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  1. Ils ont beau être inondés de pétrodollars, les Albertains ont des tracas financiers comme tout le monde. Pour en lire plus...
  2. Le déficit de 57,2 G$ prend les analystes à contre-pied car ils tablaient sur une baisse à 53,5 G$. Pour en lire plus...
  3. Pour assurer leur croissance en Asie et au Moyen-Orient, les grands cabinets internationaux recrutent les meilleurs avocats là où ils se trouvent. Même au Québec! Pour en lire plus...
  4. Publié le 06 décembre 2008 à 07h32 | Mis à jour à 07h33 L'Ouest souverain ? Forget it! Patrick Lagacé La Presse (EDMONTON) Depuis que je suis devenu correspondant de La Presse en Alberta (he-hem), je suis inondé de courriels inquiets. J'aimerais vous dire que ces courriels réclament mon retour immédiat à Montréal, mais ce n'est pas le cas. On s'inquiète plutôt de la séparation de l'Ouest. Car, si vous l'ignoriez, il existe bel et bien un fond «séparatissse» dans l'Ouest canadien. Et avec cette coalition qui menace de faire tomber un gouvernement conservateur largement soutenu par l'Ouest, ça grogne. On me demande, donc: «L'Ouest va-t-il demander son indépendance?» Eh bien! J'ai fait ma petite enquête et je suis heureux de vous dire que vous pouvez ranger vos cartes de crédit. Pas besoin d'acheter des billets d'avion pour venir dire aux Albertains WE LOVE YOU, au centre-ville de Calgary, comme certains Canadiens l'ont fait à Montréal un jour d'octobre 1995. Roger Gibbins, président du Canada West Foundation, un groupe de réflexion de Calgary, est catégorique: «Depuis 30 ans, l'appui à l'idée de séparer l'Ouest du Canada n'a jamais dépassé les 4 ou 5%. Ce qui est à peu près le pourcentage de gens qui affirment qu'Elvis est encore vivant.» Je souligne ici, pour les besoins de la clarté contextuelle, que M. Gibbins parlait, bien sûr, d'Elvis Presley, le chanteur. Pas d'Elvis Gratton, fédéraliste québécois. Personnellement, je crois que les gens de l'Ouest ne veulent pas se séparer pour des raisons pragmatiques: ils sont trop heureux de pouvoir venir faire la fête à Montréal, où les bars d'effeuilleuses sont plus olé-olé, sans avoir à sortir de passeport, je crois. Ils ne veulent pas se séparer, donc. Mais ils se sentent aliénés politiquement. On appelle ça la Western alienation depuis des siècles. «L'aliénation de l'Ouest est la base de ce sentiment séparatiste, me dit Tamara Palmer Seiler, prof d'études canadiennes à l'Université de Calgary. On parlait davantage de séparation dans les années 80, après le Programme national énergétique imposé par Trudeau. Mais, politiquement, ça demeure très, très marginal.» Marginal? Le mot est peut-être encore trop généreux pour décrire l'appui réel que récolte le Western Block Party, le plus connu de ces partis, qui n'a présenté qu'une candidate en octobre dernier. Son score (dans une circonscription de Colombie-Britannique): 195 voix. «L'Ouest n'a jamais voulu sortir du Canada. L'idée n'a pas de sens: le sentiment canadien est tellement fort», résume Roger Gibbins. Fort? Il faut sortir un peu du Québec pour comprendre à quel point le sentiment canadien est absent, chez nous. (Chaque fois que j'écris un truc comme ça, des lecteurs m'écrivent pour me dire: «Vous vous trompez, monsieur, je suis très canadien, moi!») Je parle plutôt d'un sentiment collectif. D'une canadianité, si je puis dire, très visible. Je parle d'un attachement ostentatoire. Je parle de drapeaux canadiens immenses qui flottent au vent, dans les parkings de stations-service ou de centres commerciaux. Dans l'Ouest, l'aliénation s'est historiquement traduite par un désir de faire souffler un vent d'ouest sur Ottawa. Quand le Reform Party a été fondé, Preston Manning a bien symbolisé l'état d'esprit de ses troupes: «The West wants in.» L'Ouest veut jouer. Et non pas The West veut sacrer son camp. L'aliénation de l'Ouest, note la professeure Palmer Seiler, n'est pas un phénomène canadien. «L'Ouest américain aussi s'est longtemps senti laissé pour compte par Washington. Ça vient, je crois, avec le fait d'être une terre nouvelle.» Robert Gibbins, comme bien des gens de l'Ouest, a accueilli la prorogation du Parlement avec satisfaction. Il voit la manoeuvre coalisée comme «une tentative de changer les règles du jeu politique», au détriment de l'Ouest. «Mais si la coalition devait réussir à prendre le pouvoir, les quatre provinces de l'Ouest pourraient adopter une stratégie inspirée du Bloc québécois. Personnellement, j'en serais peiné. Mais des gens pourraient se dire que, si le Bloc a du succès avec une stratégie «Québec d'abord», une stratégie «l'Ouest d'abord» pourrait aussi fonctionner, puisque c'est ce que la politique commande.» Y a-t-il une réaction anti-Québec dans l'Ouest, à cause de cet appui du Bloc à une coalition honnie dans ce coin du pays? Hier, à la radio de Radio-Canada, l'Association canadienne-française de l'Alberta assurait ne pas avoir encore eu connaissance d'un ressac contre les francophones. «Depuis 10, 12 ans, le Québec était à peu près disparu du radar politique, dans l'Ouest, selon Roger Gibbins. Il y avait de l'indifférence, pas de l'hostilité. Quand Harper a fait des gestes pro-Québec, comme la reconnaissance de la nation, personne ici n'a rechigné. Là, avec l'appui du Bloc à la coalition, oui, il y a une réaction. Mais elle est contre le Bloc québécois, pas contre les Québécois.»
  5. Les dirigeants des trois géants américains de l'automobile sont de retour à Washington pour défendre leur demande d'aide au gouvernement fédéral. Ils réclament 34 milliards. Pour en lire plus...
  6. Conservateur : Énoncé économique - Un affront à l’intelligence Jean-Robert Sansfaçon Éditorial - Le Devoir vendredi 28 novembre 2008 L’énoncé économique et financier présenté par le ministre des Finances, Jim Flaherty, est une insulte aux Canadiens en ces temps qui s’annoncent difficiles. Alors que le monde entier se serre les coudes pour combattre la crise financière et relancer l’économie, le gouvernement Harper profite de la situation pour accélérer l’application de son modèle idéologique libéral à l’appareil d’État fédéral. Il n’aura fallu que quelques semaines au gouvernement Harper pour faire la preuve de son aveuglement idéologique devant la crise mondiale qui menace. À croire que ce gouvernement a embauché les conseillers de George W. Bush qui ont perdu leur job ! Malgré les données contenues dans les documents rendus publics hier, qui montrent que le pays est d’ores et déjà entré dans une phase de ralentissement, le ministre Flaherty a plutôt choisi de s’attaquer non pas à la crise, mais aux organismes fédéraux et à tous les syndiqués de la fonction publique. Sans aucune consultation, les conservateurs promettent d’abord de fixer les salaires eux-mêmes et de renvoyer l’application de l’équité salariale à la négociation des conventions collectives de travail, et pour être certains qu’il n’y aura pas de difficultés, ils suspendent le droit de grève de ces mêmes employés jusqu’en 2011 ! Du même souffle, ils annoncent qu’ils vont sabrer les programmes, les budgets des institutions fédérales et jusque les paiements de péréquation aux provinces, et comme pour se venger du résultat des dernières élections, ils annulent le financement public des partis politiques fédéraux, une formule qu’ils rendent sans doute responsable de leur échec à devenir un gouvernement majoritaire. La seule préoccupation économique de ce gouvernement Harper nouvelle mouture, ce n’est donc pas de contrer la menace qui plane sur le pays, mais de poursuivre son oeuvre de réduction de l’État en comprimant les dépenses au pire moment possible. N’y a-t-il pas assez du secteur privé pour agir de la sorte ? Pourquoi faut-il que celui dont nous étions en droit de nous attendre à une longue liste de mesures destinées à stimuler l’emploi et la consommation se lance ainsi dans une campagne de compressions budgétaires tous azimuts ? Rien dans la mise à jour économique du ministre des Finances n’encourage la relance de l’économie. Ce n’est pas nécessaire, croit-on, puisqu’il y a ces baisses d’impôt et de TPS qui ont été décrétées par le passé. Or, si ces mesures ont pu stimuler la consommation au cours des dernières années, elles ont évidemment perdu l’effet de nouveauté susceptible d’inciter les ménages à devancer une décision d’achat maintenant que la confiance a fondu. Les seuls points positifs de cette mise à jour sont si minces — on pense notamment à l’aide ponctuelle aux retraités — qu’ils n’auraient même pas mérité d’être relevés si l’exercice d’hier avait eu le moindrement de contenu. Au chapitre des revenus budgétaires, le ministre Flaherty s’attend à une chute de 3,2 milliards pour l’année en cours, en comparaison avec les prévisions faites lors du budget du printemps dernier, puis de 9 milliards l’an prochain et de 8 milliards en 2010 ! Or, au lieu d’annuler les réductions d’impôt sur les profits destinées à faire du Canada le pays où ils seront les plus bas parmi les membres du G7 en 2012, il choisit de réduire ses dépenses. Pourtant, ce n’est pas d’une baisse de l’impôt sur les profits que l’industrie a besoin dans une période comme celle-ci, mais d’une aide à l’investissement stratégique, à la recherche et à la formation ! Il y a deux semaines, à Washington, tous les pays du G20, dont le Canada, ont donné leur accord à un plan mondial de stimulation massive de l’économie. Depuis ce temps, l’Europe, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine ont annoncé des plans de relance spectaculaires. Il y a quelques jours, c’était au tour du Fonds monétaire international de demander aux pays industrialisés de consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut à la relance, à commencer par ceux qui ont le moins de difficultés structurelles, comme le Canada. Aujourd’hui, nous connaissons la réponse du gouvernement Harper : un beau gros rien tout nu, enveloppé dans du papier émeri ! Malgré la faillite de l’industrie forestière et l’écrasement de l’industrie de l’auto, malgré la faiblesse de la demande dans le secteur des ressources naturelles et la baisse continue des exportations, l’équipe Harper est en train de faire la preuve que les Canadiens, et les Québécois, avaient entièrement raison de ne pas lui confier un mandat majoritaire.
  7. Publié le 26 novembre 2008 à 15h35 | Mis à jour à 15h38 Les Red Wings n'échappent pas à la récession «C'est un secret de polichinelle que le Michigan est un des états que la récession touche le plus durement», a souligné le vétéran défenseur Chris Chelios Robert Laflamme La Presse Canadienne Detroit Les temps sont durs aux Etats-Unis. La crise financière qui secoue le pays de l'Oncle Sam éprouve particulièrement la ville de l'automobile, Detroit. Les Red Wings le constatent amèrement. Sur la glace, tout baigne dans l'huile pour les champions de la coupe Stanley, qui ont clôturé le premier quart de la saison avec une récolte de 14 victoires et de 32 points. A l'extérieur de la patinoire, «Hockeytown» a du plomb dans l'aile. Les déboires des géants de l'automobile, General Motors et Ford, affectent grandement l'économie de la région. Les propriétaires des Red Wings, la famille Illitch, doit user d'ingéniosité afin de remplir le Joe Louis Arena. «C'est un secret de polichinelle que le Michigan est un des états que la récession touche le plus durement», a souligné le vétéran défenseur Chris Chelios, mercredi. «On remarque que les assistances sont à la baisse, et ce n'est pas surprenant, a-t-il repris. On sait que ça n'a rien à voir avec l'intérêt ou la fidélité de nos partisans. Ils veulent nous soutenir, mais ils n'en ont pas les moyens.» Son coéquipier Kris Draper a fait le même constat. «Les gens sont emballés par nos performances, ils nous le laissent savoir partout où on va en ville, a-t-il affirmé. Ils n'ont rien perdu de la passion qui les anime. Financièrement toutefois, ils sont incapables de venir à l'aréna. Les familles doivent composer avec une situation économique difficile.» Billets trop dispendieux Chelios, activiste ces dernières années au sein de l'Association des joueurs de la LNH, a identifié le coût trop onéreux des billets à travers la LNH comme un problème auquel on doit s'attaquer. «C'était (le coût des billets) une de nos préoccupations avant le lock-out, a-t-il relevé. On croyait que le conflit servirait à alléger le fardeau des amateurs, ça n'a pas été le cas. On adorerait voir plus d'amateurs dans les amphithéâtres, mais les billets sont trop dispendieux, surtout dans le contexte actuel.» C'est d'ailleurs avec comme toile de fond la crise financière en Amérique que les dirigeants de l'Association des joueurs vont se réunir, au début de décembre, afin d'établir la pertinence de rouvrir le contrat de travail, à la conclusion de la saison. Le directeur exécutif de l'association, Paul Kelly, est en voie de compléter la tournée des 30 équipes. «J'ai confiance en Paul et en l'équipe qui l'entoure, Glenn Healy et Steve Larmer, qui est de retour. Le nouveau comité me rappelle l'arrivée de Bob Goodenow à la tête de l'association, il y a plusieurs années», a souligné Chelios, qui a joué un rôle important dans le renvoi du prédécesseur de Kelly, Ted Saskin. Chelios ne sait pas quelle approche le syndicat va adopter, mais il estime que la LNH ne peut pas se permettre un autre conflit de travail après celui qui a provoqué l'annulation de la saison 2004-05. «La montée en flèche du dollar canadien, la saison dernière, a été une merveilleuse chose pour la ligue qui a vu ses revenus augmenter considérablement. La baisse du dollar dernièrement va modifier le portrait. On va voir ce qui va arriver. Si on peut trouver une façon que les amateurs payent leurs billets moins cher, tout le monde serait heureux.»
  8. Un stationnement s'effondre Radio-Canada Mise à jour le mercredi 26 novembre 2008 à 11 h 40 Un étage du stationnement sous-terrain de l'immeuble du 135 Deguire dans l'arrondissement Saint-Laurent à Montréal s'est effondré à 8 h 45 mercredi. Au moins un homme serait prisonnier de sa voiture sous les décombres. Une dalle de béton de quelque 30 mètres carrés s'est effondrée dans un grand fracas, selon des témoins qui empruntent le stationnement quotidiennement. La dalle de béton, qui constituait le plancher du premier niveau du stationnement souterrain, est tombée sur le niveau inférieur. Des employés d'une entreprise de courrier médical, dont les voitures sont garées dans le secteur, soutiennent qu'un de leurs collègues n'aurait pas eu le temps de s'enfuir. Ils sont pessimistes quant à son état de santé en raison de l'état de sa voiture après l'effondrement. Une partie de la dalle de béton se serait écroulée sur sa voiture. De nombreux pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour sécuriser l'endroit. Ils ont procédé à l'évaluation de la structure afin de prévenir un nouvel effondrement en plus d'installer des poteaux de soutènement pour solidifier le reste de la structure. Les pompiers ont confirmé qu'une personne inconsciente était toujours coincée dans sa voiture et qu'ils tentaient de dégager les décombres à l'aide de marteau-piqueur pour lui porter secours. Une équipe tactique d'ambulanciers tentait aussi d'atteindre la victime à l'aide de câbles. Les services d'urgences procèdent également à un recensement téléphonique afin de vérifier s'il y a d'autres victimes coincées sous les décombres. Des témoins soutiennent avoir remarqué des fissures et des infiltrations d'eau. Sans être surpris qu'un incident survienne, ils sont surpris de l'ampleur de l'incident. Par mesure de précaution, un immeuble d'habitation d'une vingtaine d'étages, adjacent au stationnement, a été évacué. http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2008/11/26/001-effondrement_deguire_n.shtml (26/11/2008 12H18) Vidéo: http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2008/11/26/001-effondrement_deguire_n.shtml#
  9. L'entrevue - Le starchitecte de l'échelle humaine Le Devoir Jérôme Delgado Édition du lundi 24 novembre 2008 Mots clés : Sharp Centre, architecture, Will Alsop, Construction, Ontario (province), Canada (Pays) Le Britannique Will Alsop a signé un «manifeste urbain» à Toronto L'architecte britannique Will Alsop, photographié au Centre canadien d'architecture, à Montréal. Photo: Jacques Grenier Alors que Montréal s'enorgueillit tout juste d'avoir déniché son starchitecte, Paul Andreu, Toronto, elle, en a déjà plus d'un. Parmi eux, notons la canadian star Frank Gehry, dont on vient d'inaugurer la version renouvelant l'Art Gallery of Ontario; Daniel Libeskind, auteur de la transformation récente du Royal Ontario Museum; et Will Alsop, qui y a même ouvert un bureau après la réalisation, en 2004, d'une oeuvre phare, le Sharp Centre, annexe flottante, littéralement, de l'Ontario College of Art & Design (OCAD). Dans la course effrénée qu'elles se livrent, les villes du monde jouent désormais la carte de l'architecture grandiose. Pour faire parler d'elles et attirer touristes et billets verts, elles rêvent d'une dream team du bâti. Et pourquoi pas? demande Will Aslop, architecte de Londres et du monde avec ses bureaux à Marseille, Shanghaï et Singapour. Et désormais à Toronto, qui compte déjà sur d'autres de ses oeuvres telles que les WESTside Lofts, livrés en 2006, et un complexe pour l'industrie du cinéma, le Filmport, encore à venir. Des réalisations qui entrent dans la catégorie «icônes». «Je ne comprends pas, dit-il, que des gens puissent être contre l'idée de bâtiments icônes, contre le monde des starchitectes. C'est ridicule. C'est comme être contre l'idée d'avoir des footballeurs de première classe. Si tu possèdes une équipe, tu espères avoir de très bons joueurs, c'est tout.» Will Alsop est une figure internationale, statut confirmé par le prestigieux prix Stirling, le Booker Prize de l'architecture, qu'il recevait en 2000 pour sa bibliothèque Peckham de Londres. Il était de passage à Montréal début octobre. Non, assure-t-il, il n'a aucun projet en vue pour nous. C'est le Centre canadien d'architecture qui l'a invité à donner une conférence en marge de l'exposition Will Alsop: OCAD, un manifeste urbain, qui arrivait alors à terme. Manifeste urbain, oeuvre phare ou, dans le langage commun, «dessus de table» (tabletop), le pavillon de l'OCAD conçu par Alsop et consorts (la firme torontoise Robbie/Young + Wright) frappe l'imaginaire. Et plaît, si l'on se fie à cet homme qui photographie le bâtiment de chez lui, tous les jours. Il faut dire qu'avec ses parois extérieures en damier et surtout avec sa place bien dans les airs (à la hauteur d'un neuvième étage), le Sharp est inévitable. Posé sur de grandes pattes bleues, le bâtiment est accessible, des yeux. Pour y pénétrer, il faut passer par le vieil édifice de l'Ontario College of Art & Design. «La plupart des gens ne regardent pas vers le haut. Ils ne voient que les neuf ou dix premiers mètres, la rue, les façades», dit-il à un moment de l'entrevue qu'il nous a accordée, rue Sherbrooke, dans un hôtel chic et mesuré, à son image. Alsop n'a jamais compris cette attitude généralisée, mais, à Toronto, il s'est donné les moyens de faire lever la tête: comme il le résume brutalement, «il n'y a rien avant 26 mètres». C'est une solution, soutient-il, qui découle d'un processus basé sur l'écoute et la contribution de tout un chacun. «J'organise des ateliers où j'invite le public à travailler. Qu'ils peignent, qu'ils dessinent, qu'ils s'imaginent en architectes. Et je vole leurs idées. C'est un bel arrangement!» Le commentaire, sérieux, est accompagné d'un grand rire. Mais on imagine mal Will Alsop commettre des larcins. Il est plutôt rassembleur, homme affable et d'agréable compagnie, doté d'un humour incisif. Ces rencontres avec une foule bigarrée -- dans le cas de l'OCAD avec étudiants, enseignants, résidents... -- lui servent de véritable brainstorming dans lequel il plonge volontiers. «Les dessins sont affichés dans le studio, précise-t-il. Je garder un oeil dessus. C'est très bon, c'est comme mettre du bruit dans le système.» L'idée de bâtir après 26 mètres vient des gens, assure par ailleurs l'architecte. Garder accessible le parc adjacent était une de leurs demandes. Une mauvaise perception Malgré son statut et son plaisir de jouer parmi l'élite, Alsop refuse de voir son métier comme un bal réservé à un glamour bien-pensant, à des génies dont la tête déborde d'imagination et d'innovation. «Beaucoup pensent, comme Le Corbusier, que le point de départ est une page blanche. Je pense qu'il n'a jamais travaillé comme ça. Chaque fois, il partait du projet précédent.» Will Alsop peut parfois se montrer peu tendre à l'égard du milieu de l'architecture, lui qui a oeuvré dans une période noire de l'architecture anglaise, les années 1990, où «il n'y avait aucune planification, aucune méthode». Si l'on est si prompt à critiquer la starchitecture, c'est qu'une mauvaise perception circule. Et cela déplaît à Alsop parce que cette mauvaise image est alimentée par une majorité de mauvais architectes. «Selon moi, 90 % des architectes ne sont pas bons. C'est une chose difficile à dire. Mais ils ne sont pas intéressés par l'architecture. Ils sont là parce que leurs parents leur ont dit qu'il s'agissait d'une belle profession, parce qu'ils aiment jouer au golf avec leurs clients. Ce sont eux, c'est par eux qu'est arrivée cette opposition à l'architecture icône. Ils savent eux-mêmes qu'ils ne sont pas bons.» Un piédestal de grandeur L'architecture, à ses yeux, gagne à descendre de son piédestal de grandeur. Il travaille à un rythme humain, lui, le starchitecte qui préfère Marseille à Paris -- «On ne m'a jamais invité à construire dans Paris, c'est pour ça que je ne l'aime pas», dit-il en riant. Dans son plus vaste bureau, celui à Singapour, travaillent 60 personnes, alors que Norman Forster, par exemple, en emploie 1800 à Londres. Ses déplacements en Europe, il les fait en train. Et selon lui, pour qui un des grands plaisirs est «de s'asseoir et ne rien faire», éliminer les bancs publics est une grossière erreur. «C'est sur le ton de la confidence que je travaille. Ma compréhension du lieu me sert à mieux comprendre l'architecture.» Mieux comprendre les lieux, une ville et sa population signifie aussi accepter de raser certaines horreurs. Manchester serait sortie gagnante de la destruction d'un central commercial et d'un environnement qu'Alsop affuble d'un assassin «ugly». «Aujourd'hui, la ville est fantastique. Il y a un vrai buzz qui n'existait pas avant.» New York et ses tours? Vous l'aurez compris, Will Alsop voit du bon dans l'effondrement du World Trade Center, un lieu qui lui semblait déconnecté de la rue. «C'est certainement une grande tragédie parce qu'il y a eu beaucoup de morts. Mais si les édifices avaient été vides, ça aurait été une bonne affaire.» *** Collaborateur du Devoir http://www.ledevoir.com/2008/11/24/218294.html (24/11/2008 9H41)
  10. Le mot et le concept «équitable» ont beau être à la mode, ils n'en demeurent pas moins ambigus pour certains. S'agit-il de produits essentiellement biologiques, de produits achetés dans la communauté qui les produit ou d'un bien provenant d'un pays en voie de développement? C'est un peu tout cela. Pour en lire plus...
  11. Ils détiennent pour 5000 milliards US de prêts hypothécaires. Les désormais célèbres Fannie Mae et Freddie Mac ont décidé d’y aller mollo avec les 31 millions d’Américains à qui ils ont fait un prêt. Pour en lire plus...
  12. Les travailleurs de l'usine de Beaupré sont en congé forcé, mais ne s'inquiètent pas pour l'avenir de leur usine. Le ministre Sam Hamad est attendu de pied ferme à Donnacona. Pour en lire plus...
  13. Les gestionnaires du secteur du commerce de détail ont un trait en commun: ils carburent tous à l'adrénaline! Pour en lire plus...
  14. Oubliez l'embellie des derniers jours. Les indices boursiers de la planète continuent d'osciller comme l'électrocardiogramme d'un patient en plein infarctus et ils sont tous repartis résolument vers le bas. Pour en lire plus...
  15. Main-d'oeuvre Des retraités qui retournent au travail Mise à jour : 05/11/2008 21h30 Au Québec, quelque 110 000 retraités de 60 ans et plus sont revenus sur le marché du travail. Cela représente presque 9 pour cent de tous les bénéficiaires du régime des rentes du Québec. Certains le font pour se distraire, tandis que d'autres, par nécessité. Car avec la crise financière qui a secoué les marchés boursiers, plusieurs jeunes retraités ont vu leurs épargnes fondre. Pour s’assurer de la retraite dont ils rêvaient, ils n’ont eu d’autre choix que de trouver du travail et se remettre à l’épargne. Ces nouveaux venus sur le marché du travail font toutefois le bonheur des employeurs qui trouvent en eux des qualités que d’aucuns croient presque disparues, en particulier chez la nouvelle génération. http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2008/11/20081105-213006.html
  16. Les investisseurs nord-américains ont conclu dans l'enthousiasme une campagne électorale axée sur l'économie: ils ont fait monter les indices de 3% à 4%, le plus important sursaut boursier d'une journée d'élection présidentielle. Pour en lire plus...
  17. Les investisseurs étrangers ont vendu des actions canadiennes à un rythme plus soutenu en août. Ils ont toutefois ajouté à leur portefeuille des obligations de sociétés canadiennes et des obligations fédérales. Pour en lire plus...
  18. Les marchés boursiers européens et asiatiques rebondissaient légèrement vendredi mais ils demeuraient volatils à la fin d'une autre semaine de grincements de dents. Pour en lire plus...
  19. La plupart des grandes chaînes de vente au détail paient des agences pour faire évaluer leur service à la clientèle. Ils travaillent incognito et on les appelle clients mystères. Pour en lire plus...
  20. Vos employés se trouvent aux premières lignes. Ils savent beaucoup de choses et leur attitude est la clé de votre succès. Mais pensez-vous à tendre l'oreille? Pour en lire plus...
  21. Schwartz un jour, Schwartz toujours MARIE-EVE SHAFFER, MÉTRO 29 septembre 2008 05:00 Indémodable, le restaurant Schwartz du boulevard Saint-Laurent. Tous les jours, une foule de fidèles font le pied de grue devant sa porte pour manger son fameux smoked meat, qui fait partie des mythes de Montréal. «Je ne sais pas comment les gens font pour patienter si longtemps, avoue le gérant, Frank Silva. Ils attendent jusqu’à 30 et même 45 minutes. Quand ils entrent, ils sont un peu stressés, et nous aussi.» D’ici deux semaines, un comptoir pour les commandes à emporter ouvrira juste à côté du restaurant. Une véritable révolution pour Schwartz, qui a pignon sur la Main depuis 80 ans. «Mais on ne s’agrandit pas, précise Frank. Ça reste exactement la même chose ici [dans le restaurant].» Parce que Schwartz ne doit pas changer. La recette secrète du smoked meat reste la même depuis 80 ans. Même chose pour le mobilier et le comptoir : ils ont été rafistolés, mais le décor, l’atmosphère restent figés dans le temps. «On n’a pas de micro-ondes parce qu’il n’y en avait pas en 1928, ajoute M. Silva. On n’a pas de congélateur non plus. De toute façon, on ne congèle rien, il n’y a rien qui reste. Ça entre et ça sort.» Microcosme de Montréal Dans les allées étroites, les serveurs et les busboys se déplacent avec une aisance déconcertante. Deux sandwichs pour la première table! Vite, il faut débarrasser la table du fond! Et de nouveaux clients entrent pour prendre la place de ceux qui quittent. Le réalisateur Garry Beitel a suivi les employés du restaurant Schwartz pendant un an. De ces rencontres, il a tiré un documentaire, sorti en 2006, intitulé Chez Schwartz. «Schwartz reflète un peu les vagues d’immigration à Montréal, explique le cinéaste. Les Juifs étaient les premiers serveurs. Ils ont été remplacés par des Portuguais, et après cela, il y a eu une vague venue des Caraïbes et, plus récemment, une d’Asie.» Une franche camaraderie règne parmi ces employés venus d’ailleurs. «On est comme une petite famille, assure Frank Silva. On passe beaucoup de temps ensemble. Chacun connaît bien son emploi, et on s’aide. Personne ne dit à l’autre quoi faire.» Le mythe : la recette Et la règle cruciale des employés de Schwartz : ne jamais dévoiler la recette du smoked meat. Frank Silva reçoit des appels du Japon, de l’Inde et de la Russie, de la part de gens qui veulent l’obtenir, mais pour le gérant, c’est bouche cousue! Tout cela pour mieux entretenir le mythe qui attire les clients chez Schwartz. Mais selon Garry Beitel, il n’y a pas seulement le mythe qui attire des clients. Ces derniers viennent pour revoir les serveurs qui courent entre les tables depuis quelques décennies, pour lire les articles de journaux accrochés au mur et pour s’asseoir avec des étrangers qui adorent eux-aussi le smoked meat accompagné d’une boisson gazeuse aux cerises noires et d’un cornichon à l’aneth. «Il n’y a pas beaucoup d’endroits qui nous touchent comme cela», dit-il.
  22. L’exploration gazière des shales de l’Utica a déjà des impacts sur l’économie du Québec. Et ils seront multipliés advenant une exploitation à grande échelle. Le gouvernement sera l’un des premiers à en tirer des bénéfices. Pour en lire plus...
  23. Pour ceux qui ne veulent pas lire l'article : C'est Half-Life 1 (le jeux) en vrai. Et il y a aussi un article qui parle de ça dans La Presse ou l'on mentionne que les chances que des dragons ou des cyclopes sortent de ça ne sont pas de zéro. Bref, pour ceux qui s'intéressent à la physique et au monde scientifique, cette expérience est à la fois inquiétante et excitante. -------------------------------- http://www.24heures.ch/actu/suisse/2008/09/09/grand-collisionneur-particules-pret-traquer-secrets-univers Le grand collisionneur de particules prêt à traquer les secrets de l'univers CERN | Le "Grand collisionneur de Hadrons" (LHC), plus grand accélérateur de particules au monde au CERN, à la frontière franco-genevoise, va être mis en route ce mercredi pour traquer les ultimes briques de la matière et récréer les conditions du début de l'univers, il y a 13,7 milliards d'années. Le "Grand collisionneur de Hadrons" (LHC), plus grand accélérateur de particules au monde au CERN, à la frontière franco-genevoise, va être mis en route ce mercredi pour traquer les ultimes briques de la matière et récréer les conditions du début de l'univers, il y a 13,7 milliards d'années. Après le démarrage du deuxième faisceau, qui tourne en sens inverse du premier, des collisions seront provoquées à des énergies de plus en plus élevées, jusqu'à atteindre sept fois la puissance du Fermilab américain, qui était jusqu'à présent l'accélérateur le plus puissant. Le projet, auquel ont contribué les pays européens, mais aussi notamment les Etats-Unis, l'Inde, la Russie et le Japon, a coûté 3,76 milliards d'euros. "Cette machine donnera vraisemblablement des résultats inattendus. Ces données risquent de bouleverser la physique des particules élémentaires", a expliqué mardi le physicien français Hubert Reeves. "C'est vraiment un outil impressionnant. Les puits pour descendre le matériel ont une taille par laquelle il serait possible de faire passer une cathédrale", insiste-t-il. Le physicien britannique Stephen Hawking a pour sa part indiqué mardi avoir parié 100 dollars que le LHC ne trouverait pas le boson de Higgs. Ne pas le découvrir ne serait pas un échec, selon le scientifique britannique. "Ce que le LHC trouve, ou n'arrive pas à trouver, nous en dira long sur la structure de l'univers", a-t-il dit. Quant à Kate McAlpine, une thésarde de la Michigan State University détachée au Cern, elle a eu l'idée d'un clip vidéo qui fait un tabac sur YouTube : le "Large Hadron Rap" ( ). En vers et en anglais, des physiciens dansant le rap expliquent comment des protons vont entrer en collision dans le gigantesque anneau du LHC. Seule plainte de ses collègues: ils trouvent que "je sous-entends que le boson de Higgs va être trouvé très vite", a-t-elle avoué ------------------- Pour tout apprendre sur le projet : http://public.web.cern.ch/Public/fr/LHC/LHC-fr.html Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) Notre compréhension de l’Univers est sur le point de changer… Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est un gigantesque instrument scientifique situé près de Genève, à cheval sur la frontière franco-suisse, à environ 100 mètres sous terre. C’est un accélérateur de particules, avec lequel les physiciens vont étudier les plus petites particules connues : les composants fondamentaux de la matière. Le LHC va révolutionner notre compréhension du monde, de l’infiniment petit, à l'intérieur des atomes, à l’infiniment grand de l’Univers. (...) ----------------- Les supposés risques : http://fr.wikipedia.org/wiki/Large_Hadron_Collider Médiatisation de craintes autour des conséquences de la mise en opération [modifier] Si la presse scientifique a surtout souligné les enjeux scientifiques de l'expérience, un des aspects les plus traités par la presse généraliste est la possibilité éventuelle de créer de micro trous noirs au LHC. En astrophysique, un trou noir est décrit comme un objet engloutissant tout sur son passage, mais les trous noirs microscopiques susceptibles d'être créés au LHC ne partageraient pas cette propriété. Dans le cas où ils seraient néanmoins produits, ils seraient, du fait de leur masse, soumis au phénomène d'évaporation des trous noirs prédit par Stephen Hawking en 1975 et disparaîtraient avant d'avoir eu le temps d'absorber la matière environnante. Le phénomène d'évaporation des trous noirs étant très peu connu du grand public, les risques de l'expérience sont devenus un sujet populaire. Le 21 mars 2008, deux personnes, Walter L. Wagner et Luis Sancho ont cependant intenté un procès au CERN devant la cour d'Honolulu à Hawaï au motif que le collisionneur pourrait se révéler dommageable d'une manière ou d'une autre, par exemple en créant un trou noir. Leur plainte a été jugée recevable[6]. Une autre plainte a été déposée, fin août 2008, en Europe, devant la cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg pour les mêmes raisons[7]. La plainte a finalement été rejetée quelques jours plus tard[8]. À la suite de ces affaires, plusieurs chercheurs, puis le CERN, ont publié divers documents[9],[10],[11] sur la sécurité du LHC, concluant que l'accélérateur est sûr[12]. Le principal argument mis en avant est que la haute atmosphère terrestre, et en fait tous les corps célestes, sont continuellement bombardés de particules très énergétiques, les rayons cosmiques. L'énergie dégagée par ces collisions peut parfois être bien supérieure à celle mise en jeu dans un accélérateur de particules sur Terre comme le LHC, aussi sont-ils certains que quels que soient les effets secondaires de ces réactions, ils ne seront pas dangereux pour la biosphère, sans quoi elle n'aurait pu se développer pendant plusieurs milliards d'années. La crainte que des collisions de particules élémentaire donne lieu à un événement catastrophique n'est pas nouvelle, elle remonte à près de dix ans. Lors de la mise en service du collisionneur d'ions lourds Relativistic Heavy Ion Collider (RHIC) du Laboratoire national de Brookhaven (État de New York), le physicien Alvaro de Rujula et deux collaborateurs avaient imaginé un scénario catastrophe susceptible, en principe, de provoquer la destruction de la Terre[13]. L'affaire avait à l'époque également suscité suffisamment d'intérêt pour nécessiter une analyse détaillée expliquant l'innocuité d'une telle expérience[14].
  24. Ils ont dû régler une procédure ouverte par des actionnaires protestant contre la pratique du groupe informatique d'accorder à ses dirigeants des stocks-options antidatées. Pour en lire plus...
  25. Sondage - Classe moyenne Classe moyenne : Serrés, stressés et oubliés Fabrice de Pierrebourg et Louis-Mathieu Gagné Le Journal de Montréal 09/09/2008 04h53 Les explications de Christian Bourque, de Léger Marketing Elles se disent étranglées financièrement, stressées par les fins de mois et pire encore, elles se sentent abandonnées par les politiciens. Les familles de la classe moyenne n'ont pas le coeur à la fête. Elles se trouvent à ce point serrées dans leurs finances que 75% d'entre elles ont l'impression d'être à sec en fin de mois, révèle un sondage réalisé pour Le Journal de Montréal, TVA et 98,5 FM par Léger Marketing. C'est un véritable cri du coeur que lancent les familles de la classe moyenne aux politiciens qui pourraient risquer gros en pleine campagne électorale en ignorant leur malheur. «Elles nous disent qu'elles en arrachent et que la classe politique ne fait rien pour les aider», explique Christian Bourque, de Léger Marketing. «Le sondage montre donc que le sort financier des familles de la classe moyenne devrait être le principal enjeu de la campagne électorale», ajoute-t-il. Les hausses de tarifs de services publics, du prix de l'essence et de l'épicerie des derniers mois ont trop réduit leur pouvoir d'achat, dit le sondage. L'indice des prix à la consommation a en effet crû de 3,4% entre juillet 2007 et juillet 2008, selon Statistique Canada. L'inflation a d'ailleurs atteint cette année son plus haut niveau en cinq ans. Les dernières années ont pourtant donné lieu à des baisses de taxes et d'impôts. Les Québécois ont profité de cet argent neuf pour dépenser davantage et accroître leur train de vie. Accès facile au crédit aidant, ils ont multiplié les bagnoles neuves, ordinateurs, iPod et autres luxes. Cette hausse de l'inflation est donc dure à encaisser chez ceux vivant au-dessus de leurs moyens. «Les gens vivent souvent à la limite de leur revenu en surconsommant. S'il y a des imprévus, ils ont peu de marge de manoeuvre et se sentent vite coincés», dit Charles Tanguay, de l'Union des consommateurs. «Avant, l'élément central des gens était l'église. Là, c'est les magasins. Ils ont de la difficulté à trouver le bonheur et prouver leur valeur autrement qu'en consommant», déplore Jean-Marc Fontan, sociologue à l'UQAM. La situation financière des familles a pourtant progressé depuis les 10 dernières années. Leur fardeau fiscal s'est allégé de plusieurs milliers de dollars depuis 2000, même en considérant l'inflation et la hausse des tarifs d'Hydro-Québec, dit Luc Godbout, professeur en fiscalité à l'Université de Sherbrooke. «Il est faux de dire que l'État ne fait rien. Mais les gens semblent consommer tout ce qu'ils ont dans leurs poches», dit-il. Quant au revenu médian, il a augmenté de 22% de plus que l'inflation, selon Pierre Fortin, professeur à l'UQAM. # Près de la moitié des ménages (44 %) ont vécu des tensions dans leur famille causées par l'argent # 68 % des gens appartenant à la classe moyenne se trouvent serrés financièrement (dont 74 % qui ont un revenu entre 40 000 $ et 60 000 $) # 41 % pensent que les choses n'iront pas en s'améliorant au cours de la prochaine année # 75% trouvent qu'il ne reste plus rien à la fin du mois # 59% disent que l'argent est une source de stress ! # 94% estiment que les gouvernements n'en font pas assez pour la classe moyenne # 80 % trouvent maintenant difficile d'assumer la hausse des tarifs gouvernementaux, surtout que seulement 65% estiment que les allègements fiscaux et autres programmes sociaux axés sur la famille n'ont pas eu un impact positif sur leurs finances. # 81% ont dû renoncer à un achat récemment faute de moyens # 69% ont reporté des projets importants ________________________________________________________________________________ Le mur porteur Richard Martineau 09/09/2008 05h14 Vous souvenez-vous du film Falling Down, sorti il y a 15 ans ? Michael Douglas interprétait un ingénieur divorcé qui en avait ras le bol. Ras le bol des taxes, ras le bol de la récession, ras le bol des criminels qui brandissent la Charte des droits, ras le bol du prix de l'essence, ras le bol de l'inflation... Pris dans un étau, écoeuré de vivre sous pression, le bonhomme finissait par péter les plombs. Eh bien, si ça continue, les membres de la classe moyenne québécoise risquent d'imiter le héros de Falling Down. Parce qu'eux aussi en ont jusque-là. CITRON PRESSÉ La classe moyenne est le coeur et les poumons de nos sociétés. Vous voulez savoir comment se porte un pays ? Regardez sa classe moyenne. Si elle va bien, le pays va bien. Si elle va mal, le pays va mal. C'est aussi simple que ça. Qui «casque» pour les pauvres qui n'ont pas les moyens de payer leurs impôts ? La classe moyenne. Qui paie pour les riches qui ont les moyens d'échapper à l'impôt ? La classe moyenne. La classe moyenne est la forêt amazonienne de notre économie, c'est elle qui permet au système de respirer. Or, actuellement, la classe moyenne québécoise traverse une période de grande sécheresse. Elle étouffe, elle suffoque. Elle s'assèche. LA CLASSE SOUFFRE-DOULEUR Et le pire, c'est que tout le monde semble s'en foutre. Regardez ce qu'on dit à la télé et à la radio. Chaque fois qu'on parle de la classe moyenne, c'est pour la ridiculiser. Les membres de la classe moyenne sont conformistes, ennuyants, ignorants. Ils ne pensent qu'à leur tondeuse ou au PH de leur piscine. Ils n'ont pas de goût ni de conversation. Ils courent les buffets et les marchés aux puces. Ils passent leur week-end à vernir leur patio et croient que passer un après-midi dans un centre commercial est une sortie culturelle. Bref, ce sont des twits finis. La classe moyenne est en train de couler, et on est là, sur le quai, à s'esclaffer comme des dingues à ses dépens. Vous ne trouvez pas ça inconscient, vous ? LA MAJORITÉ «SILENCIEUSE» C'est quand même incroyable, ce mépris que nous avons pour la classe moyenne. Comme si seuls les pauvres ou les riches étaient intéressants ! Comme si les membres de la classe moyenne n'avaient rien à dire ! Comme s'ils n'étaient rien d'autre que des consommateurs ou des contribuables ! Qui entendez-vous quand vous ouvrez la télé ? Des porte-parole d'organismes communautaires, ou des magnats de la culture et de la finance. Entre les deux, rien. On a l'impression que seuls les pauvres ou les riches ont accès au micro. On dit de la classe moyenne qu'elle est la «majorité silencieuse». Faux : elle n'est pas silencieuse. C'est juste qu'on ne lui demande jamais de parler. On veut qu'elle paie et qu'elle ferme sa gueule, c'est tout. On ne lui demande jamais comment elle va, ce qu'elle pense, comment elle se sent. ÇA CRAQUE DE PARTOUT La classe moyenne est le mur porteur de notre société. Celui qui tient toute la structure. Or, le mur porteur du Québec est en train de s'effriter. Il s'enfonce, il craque de partout. Le temps est venu de le solidifier. Sinon, toute la baraque va s'effondrer.
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