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  1. La SCHL limite les garanties sur les titres hypothécaires Publié le 06 août 2013 à 13h31 | Mis à jour le 06 août 2013 à 14h04 La Presse Canadienne OTTAWA Les Canadiens pourraient bientôt devoir payer davantage pour de nouveaux prêts immobiliers, alors que la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a commencé à limiter les garanties offertes aux banques et autres organisations de prêts sur les titres hypothécaires. La SCHL a averti les banques, sociétés de crédit et autres prêteurs hypothécaires qu'ils seront tous restreints à un maximum de 350 millions de dollars en nouvelles garanties ce mois-ci en vertu de son Programme des titres hypothécaires LNH conforme aux dispositions de la Loi nationale sur l'habitation. Des analystes estiment que le plafond rendra l'obtention par les banques de fonds pour prêter à leurs clients plus ardue et plus dispendieuse, ce qui se traduira probablement par un bond des taux hypothécaires. La société de la Couronne a obtenu la latitude pour garantir jusqu'à 85 milliards de dollars cette année en vertu du programme - et environ 66 milliards avaient été engagés à la fin juillet, s'approchant du total de 76 milliards de dollars pour l'ensemble de 2012. La SCHL a fait état de cette augmentation «inattendue» des volumes, et des mesures prises, dans une note aux prêteurs, le 1er août. La conversion de prêts en titres soutenus par la SCHL est un moyen pour les prêteurs d'obtenir des fonds d'un large éventail d'investisseurs et pour les banques d'émettre plus de prêts à de moindres coûts. Mais le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a déjà exprimé des craintes d'une surchauffe du secteur immobilier qui pourrait contaminer l'économie, et il a pris plusieurs mesures ces dernières années pour contenir le flux de crédits hypothécaires. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201308/06/01-4677490-la-schl-limite-les-garanties-sur-les-titres-hypothecaires.php ----------------- Une immense nouvelle que personne ici n'as rapporté... un excellent "move" pour gérer le risque relié à un éventuel crash immobilier.
  2. Jardins / Terrasses Darling Occupation Automne 2010 Promotions spéciales en pré-vente 50% VENDU Condos neufs, 16 unités, 3½-4½. Projet magnifique au cœur du quartier HOMA, un secteur en pleine expansion. Bordé par la promenade Ontario, qui comporte une multitude de boutiques, banques, restaurants et autres services. Quartier charmant entouré d’îlots de verdure. Face à un parc, une bibliothèque et une piscine intérieure. À proximité de la piste cyclable du parc linéaire de la rue Notre-Dame. Situé à quelques minutes de marche de 2 stations de métro (Préfontaine et Joliette). http://www.projethabitation.com/Projets/Montr%C3%A9al/Mercier-Hochelaga-Maisonneuve/Jardins-Darling-278/ http://www.devmas.com/projets-residentiels-en-cours-construction-montreal.php?tabs=4
  3. [en ces temps de grande incertitude face à la reprise économique...] Les six grandes banques déclareront des profits records Argent 21 mai 2010 | 15h33 Les analystes s'attendent à ce que les grandes banques canadiennes annonceront des résultats solides pour le dernier trimestre. La Banque de Montréal donnera le coup d'envoi, mercredi, de cette semaine d'annonce de résultats financiers pour le deuxième trimestre. Ils prévoient également qu'elles se tourneront davantage vers les activités de base tandis que la crise de la dette continue d'ébranler le système financier européen. Peter Rozenberg, analyste chez UBS Investment Research, prévoit un taux de croissance par action sur 12 mois de 9% imputable entre autres à l'actualisation des provisions pour les pertes sur créances ainsi qu'à la croissance de la valeur des prêts et des marges. La Banque de Montréal (BMO) donnera le coup d'envoi, mercredi, de cette semaine d'annonce de résultats financiers pour le deuxième trimestre. Lui emboîteront le pas la TD (TD), la CIBC (CM), la RBC (RY), Scotiabank (BNS) et la Banque Nationale (NA). Les banques se concentrent sur les activités de base et dégagent leurs profits d'un contrôle rigoureux des dépenses, expliquait encore M. Rozenberg dans un billet. Il croit toutefois que les profits sur le négoce seront stables. La Banque HSBC, la septième en importance au Canada, a quant à elle rapporté des profits en forte croissance, à une diminution des provisions pour les pertes sur créances ainsi qu'à la croissance des marges d'exploitation. http://argent.canoe.ca/lca/affaires/canada/archives/2010/05/20100521-153330.html
  4. Boom ou bulle? 6 mai 2010 | 06h37 Nathalie Elgrably-Lévy Économiste sénior, Institut économique de Montréal Depuis quelques semaines, c’est la confusion. Face à la hausse fulgurante du prix des maisons, les Québécois sont nombreux à avancer l’hypothèse d’une bulle. En revanche, la classe politique et de nombreux experts au service des grandes banques prétendent qu’en dépit des apparences, la crainte est non fondée, qu’il n’y a pas de bulle… mais qu’il faut néanmoins rester vigilant. Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty a d’ailleurs annoncé en février dernier des mesures pour «prévenir» la formation d’une telle bulle. Doit-on croire ce qu’on nous raconte et présumer qu’il s’agit d’un boom, ou bien nous fier à ce que nous observons et conclure qu’il s’agit d’une bulle? Mais d’abord, comment distinguer les deux phénomènes? Trois conditions doivent habituellement être réunies pour observer une bulle : (1) la hausse des prix est très rapide et disproportionnée; (2) le crédit est facile à obtenir; et (3) des mesures incitatives favorisent involontairement des comportements non désirés. Le cas américain est éloquent. En 1995, Washington oblige les banques à accorder des prêts à des clients peu solvables (subprime). Dès 1996, Fannie Mae et Freddie Mac se lancent dans la titrisation des hypothèques à risque. En 1997, l’Oncle Sam réduit l’imposition des gains en capital provenant de la vente d'une maison. La Réserve fédérale réduit son taux directeur qui passe de 6% en janvier 2001 à 1,75% en décembre 2001, puis à 1% en juin 2003. Comme il fallait s’y attendre, le prix des maisons augmente de manière historique, et les Américains s’endettent au-delà du raisonnable. C’est la bulle! Mais la Fed augmente son taux directeur à partir de 2004, ce qui refroidit le secteur immobilier. Très vite, de nombreux propriétaires sont incapables de respecter leurs obligations financières. Les banques saisissent les maisons, les prix chutent et la bulle éclate. Si les marchés canadien et américain sont différents à plusieurs égards, ils ont en commun plusieurs caractéristiques. Jusqu’à récemment, les Canadiens pouvaient s’acheter une maison sans aucune mise de fonds et avec une hypothèque amortie sur 40 ans. Du jamais vu! À l’instar de la Fed, la Banque du Canada a réduit son taux directeur à 0,25%, un niveau historiquement très bas, tandis que le gouvernement Harper a introduit une série de mesures visant à faciliter l’accès à la propriété (relèvement de la limite de retrait des REER, crédit d'impôt pour l'achat d'une première habitation, etc.). Quant à la Société canadienne d’hypothèques et de logement, elle a augmenté considérablement ses acquisitions de titres hypothécaires. On croirait à un «remake» de l’expérience américaine! Résultat? À l’échelle canadienne, le prix moyen d’une maison a augmenté de 95% de janvier 2000 à février 2010. À Montréal, la hausse atteint 113,2%. La dette des familles canadiennes représente maintenant 142% de leur revenu disponible, ce qui les rend terriblement vulnérables à la moindre hausse des taux d’intérêt. Si ce qui précède ne constitue pas une bulle, ça lui ressemble drôlement! Comme ce fut le cas pour toutes les bulles, celle-ci finira également par éclater. Quand? Je l’ignore, mais ce n’est qu’une question de temps. Et quand les Canadiens subiront la douleur d’une violente correction immobilière, les autorités monétaires et la classe politique chercheront des coupables à lapider sur la place publique. C’est alors qu’il nous faudra rester sourds aux discours tapageurs et nous souvenir des véritables artisans de notre malheur : la Banque centrale qui a adopté une politique monétaire malsaine, et des incitations à l’endettement
  5. Des prêts hypothécaires plus difficiles à obtenir? André Pratte Dans un article publié en manchette de son édition de samedi, le Globe and Mail révèle que les dirigeants des six plus grandes banques canadiennes pressent le gouvernement fédéral d’imposer des règles plus sévères pour l’obtention de prêts hypothécaires. Les banques sont apparemment inquiètes de voir les prix des maisons continuer d’augmenter au Canada et craignent que, lorsque les taux d’intérêts grimperont, plusieurs personnes soient incapables d’assumer leurs obligations. C’est une situation similaire qui a mené à la crise financière aux États-Unis. Les choses sont tout de même différentes ici puisque 75% des prêts hypothécaires sont assurés par une société de la Couronne, la Société canadienne d’hypothèque et de logement, i.e. par le gouvernement du Canada. Cela assure une certaine solidité au marché. Toutefois, les consommateurs faisant face à une saisie auraient du mal à rembourser leurs autres dettes (notamment celles des cartes de crédit), ce qui réduirait les profits des banques et freinerait l’économie. On ne sait pas dans quelle mesure le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, est sensible aux arguments des banquiers. Il doit notamment considérer le fait que tout resserrement des règles pourrait également avoir un impact néfaste sur la croissance économique, en plus de priver plusieurs Canadiens de la possibilité de réaliser leur rêve (pas très rentable au plan politique…). Néanmoins, les normes actuelles portent en elles des risques importants, me semble-t-il. On peut aujourd’hui acheter une maison en ne déposant que 5% du capital. Ça veut dire 10000$ pour une maison de 200000$! Quelqu’un qui ne peut mettre plus de 10000$ sur la table a-t-il vraiment les moyens d’acheter une maison de 200 000$? De plus, l’échéance du prêt peut aller jusqu’à 35 ans, ce qui veut dire que l’acheteur paie une somme considérable en intérêts. Les banquiers aimeraient que les nouvelles normes imposent un paiement comptant de 10% de la valeur de la maison et que l’échéance du prêt ne puisse être plus longue que 30 ans. Il s’agirait là, à mon avis, de mesures de prudence élémentaire.
  6. C'est un sujet qui me passionne, je crée un fil pour partager des articles intéressants au lieu de créer plein de fils différents. Pas 1929, 1873! Le Devoir Antoine Robitaille Édition du jeudi 09 octobre 2008 Mots clés : Histoire, Crise financière, Crise économique, Économie, Québec (province), États-Unis (pays) La grave crise économique du XIXe siècle a plusieurs points en commun avec les problèmes de 2008 Photo: Agence Reuters Québec -- «Le moindre problème économique est tout de suite appelé une "crise", et une véritable crise est tout de suite comparée à LA crise, celle de 1929», notait le collègue Éric Desrosiers en début de semaine. C'est sans compter que, selon l'historien américain Scott Reynolds Nelson, le fameux krach n'est pas le meilleur parallèle historique pour la situation actuelle. Car 1929, c'est d'abord une affaire de surproduction, d'inventaires débordant, doublée d'un effondrement total des Bourses; le tout aggravé par l'incapacité de l'Allemagne à payer ses dettes de guerre, ce qui s'est répercuté sur les réserves d'or anglaises, explique Nelson dans The Real Great Depression, un texte disponible sur le site Chronicle for Higher Education (chronicle.com). Aucun facteur de ce type ne caractérise vraiment ce que nous vivons actuellement, dit-il. Les entreprises contemporaines exercent un contrôle serré de leur production; les problèmes boursiers font suite à des problèmes bancaires qui ont commencé à apparaître il y a un an. Et «il n'y a aucun problème international sérieux avec les réserves d'or, simplement parce que les prêts des banques n'ont plus de rapport avec celles-ci». En fait, la «Panique de 1873», comme on l'a appelée, aurait beaucoup plus de similitudes avec les perturbations actuelles. «Les similitudes avec ce qui se passe actuellement me bouleversent», écrit Nelson. Nos malheurs ressemblent à ce que sa «grand-mère de 96 ans appelle encore la vraie grande dépression», celle que ses propres grands-parents avaient eu à affronter, écrit cet universitaire du collège William & Mary en Virginie. Tout a commencé autour de 1870, en Europe, avec... des prêts hypothécaires très faciles à obtenir. Dans l'Empire austro-hongrois, en Prusse et en France, les empereurs avaient appuyé «une série de nouvelles institutions qui se sont mises à émettre des prêts hypothécaires dans les domaines de la construction municipale et résidentielle». Le secteur du bâtiment explose à Vienne, à Paris et à Berlin. La valeur des terrains croît rapidement et donne l'impression d'une pente de croissance pour toujours ascendante. «Les emprunteurs cupides accumulent les emprunts, se servant d'édifices non construits ou non achevés comme garanties», note Nelson. Mais les éléments fondamentaux de l'économie sont peu solides. Entre autres parce que l'«invasion commerciale américaine», comme on l'a appelée en Europe, se préparait à menacer la «European way of life» (selon l'expression rigolote de Nelson). Les producteurs de blé américains, par exemple, grâce à des innovations technologiques comme des élévateurs à grains, des trains et des navires géants, font chuter les prix. Au XIXe siècle, «les producteurs agricoles du Midwest», dit Scott Reynolds Nelson, sont un peu comme les Chinois de notre époque, eux qui fournissent les Wal-Mart. L'historien Jean-Claude Robert, de l'UQAM, trouve la thèse de Nelson intéressante mais s'inscrit toutefois en faux ici: «Les États-Unis, à l'époque, font chuter les prix en raison de leurs innovations technologiques et non, comme la Chine actuelle, parce qu'ils paient des petits salaires.» Toujours est-il qu'en 1871, l'Angleterre, principal importateur de l'époque, décide subitement de s'approvisionner en blé américain. La Russie et l'Europe centrale en pâtissent. Les prix de la farine, du colza et du boeuf en subissent des contrecoups. En mai 1873, c'est le krach en Europe centrale. Les mauvais prêts hypothécaires coulent les banques continentales. Les banques britanniques retiennent leur capital. Le prêt entre les banques devient prohibitif et la crise frappe les banques américaines à l'automne de 1873. Nelson raconte que «les compagnies ferroviaires tombent en premier» puisqu'elles avaient inventé... devinez quoi: «De nouveaux instruments financiers qui garantissaient des rendements constants, bien que peu de gens comprenaient exactement ce qui était garanti aux investisseurs en cas de problème.» En fait, rien, aucun actif. Le prix de ces bons s'effondre. Les compagnies contractent des prêts à court terme pour se financer, mais rapidement les taux explosent, ce qui en contraint plusieurs à la faillite. En septembre 1873, quand un grand financier du domaine ferroviaire, Jay Cooke, se déclara incapable de payer ses dettes, ce fut le krach dans les Bourses. «La panique dura pendant quatre ans aux États-Unis et pendant six ans en Europe», écrit Nelson. Conséquences au Québec Au Canada et au Québec, la crise de 1873 a eu plusieurs conséquences. «C'est la première vraie crise du capitalisme moderne», rappelle Jean-Claude Robert. La croissance économique du Québec en est affectée. Des Québécois immigrent aux États-Unis en masse, car malgré la crise, il y a des emplois dans les manufactures. En réaction, le gouvernement du Québec lance des projets de colonisation et accélère l'ouverture de paroisses (sorte de «plan Nord» de l'époque?). En 1879, le gouvernement fédéral adopte la Politique nationale, qui vise à hausser radicalement les tarifs douaniers pour les produits fabriqués au Canada. Aux yeux des historiens, cela contribue grandement à l'essor de la révolution industrielle au Canada, «notamment de Montréal», note Éric Bédard, de la Téluq. Aujourd'hui, c'est surtout aux États-Unis que le protectionnisme risque de faire un retour en force. Déjà, note Jean-Claude Robert, Barack Obama et Hillary Clinton ont évoqué la «nécessité» de revoir l'ALENA. 2008, comme 1873, pourrait bien déboucher sur une de ces périodes où «tout le monde veut vendre à tout le monde, mais où personne ne veut acheter», dit Jean-Claude Robert. «L'échec en juillet de la ronde de Doha de l'OMC, qui a commencé il y a sept ans, indique qu'une ère de protectionnisme pourrait pointer à l'horizon», écrit Scott Reynolds Nelson. Au Québec, le premier ministre Jean Charest mise sur une ouverture des marchés. L'idée est bonne, croit l'économiste Pierre Fortin. Charest aurait raison de voir l'échec des négociations multilatérales (Doha) comme une occasion de se tourner vers des ententes bilatérales. Mais la crise actuelle, si elle s'avère effectivement une resucée de 1873, pourrait bien nuire à ses nombreux projets de libre-échange, notamment celui avec l'Europe, dont les négociations doivent être lancées officiellement la semaine prochaine à Québec. http://www.ledevoir.com/2008/10/09/209839.html (9/10/2008 10H18)
  7. L'économie mondiale se trouve à un tournant Publié le 11 mai 2009 à 09h29 | Mis à jour à 09h32 Jean-Claude Trichet Agence France-Presse, Bale L'économie mondiale se trouve à un tournant et la croissance dans certains pays est déjà marquée par une reprise, a affirmé lundi le porte-parole des dix grandes banques centrales mondiales (G-10) Jean-Claude Trichet. «Nous nous approchons, en ce qui concerne la croissance, d'un point d'inflexion», a précisé M. Trichet, à l'issue de la réunion bimestrielle du G-10 au siège de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle, la «banque centrale des banques centrales». «Nous observons un ralentissement de la baisse du PIB (produit intérieur brut)», a-t-il souligné, ajoutant que «dans certains cas, nous voyons déjà une reprise (et) dans d'autres cas nous voyons que (la chute) se poursuit, mais à un rythme plus lent». M. Trichet, qui est également le président de la Banque centrale européenne (BCE), a cependant averti qu'il fallait demeurer «vigilant». Les banques centrales et les gouvernements doivent maintenant porter leur attention sur les «stratégies de sortie» de crise qui permettront de retrouver une situation «saine et viable», notamment par le biais de politiques fiscales, a indiqué M. Trichet. Alors que les marchés financiers semblent se remettre peu à peu de leur dégringolade amorcée depuis l'été 2007, M. Trichet a observé un retour sur certains marchés à une situation «pré-Lehman», du nom de la banque américaine Lehman Brothers qui avait fait faillite en septembre et avait entraîné les marchés dans une descente abyssale. «La situation sur les marchés s'est considérablement améliorée (...) depuis septembre 2008», a-t-il estimé, ajoutant cependant que les marchés financiers assistaient toujours à une «correction d'un certain nombre de déséquilibres». Les économies émergentes ont démontré «une résistance remarquable» et certains se trouvent déjà au-delà du «point d'inflexion», selon le Français. M. Trichet avait estimé jeudi que le reste de l'année devrait être «bien moins mauvais» que le premier trimestre pour l'économie, confirmant qu'il prévoyait une reprise «dans le courant de l'année 2010». Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit cette année un recul du PIB mondial de 1,3%, le premier depuis la Seconde guerre mondiale, suivi d'une légère reprise en 2010 de +1,9%. Plusieurs éléments semblent par ailleurs indiquer une amélioration de la situation économique. En Allemagne, première économie de la zone euro, le rythme de baisse annuelle des exportations a ainsi ralenti en mars par rapport à février, à -15,8% sur un an, selon des chiffres provisoires de l'Office fédéral des statistiques (Destatis) publiés vendredi. La chute des exportations en raison de la récession mondiale avait atteint un pic en février à -23,5% sur un an.
  8. La papetière a jusqu'à minuit, mercredi soir, pour négocier le financement d'une partie de sa dette par des banques américaines. Pour en lire plus...
  9. Afin de soutenir le marché, les banques canadiennes comptent proposer à leurs clients des arrangements hypothécaires avant même que ceux-ci n'éprouvent des difficultés à remplir leurs obligations. Pour en lire plus...
  10. Rassurées par l'annonce du rachat de milliards de dollars d'actifs toxiques des banques par le Trésor américain, les bourses d'Amérique, d'Europe et d'Asie progressent fortement. Pour en lire plus...
  11. La papetière a jusqu'à minuit, mercredi soir, pour négocier le financement d'une partie de sa dette par des banques américaines. Pour en lire plus...
  12. Les grandes banques du pays semblent avoir de moins en moins de problèmes de liquidité, comme en fait foi le peu de succès des dernières offres fédérales pour de nouvelles injections de fonds. Pour en lire plus...
  13. À l'image des autres grandes banques canadiennes, la Banque de Montréal et la Scotia réussissent, malgré la crise économique qui secoue la planète, à engranger des profits au 1er trimestre de l'année. Pour en lire plus...
  14. Louis Vachon critique les dirigeants des autres banques qui ont renoncé à leurs bonis et reproche aux institutions étrangères d'avoir été à l'origine du fiasco du PCAA. Pour en lire plus...
  15. Les résultats trimestriels que viennent de publier trois grandes banques du pays démontrent que le secteur bancaire canadien résiste encore à la crise économique mondiale, malgré des profits en baisse. Pour en lire plus...
  16. Publié le 19 février 2009 à 05h10 | Mis à jour à 05h10 La crise frappe, les PPP vacillent André Noël La Presse Résultat de la crise financière: les projets de partenariat public-privé (PPP) vacillent un peu partout dans le monde, les banques hésitant à consentir des prêts aux entreprises impliquées, sauf à des taux d'intérêt élevés, indique un rapport récent de la firme PriceWaterhouseCoopers. De grandes sociétés étrangères qui participent aux deux consortiums présélectionnés pour construire le Centre hospitalier de l'Université de Montréal en PPP connaissent d'ailleurs des difficultés d'accès au crédit, ce qui pourrait retarder le lancement des appels de propositions, a constaté La Presse. «Les marchés du crédit sont presque à sec», explique Richard Abadie, responsable des infrastructures chez PriceWaterhouseCoopers, une firme bien connue pour son expertise en PPP, dans un rapport intitulé Financement des infrastructures - survivre au resserrement du crédit. «Les prévisions à court terme demeurent sombres. Peu de projets (en PPP) seront conclus. Plusieurs d'entre eux ont déjà été mis sur la glace, ajoute le rapport, publié en décembre. Le crédit bancaire est simplement insuffisant, et inefficace, comme source de financement à long terme (...) Il est naïf de s'attendre à ce que les marchés reviennent aux bas taux de financement obtenus pendant le premier semestre de 2007.» Dans le mode conventionnel, les gouvernements empruntent l'argent pour construire des immeubles ou des infrastructures. Ce modèle domine toujours dans la plupart des pays. Le modèle des PPP a émergé il y a quelques années: une compagnie ou un consortium contracte les emprunts, finance la construction du bâtiment, puis le loue au gouvernement. Les partisans des PPP, comme la ministre des Finances Monique Jérôme-Forget, soutiennent que le gouvernement transfère les risques financiers à l'entreprise privé en agissant de la sorte. S'il y a un dépassement de coûts dans la construction, c'est l'entreprise qui écope et pas le gouvernement, affirment-ils. Mais avec la crise, les banques hésitent à prêter aux entreprises privées. En revanche, elles n'hésitent pas à prêter aux gouvernements. Les gouvernements obtiennent des taux d'intérêt beaucoup plus bas que les entreprises. Dans ce contexte, la construction revient beaucoup plus chère en PPP qu'en mode conventionnel. Des consortiums se sont engagés dans les PPP en faisant des emprunts à court terme, et en croyant pouvoir se refinancer à des taux d'intérêt relativement bas lorsqu'ils commenceraient à toucher les loyers. Mais aujourd'hui, ils éprouvent beaucoup de difficultés à renouveler leurs emprunts sans augmenter les paiements d'intérêt. «Ils pourraient faire face à des paiements de dette plus élevés que prévus, ou même être incapables de se refinancer», prévient le rapport de PriceWaterhouseCoopers. Le mois dernier, La Presse a révélé que la société australienne Babcock and Brown, membre du consortium Accès Santé CHUM, a vu sa situation se détériorer à un tel point que ses actions ont été suspendues en Bourse. Cette entreprise est aussi membre d'un consortium pour la construction en PPP de la salle de concert de l'Orchestre symphonique de Montréal. Ce n'est pas tout. La société espagnole Acciona, qui s'occupe elle aussi de l'ingénierie financière dans le même consortium pour le CHUM, a un taux d'endettement plutôt inquiétant. Cette firme a également emporté l'appel de propositions pour le prolongement de l'autoroute 30 en mode PPP. «Ce groupe est aujourd'hui aux abois, note le journal financier français Les Échos dans son numéro d'hier. Sous la pression de ses banques, qui s'inquiètent de son endettement, Acciona va sans doute être contraint de céder sa participation (dans un groupe énergétique).» Début février, Acciona s'est elle-même plainte que «le marché (est) complexe, avec un accès très limité au crédit». La société anglaise Innisfree, qui s'occupe de l'ingénierie financière dans le deuxième consortium présélectionné pour le CHUM, vient d'appeler le gouvernement britannique à l'aide pour sauver les PPP au Royaume-Uni, considéré comme le pays-modèle en cette matière par la ministre Jérôme-Forget. Dimanche dernier, Tim Pearson, directeur d'Innisfree et porte-parole du Forum sur les PPP en Grande-Bretagne, a indiqué que les sociétés privées avaient besoin de l'aide de l'État pour assurer le financement qui aurait dû être fourni par des prêts commerciaux. Selon lui, l'État britannique devrait consentir une aide de 4 milliards de livres pour sauver les projets en PPP. Le nombre de contrats en PPP signés en Grande-Bretagne l'année dernière est le plus bas depuis 11 ans. Un contrat pour une route de 11 milles a été signé en janvier 2009, mais la moitié du financement est assurée par une banque du secteur public. John Tizard, directeur du Centre pour les partenariats en services publics de l'Université de Birmingham, affirme que les banques n'ont plus d'argent pour les hôpitaux britanniques en PPP. Il suggère de revenir au mode de construction conventionnel qui, selon lui, se révèle moins coûteux et plus rapide à réaliser. Ici même, au Canada, le vérificateur général de l'Ontario vient de souligner que le premier hôpital construit en PPP dans la province a coûté 50 millions de plus que si le gouvernement l'avait réalisé en mode conventionnel, sans partenaire privé.
  17. Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialisés promettent de ne pas céder à la tentation du protectionnisme. Pour en lire plus...
  18. Les banquiers québécois tiennent à leur cagnotte Publié le 04 février 2009 à 06h01 | Mis à jour à 06h04 (Montréal) Les dirigeants des trois plus grandes banques canadiennes renoncent à certaines de leurs primes en ces temps difficiles. D'autres le font aussi ailleurs, par choix ou parce qu'on leur force la main. Mais ici, les dirigeants des deux banques québécoises ont décidé de garder toute la cagnotte qu'ils considèrent leur être due. Les deux principaux banquiers du Québec veulent toutes leurs primes salariales, malgré la conjoncture économique et financière difficile. Ainsi, Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale (T.NA), et Réjean Robitaille, de la Banque Laurentienne (T.LB), n'ont pas l'intention d'imiter leurs homologues torontois qui renoncent à des millions de dollars en primes salariales, en invoquant la situation économique difficile. «La réponse est non. Ces primes font partie de la rémunération totale de M. Vachon et il n'a pas l'intention d'y renoncer», a indiqué le porte-parole médiatique de la Banque Nationale, Denis Dubé. «Ces primes ont été consenties par le conseil d'administration parce que la banque a obtenu de meilleurs résultats en 2008 par rapport aux cinq autres principales banques canadiennes.» Commentaire semblable à la haute direction de la Banque Laurentienne. «M. Robitaille n'a pas l'intention de renoncer à une partie de sa rémunération parce qu'elle reflète la performance de la banque l'an dernier, qui a dépassé tous ses objectifs financiers», a indiqué Gladys Caron, vice-présidente aux affaires publiques. Pourtant, depuis le début de la semaine, les présidents de trois des plus grandes banques canadiennes ont renoncé publiquement à 16,7 millions en primes auxquelles ils étaient admissibles, selon les clauses de leur contrat professionnel. Deux de ces présidents, Gordon Nixon de la Banque Royale (T.RY), et Bill Downe, de la Banque de Montréal (T.BMO), ont renoncé en tout à 9 millions en primes qui leur auraient été versées en options d'achat d'actions et autres titres liés à la prochaine performance financière et boursière de leur banque. Pour les présidents des banques Nationale et Laurentienne, la renonciation à leurs primes semblables pour 2008 équivaudrait à 4,1 millions, la moitié environ de leur rémunération combinée de 7,33 millions. À lui seul, Louis Vachon devrait renoncer à 3,2 millions en primes de titres de sa rémunération totale de 5,28 millions. Par ailleurs, fait très inusité, les présidents Nixon et Downe ont annoncé leur désistement après que leurs primes eurent été convenues avec le conseil d'administration de leur banque respective, et détaillées même dans leur circulaire envoyée aux actionnaires en prévision de leur prochaine assemblée annuelle. Bill Downe, de la Banque de Montréal, a indiqué que «ma décision de renoncer à cette rémunération est le résultat de ma réflexion face à la situation économique actuelle». Pour Gordon Nixon, président de la Banque Royale, renoncer à des primes déjà convenues est «une bonne décision pour moi et pour la banque, en raison de l'état actuel des marchés mondiaux et des défis que doivent relever tant de citoyens au Canada et ailleurs dans le monde». Relations publiques Geste significatif ou vil exercice de relations publiques? «Je dis chapeau à M. Nixon et M. Downe dans le contexte économique et financier actuel, même s'il y a un peu de gestion d'image personnelle et de relations publiques dans ces décisions», a commenté Michel Nadeau, directeur général de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques. Quant à l'autre président de banque ayant renoncé à des millions en rémunération admissible, il s'agit de Gerry McCaughey, de la Banque CIBC (T.CM). Sa renonciation est considérable: au moins 7,6 millions amputés d'une rémunération qui aurait pu atteindre 12,9 millions. Toutefois, ce montant était prévu pour la rémunération 2007 du grand patron de la banque CIBC, selon son protocole particulier d'évaluation salariale différée. (Sa rémunération pour l'exercice 2008 sera déterminée après la fin de l'exercice 2009.) Aussi, à la différence des présidents de BMO et de RBC, cette réduction avait été négociée par étapes entre le conseil d'administration et M. McCaughey, à sa demande. Cette démarche est aussi expliquée dans la circulaire envoyée aux actionnaires de la banque CIBC. Du côté des deux autres grandes banques, le président de la Scotia, Richard E. Waugh, a déjà subi une réduction de sa rémunération admissible de 25% pour l'exercice 2008, à 7,5 millions. Mais il n'a pas encore dit mot de son intention d'imiter ou non ses vis-à-vis torontois en renonçant à la part de sa rémunération qui est constituée d'options d'achat d'actions et d'autres titres, pour une valeur de trois millions. Quant à la banque Toronto-Dominion, elle n'a pas encore publié sa circulaire de direction qui détaillera la rémunération de ses hauts dirigeants. LA RÉMUNÉRATION DES BANQUIERS LOUIS VACHON Président de la Banque Nationale Rémunération totale prévue (1) 5,28 millions var. un an: "40% Rémunération après désistement Aucun renoncement RÉJEAN ROBITAILLE Président de la Banque Laurentienne Rémunération totale prévue (1) 2,04 millions var. un an: "42% Rémunération après désistement Aucun renoncement GERRY McCAUGHEY Président de la Banque CIBC (2) Rémunération totale prévue (1) 12,96 millions var. un an: "85% Rémunération après désistement 5,3 millions var. un an: -23% GORDON NIXON Président de la Banque Royale Rémunération totale prévue (1) 9,56 millions var. un an: -18% Rémunération après désistement 4,6 millions var. un an: -60% BILL DOWNE Président de la Banque de Montréal Rémunération totale prévue (1) 6,37 millions var. un an: -34% Rémunération après désistement 2,27 millions var. un an: -76% 1: Rémunération totale selon la circulaire de direction: salaire et prime au comptant, options d'achat d'actions et autres titres de valeur, prestations de fonds de retraite, autre rémunération spéciale. 2: Le calcul de la rémunération du président de la Banque CIBC est décalé d'un an en fonction des résultats subséquents, donc pour 2007 dans ce tableau. Sources: banques
  19. Le sauvetage des banques pourrait coûter 2000 milliards de plus Publié le 29 janvier 2009 à 10h27 | Mis à jour à 10h32 Les États-Unis pourraient consacrer jusqu'à 2000 milliards de dollars US supplémentaires pour renflouer leurs banques, plombées par des actifs invendables et la montée des impayés liés à la récession, affirme jeudi le quotidien économique Wall Street Journal. Le Congrès a débloqué en janvier la deuxième tranche des 700 milliards de dollars prévus par la loi de stabilisation économique d'urgence d'octobre pour stabiliser le système financier, mais selon le journal, les élus du Capitole pourraient se voir demander d'autoriser le déblocage de fonds supplémentaires.Citant des sources proches du dossier, le Wall Street Journal écrit que le gouvernement envisage de dépenser entre 1000 et 2000 milliards de dollars de plus pour maintenir les banques du pays en état de marche. Une partie des 350 milliards de dollars débloqués en janvier par le Congrès pour les banques a déjà été retenue pour d'autres projets, comme le soutien à l'industrie automobile américain ou l'aide aux propriétaires immobiliers menacés de saisie. Selon le quotidien, le gouvernement envisage de créer une structure de défaisance chargée de racheter les actifs invendables des banques et qui serait dotée de 100 à 200 milliards de dollars prélevés sur la deuxième tranche du plan de sauvetage. Le reste des fonds nécessaires à son fonctionnement (de 1000 à 2000 milliards) serait levé par de nouveaux emprunts du Trésor ou de la Réserve fédérale, ajoute l'article. Le gouvernement de Barack Obama cherche également à injecter des fonds frais de manière plus efficace que ne l'avait fait celui de George W. Bush, et envisage d'acheter des actions ordinaires dans les établissements bancaires bénéficiant de son aide, indique le journal.
  20. Le coût de la crise financière pour les banques de la planète pourrait se monter à 3600 G$ US, selon une étude publiée jeudi par l'économiste Nouriel Roubini. Pour en lire plus...
  21. Une avalanche de mauvaise nouvelles dans les banques et le secteur automobile déprimait à nouveau les marchés mardi, en dépit des espoirs suscités par l'entrée en fonction du nouveau président américain. Pour en lire plus...
  22. Le gouvernement britannique annonce une deuxième série de mesures pour encourager les banques à prêter davantage aux entreprises et aux ménages. Pour en lire plus...
  23. Le gouvernement français a menacé deux des principales banques du pays de les écarter du plan d'aide, si leurs dirigeants maintenaient leur refus de renoncer à des bonus annuels. Pour en lire plus...
  24. Trois mois après un premier plan de sauvetage financier salué de par le monde, le gouvernement de Gordon Brown devrait une nouvelle fois voler au secours des banques britanniques cette semaine, en assurant sur les deniers publics leurs actifs à risque, selon les médias. Pour en lire plus...
  25. L'État français, qui s'apprête à renflouer les grands manufacturiers automobiles après avoir secouru les banques, n'entend pas distribuer les largesses sans peser sur la gestion des entreprises concernées. Pour en lire plus...
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