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  1. http://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/pme/derniere-heure-vers-un-nouveau-mile-end-a-montreal/588201 La Cité de la mode, qui a déjà été l’épicentre de l’industrie jadis florissante du vêtement à Montréal, est devenue triste à voir. Gris, bétonné, morose, le secteur Chabanel a besoin d’une sérieuse injection d’amour. Et c’est justement ce que s’apprêtent à faire une dizaine de propriétaires d’immeubles du quartier. Unis sous le nom DCMTL Développement, le consortium va d’abord investir 20 millions de dollars sur une période de quatre à cinq ans afin de revitaliser le secteur. DCMTL Développement, pour «District Central Montréal», vise la réhabilitation de plus de 1 500 000 pieds carrés à terme. C’est l’équivalent de presque 2,5 Stades olympiques. Pour la première phase, quatre immeubles sont dans la mire du consortium. Les 9500 Meilleur, 1401 Legendre et les 55 et 350 Louvain Ouest. «Nous voulons donner un nouvel élan au quartier, traditionnellement manufacturier, explique Frédérick Lizotte, vice-président développement commercial du projet. En redéveloppement les édifices du secteur, nous voulons insuffler de l’oxygène au quartier. Qu’il y ait une vie professionnelle, communautaire et commerciale». Et outre, les restaurants, commerces et entreprises qu’il souhaite attirer, «nous voudrions que du résidentiel s’y installe après coup», espère M. Lizotte. Une offre alléchante L’idée derrière ce vaste coup de balai, c’est de recréer les conditions gagnantes qui ont mené certains secteurs à se réinventer, le Mile End ou le Mile Ex, par exemple. Du coup, le prix des loyers affichés par les propriétaires qui sont derrière DCMTL Développement est très, très bas. Non seulement le pi2 sera offert à 10$ (brut) électricité et chauffage inclus, mais chaque locataire aura droit à des améliorations locatives équivalentes à 30$ du pied carré. Les baux seront disponibles pour une période minimale de cinq ans. Et puisque l’espace ne manque pas, les PME ou start-ups pourront y croître physiquement. Dans le grand Montréal, le pied carré se loue en moyenne 18,97$ (net) le pi2 au premier trimestre de 2016, selon CBRE, une firme de service-conseil en immobilier. «Ça me semble assez alléchant cette offre-là, observe Jean Laurin, président et chef de la direction de NKF Devencore Montréal, une autre firme de service-conseil en immobilier. Je peux très bien les comprendre [les propriétaires] de prendre une position aussi agressive. Ils doivent louer leurs locaux. Il n’y a rien de plus cher qu’un local vide». Pour un nouveau Mile End Quand Marc-André Lanciault cherche des bureaux pour sa PME, Karelab, en 2012, il commence par regarder du côté du Vieux-Montréal. «Mais c’était environ 30$ du pi2 carré. Puis, j’ai un ami qui s’était installé dans la Cité de la mode qui m’a parlé du coin. Maintenant que j’y suis installé, au 55 Louvain Ouest, je loue environ 6 400 pi2 pour 10$ le pied carré. Je préfère investir dans mes employés et mon entreprise (spécialisée en programmes de récompenses pour employés) que dans un loyer. En plus, je n’ai pas besoin d’épater des clients. Je ne suis pas un bureau d’avocats du centre-ville. D’ici quelques années, croit l’entrepreneur, ce ne sera plus aussi abordable, on verra la naissance d’un nouveau Mile End». M. Lizotte ne s’en cache pas, si les prix sont si bas, c’est pour attirer les start-ups et PME créatives dans le quartier. «Ça permet à de jeunes entreprises d’obtenir des locaux à un prix très abordable. Nous recherchons des entreprises à haute valeur ajoutée, que ce soit en TI, en services financiers, etc. C’est à travers ces entreprises-là qu’un secteur se redynamise». Si l’on en croit le vice-président développement commercial du projet, l’initiative DCMTL Développement est déjà sur la bonne voie. Plusieurs ententes de location seraient à annoncer prochainement.
  2. Montréal, c’est quoi? Le Dimanche 7 Juin 2009 | Mise en ligne à 13h40 | Stephane Laporte Dans ma chronique dominicale, je demande ce qu’est Montréal. Los-Angeles, c’est le cinéma. Paris, c’est l’amour. New York, c’est l’argent. Milan, c’est la mode. Montréal, c’est quoi? Un lecteur me répond que Montréal, c’est le night life. C’est, selon lui, ce qui attire les touristes: le sexe bon marché. Selon vous quelle est la spécialité montréalaise? Crédit : By FRANZ' http://www.flickr.com/photos/franksk1/3603415115/
  3. http://www.nightlife.ca/2016/07/22/osheaga-demenage L’annonce a été faite hier par Nick Farkas et Dan Glick, qui s’occupent du booking chez evenko. C’est durant un Livestream, pendant lequel les fans du festival étaient invités à poser leurs questions, que les deux responsables de la programmation ont annoncé la grande nouvelle. Comme 2017 marque le 50e anniversaire de l’Expo 67, le Parc Jean-Drapeau recevra une cure de rajeunissement majeure. Les deux îles qui s’y retrouvent, l’île Sainte-Hélène et l’île Notre-Dame, subiront donc des rénovations importantes. Nick Farkas, vice-président aux concerts et événements chez evenko, a expliqué dans la vidéo que les rénovations étaient supposées être terminées pour l’été prochain, mais que malheureusement, le tout prendra plus de temps. C’est pourquoi la 12e édition du festival Osheaga se tiendra dans un autre lieu. Voici ladite vidéo. Sa réponse se trouve aux alentours de 15 :30. Le nouvel emplacement n'est pas encore dévoilé, mais dans la vidéo, Nick Farkas assure que ce sera un site pas trop loin de celui où se déroule maintenant Osheaga. Il ne pouvait pas en dire plus pour l’instant, car rien n’est coulé dans le béton, mais il promet que ce sera très excitant! Toi, t’aimerais qu’elle se déroule où la 12e édition du festival? Sent from my SGH-M919V using Tapatalk
  4. Bonjour Monsieur/Madame, je suis Jacques BROUSSIER, je suis à la recherche de prêt d’argent depuis plusieurs mois j’ai été 6 fois victimes d’escroquerie avec les faut prêteurs qui m’ont ruiné, j'ai fait une tentative de suicide à cause d’eux. Car j’avais des dettes et des factures à payer. Je croyais que c’était fini pour moi je n’ai plus le sens de vivre. Mais heureusement j'ai vu des témoignages faites sur la prêteuse Monalisa LEBERCQ par Bineta SYLLA sur quintonic.fr (MEMBRE du club quintonic). C’est ainsi que j'ai contacté Mme Monalisa LEBERCQ qui m'a fait un prêt de 98.000€ avec un taux d'intérêt de 2% et j'ai pu régler mes dettes et réaliser mon projet. Je vous conseille de la contacter Si vous avez besoin de financement ; de prêt d’argent ou de n’importe quel projet a réaliser, Mme Monalisa LEBERCQ va vous aider pour vos demandes de prêt d'argent. Voici mon adresse email: monalisalebercq@gmail.com
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  12. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/475276/politique-culturelle-du-quebec-la-culture-c-est-aussi-l-architecture Politique culturelle du Québec La culture, c’est aussi l’architecture L’Ordre des architectes du Québec estime que «l’environnement bâti» fait partie de notre identité 12 juillet 2016 |Jérôme Delgado | Actualités culturelles Habitat 67, à Montréal Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Habitat 67, à Montréal La prochaine politique culturelle du Québec devra affirmer que la qualité architecturale est une affaire d’intérêt public et que « l’environnement bâti constitue un aspect fondamental de notre identité ». C’est ce que revendique l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) dans son mémoire présenté lors d’une des premières séances de la consultation publique mise en place par le ministère de la Culture et des Communications. L’OAQ milite depuis longtemps pour une politique nationale de l’architecture du Québec. Celle-ci forme l’échine du document déposé le 21 juin et intitulé La qualité architecturale, un chantier à poursuivre. « Nous recommandons, y lit-on, que la future politique culturelle plaide en faveur d’une politique nationale de l’architecture pour le Québec. » En 2014, l’OAQ a lancé l’idée d’une politique nationale de l’architecture selon des initiatives observées en Europe. Depuis 1991, une vingtaine de pays se sont dotés d’un tel programme. Au Québec, si la politique culturelle émet le besoin de se doter d’une politique en architecture, ce serait un pas dans la bonne direction, selon la présidente de l’OAQ. « Un pont qui tombe, ça exige l’urgence une action. Une politique nationale, c’est un travail de longue haleine », concède Nathalie Dion, lors d’un entretien téléphonique. Elle se félicite par ailleurs que son lobbying porte ses fruits. L’arrondissement de Saint-Laurent a en effet profité du dépôt du mémoire de l’OAQ pour exiger à son tour une politique de l’architecture. Le conseil des élus de ce secteur de l’ouest de Montréal est ainsi devenu la première instance municipale à voter une résolution dans ce sens. Chercher l’harmonisation Sans politique nationale, pas de vision globale. Sans vision, pas de qualité, ce noble principe qui résulte de l’addition d’harmonie, de fonctionnalité, de durabilité et de réponse aux besoins d’un milieu. Selon le regroupement des architectes, la qualité de ce qui se construit dépend de la cohérence des actions de différents ministères. Or, à l’heure actuelle, chacun travaille en vase clos. « Il y a dix ministères qui touchent à l’architecture. Et il n’y a pas d’harmonisation entre ce que font l’un et l’autre », constate Nathalie Dion. Certains s’occupent du code du bâtiment, d’autres de patrimoine, d’efficacité énergétique ou du cadre légal. Un programme interministériel, ou « national », les réunirait tous. Dans son mémoire de 18 pages, l’OAQ cite l’école Saint-Gérard comme un « exemple frappant » des conséquences néfastes du « manque d’harmonisation ». L’établissement du quartier Villeray, dans Montréal, a écopé du dialogue de sourds, autant lors de sa destruction, rendue inévitable en 2014 pour des raisons de moisissures, que lors de son actuelle reconstruction. La décision initiale du ministère de l’Éducation de refuser un toit vert, l’éclairage DEL et un plan de géothermie pour des raisons de dépassement de coûts ne se serait pas présentée avec une politique nationale. « Il est dommage, déplore l’Ordre, qu’une école en soit ainsi réduite à choisir entre les mesures vertes, l’accessibilité universelle et la convivialité des espaces, alors que tous ces facteurs sont essentiels à la qualité d’un bâtiment public. » Le document de l’OAQ détaille ce que la politique culturelle devrait clamer. Il faudrait qu’elle énonce des grands principes qui détermineront l’action du gouvernement. En plus d’appeler à une meilleure coordination entre les organismes publics, les architectes plaident notamment pour une vision en amont de projets, pour un plus grand soutien aux municipalités et pour une meilleure valorisation de la recherche.
  13. J'ai copié le texte de l'article, mais il y a beaucoup de photos dans le lien, allez-voir le lien si ça vous intéresse! C'est moins pertinent sans les photos. C'est le genre d'intervention citoyenne qui donne une vraie personnalité à des quartiers, j'adore ça. Les rues Mentana et Waverly valent le détour si vous êtes dans le coin (Mile-End/Nord du Plateau). Pas nécessairement besoin de grands événements ou de subventions de nos gouvernements pour créer de vrais corridors d'art (même si c'est bienvenu), il faut juste des artistes impliqués dans leur quartier. Il y a aussi un terrain vague aménagé en champ d'œuvres à la sortie ouest du viaduc Van Horne, par l'artiste Glen LeMesurier, qui mérite qu'on s'y attarde. http://journalmetro.com/actualites/montreal/985512/un-quartier-soude-par-lart/ Plateau-Mont-Royal: Un quartier soudé par l’art Par Josie Desmarais Texte et photos En vous baladant dans les rues du Plateau, avez-vous déjà remarqué des œuvres d’art disposées devant des résidences privées? Métro vous propose une excursion dans ce quartier foisonnant d’artistes. Waverly Dans cette rue du Mile-End, on trouve plus d’une dizaine d’œuvres sises dans les cours avant des maisons. C’est le soudeur-sculpteur Glen LeMesurier qui est derrière ces installations, qui intriguent et égaient les passants. L’artiste s’inspire des lieux et de l’architecture pour créer ses pièces, faites de morceaux de métal recyclés. Son projet artistique, Bloom (fleurir), s’étale depuis trois ans dans le quadrilatère formé par les rues Van Horne, Saint-Urbain, Fairmount et Parc. C’est l’artiste lui-même qui propose ses œuvres aux propriétaires, qui peuvent les garder aussi longtemps qu’ils le désirent ou même les acheter. C’est ce qu’a fait Richard Ryan, conseiller de Projet Montréal. «Glen marque le territoire. C’est un quartier ouvert à l’art, et les gens embarquent facilement». Une des plus récentes œuvres de Glen LeMesurier a été installée devant les bureaux d’un acuponcteur. La pièce, discrète, évoque une colonne vertébrale surmontée d’une fleur. Mentana Des résidants de la rue Mentana affichent pour leur part des sculptures de bois devant chez eux. Elles sont l’œuvre de Jacques Huet, un artiste-menuisier qui habitait la rue. À l’instar de Glen LeMesurier, il a demandé à ses voisins s’il pouvait installer ses œuvres de bois devant leurs demeures. En 2008, Jacques Huet commence un corridor d’art en disposant 13 œuvres rue Mentana. Il meurt le printemps suivant, mais les installations restent en place tout l’été. On peut présentement en observer cinq, les autres étant entreposées ou en processus de restauration. Satellite diffuseur de l’art dans l’espace a été restaurée l’été dernier par la fille de M. Huet, Christiane Dinelle. «Depuis, des voisins m’ont demandé : “En as-tu une de trop?” Alors j’en ai placé trois autres.» On peut les admirer entre les rues Mont-Royal et Gilford. Une sculpture de Glen LeMesurier a été ajouté samedi dernier sur la rue de l’Esplanade. Voyez son installation ici: (voir le vidéo dans le lien)
  14. http://journalmetro.com/local/sud-ouest/actualites/982657/legs-pour-le-375e-de-montreal-six-ponts-illumines-sur-le-canal/ 20/06/2016 Mise à jour : 20 juin 2016 | 16:09 Legs pour le 375e de Montréal: six ponts illuminés sur le canal Par André Desroches TC Media Photo Gracieuseté Six ponts et passerelles qui jalonnent sur 4,5 km le canal de Lachine, dont le pont Côte-Saint-Paul, seront illuminés. Le paysage du Sud-Ouest sera appelé à changer dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal. L’arrondissement prévoit l’iIllumination de six ponts enjambant le canal de Lachine ainsi que la création d’un tableau du circuit Cité Mémoire avec deux artistes de renom, Michel Lemieux et Victor Pilon. «Le canal est un symbole très fort de notre arrondissement. À la tombée du jour, il va carrément changer de visage», annonce le maire Benoit Dorais. La réalisation du projet «Lumières sur le canal de Lachine!», qui verra le jour en 2017, a été confiée à l’organisme Montréal en Histoires. C’est lui qui signe le parcours de tableaux multimédias Cité Mémoire qui se déploie en images, en paroles et en musique dans le Vieux-Montréal depuis le 17 mai. Structures Les six structures qui jalonnent sur 4,5 km ce cours d’eau, berceau de l’industrialisation au pays, seront donc illuminées. Il s’agit des ponts CN-Du Port, Côte-Saint-Paul, des Seigneurs et Charlevoix ainsi que des passerelles Atwater et Sir-George-Étienne-Cartier. Certaines structures seront éclairées par des équipements statiques. D’autres seront illuminées par du matériel d’éclairage dynamique et programmable permettant notamment de varier l’intensité de la lumière selon la présence ou non de piétons. Célébrer en se souvenant «Ce projet va avoir un rayonnement plus large grâce à une collaboration avec Cité Mémoire», se réjouit Benoit Dorais. Le parcours créé par Michel Lemieux, Victor Pilon et le dramaturge Michel Marc Bouchard va s’enrichir d’un 24e tableau historique créé spécialement pour le Sud-Ouest sur un site qui n’a pas encore été choisi. «En se promenant dans le Sud-Ouest, on voit que c’est un lieu chargé d’histoire. C’est très riche comme endroit», constate Michel Lemieux. Le créateur bouillonne déjà d’idées pour ce tableau. «On va aller chercher des personnages connus qui sont passés à l’histoire mais aussi des personnes inconnues, explique-t-il. Nous voulons mettre les humains au centre de l’Histoire, pas seulement des lieux et des dates.» Michel Lemieux est emballé par ce volet du projet. «Le 375e anniversaire de Montréal, on a le devoir de le célébrer en se souvenant», estime-t-il. Les gens devront donc à aller un peu plus à l’ouest du Vieux-Montréal pour voir ce nouveau tableau. «Ça va faire découvrir les attraits de nos quartiers», anticipe le maire Dorais. Réalisé au coût de 1 M$, le projet de legs du Sud-Ouest sera financé par la Ville de Montréal.
  15. http://journalmetro.com/local/rosemont-la-petite-patrie/actualites/969345/un-nouveau-pub-ludique-dans-rosemont/ 25/05/2016 Mise à jour : 25 mai 2016 | 17:16 Un nouveau pub ludique dans Rosemont Par Hugo Jolion-David TC Media Collaboration spéciale - Andréanne Lupien Le nouveau rendez-vous de tous les passionnés de jeux dans Rosemont Les amoureux des soirées jeux de société sauront désormais où aller dans Rosemont avec la récente ouverture du Randolph pub ludique de Rosemont au 6505 rue des Ecores, coin Beaubien Est. C’est le deuxième pub de la lignée Randolph après celui de la rue Saint-Denis dans le quartier latin, ouvert en juillet 2012. Le concept montréalais a été créé par quatre passionnés de jeux : le comédien Normand D’Amour et ses trois associés, Justin Bazogue, Joël Gagnon et Benoît Gascon. Selon les créateurs, l’idée était de mettre en avant l’innovation dans le domaine des jeux contemporains en offrant un espace de rencontre où des animateurs proposent des jeux en fonction de la motivation et des préférences des clients. Face à l’extrême motivation de ces derniers, le pub a rapidement été victime de son succès : « Depuis deux ans le Randoph du quartier latin a une file d’attente de deux heures tous les vendredis et samedis. Il était grand temps d’ouvrir une nouvelle succursale pour satisfaire la demande » raconte Normand D’Amour. Et quel autre endroit que Rosemont pour développer le concept : « Rosemont, c’est mon quartier. Je suis né ici. C’est le plus beau et le meilleur quartier du monde. Et en plus, des quatre lieux visités, c’était le plus adéquat » explique-t-il dans un sourire. Dans un très vaste espace lumineux et décoré sous la thématique des jeux de société, le pub peut accueillir 209 personnes, du mercredi au dimanche, autour de plus de 500 jeux tels que les Aventuriers du rail, Scotland Yard ou encore Au feu!.
  16. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/969377/champ-de-tournesols-au-parc-olympique/ 25/05/2016 Mise à jour : 25 mai 2016 | 20:02 Champ de tournesols au Parc olympique Par Marc-André Carignan Pépinière & Collaborateurs Le béton fleurira cet été au Parc olympique avec un champ de tournesols, au milieu duquel s’intégreront un lounge urbain, une scène, un potager et un café-bistro. Mes visites au Parc olympique se sont longtemps limitées à l’exploration du Biodôme et à quelques matchs de baseball avec mon paternel lorsque j’étais haut comme trois pommes. Je me souviens également d’avoir visité la tour du Stade avec son fameux funiculaire, encore là durant ma tendre enfance, mais c’est pas mal tout. Par la suite, pendant une bonne quinzaine d’années, je n’y ai remis les pieds que très rarement, même si j’ai longtemps résidé dans un appartement situé à quelques coins de rue à peine. L’offre récréotouristique ne me rejoignait pas du tout. L’esplanade bétonnée, quant à elle, n’avait rien de très intéressant à mes yeux, n’étant pas un adepte de planche à roulettes. Disons simplement que mon intérêt pour cet héritage olympique mal-aimé était très limité. Je le réservais, comme bien des Montréalais, aux touristes. Mais depuis l’ère Labrecque, qui poursuit avec enthousiasme le plan de relance de son prédécesseur à la tête du parc, le libéral David Heurtel, je me surprends à développer à son égard un véritable attachement. Non seulement je me tanne difficilement d’observer l’œuvre monumentale de béton blanc qui surplombe le site, mais l’esplanade, de son côté, se transforme progressivement en un lieu de rendez-vous dans le quartier Hochelaga. Festival de sports extrêmes, terrains de tennis, patinoire à ciel ouvert, hébertisme, camions de bouffe de rue… Je réapprivoise avec bonheur le quadrilatère olympique, qui me paraît de moins en moins austère à travers ses activités. Ce sera probablement d’autant plus vrai cet été avec l’aménagement des Jardineries, un village à caractère ludique qui se dressera derrière l’édicule de métro de la station Pie-IX à partir de la mi-juin. «La première phase de relance du Parc olympique misait beaucoup sur l’événementiel pour attirer les gens à des moments très précis de l’année, m’explique Jérôme Glad, chargé de projet et cofondateur de Pépinière & Collaborateurs. L’idée, maintenant, c’est de créer un point de rendez-vous citoyen pour activer le parc sur une base quotidienne.» Son équipe fera ainsi fleurir le béton avec un champ de tournesols, au milieu duquel un généreux carré de sable pour les enfants, un lounge extérieur avec chaises longues, un jardin de plantes médicinales, une scène et un potager qui servira à alimenter un petit café-restaurant. Les profits de ce dernier serviront à la gestion et à l’entretien du village, qui accueillera également les activités de divers organismes locaux, notamment liés à l’agriculture urbaine. Financée par le Parc olympique, la Ville et le Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole (géré par Québec), l’initiative se présente comme un projet-pilote qui servira à tester divers aménagements et stratégies pour relancer le site à long terme. «On pourrait éventuellement bonifier l’offre avec, par exemple, une offre d’hébergement alternatif, indique M. Glad. C’est un projet évolutif.» Personnellement, je suis déjà conquis par les images du projet. J’y vois une belle dose de créativité et une pertinence sociale pour stimuler la dynamique sociale du quartier. Sans compter que le tout sera, en plus, autogéré par des entrepreneurs de la relève. Ayant été témoin des succès des autres projets entrepris ces dernières années par Pépinière & Collaborateurs, comme les Jardins Gamelin et le Village Au-Pied-du-Courant (deux projets qui ont fait rayonner Montréal à l’étranger), tous les ingrédients semblent réunis pour faire lever le gâteau. Il ne reste plus qu’à espérer que le beau temps soit au rendez-vous.
  17. http://journalmetro.com/actualites/montreal/966622/une-premiere-arcade-de-realite-virtuelle-bientot-a-montreal/ 24/05/2016 Mise à jour : 24 mai 2016 | 3:42 Une première arcade de réalité virtuelle bientôt à Montréal Par Mathias Marchal Métro Montréal pourrait disposer dès cet été de la première arcade de réalité virtuelle en déplacement libre au Canada. C’est ce dont rêve Yan Cyr, directeur du studio Beam Me Up, situé au Technohub, dans l’arrondissement de Saint-Laurent. «À ma connaissance, on est les seuls à concevoir des salles de réalité virtuelle où tu peux te déplacer librement sans être relié à un fil. Donc, ça améliore grandement l’expérience», affirme M. Cyr. Le studio, qui développe cette technologie depuis près de trois ans, travaille avec des spécialistes du jeu vidéo pour créer des expériences immersives en 3D, mais aussi avec des ingénieurs spécialistes des objets connectés. Un collaborateur d’Exium Réalité est aussi en train de mettre au point un gant tactile qui permettra d’ajouter le sens du toucher à l’expérience de réalité virtuelle ou augmentée de Beam Me Up. Si l’arcade dont rêve Beam Me Up ne dispose pas de millions en budget, comme aux États-Unis ou en Australie, son directeur pense qu’il a de quoi en intéresser plusieurs. «Avec toutes les expériences virtuelles qu’on a créées pour tester notre technologie, on pourrait imaginer un parcours dans les locaux du studio. Il y aurait le couloir de la peur, où on serait poursuivi par des gargouilles. On aboutirait ensuite dans l’Holodec actuel [une pièce munie de capteurs], où on jouerait une partie d’échecs à saveur Harry Potter, pour finalement aboutir dans la salle principale, où il faudrait piloter un avion en évitant les obstacles ou survivre à une attaque d’extra-terrestres», illustre l’ancien cofondateur d’Enzym Lab, une entreprise spécialisée dans les tests de jeux vidéo. Video Player Mais la réalité virtuelle va bien au-delà du jeu vidéo. Le studio montréalais développe des projets immersifs avec deux musées montréalais et collabore avec l’arrondissement dans le cadre de la réfection du parc à la sortie de la station de métro Côte-Vertu. «La visualisation du futur parc ou de tout autre projet d’urbanisme peut se faire dans nos salles immersives; ça aide les décideurs publics à voir l’impact des différentes options de réaménagement qui s’offrent à eux afin qu’ils prennent les meilleures décisions», soutient Yan Cyr. L’autre gros marché qui s’ouvre au studio est celui des projets immobiliers. «Avec la réalité virtuelle en déplacement libre, tu peux entrer dans les plans 3D de ton futur appartement avant même qu’il ne soit construit. C’est quand même mieux que de le voir sur une maquette en carton», lance Yan Cyr. Effectivement, en se baladant virtuellement sur la terrasse d’un immeuble, on s’est accidentellement retrouvé sur la corniche au-dessus du vide. Et même si les images sont faites par ordinateur, on était littéralement pétrifié. Il a fallu plusieurs secondes avant qu’on arrive à mettre un pied de côté pour sortir de cette fâcheuse posture. La réalité virtuelle, c’est assez puissant. Pas étonnant alors que la technologie serve à traiter les soldats victimes de stress post-traumatiques, les joueurs compulsifs ou les victimes de phobies. C’est aussi une voie qu’explore Beam Me Up, qui a obtenu une bourse fédérale pour s’assurer la collaboration de six chercheurs en neurosciences et en intelligence artificielle. Pendant deux ans, ils étudieront les données cérébrales des utilisateurs de réalité virtuelle pour optimiser l’expérience. Où les rencontrer? Dans le cadre des activités du Printemps numérique, le studio sera présent : Au marché de la réalité virtuelle de Montréal, le 1er juin Au symposium iX, le 3 juin à la SAT Au festival Eureka, dans le Vieux-Port, du 10 au 12 juin La stratup américaine The VOID VR travaille elle aussi avec Sony Pictures sur la création de centres d’amusement de réalité virtuelle particulièrement élaborés, si l’on se fie à cette vidéo. À Melbourne, en Australie, une telle salle existe déjà, créée par Zero Latency VR
  18. « IMAGINÉ AU QUÉBEC » LP MAURICE Je me rappelle encore quand j’ai déballé mon premier iPhone. C’était en 2007 et j’habitais à l’époque aux États-Unis. J’ai eu accès au iPhone 1, un produit qui allait changer ma vie (et le monde entier), avant même qu’il ne soit accessible au Canada ou ailleurs. Je me rappelle encore ce qui m’avait frappé le plus en ouvrant la boîte, soit une courte phrase très visible sur le côté de la boîte : « Designed by Apple in California ». Même si l’iPhone est assemblé et fabriqué majoritairement en Asie, Apple avait jugé bon de rappeler à ses utilisateurs que ce produit avait été imaginé par son équipe de talentueux ingénieurs en Californie. Récemment, j’ai vu une publicité imprimée pour le service Téo Taxi, une nouvelle entreprise pilotée par l’entrepreneur en série Alexandre Taillefer. L’annonce affiche en gros caractères le slogan suivant : « Imaginé et créé par des gens d’ici ». En plus d’une photo d’un taxi blanc et vert, on y lit seulement une autre phrase en plus petits caractères : « Imaginer, explorer, douter… jusqu’à l’épuisement. Recommencer, passionnément, intensément, jusqu’à devenir réel. » Wow ! Comme Apple, Téo a jugé bon de mettre de l’avant fièrement son processus créatif et son caractère local. Pourquoi nous, les entrepreneurs d’ici, ne ferions-nous pas de même plus souvent ? Dans le passé, on a souvent parlé du « fabriqué au Québec ». Il y a même eu quelques efforts déployés afin de créer des programmes pour favoriser l’achat de produits locaux faits au Québec. Mais l’économie a changé. Avec la mondialisation, nous sommes entrés davantage dans une économie de savoir que de production. Et si nous parlions plutôt de « imaginé au Québec » ? FIERTÉ En me baladant à San Francisco récemment, j’ai aperçu dans une vitrine le symbole d’arbre vert de la start-up montréalaise Breather, qui offre des espaces de travail sur demande. Fierté immédiate. En conduisant sur l’autoroute dans Silicon Valley, j’ai vu une affiche pour le spectacle québécois Cavalia. Fierté. Quand j’étais à Toronto, j’ai vu les vélos de ville style BIXI exploités par PBSC Urban Solutions établie à Longueuil. Fierté. Un préposé d’une boutique indépendante à New York m’a servi avec une tablette propulsée par Lightspeed, une entreprise montréalaise de commerce électronique. À Los Angeles, il y a le nouveau terminal d’aéroport LAX animé par la magie de Moment Factory. Toutes ces expériences ont été imaginées au Québec. Ces marques laissent savoir au monde que nous sommes là, nous innovons, et que nos produits sont de classe mondiale. Quand j’ai démarré le site Busbud avec mes cofondateurs en 2011, nous avons fièrement apposé l’inscription « Built in Montreal » au bas de notre page d’accueil. Presque cinq ans plus tard, c’est pratiquement la seule partie de notre site web qui n’a pas changé. Aujourd’hui, des millions de voyageurs de plus de 50 pays qui utilisent notre site chaque mois pour réserver leurs billets d’autocars voient cette mention sur chaque page. Ils voient un produit imaginé au Québec qui a une portée mondiale. Nous gardons cette inscription avec fierté à ce jour. ARGUMENTS ÉCONOMIQUES C’est une question de fierté, mais c’est aussi une question économique. Le Québec est capable de bâtir des entreprises qui sont des modèles d’innovation, qui peuvent à la fois servir le marché québécois et se démarquer à l’international. Celles-ci créent des emplois ici et, à long terme, une plus grande fraction de leurs revenus, taxes et impôts restent au Québec, vis-à-vis des entreprises étrangères. C’est bon pour notre économie. Ces entreprises peuvent s’appuyer sur un avantage local pour se différencier. Par exemple, une infrastructure d’hydroélectricité bien développée au Québec peut aider Téo pour l’électrification de ses transports. Ces entreprises peuvent aussi mieux servir les besoins spécifiques de la clientèle locale, possiblement via des partenaires locaux. Le modèle d’affaires de Téo innove en apportant notamment une valeur sociale et écologique. Avec le temps, certaines entreprises deviendront même capables de sainement concurrencer les géants mondiaux. Continuons de miser sur notre créativité pour développer des concepts originaux. En tant que consommateurs, supportons ensemble ces innovations « imaginées au Québec » en votant avec notre portefeuille quand il est logique de le faire. Entrepreneurs, affichons fièrement nos couleurs. Ici, et partout au monde. http://plus.lapresse.ca/screens/d1ab8908-e9a9-4ccc-8eb9-75b1a3c6a2b4%7C_0.html
  19. via la Voix Pop 15/01/2016 Mise à jour : 15 janvier 2016 | 13:06 Projet de 135 condos sur la rue Saint-Rémi Par André Desroches TC Media L'immeuble résidentiel de quatre étages serait construit au 767, Saint-Rémi, là où l'on trouve présentement un bâtiment industriel inoccupé, ainsi que sur le terrain contigu. André Desroches / TC Media Un projet résidentiel comptant 135 unités d’habitation, essentiellement des copropriétés et quelques logements sociaux, pourrait voir le jour sur la rue Saint-Rémi dans le quartier Saint-Henri. L’immeuble serait construit au 767, Saint-Rémi, là où l’on trouve un bâtiment industriel inoccupé, ainsi que sur le terrain contigu. Selon ce qu’a appris TC Media, il inclurait 14 logements sociaux et 14 logements abordables. Il s’agirait d’un bâtiment de quatre étages. Le règlement d’urbanisme de l’arrondissement du Sud-Ouest prévoit pour ce secteur des immeubles de 2 à 3 étages. Le projet, qui déroge à cette norme, pourrait faire l’objet d’un projet particulier de construction. La table de concertation Solidarité Saint-Henri a organisé deux rencontres en décembre et janvier pour présenter le projet aux résidents qui demeurent dans le Village des tanneries, là où le bâtiment serait érigé. Le Village des tanneries, cette petite enclave située à l’extrémité ouest de Saint-Henri, est délimité par les rues Cazelais, Saint-Rémi et Desnoyers et la voie ferrée. Opposition du POPIR Bien qu’il ne s’agisse pour le moment que d’une proposition préliminaire, le promoteur n’ayant déposé aucun projet formel à l’arrondissement, le POPIR-Comité Logement affiche d’emblée son opposition. «Notre mandat, c’est zéro condo», déclare Fred Burrill, organisateur communautaire au POPIR. C’est un non catégorique même si le projet prévoit l’inclusion de logements sociaux. «Nous ne sommes pas pour la construction de logements sociaux à n’importe quel prix», souligne M. Burrill. Selon le POPIR, ce type de développement résidentiel ne répond pas aux besoins des locataires de Saint-Henri, dont le revenu médian est de 25 395$. «Nous voulons le plus possible que le quartier demeure un quartier populaire», insiste Fred Burrill pour qui la multiplication de projets de condos ne fait qu’accélérer l’embourgeoisement du quartier. «Nous n’avons pas encore de position», indique pour sa part Shannon Franssen, coordonnatrice de Solidarité Saint-Henri. Le Comité aménagement de la table de concertation doit se réunir au début de février pour faire le point dans ce dossier.
  20. RDP-PAT veut une rue Sherbrooke Est «digne d’une métropole» Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT) s’est doté d’un plan d’urbanisme afin de donner une vision d’avenir pour la rue Sherbrooke, artère que l’arrondissement veut plus verte, moderne et urbaine. Le plan de développement urbain, économique et social (PDUES) adopté lors de la dernière séance du conseil d’arrondissement établit les lignes directrices de l’aménagement du territoire aux abords de la rue Sherbrooke. Selon Yann Lessnick, conseiller en planification à la direction du développement du territoire, l’arrondissement misera sur le développement résidentiel et commercial lors de l’élaboration d’éventuels projets dans cette artère du quartier. «Nous voulons que la rue Sherbrooke devienne un corridor urbain contemporain digne d’une ville comme Montréal, dit-il. Nous voulons que les citoyens sentent déjà, lorsqu’ils arrivent de Repentigny par la rue Sherbrooke, qu’on arrive dans une métropole.» Des efforts seront donc consacrés afin de mettre en valeur la portion de rue entre le carrefour giratoire à l’extrémité est de la rue Sherbrooke et la gare de Pointe-aux-Trembles à la hauteur de la 57e Avenue, tronçon où circulent quotidiennement 24 000 véhicules. Une meilleure image Les promoteurs qui souhaitent développer des projets dans le secteur devront se plier à certaines normes établies par l’arrondissement. «Nous souhaitons avoir un cadre bâti particulier à l’entrée de la ville. Travailler avec des matériaux nobles, avoir une architecture relevée qui sera durable, mais qui offrira une conception visuelle intéressante afin de bonifier l’image de cette partie de la rue», indique M. Lessnick. Les espaces verts qui longent la rue Sherbrooke, dont le Parc de la Coulée Grou et le Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies seront également mis en valeur. «L’arrondissement est vu comme un lieu urbain dans un milieu naturel, c’est une image que nous aimons et que nous voulons conserver», souligne le conseiller en planification. Commerces et résidences Rappelons que ce plan a été adopté à la suite de plusieurs consultations auprès des citoyens et organismes du secteur. «Les gens veulent avoir des commerces de proximité. Des restaurants, des lieux pour se réunir, des petites boutiques spécialisées, et c’est sur ça que nous allons mettre l’accent dans ce plan.» Plusieurs intersections pourraient devenir de nouveaux pôles commerciaux, notamment le coin des rues de la Rousselière et de la Famille Dubreuil. «Cette partie de la rue Sherbrooke est considérée comme un désert alimentaire. Il est difficile de se procurer des aliments frais, alors nous allons essayer de trouver une façon de changer cette situation, signale M. Lessnick. Nous voulons offrir des services complémentaires afin que les gens ne soient pas obligés de se déplacer à Anjou ou Repentigny afin de se procurer certains produits.» Finalement, on indique qu’en ce qui concerne le développement résidentiel, l’arrondissement favorisera une densification du secteur. «On parle de projets de six étages et plus. Les gens sont tout à fait d’accord avec cette approche et nous pensons que c’est également une façon de moderniser cette artère», conclut le conseiller. Selon l’arrondissement, près de 35 hectares de terrains vacants sont disponibles pour le développement résidentiel et commercial dans ce secteur du quartier. http://journalmetro.com/local/pointe-aux-trembles-montreal-est/actualites/915674/rdp-pat-veut-une-rue-sherbrooke-est-digne-dune-metropole/
  21. L’économie du Québec se porte bien. La démonstration du prof Fortin. Pour bien commencer l’année économique, rien de mieux que de refaire la démonstration que les pessimistes, ceux qui sont toujours prompts à proclamer que l’économie du Québec va mal, se trompent royalement. Tout peut et doit s’améliorer, bien sûr. Les défis ne manquent pas : la démographie, l’environnement, la santé, la persévérance scolaire, les inégalités, la corruption. Mais l’économie québécoise a énormément progressé depuis 50 ans, et elle est loin d’aller mal depuis 20 ans. À l’époque, nous formions un peuple pauvre, illettré, dépendant et en mauvaise santé. La pire performance de l’Amérique du Nord.     Le salaire moyen des francophones au Québec équivalait à 52 % de celui des anglophones. Aujourd’hui, à niveaux d’éducation et d’expérience identiques, le salaire horaire moyen des francophones ne le cède en rien à celui des anglophones. En 1960, le niveau de vie du Québec accusait un retard de 18 % sur celui de l’Ontario. Maintenant, le retard a fondu à 5 %. Et ce qui en reste s’explique entièrement par le fait que les Québécois choisissent librement de travailler moins d’heures par année que les Ontariens. Le mieux-vivre, c’est ici. L’économie du Québec est à présent plus productive que celle de l’Ontario. Les Québécois produisent plus de biens et de services par heure travaillée que les Ontariens. Il nous reste les États-Unis à rattraper. Economie: La pauvreté absolue, c’est quand on peut se payer un peu plus (mais à peine) que le nécessaire. Une situation moins fréquente au Québec qu’ailleurs au Canada. La pauvreté absolue, c’est quand on peut se payer un peu plus (mais à peine) que le nécessaire. Une situation moins fréquente au Québec qu’ailleurs au Canada. En 1960, les deux tiers des Québécois de 30 ans ne possédaient aucun diplôme. Seulement 5 % avaient un diplôme universitaire. Aujourd’hui, 90 % ont un diplôme secondaire ou professionnel, et 32 % un diplôme universitaire. On peut et on doit encore progresser, mais il n’y a pas de quoi se flageller ! Au tournant de la Révolution tranquille, la majorité des ados québécois savaient à peine lire, écrire et compter. Aujourd’hui, nos jeunes de 15 ans se classent au septième rang mondial en mathématiques, à égalité avec les jeunes Japonais, et au premier rang de toutes les provinces canadiennes. Il faut maintenant s’améliorer en lecture. Il y a 55 ans, les entreprises francophones ne contrôlaient que 47 % de l’emploi au Québec. Aux dernières nouvelles, ce chiffre avait grimpé à 67 %. Il y a 60 ans, la population du Québec était la plus pauvre du Canada, avec celle de Terre-Neuve. En 2015, le taux de pauvreté absolue (lorsqu’on peut s’offrir à peine plus que le niveau de subsistance) est plus faible au Québec que partout ailleurs au Canada, sauf dans les provinces riches en pétrole des Prairies. De plus, l’inégalité du revenu au Québec est la moins prononcée en Amérique du Nord. Cumulativement, depuis 15 ans, la production de richesse par habitant d’âge actif (de 15 à 64 ans) a progressé davantage au Québec qu’aux États-Unis et en Ontario. C’est + 19 % au Québec, + 15 % aux États-Unis et + 11 % en Ontario. Depuis la récession de 2008-2009, le poids de la dette publique du Québec dans l’économie a augmenté quatre fois moins qu’en Ontario et huit fois moins qu’aux États-Unis. Les finances de l’État québécois se sont sans cesse améliorées depuis 20 ans. Le poids des intérêts à payer sur sa dette a diminué de 40 %. Toutes les agences internationales de notation de crédit ont maintenu ou haussé sa cote financière. Des rassemblements économiques régionaux riches en vision, en solutions et en projets, comme Je vois Montréal,on en a encore grand besoin. Mais on aurait aussi grand besoin d’imposer un moratoire au larmoiement sur l’état de notre économie. Rien ne justifie le discours pessimiste. tableau et source: Tableau:http://www.msn.com/fr-ca/finances/economie/l%e2%80%99%c3%a9conomie-du-qu%c3%a9bec-se-porte-bien-la-d%c3%a9monstration-du-prof-fortin/ar-CCs4Rn?ocid=spartanntp ----- Analyse très intéressante!
  22. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/884414/soigner-notre-architecture/ 03/12/2015 Mise à jour : 3 décembre 2015 | 3:00 Soigner notre architecture Par Marc-André Carignan L’architecte Michel Broz est allé étudier un centre hospitalier de Chicago pour bâtir l’extension de l’Hôpital général juif. Stéphane Groleau Nos conversations au sujet du système de santé tournent généralement autour des mêmes thématiques: rémunération des médecins, temps d’attente dans les urgences, nombre de lits disponibles. Rarement discute-t-on d’architecture. Et pourtant. Le design de nos établissements de santé a un impact direct sur le temps de convalescence des patients. Ce n’est pas moi qui le dis, mais plutôt diverses études sur le sujet. L’une d’elles, publiée en 2005 aux États-Unis dans le Psychosomatic Medicine Journal, conclut que des individus séjournant dans une chambre exposée à la lumière du soleil à la suite d’une opération consomment 22% moins d’analgésiques que ceux qui se retrouvent dans une chambre fermée. Même la vue offerte à partir d’un lit d’hôpital aurait un impact. «Une [autre] étude [du psychologue Roger Ulrich, Texas A&M University] réalisée pendant deux ans dans un hôpital américain a démontré que le séjour d’un patient ayant une vue sur un mur de brique était 25% plus long que celui d’un patient ayant une vue sur un parc», explique Michel Broz, associé principal chez Jodoin Lamarre Pratte Architectes. Ce dernier en sait quelque chose, puisqu’il est probablement un des architectes d’ici les plus savants en matière d’architecture de la santé. Sa firme vient de chapeauter l’un des plus imposants chantiers hospitaliers de la dernière décennie au Québec: le Pavillon des soins critiques de l’Hôpital général juif. «Une visite à l’hôpital, c’est rarement un moment joyeux, poursuit-il. Notre objectif est de réduire au maximum le stress du patient.» Pour démontrer concrètement ses stratégies en la matière, il m’a invité à visiter en primeur l’extension de l’Hôpital général juif, à quelques semaines de l’entrée des patients, des médecins et des infirmières. Dès qu’on arrive sur les lieux, on constate rapidement qu’on est bien loin du modèle des vieux hôpitaux nord-américains, surcloisonnés et étouffants. Une large allée piétonne nous accueille, bordée par des commerces, un café et une cour alimentaire dominée par des puits de lumière. On se croirait au cœur d’un centre commercial. À la sortie de l’ascenseur, au dixième et dernier étage, M. Broz m’amène directement dans la chambre d’un futur patient pour observer la vue. «Par rapport aux hôpitaux des années 1950 avec de petites fenêtres, on a ici une fenestration de 14 pieds de large pour maximiser l’entrée de lumière naturelle, m’indique-t-il. C’est une façon de donner de l’énergie de guérison aux patients et d’offrir un environnement de travail de qualité au personnel.» Il me fait aussi remarquer la hauteur des plafonds (plus de neuf pieds, comparativement à huit dans plusieurs hôpitaux), qui décomprime l’espace pour favoriser le bien-être des occupants. Autre élément fort appréciable : la coloration des murs et des planchers. Fini le vert «hôpital» et le jaune pâlot traditionnellement associés à ce type d’établissement. Chaque étage possède son propre code de couleurs vives en fonction de sa spécialité: néonatalogie, cardiologie, soins intensifs… Les couleurs apportent un côté ludique au lieu et deviennent une forme de signalétique pour se repérer d’un étage à l’autre. M. Broz prend également le temps de souligner que sur la plupart des étages, les aires de travail des infirmiers et des médecins ont été isolées des corridors de circulation des visiteurs. Une stratégie de design qui offre une meilleure fluidité du trafic dans les corridors et qui permet surtout au personnel hospitalier de mieux se concentrer sur ses tâches. Après presque deux heures de visite, de l’urgence aux salles d’opération, ma tête tourbillonnait. Je venais de saisir la complexité inouïe qui se cache derrière l’architecture de la santé. Tous les détails comptent, même en période d’austérité. On réalise rapidement avec de tels projets que l’architecte n’est pas qu’un simple dessinateur de plans: c’est un maître de l’espace.
  23. http://plus.lapresse.ca/screens/4c95227e-0c61-4a19-b0e4-58772290c8f6%7C_0.html abcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyz La Presse MENU PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+ Édition du 29 avril 2015, section ACTUALITÉS, écran 4 STARCK S’INSTALLE À MONTRÉAL FRANÇOIS CARDINAL LA PRESSE Montréal, ville UNESCO de design ? Oui. Peut-être. « Cette désignation ne fait de mal à personne », lâche l’überdesigner Philippe Starck, peu impressionné par ce titre international. Pas que la ville ne soit pas « design ». Pas qu’elle le soit particulièrement non plus. Seulement, cette désignation dont le maire Gérald Tremblay était si fier, dont la Ville pimente tous ses documents, ne veut pas dire grand-chose. Et surtout, m’a expliqué Starck hier, elle n’a rien à voir avec ce qui distingue la métropole. « Quand je croise des gens qui reviennent de Montréal, ils sont toujours très exaltés, enthousiasmés. Mais pas par ce qu’ils ont vu, mais par ce qu’ils ont été, par ce que la ville leur a permis d’être. Et tous rêvent d’y revenir. » Et le design n’y est pour rien, selon Starck. C’est plutôt la simplicité « non pasteurisée de snobisme » qui démarque Montréal. Ce sont les rencontres, les échanges, la possibilité d’échanges qu’il suscite. « Montréal est une ville en perpétuel devenir, qui a son propre rythme, assez organique, très humain, relativement lent. C’est une ville ouverte, authentique. Une ville… difficile à étiqueter, en fait. » — Philippe Starck *** Philippe Starck était à Montréal, hier, pour la première pelletée de terre de la tour résidentielle qui portera sa griffe, dans Griffintown. Le YOO. Un « village vertical » qui incite, force même la rencontre entre ses résidants grâce à de nombreuses aires communes. Selon le communiqué de presse, YOO Montréal est « important » pour Starck parce que YOO est « très important » pour Starck et parce que Montréal est « très important » pour Starck. Bon. C’est l’équivalent du « I LOVE THIS CITY ! » crié par toutes les vedettes rock… dans toutes les villes où elles passent. Dubitatif, j’ai passé une bonne demi-heure avec l’homme. Un homme volubile, d’une intelligence débordante. Un homme qui est venu « quatre ou cinq fois » ici, notamment pour C2 Montréal. Un homme qui adore Habitat 67. Un homme, surtout, qui aime véritablement Montréal pour ce qu’il est… et ce qu’il n’est pas. « Tous ceux qui viennent ici constatent que la ville a un particularisme… mais ils sont incapables de le décrire. J’ai toujours trouvé ça intéressant. Car ce qui tue, ce qui étouffe, c’est l’étiquette. » Rome, plus vieille ville du monde. Paris, la plus belle. New York, centre mondial des affaires. « So what ? On a tout dit, mais rien dit. Tandis qu’ici, le mal à étiqueter est garant d’une qualité, d’une modernité évidente. » « Et c’est paradoxal. On entend peu parler d’une chose révolutionnaire à Montréal. Et pourtant, elle l’est plus que bien d’autres. Il y a ici des choses, des actes qui, discrètement, sont plus en avance que dans beaucoup de villes dans le monde. » « Montréal est une ville où on peut avancer. Discrètement, mais sûrement. » *** C’est très précisément cette modernité tranquille qui lui fait tant aimer Griffintown, aussi. Quartier que Starck appelle simplement « Griffin ». Le designer apprécie ces tours qui voisinent de vieilles maisons, des vestiges industriels et une écurie, ce mélange du vieux et du neuf. « C’est ça, la vie. Notre société est autonettoyante, comme les fours. Elle efface ce qui ne mérite pas de rester. Oui, il faut conserver des bornes de l’histoire, le faire au coup par coup. Mais dans le doute, il faut toujours être du côté de la liberté et du futur. » — Philippe Starck Et le YOO, il apporte quelque chose dans le secteur ? « Honnêtement, pas grand-chose. Il n’a pas de prétention historique, pas de prétention monumentale. Et c’est pour ça que je l’aime beaucoup. Car cette tour dessinée par les architectes de NEUF est humble. Contrairement aux bâtiments publics qui ont une obligation de démonstration, les bâtiments résidentiels ont une obligation d’humilité. Ils ne doivent porter que le bonheur des gens qui y vivent. » Un peu comme ces « agrégats de vies » que sont les villes. « Pour moi, une ville n’est jamais un paysage, de l’architecture, des monuments. Une ville, c’est l’addition des gens qui y vivent, de l’énergie qu’ils dégagent, de leur pensée, de leur création, de leurs actes. Une ville n’est qu’un acte immatériel de civilisation. » Oui, ajoute Starck, le design est important. Mais de là à en faire une désignation internationale qu’on distribue aux villes, comme Montréal… « Puisque c’est fait, tant mieux. Mais ce n’est pas là que ça se passe. Ça fait 20 ans que le design est très à la mode, qu’on en parle beaucoup. Mais il faudrait qu’il soit plus intégré, aujourd’hui, comme un paramètre obligatoire. » « Tant mieux si Montréal est une ville UNESCO, mais ça ne va pas changer la face du monde. Celle de Montréal non plus. » Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+. iPad est une marque de commerce d'Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d'autres pays. App Store est une marque de service d'Apple Inc. Android est une marque déposée de Google Inc. Google Play est une marque déposée de Google Inc. 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  24. http://journalmetro.com/monde/761606/le-soleil-a-la-rescousse-dune-planete-qui-a-soif/ 22/04/2015 Mise à jour : 22 avril 2015 | 6:00 Le soleil à la rescousse d’une planète qui a soif Par Wanise Martinez Metro News World Un inventeur néerlandais a mis au point un prototype, le Desolenator (ou «désalinisateur» en français), qui pourrait s’avérer le moyen le plus abordable et le plus écologique de dessaler l’eau de mer. L’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF estiment qu’une personne sur neuf dans le monde n’a pas accès à de l’eau propre et potable, ce qui entraîne chez 780 millions d’êtres humains, surtout dans les pays en développement, des maladies liées à l’insalubrité de l’eau. Et la situation est en train de s’aggraver en raison des changements climatiques qui affectent de plus en plus la planète. À terme, il semble inévitable que l’humanité doive affronter une grave pénurie d’eau potable. Sachant cela, et considérant que 96% de l’eau sur la Terre est salée, la solution s’impose d’elle-même: il faut trouver des moyens efficaces de dessaler l’eau. Au cours des dernières années, certains procédés ont été élaborés pour y parvenir, mais ils sont coûteux, et beaucoup de pays en développement n’ont pas les moyens de les utiliser. C’est pour résoudre ce problème qu’un ingénieur néerlandais, William Janssen, a mis au point un appareil innovateur et astucieux, le Desolenator, capable de purifier l’eau polluée comme l’eau salée à peu de frais, à l’aide de l’énergie solaire. «Le Desolenator fonctionne selon un principe simple d’ébullition de l’eau. Son carburant, c’est l’énergie solaire: dès qu’il fait beau, on peut obtenir de l’eau distillée en chauffant de l’eau salée sur un panneau solaire. La vapeur d’eau qui s’en dégage est ensuite recueillie et condensée, puis bouillie à nouveau», explique M. Janssen. Grâce à son procédé unique de distillation, l’appareil produit de l’eau potable à partir d’eau polluée ou salée (habituellement plus difficile à traiter) sans devoir recourir à des filtres ou à des produits chimiques. Tout ce dont il a besoin, c’est de l’énergie du soleil, à laquelle il doit être exposé chaque jour. Ainsi, son module photovoltaïque se réchauffe, et l’énergie qu’il produit est soit réfléchie, soit emmagasinée pour continuer d’alimenter le circuit. M. Janssen et ses collaborateurs espèrent que leur invention permettra, d’ici 2020, à un million de personnes d’avoir accès à de l’eau potable. «En ce moment, nous sommes en période de rodage. Nous voulons nous assurer que l’appareil est aussi fiable que possible. Notre objectif, c’est que le plus petit Desolenator produise 15 litres d’eau pure par jour. Nous nous sommes fixé un échéancier: nous aimerions que l’appareil soit prêt à être mis en marché à la fin de l’année, et nous voulons le rendre disponible partout où les gens seront intéressés à l’avoir.» «Une des choses que nous devons tous faire, c’est apprendre à mieux utiliser l’eau, à cesser de la gaspiller.» – William Janssen, inventeur du Desolenator Lorsqu’on lui demande pourquoi l’énergie solaire n’est pas mise à profit davantage pour trouver des solutions à des problèmes aussi importants que l’accès à l’eau potable, M. Janssen répond que l’habitude de recourir à cette énergie n’est pas encore entrée dans les mœurs, mais que cela ne saurait tarder. L’important, selon lui, c’est que nous continuions à trouver des solutions aux problèmes auxquels la planète est confrontée. «Notre appareil sera utile aux personnes qui ont accès à de l’eau polluée ou salée. Pour celles qui n’ont pas du tout accès à l’eau, il faut trouver d’autres solutions.» Changer le Coke en eau À la fin de l’année dernière, l’artiste néerlandais Helmut Smits a présenté, dans le cadre de l’exposition Sense Nonsense, qui se tenait durant la Semaine néerlandaise du design, un appareil de son invention capable de changer du Coca-Cola en eau. De prime abord, son invention ressemblait à une installation artistique un peu étrange, mais elle témoignait en fait d’une réflexion extrêmement critique sur la pénurie d’eau potable dans le monde: l’artiste souhaitait montrer qu’il est plus facile de tirer de l’eau potable d’une bouteille de Coke dans l’hémisphère nord que de se procurer une quantité équivalente d’eau dans bien des pays du sud qui subissent de graves sécheresses. 5 gadgets qui purifient le H2O 1lifestrawLifeStraw Ce petit tube en forme de cigare exploite à une technologie novatrice grâce à laquelle l’eau se trouve nettoyée de tous les bacilles responsables de maladies comme la typhoïde, le choléra, la dysenterie et la diarrhée. La personne qui l’utilise peut donc boire sans craindre de se rendre malade, puisque les pathogènes ne se rendent jamais jusqu’à sa bouche. La paille de survie est déjà le fleuron des produits créés à des fins humanitaires parce qu’elle est facile à fabriquer et très peu coûteuse. omniprocessorOmni Processor Cette machine qui transforme les eaux usées en eau potable fait parler d’elle depuis que Bill Gates a annoncé qu’il investissait dans sa fabrication et qu’on a pu le voir boire de son eau. Conçu et fabriqué par la firme de génie américaine Janicki Bioenergy, cet appareil imposant transforme, au moyen d’un réacteur et de chaleur, de la boue de vidanges et d’autres matières résiduelles combustibles en eau potable, en électricité et en cendres. cyclocleanCycloclean Cette invention japonaise qui ressemble à un vélo traditionnel recourt à l’énergie cinétique pour purifier l’eau. Créé à l’origine pour les villages reculés ou les zones sinistrées, le Cycloclean a l’avantage de pouvoir être utilisé même dans les endroits difficiles d’accès. Pour produire de l’eau potable, l’utilisateur doit simplement pédaler, après avoir rempli d’eau impure le réservoir attaché au siège. lifesackLife Sack Ce sac polyvalent a été conçu pour les communautés démunies des pays en développement. Quand les gens le reçoivent, il est rempli de grains. Une fois ceux-ci utilisés, le sac se convertit en kit de purification de l’eau fonctionnant à l’énergie solaire; après avoir nettoyé l’eau contaminée, il peut en outre servir de contenant pour le transport de celle-ci. Pour tuer les microorganismes et les bactéries qui rendent l’eau impropre à la consommation, le Life Sack utilise la technologie SODIS. clearCamelBak Ce système de purification recourt aux rayons UV pour détruire les microbes qui se trouvent dans l’eau, rendant celle-ci buvable en 60 secondes à peine. Cette bouteille d’eau hors de l’ordinaire, créée par la compagnie américaine Camelbak, pèse peu, si bien qu’elle se transporte aisément, et est facile à utiliser. Elle fonctionne à l’aide de piles rechargeables au lithium; on peut l’utiliser 80 fois, voire plus, avec une seule charge.
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