02-24_14_00_00_rdidirect_001_500.asx
  3. http://journalmetro.com/actualites/montreal/57516/montreal-une-belle-ville/ Montréal, une belle ville? Par Annabelle Blais Métro À force d’y vivre, on n’y prête plus attention. On aime son quartier, on perd patience en roulant dans les nids de poule et on se décourage devant tant de nouveaux condos. Mais dans son ensemble, Montréal est-elle une belle ville? Métro a demandé l’avis de quatre personnes qui ont l’habitude de poser leur regard sur la métropole. Frédérick Metz, professeur à l’École de design de l’UQAM Quel mot décrirait le mieux Montréal? Confusion. Ici, tout va dans toutes les directions. C’est hétéroclite. Montréal n’est pas une belle ville; d’ailleurs, mars et avril sont les deux mois où elle est le plus horrible. Un touriste ne devrait jamais venir ici durant ces mois. Les rues sont toujours grises et pleines de nids de poule. Que manque-t-il à Montréal? Il faudrait malheureusement un maire qui soit un «dictateur intelligent». Une personne qui se fiche des opinions et qui fonce. En fonçant, on fait des erreurs, mais on fait aussi de bons coups. Le maire de Québec en est l’exemple parfait. Il n’y a aucune folie à Montréal. Le Palais des Congrès était l’endroit rêvé pour ça : une construction sur une autoroute aurait pu devenir le point de mire des touristes, mais on en a fait une bâtisse rectangulaire, banale, moche, sans âme. On aurait pu mettre quelque chose de fantastique à cet endroit-là : un chou-fleur, un brocoli, une carotte, un âne. Y a-t-il un lieu qui vous rend fier d’être Montréalais? Le Vieux-Montréal est fort sympathique. Si on parle de nouveautés, je dirais que la seule belle chose qui a passé l’épreuve du temps, c’est la Place Ville-Marie. C’est le plus vieux bâtiment contemporain de Montréal, et il a inscrit la ville dans la modernité. Et un endroit qui vous fait honte? Le 1000 de la Gauchetière. C’est une catastrophe, quel*que chose de rare! Ça a l’air d’un pénis posé avec ses deux boules… C’est épouvantable. Carole Spandau, peintre qui se spécialise dans les scènes urbaines montréalaises Est-ce que Montréal est un beau sujet à peindre? Absolument. J’ai commencé en peignant des portraits. Puis, j’ai eu envie de représenter le «visage» de Montréal. Montréal est une belle ville. Oubliez les nids de poule. Ceux qui y vivent ne réalisent pas toujours la chance qu’ils ont. Si les gens levaient un peu les yeux et regardaient les immeubles… Qu’est-ce qui vous fascine à Montréal? Les dépanneurs! C’est typiquement montréalais. J’aime peindre l’avenue du Parc, avec le Rialto. L’architecture y est incroyable. Le Plateau est mon terrain de jeu. Je vous mets au défi de nommer une autre ville où l’on retrouve des escaliers extérieurs sur trois étages. Il n’y en a nulle part ailleurs. Nos quartiers, comme Saint-Henri, ont conservé leur caractère respectif. On a trop tendance à tenir ça pour acquis. La joie de vivre est importante à Montréal. Mes scènes d’hiver sont très colorées, et je mets de la chaleur dans les couleurs. J’adore aussi le Vieux-Montréal en été. Y a-t-il un lieu que vous ne voudriez pas peindre? En tant qu’artiste, j’essaie toujours de rendre le lieu plus beau. Je remarque les détails. Je pourrais passer sans prêter attention à un bâtiment, mais, si je le regarde de plus près, je lui trouverai toujours quelque chose de beau, d’intrigant. Mais je ne peindrais jamais un centre commercial. Les condos ne sont pas faciles à peindre non plus. C’est un plus gros défi. Ce sont de grands carrés. Je rajoute toujours un peu de présence humaine, des fleurs, un chien, des bicyclettes. Le site de l’artiste Gilles Saucier, architecte Est-ce que Montréal est une belle ville? Je pense qu’elle a le potentiel d’en être une. Comme sa nature est variée et cosmopolite, elle a la capacité de se transformer sur le plan architectural. Mais il faut poser les bons gestes et saisir les occasions. En outre, on devrait revoir les critères d’attribution des projets. La règle du plus bas soumissionnaire exclut souvent les meilleurs créateurs. Ça n’encourage pas la qualité, mais l’efficacité. Du côté des bâtiments privés, la multitude de condos qu’on construit, d’une «texture» assez pauvre, m’effraie. Une ville, ce n’est pas un ou deux projets, mais un ensemble, qui crée une sorte de texture. Et cette «texture» contem-poraine doit être nourrie par des idées nouvelles. Y a-t-il un lieu à Montréal qui vous fait honte? Ce n’est pas tant un lieu que la façon dont on bâtit les condos avec de la brique brune. Ce sont juste des cubes avec des fenêtres. Pourtant, l’habitation représente le cœur même de la texture montréalaise. Elle doit être soignée. Y a-t-il un lieu qui vous rend fier d’être Montréalais? La cohabitation entre le contemporain et l’historique, aux abords du Vieux-Montréal. Cette dualité est fascinante. La mise en valeur de cette cohabitation est ce qui pourrait le mieux caractériser Montréal. Le respect de l’ancien, mais dans une forme contemporaine. Que manque-t-il à Montréal? Il ne faut pas prévoir des espaces publics uniquement pour accueillir les festivals, mais aussi pour qu’ils servent aux citoyens. Ces espaces ne doivent pas être réservés aux gens qu’on invite, qui sont de passage : ils doivent aussi être utiles aux gens qui habitent Montréal et qui «font» la ville. Jacob Tierney, cinéaste Est-ce que Montréal est belle? Oui et non. Il y a des problèmes ici, mais Mont-réal reste une belle ville. On a plein d’immeubles vraiment dégueulasses, on a des trucs comme l’autoroute Décarie et la Métropolitaine. Le centre-ville, avec le boulevard René-Lévesque, est assez décourageant… Dans vos films, Montréal est très présent. Est-ce un personnage important? Ça dépend du film. Dans mes deux derniers longs métrages, je vou*lais que le public sache que l’action se passait à Montréal. Ça tient parfois à de petits détails. Je tenais à tourner au «chair square», au coin de Saint-André et Roy. Pour moi, c’est un petit clin d’œil à la ville. Montréal peut être le héros ou le vilain de mon film. Cette ville est très polyvalente, elle peut représenter n’importe quoi! C’est vraiment bien pour quelqu’un qui raconte des histoires visuelles. Un lieu qui vous fait honte à Montréal? Je ne filmerai jamais le Stade olympique, que j’haïs. Il y a d’autres lieux moches, mais le Stade est tellement grand… On ne peut pas l’éviter. De plus, il y a trop de condos ici. Y a-t-il un lieu qui vous rend fier d’être Montréalais? Je me promène au moins trois fois par semaine dans le parc Lafontaine. C’est un endroit où on peut se perdre. On a beaucoup de parcs comme ça à Montréal. J’aime aussi beaucoup l’oratoire Saint-Joseph. C’est tellement cool et tellement bizarre! Il n’y a pas beaucoup de villes en Amérique du Nord qui ont ce genre de bâtiment. Par Annabelle Blais Métro
  4. Application iPhone Le Musée McCord propose un voyage dans le temps Agence QMI Emmanuel Delacour / 24H 19/09/2011 19h29 MONTRÉAL - Le Musée McCord de Montréal lance une application pour les iPhones qui permet de «voyager dans le temps» tout en se promenant dans les rues de la métropole; une approche avant-gardiste jamais vue au Canada. C’est lors de l’annonce de sa nouvelle exposition permanente Montréal : Points de vue que la présidente et chef de la direction du Musée McCord, Suzanne Sauvage, a fait connaître cette technologie de prochaines générations, qui «ajoute une strate de perception à l’expérience muséale». L’application Musée urbain MTL, qui est offerte gratuitement sur internet, permet de visualiser des photos d’archives, ouvrant ainsi une fenêtre sur le passé. Lorsqu’elles passent à des endroits spécifiques dans les rues de Montréal, les personnes munies d’un téléphone intelligent ont accès à des photos liées à l’histoire des lieux. Les 150 points de repère sont marqués d’une étiquette, permettent de visualiser les lieux tels qu’ils étaient dans le passé. Les images proviennent de la collection des archives photographiques Notman du Musée McCord. «Nous avons sélectionné ces clichés parmi notre banque de 1,3 million de photographies, en tenant compte tant de l’intérêt historique du lieu que du caractère surprenant et émouvant de la photo, pour que le visiteur soit constamment interpell », a affirmé Suzanne Sauvage. Il n’est pas nécessaire de posséder de téléphone intelligent pour profiter de l’application, puisqu’il est possible de télécharger une carte virtuelle sur un ordinateur qui situe les endroits archivés par Musée urbain MTL. Techno jusqu’au bout La nouvelle exposition permanente Montréal : Points de vue profitera elle aussi des récentes technologies des médias pour offrir une expérience interactive aux visiteurs. La salle centrale de l’exposition donne accès à 10 cubicules qui portent sur certains lieux importants dans l’histoire de la métropole. Les passants y sont accueillis par une vidéo d’un expert en histoire résumant les points importants de la section qu’ils s’apprêtent à visiter. En plus du volet interactif, 350 artefacts du passé de Montréal seront exposés au public. «Le but est de créer une ambiance d’immersion totale. Au lieu d’offrir une exposition exhaustive à propos de Montréal, ce qui est difficile, nous nous sommes affairés à dévoiler des aspects inusités de la ville, qui pourraient surprendre même les Montréalais», a expliqué Isabelle Corriveau, responsable de la production de Montréal : Points de vue.
  5. Voici le projet Griffintown tel que proposé en 2010. L'emprise du promoteur a été réduite et le projet tel que présenté initialement n'a pas eu lieu pour cette raison.
  6. Rencontre internationale Les acteurs de l’aviation se réunissent à Montréal Agence QMI Charles Lecavalier 24/05/2011 21h20 MONTRÉAL – Le premier rassemblement de tous les acteurs de l’aviation civile internationale a commencé mardi à Montréal avec pour objectif de réduire le nombre d’accidents aériens qui sont liés aux enjeux de sécurité sur les pistes. Près des deux tiers des accidents d’avion ont lieu à proximité d’un aéroport et le tiers d’entre eux ont lieu sur les pistes. «Globalement, il y a très peu d’accidents d’avion, à peu près quatre par millions de départs, mais on évalue que le trafic aérien va doubler en 20 ans. Il faut donc se préparer en conséquence», a affirmé Denis Chagnon, porte-parole francophone de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). La majorité de ces accidents de pistes sont causés par l’erreur humaine : une mauvaise signalisation, une erreur de pilotage ou une mauvaise communication d’un contrôleur aérien par exemple. «Ça peut paraître simpliste, mais dans une industrie aussi complexe, ce n’est pas simple de travailler ensemble», a ajouté M. Chagnon. L’enjeu de la formation est très important. Puisque l’augmentation du trafic aérien se situera principalement en Asie et au Moyen-Orient, l’OACI devra harmoniser la formation des pilotes et des contrôleurs. «Le système fonctionne partout de la même façon, il faut donc s’assurer que tout le monde a les bonnes pratiques», a souligné ce dernier. Apprendre d’Eyjafjallajökull Alors qu’un autre volcan islandais menace l’aviation civile, l’OACI se dit prête, en 2011, à affronter une nouvelle crise. «On a beaucoup appris de 2010, notamment à propos de la communication entre les pays, qui sont les seuls à pouvoir fermer leur espace aérien», a expliqué M. Chagnon. Le plan de contingence de l’OACI serait maintenant plus précis, notamment au niveau des seuils précis de la densité de poussière volcanique dans l’air qui sont acceptables. La réaction des pays serait donc plus rapide et efficace.
  7. Espace MV - L'art de ne rien perdre Le Devoir Marie-Ève Maheu Édition du samedi 07 et du dimanche 08 mars 2009 Mots clés : Espace MV, Patrimoine architectural, Groupe Cardinal Hardy, Québec (province) Le Groupe Cardinal Hardy recycle un patrimoine architectural Un des éléments les plus intéressants du site est la rotonde, soit un pavillon circulaire en verre suspendu au-dessus d'un plan d'eau, qui servait autrefois de cafétéria aux employés de Ciba. Le clou de ce trésor architectural est une grande murale du peintre Jean-Paul Mousseau et du céramiste Claude Vermette, connus pour leurs œuvres exposés dans le métro de Montréal. Après le recyclage de l'ancienne raffinerie Redpath, la mise en valeur de l'îlot Anderson dans le faubourg Saint-Laurent, le réaménagement du Vieux-Port de Montréal et du secteur des écluses du canal de Lachine, le Groupe Cardinal Hardy se lance dans un nouveau projet d'envergure à Dorval. Avec Espace MV, Aurèle Cardinal, architecte et urbaniste qui a fait sa marque dans le domaine en remettant en valeur des bijoux du patrimoine industriel de Montréal, s'attaque maintenant à un patrimoine plus contemporain. Il s'est lancé un défi: recycler l'ancien siège social de l'entreprise pharmaceutique Ciba, construit au tournant des années 1960. Le projet Espace MV proposera 290 lofts, condos et maisons de ville, à moins de 15 minutes du centre-ville de Montréal, en bordure de l'autoroute 20. Le projet a été inspiré par la richesse du patrimoine architectural, raconte Aurèle Cardinal. «La multinationale Ciba y a créé un lieu de travail exemplaire. Quand on regarde l'intérieur, on comprend tout de suite que ce n'était pas juste une entreprise qui s'installait. Elle a engagé l'architecte Percy Booth, qui s'est inspiré de ce qui se faisait à Chicago et à New York. Il a aussi intégré des oeuvres artistiques à l'intérieur et à l'extérieur de l'immeuble.» Lorsque le Groupe Cardinal Hardy s'en est porté acquéreur, l'immeuble était à l'abandon depuis cinq ans. «Tout le monde regardait ce bâtiment comme un édifice à bureaux et le considérait comme un obstacle au développement. Pour nous, c'est tout le contraire. On voulait en tirer parti pour faire quelque chose de différent.» Un des éléments les plus intéressants du site est la rotonde, soit un pavillon circulaire en verre suspendu au-dessus d'un plan d'eau, qui servait autrefois de cafétéria aux employés de Ciba. Le clou de ce trésor architectural est une grande murale du peintre Jean-Paul Mousseau et du céramiste Claude Vermette, connus pour leurs oeuvres exposées dans le métro de Montréal. C'est d'ailleurs à ces deux artistes qu'on doit le nom du projet: Espace MV, pour Mousseau et Vermette. On a ainsi voulu souligner la richesse patrimoniale du lieu. Projet d'envergure «On va transformer ce qui était un lieu de travail exceptionnel en un milieu de vie exceptionnel», explique Aurèle Cardinal, responsable du projet. Le campus résidentiel sera divisé en deux secteurs. Le siège social de Ciba -- un grand édifice de briques, de verre et d'acier -- sera transformé en 75 lofts. Deux sections en forme de «L» de 95 condos s'ajouteront à l'arrière du bâtiment rectangulaire, de façon à créer une cour intérieure avec, au milieu, la rotonde. L'ancienne salle à manger servira de lieu communautaire pour tous les résidants d'Espace MV, afin de rester fidèle à son ancienne fonction. Une salle d'entraînement sera aménagée dans la première moitié, et dans l'autre on trouvera un bar avec billard et soccer sur tables. Dans l'autre secteur du site, le Groupe Cardinal Hardy prévoit construire 78 maisons de ville de deux ou trois étages ainsi que 42 condominiums. Trésors recyclés Il n'y a pas que la coquille de l'ancien siège social de Ciba qui sera conservée. Humà Design, qui s'occupe notamment de l'aménagement intérieur, s'est affairé à récupérer tout ce qui était réutilisable à l'intérieur de l'édifice: vitres, poignées, portes, panneaux de bois en teck, etc. Un grand entrepôt, qui sera pour sa part démoli, a aussi été vidé de ses trésors. «C'est hallucinant qu'on ait eu la chance de pouvoir faire ça, parce que c'est coûteux, mais ça ajoute beaucoup de cachet et c'est très écologique comme démarche», dit Stéphanie Cardinal, présidente d'Humà Design. Construction verte Justement, Espace MV veut prendre le virage du développement durable. Il y a bien sûr l'importante récupération de matériaux. Ensuite, les logements seront construits de façon à assurer une bonne efficacité énergétique. De plus, le projet est situé à proximité de deux lignes d'autobus et d'une ligne de train, ce qui facilite les déplacements en transport en commun. Finalement, ce ne sont pas les espaces verts qui manquent sur le site, avec ses grands arbres matures et le ruisseau qui longe le terrain. Il faut dire que la propriété a déjà abrité un terrain de golf, le plus ancien club en Amérique, durant la première moitié des années 1900. Une partie de cette végétation est toujours intacte et le Groupe Hardy prévoit conserver 20 % d'espaces verts. «C'est un projet novateur qui propose un équilibre entre nature et design, en plus d'une philosophie de développement durable», résume Aurèle Cardinal. Intérieur sur mesure L'intérieur des unités a fait l'objet d'une longue réflexion pour coller à l'âme du projet. Pour les lofts, les nouveaux propriétaires devront faire le choix entre quatre styles bien différents. Connection Nature offre un environnement épuré avec un mélange de bois naturel et de matériaux bruts dans des blancs, des beiges et des gris pâle. Pour un look plus classique qui mêle le noir et le blanc, mieux vaut opter pour Connection Club, en référence à l'ancien club de golf aménagé sur le terrain. Le style Vintage, qu'on peut voir dans l'unité modèle, rappelle quant à lui l'époque des années 1960 avec des armoires en teck récupérées. Finalement, pour les plus audacieux, il y a le style MV avec des armoires rouges, bleues ou jaunes et un plancher de bois très foncé. Pour les maisons de ville et les condos, l'offre sera plus diversifiée, précise Stéphanie Cardinal. La construction débutera ce printemps. Dès l'automne prochain, les nouveaux propriétaires pourront commencer à s'installer. Malgré la crise économique, les acheteurs semblent être au rendez-vous. Avant même l'ouverture officielle du bureau des ventes, le 25 février dernier, 15 unités avaient déjà été vendues. *** Collaboratrice du Devoir http://www.ledevoir.com/2009/03/07/237702.html (8/3/2009 15H37 )
  8. L’Espace l’Assomption est un projet fictif qui va dans le sens de la durabilité. Effectué dans le cadre du baccalauréat en urbanisme de l'UQAM, son but est de renforcer un secteur qui présente des lacunes en exploitant pleinement ses potentiels et en contournant ses contraintes. La station de métro l’Assomption, présente dans le secteur, est d’ailleurs un des piliers sur lequel repose le projet. Densification, innovation et diversification en sont les mots clefs. Voici donc un site web qui vous permettra d'apprécier l'intégrale du travail effectué par l'équip. En premier lieu la présentation du territoire comprenant les diverses analyses du secteur. Par la suite, les section thématiques qui englobe les principaux objectifs du projet. Le tout agrémenté d'une carte de l'aménagement final qui vous aideront à mieux comprendre notre vision et nos concepts. Bonne visite: www.espace-lassomption.com © Julien Trépanier-Jobin & Les ateliers NOVA 2010
  9. MONTREAL, le 27 mars Annonce et dévoilement officiel du projet de renouvellement des outils d'interprétation du Biodôme, un projet qui démarre grâce à l'appui du Groupe Financier Banque TD via la Fondation TD des amis de l'environnement. -------------------------------------------------------------- Date le mercredi 28 mars 2007 Heure 10 h 30 Lieu Biodôme de Montréal 4777, avenue Pierre-de Coubertin
  10. Excellente initiative! On verra ce que ça donnera, mais ça a au moins le mérite d'oser! http://www.osm.ca/fr/index_concerts_concert.cfm?ID=555 Il n'a pas froid aux yeux, Nagano. Tant mieux! Mais je gage tu-suite que Gingras va détester. Pauvre type......
  11. Voici un projet intéressant en périphérie de Montréal qui mérite qu'on s'y attarde un peu! Il s'agit d'un complexe écotouristique d'envergure international situé à Sorel et qui oscille les 48M$. Étant pas très profesionnel avec tout ce qui est question de mettre des photos sur le forum, je vous laisse le lien du projet pour vous faire une idée du projet et aussi l'article de presse qui parle des dernières informations. Projet: http://www.ecomonde.ca/ Article: http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/economie/201008/30/01-4310873-un-projet-de-48-millions-a-sorel-tracy.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4315863_article_POS3
  12. http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/societe/21855-parc-la-fontaine-restaurant http://www.leplateau.com/Actualites/2010-07-06/article-1502659/-Le-chalet-restaurant-du-parc-Lafontaine-reprendra-vie/1 http://www.danielturp.org/amisduparclafontaine/pdf/APL-Le-cafe-de-Lafontaine.pdf?PHPSESSID=f9af6277c016930a7d2fca4983af48ad Page 8 Liste des prix du Bistro des Moulin (Cité Historia) http://www.citehistoria.qc.ca/reservationsdegroupebistro2010.pdf On veut vraiment donner le restaurant à eux ? et il servira la population ?
  13. Les cyclistes ont-ils vraiment besoin de 2 voies de large à eux seuls ? Personnellement, j'aurais converti 1 voie en parc et l'autre voie en piste cyclable. Pas les 2. ****************** Le mont Royal partiellement interdit aux automobiles Agence QMI Jean-Louis Fortin 04/05/2010 17h39 MONTRÉAL - Le maire de l’arrondissement Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, souhaitait interdire toute circulation automobile sur le mont Royal. Il vient d’obtenir gain de cause à moitié, puisque dès 2011, la ville de Montréal fermera aux voitures la voie sud du chemin Remembrance. Le côté sud de Remembrance sera transformé en une grande voie réservée aux piétons et cyclistes, du chemin de la Côte-des-Neiges jusqu’au rond-point du sommet de la montagne, près de la Maison Smith. Selon nos informations, une seule voie aux voitures sera maintenue sur le côté nord, dans les deux directions. Chaque jour, 10 000 automobiles empruntent la voie Camilien-Houde et le chemin Remembrance, qui traversent la montagne d’est en ouest. Le deux tiers des véhicules sont en transit, c'est-à-dire qu’ils n’ont pas pour destination le mont Royal, et qu’ils veulent simplement sauver du temps en traversant la montagne au lieu de la contourner. Question de sécurité Manon Barbe, responsable du transport au Comité exécutif de la Ville, explique que l’administration Tremblay souhaite réduire la place des voitures sur le mont Royal pour redonner l’espace aux promeneurs. «Actuellement, ce n’est pas sécuritaire pour les piétons et les cyclistes qui veulent se rendre en haut», tranche-t-elle. Le nouvel aménagement du chemin Remembrance, explique-t-elle, coûtera 5,2 millions $ et s’effectuera dans le cadre des travaux de 25 millions $ qui visent à refaire l’échangeur Remembrance/Côte-des-Neiges. L’infrastructure, qui devrait être complétée «fin 2012», permettra de créer «de nouvelles sections pour le transport collectif et de mettre en valeur cette partie du parc», promet Manon Barbe. Croisade politique Pour Luc Ferrandez, le maire du Plateau, cette démarche de la Ville est un pas dans la bonne direction. «Comme il reste encore une voie de circulation sur le côté nord, ce n’est pas encore suffisant», dit-il toutefois. L’élu de Projet Montréal souhaiterait qu’on enlève carrément les automobiles du mont Royal, tant sur l’avenue Camilien-Houde que sur le chemin Remembrance. «Cela aurait pour effet de forcer les automobilistes à emprunter l’avenue des Pins ou le chemin de la Côte-Sainte-Catherine pour contourner le mont Royal au lieu de le traverser», décrit-il. «Au lieu de faire le paiement du stationnement en haut, on pourrait le faire en bas de Camilien-Houde, comme ça ceux qui voudraient traverser la montagne paieraient aussi», propose-t-il comme alternative à une piétonnisation complète. Or, la réglementation sur la montagne ne relève pas de son arrondissement, mais bien de la ville centre. Une demande venant des maires de tous les arrondissements qui ceinturent la montagne aura plus de chance de réussir, selon lui. «Je vais rencontrer l’ensemble des maires concernés, Outremont, Ville-Marie, Westmount, pour qu’on dépose ensuite une demande concertée à la Ville», promet Luc Ferrandez. Construit en 1955, le chemin Remembrance se voulait un «parkway» sur le mont Royal, une voie pour permettre aux automobiles d’admirer le paysage et d’accéder au stationnement du sommet de la montagne.
  14. LET'S HOPE THAT THE DEVELOPERS ARE SERIOUS AND START BUILDING ASAP. Le Devoir VILLE DE MONTRÉAL AVIS PUBLIC RÉSUMÉ DE MODIFICATIONS AU PLAN D’URBANISME Avis est donné, conformément à l’article 110.3 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (L.R.Q., chapitre A-19.1) : Les règlements 04-047-68, 04-047-82, 04-047-87, 04-047-88 et 04-047-89, tous intitulés « Règlement modifiant le Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal (04-047) » ont été adoptés par le conseil de la Ville à son assemblée du 21 septembre 2009 et sont entrés en vigueur le 28 septembre 2009. RADIO CANADA - CBC Les modifications du règlement 04-047-68 visent le remplacement de l’affection résidentielle par une affectation mixte pour la partie ouest des terrains situés sur le quadrilatère délimité par le boulevard René-Lévesque, les avenues Viger et Papineau et la rue Wolfe, dans l’arrondissement de Ville-Marie et le remplacement du secteur 25-T3 de densité 6 en secteur 25-T1 de densité 12 pour ces mêmes terrains. LE PROJET YACCARINI??? Les modifications du règlement 04-047-82 visent la création d’un nouveau secteur de densité maximale de 9 délimité par le boulevard Saint-Laurent et les rues Sainte-Catherine et Clark, dans l’arrondissement de Ville-Marie et par la création d’un nouveau secteur de hauteur maximale de 60 m pour ces mêmes terrains. ????? Les modifications du règlement 04-047-87 visent à remplacer l’affectation « Couvent, monastère ou lieu de culte » par l’affectation « Secteur résidentiel » en regard de l’immeuble situé au 8844, rue Notre-Dame Est, dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. ????? Les modifications du règlement 04-047-88 visent à remplacer la désignation « Lieu de culte » par la désignation « Habitation » dans la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural hors secteur de valeur exceptionnelle en regard du presbytère de l’église Saint-Matthew, situé au 4975, rue Dufferin, dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. NEW CASINO EXPANSION!!!??? Le règlement 04-047-89 modifie l’affection du sol pour prévoir un usage casino sans limite de plancher sur les lots 2 988 178, 2 988 179 et 2 988 180 du cadastre du Québec situés dans le parc Jean-Drapeau.
  15. La Presse Canadienne 20 novembre 2009 La Ligue nationale d'improvisation (LNI) déménage sa patinoire au Club Soda, à Montréal, où aura lieu sa 32e saison d'activités. La direction du Medley, ancien domicile de la LNI, avait annoncé plus tôt ce mois-ci qu'elle devait vendre le bâtiment en raison d'une faible rentabilité et des coûts «énormes» prévus pour rénover l'édifice qui fermera le 31 décembre. Selon le directeur général du Théâtre de la LNI, Étienne St-Laurent, la configuration du Club Soda permettra de présenter les matchs d'improvisation en ayant du public réparti sur les quatre côtés de la patinoire. Par communiqué, il assure que même si un peu moins de spectateurs pourront assister aux représentations, «l'ambiance sera plus que jamais survoltée grâce à la proximité du jeu et aux possibilités techniques» offertes par le Club Soda. La cérémonie des étoiles de la LNI aura lieu au nouveau domicile le 30 novembre. Un spectacle musical de chansons improvisées mettant en scène les Wonder-trois-quatre sera alors présenté. La 32e saison de la LNI débutera le 15 février, à 19h.
  16. EXPOSITION UNIVERSELLE DE SHANGHAI 2010 - MONTRÉAL DÉVOILE LA MAQUETTE DE SON LIEU D'EXPOSITION En prévision de l'Exposition universelle de Shanghai 2010, Montréal a dévoilé les principaux aspects de son lieu d'exposition intitulé Espace Montréal, un lieu unique qui offrira aux visiteurs une expérience des plus spectaculaires. L'Espace Montréal sera situé dans le secteur réservé aux meilleures pratiques urbaines, une zone rassemblant une cinquantaine de villes du monde. D'une superficie de près de 500 mètres carrés, l'Espace Montréal proposera aux visiteurs de découvrir le Complexe environnemental de Saint-Michel et ses innovations technologiques par l'entremise d'une projection multimédia sur une maquette évolutive qui les fera vivre virtuellement les grandes métamorphoses de ce quartier de Montréal. L'Exposition universelle de Shanghai se déroulera du 1er mai au 31 octobre 2010 sous le thème Meilleure ville, Meilleure vie. Plus de 200 pays et organisations internationales participeront à cet événement d'envergure. Pour la première fois dans l'histoire des Expositions universelles, les villes sont invitées à y participer.
  17. Lieu : Longueuil, Chemin de Chambly, prêt de Saint-Charles Plus d'info : http://www.belcourtcondos.com Photos du 16 avril 2009 :
  18. Les cahiers spéciaux du Devoir ressemblent souvent à un gros publi-postage, mais je mets tout de même les articles pour ceux que ça pourraient intéresser. Il est parmi nous une visionnaire Le Devoir Normand Thériault Édition du samedi 25 et du dimanche 26 avril 2009 Mots clés : Phyllis Lambert, Centre canadien d'architecture, Municipalité, Culture, Montréal, Canada (Pays) Le Centre canadien d'architecture est un établissement unique Nous sommes en 1979. Le secteur ouest de la ville est menacé par des tentatives de transformation extrême. La Maison Shaughnessy devait être détruite. Non seulement elle sera sauvée, mais sur son site un nouvel établissement surgira: Phyllis Lambert inaugure en 1989 le Centre canadien d'architecture. A l'époque où je concevais Aurora Borealis pour le Centre international d'art contemporain, cette exposition qui n'allait durer que 100 jours, plus loin à l'ouest de la ville un projet d'une plus grande envergure était en gestation. Une Phyllis Lambert, celle-là même qui avait participé avec le grand Mies à la mise en forme et en place de l'édifice Seagram à New York en 1954, non seulement oeuvrait à sauver la Maison Shaughnessy du pic des démolisseurs, mais elle allait y joindre un nouveau bâtiment: ce double ensemble est aujourd'hui mondialement connu sous le nom de Centre canadien d'architecture, maintenant nommé le CCA dans le jargon des spécialistes comme par le grand public. Cette année-là, c'était 1985, et il allait falloir attendre encore quatre ans avant l'inauguration en 1989, soit dix ans après que le projet d'un musée unique entièrement dévolu à l'architecture et à l'urbanisme a été lancé par sa conceptrice. Noble musée Si, à la même époque, un autre musée, celui des beaux-arts, celui de la rue Sherbrooke, prenait la tendance «grand public», à savoir que les expositions devaient être faites pour attirer d'abord les foules, celle qu'on peut désigner, et de façon laudative, comme «la dame de fer de l'architecture» avait, pour son futur musée, une toute autre idée: il serait un lieu qui tiendrait à la fois de la bibliothèque, dans son sens le plus noble, du laboratoire, par ses expositions et les débats qui s'y tiendraient, du lieu «agit-prop», par les contenus et les propositions qui y seraient déposés, et du musée, entendu comme un édifice où on collectionne et conserve l'héritage du passé et le patrimoine du futur. Et l'écrin, la bâtisse elle-même, par l'organisation de l'espace comme par le choix des matériaux, sera lui aussi une ode à l'architecture, celle d'une tradition qui veut que les formes soient épurées, le concept, perceptible, pour créer ainsi un lieu où c'est la vie qui l'habite qui est communiquée, non le motif qui pourrait parer l'ensemble. Et il y avait plus, même. Le Centre canadien d'architecture était aussi né sur un site qui avait dans un premier temps été sauvé d'une certaine «folie», celle qui voulait qu'on démolisse le Montréal historique pour y aménager des tours, comme à Manhattan. Les actions d'une Lambert avaient fait en sorte que la Maison Shaughnessy ne fut pas démolie et qu'autour d'elle un quartier vivant fut maintenu, et non transformé en territoire autoroutier. Un jardin même y était accolé, lieu de transition entre les plateaux sud et nord de la ville. Les complices, autres artistes du projet, de cette action avaient nom Peter Rose et Melvin Charney. Heureuse ville Dix ans plus tard, nous sommes en 1995 et le CCA est maintenant ouvert au public depuis six ans. Phyllis Lambert vint cette année-là témoigner devant la Commission d'enquête sur la situation des arts visuels au Québec: elle déplora alors le peu de soutien qu'elle recevait de l'État, indépendamment des paliers de gouvernement. Plus tard, elle aura une fois de plus à admettre que, si on parle d'excellence pour justifier l'attribution de toute aide, il est un autre critère qui explique le fonctionnement du système: l'économie budgétaire explique que tout vient au compte-gouttes et qu'il ne peut y avoir de dérogation, la qualité de tout projet devant céder devant le fait que le statu quo a prépondérance sur toute nouvelle initiative. Non seulement Mme Lambert sera donc l'instigatrice d'un projet unique sur la scène internationale, mais elle en deviendra aussi la première mécène à le soutenir. En pratique, vingt ans après son ouverture, même le secteur privé accorde encore un appui qu'on peut qualifier de modeste, si cet appui est évalué à l'aune d'une échelle qui prévaudrait dans les grandes métropoles. Pourtant, une telle situation financière n'a pas empêché que les collections de l'établissement sont aujourd'hui majeures dans le monde de l'architecture et que les chercheurs qui y travaillent considèrent que l'invitation qui leur est faite tient plus du privilège reçu que d'une simple reconnaissance de leur talent. De Toronto à New York, comme en Europe, on se féliciterait d'avoir en son lieu ce CCA dont Phyllis Lambert a fait cadeau à sa ville, Montréal. L'avenir seul nous dira si la métropole québécoise aura su se montrer digne d'un tel don. En attendant, qui le visite sait comme le lieu est agréable à vivre, pour qui comprend qu'une architecture est un moyen donné pour aider à mieux vivre. Et à mieux penser. http://www.ledevoir.com/2009/04/25/247333.html (26 avril 2009 11H11)
  19. Ex-Centris délaisse le cinéma Le Devoir Odile Tremblay Édition du mardi 13 janvier 2009 Mots clés : Ex-Centris, Culture, Cinéma, Montréal, Québec (province) Daniel Langlois donne une nouvelle vocation à ses salles Daniel Langlois fondait il y a dix ans, boulevard Saint-Laurent, le complexe Ex-Centris, consacré jusqu'ici au cinéma. Photo: Jacques Grenier Le temple cinématographique Ex-Centris, qui fêtera ses dix ans en juin, un des rares complexes dédiés au cinéma de qualité à Montréal, cessera sa programmation régulière de films à compter du 20 mars prochain. Son propriétaire et mécène, Daniel Langlois, entend changer la vocation de l'établissement pour le convertir en lieu d'exploration culturelle diversifiée: performances musicales, oeuvres interactives, art de la scène multimédia, etc. «Ce n'est jamais le fun de dire: "On laisse aller". Moi aussi, ça me fait de la peine, déclarait hier Daniel Langlois au Devoir. J'annonce une nouvelle positive: l'objectif d'explorer à fond l'ensemble des possibilités offertes par nos installations et les offrir au public, avec un aspect triste. Les cinéphiles perdent un lieu unique. Je le sais.» Sa vision le mène ailleurs. «Mon intérêt dans la vie, c'est un contenu diversifié, l'accès à des cultures variées, interactives. J'ai continué dans le cinéma le plus longtemps possible. La technologie avant-gardiste des salles permettait au départ d'explorer de nouvelles avenues, mais en se concentrant sur les films, il devenait impossible de diffuser d'autres types de projets. On a conservé ce mandat-là durant dix ans. Tout au long des opérations, on a essayé d'intégrer, en plus de la programmation cinéma, l'exploration culturelle, mais les paramètres de diffusion de films rendaient la cohabitation impossible. Les contraintes imposées par la distribution traditionnelle du cinéma, qui sont basées sur un nombre de séances fixes par jour et sept jours sur sept, sont acceptables pour les salles à vocation spécialisée et équipées uniquement pour la projection du cinéma. Par contre, cela limite grandement un lieu polyvalent comme Ex-Centris, qui désire programmer à sa guise un contenu varié et expérimental. Je ne pouvais présenter un show de danse, par exemple. Nos opérations n'ont jamais été commerciales, et je ne coupe pas les projections de films pour des raisons économiques. Il est évident toutefois que les coûts d'exploitation ont augmenté, mais pas le prix des billets.» Une partie du personnel devra quitter le poste, six personnes en tout, dont Paule Vaillancourt, directrice des opérations des salles, Marie-Christine Picard, directrice de la programmation, Nadine Viau, attachée de presse, ainsi que des projectionnistes et plusieurs placiers. Exit les bons films qui plaisaient si fort aux cinéphiles? «Pas tout à fait, répond Langlois. On va faire du cinéma sur le mode événementiel. Quand il y aura des visionnements de films, ils seront associés à d'autres activités: conférences, échanges, activités interactives. J'ai accompli le travail que j'avais à faire. D'autres poursuivront cette mission: le Beaubien occupe de plus en plus de place, ainsi que le cinéma du Parc. Ils prendront la relève. Au début, on était presque seuls dans ce créneau. Pas aujourd'hui.» Daniel Langlois entend défendre son amour du septième art: «Pour moi, le cinéma demeure une des formes les plus puissantes et complètes pour véhiculer des émotions et des concepts humains, et je resterai toujours un cinéphile. Cela dit, il existe d'autres formes d'expression qui m'intéressent.» Et qu'en est-il du Festival du nouveau cinéma dont le fief était l'Ex-Centris? «Si le FNC veut revenir ici, les installations seront transformées, précise Daniel Langlois. Mais deux écrans traditionnels sur trois demeureront en activité. Ça sera aux dirigeants du FNC de faire leur choix. Ils pourraient très bien décider de revenir ici.» Dès le 20 mars, les salles de cinéma seront fermées pour quelques mois, afin d'intégrer de nouveaux équipements et des installations supplémentaires, conformes à la vocation multidisciplinaire. Pour les cinéphiles, toutefois, le deuil est immense. «Il s'agit d'une grande perte pour le Québec et pour la diffusion du cinéma d'auteur, déclarait hier Claude Chamberlan, directeur de la programmation au Festival du nouveau cinéma et longtemps à la tête de la programmation des films à Ex-Centris. Si peu de cinémas se consacrent aux films d'auteur. Je crains l'effet domino. Quand des salles sont éliminées, moins d'oeuvres de la cinématographie internationale peuvent trouver leur vitrine. En plus, elles marchaient bien, ces salles-là.» Le Cinéma Parallèle, une des trois salles de l'Ex-Centris, rampe de lancement pour plusieurs films québécois, documentaires et fictions confondus, devrait renaître ailleurs. «Nous allons le relocaliser et cherchons présentement un local. Pas question de l'abandonner», assure Claude Chamberlan, lui aussi en état de choc. http://www.ledevoir.com/2009/01/13/227162.html (13/1/2009 8H45)
  20. Annulation : UFC + 12M$ de retombées = «no brainer» (Corus Sports)- Vous désirez vendre un événement sportif à Montréal (et non Mawn-Tri-Al)? Adressez-vous à Dana White, il semble en être un expert ! Un invité des plus articulés, Dana White a habilement vendu chacun des arguments en poche pour supporter la tenue de son événement. Si on se fie à monsieur White, l'événement UFC 97 aura bel et bien lieu au Centre Bell le 18 avril prochain, tel que prévu. «Je ne vois tout simplement pas comment l'événement pourrait ne pas avoir lieu tel que prévu originalement. Nous avons entendu parler de toute la controverse avec le Régie des alcools, des courses et des jeux, mais les ventes sont déjà incroyables.» En observant les chiffres présentés par White, force est d'admettre qu'il serait tout à l'honneur du gouvernement du Québec d'appuyer l'événement : - 12 000 billets vendus en pré-vente - 1 million $ en taxes pour ces billets, jusqu'à maintenant - Retombées totales potentielles de 12 millions (argent neuf en majorité) pour le week-end du 18 avril prochain «C'est une décision évidente (no brainer)», a t-il renchéri. Questionné sur sa réaction lorsqu'il a appris que la RACJ désirait mettre un frein aux événements UFC, Dana White a déclaré avoir été tenu en haleine («we were a little bit freaked out»), mais que ce genre de démêlés étaient monnaie courante dans son industrie. Un passage remarqué À propos du dernier passage de la UFC à Montréal en 2008, White a été catégorique. «Tout le monde dans la région de Montréal a ressenti notre passage. Nous avons fait sauter la baraque! (The place was rocking)» Dana White a par ailleurs affirmé que les États-Unis étaient un excellent marché pour les arts martiaux mixtes, mais que le Canada était tout un terreau fertile, notamment parce que George St-Pierre est une vedette de calibre international.
  21. Pub : Faire du Québec un laboratoire 24 janvier 2009 - 06h00 La Presse Hugo Fontaine Dans une opération de conquête comme celle qu'entendent mener les agences de publicité québécoises, il est de bonne guerre de diversifier son arsenal. Si le site montreal.ad permettra aux agences de se faire voir ailleurs, l'Association des agences de publicité québécoises (AAPQ) planche également sur un projet qui vise à attirer les grandes marques ici. Le «laboratoire de communication intégrée», un projet toujours en construction, veut faire du Québec une grande zone de test pour la communication marketing. Le Québec un microcosme où règne la suroffre médiatique, pour reprendre les propos de Sébastien Fauré, associé principal et président de l'agence Bleu Blanc Rouge serait le lieu idéal pour lancer un tel projet et convaincre les grandes entreprises de tenter l'expérience, croit l'AAPQ. «Ce serait bien plus qu'un focus group, dit Jacques Duval. Ce serait comme un gros Chicoutimi», ajoute-t-il en faisant référence au fait que la ville saguenéenne a souvent été le lieu de tests de nouveaux produits. Click here to find out more! L'intérêt de ce laboratoire serait de tester des stratégies de communication et de mise en marché au Québec, un marché spécifique caractérisé tant par une touche américaine qu'européenne. Dans la tête de ses créateurs, une entreprise pourrait essayer dans le laboratoire québécois une campagne publicitaire, une mise en marché puis une vente de ses produits. Dans un marché de 7 millions de personnes, ça devient moins casse-cou que dans un marché plus populeux. Le projet est d'envergure et plusieurs acteurs sont dans le coup: les agences de pub, mais aussi des médias de toutes sortes, des firmes de recherche, des détaillants et des universités. Le laboratoire pourrait être présenté à d'éventuels clients dès 2009, sinon en 2010. «Nous avons comme objectif d'aller en mission commerciale à New York en septembre», précise M. Fauré. Au bout du compte, «c'est une façon originale de proposer aux grandes marques d'aller plus loin», croit Sylvain Morissette. Et de faire connaître le savoir-faire des créateurs d'ici.
  22. Jean prendrait bien 10 jours de vacances de plus au lieu d'une augmentation de salaire. Marie, elle, préfère bénéficier d'un service de conciliation travail-famille. Pour en lire plus...
  23. La banque américaine avance la publication de ses résultats du quatrième trimestre à vendredi matin, au lieu de la date prévue du 22 janvier. Pour en lire plus...
  24. L'économie des États-Unis, qui sera en récession l'an prochain, connaîtra le ralentissement le plus marqué de la zone de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques. Pour en lire plus...
  25. La Caisse de dépôt et placement aurait mieux fait d'annoncer rapidement le congé médical forcé de son président, Richard Guay, au lieu de cacher l'affaire jusqu'à sa révélation médiatique, selon des analystes en gestion de grandes entreprises. Pour en lire plus...
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