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  1. Le Masson sur la 8ème avenue est un projet de condos d'une ou deux chambres à quelques pas de la Promenade Masson. Le modèle 2 chambres a 977 pi2 étalés sur le rez-de-chaussé et le rez-de-jardin avec un usage exclusif de la cour, une salle de bain et une salle d'eau. Inclus: Comptoir de quartz Grande fenestration Plafond de 9 pieds de hauteur au 3e étage Possibilité de mezzanine et terrasse privée sur le toit Plancher de céramique dans la cuisine et la salle de bain Plancher de bois franc Choix de couleurs d’armoires en mélamine fini grain de bois Hotte cheminée ou hotte micro-ondes en acier brossé Vous êtes situé près de boutiques, café internet, épicerie fine, boulangerie, pâtisserie (comme la Première Moisson) et autres restos à la mode. Plus d'information à la page: http://www.immeublesbcg.com
  2. ROUGE 5.0 est un immeuble de 12 étages dans lequel se retrouvent 91 unités d'habitation de superficies exceptionnelles et uniques dans le secteur avec 3 étages de stationnements intérieurs. Devmont, comme toujours, offre à sa clientèle distincte encore plus de nouveautés dans les choix de cuisine, la climatisation individuelle à air forcé, 2 salles de bain (4 ½ - 5 ½) et tellement plus, qu'une visite s'impose. http://www.rougecondominiums.com/plans-phase-5
  3. KAMPAI GARDEN : NOUVEAU CHIC BEER GARDEN DANS LE SHAUHGNESSY VILLAGE « Kampai, ça veut dire cheers en japonais. On voulait créer une destination où les gens pourraient boire et manger; un établissement entre un club parfois trop bruyant et un resto parfois un peu plate. On voulait un endroit avec la vibe d’un 5 à 7 le fun en tout temps. » Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai est le nouveau projet de grande envergure d’Alexandre Besnard et PJ Goupil du groupe A5 Hospitality (responsable d’une quinzaine des établissements les plus populaires de Montréal dont le Jatoba, Flyjin, Apt.200, Fitzroy, Mayfair) et du chef Antonio Park (Park, Lavanderia, Jatoba). Le Kampai s’installe dans le Faubourg Sainte-Catherine, un endroit délaissé d’amour dans les dernières années. Pourtant le Kampai arrive là en force, dans un espace de 10 000 pieds carrés, dont 200 places assises et une capacité de 650 personnes (!). « En été, on aura aussi une terrasse sur Ste-Catherine de 100 places et derrière on possède une terrasse jardin d’une capacité de 300 personnes, » raconte PJ. Wow. « Le Shauhgnessy Village est le quartier de Montréal le plus dense en population, en fait le troisième au Canada. Et il n’y a pas grand-chose dans ce coin, ça commence tout juste à reprendre vie. C’était pour nous une section de Montréal sous-exploitée. Si tu y penses, tu es à côté de Westmount, de l’université Concordia, du Collège LaSalle, de Dawson, de la station Guy-Concordia qui est la troisième avec le plus de visiteurs…! » C’est effectivement un grand village de locaux, d’étudiants, de gens d’affaires des alentours et de touristes. Le local du Kampai s’installe dans le Faubourg Sainte-Catherine, dans les anciens locaux d’un club vidéo et d’un salon de coiffure. « On a découvert que ces locaux avaient un permis d’alcool, on a alors complètement repensé l’espace. » C’est effectivement intéressant de voir comment le groupe a réinventé les lieux avec la jeune talentueuse Amlyne Phillips (responsable entre autres de l’Apt.200, du Jatoba et du Mayfair). On trouve au Kampai des zones distinctes, toutes ouvertes, et sur trois demi-étages. Il y a d’abord une grande salle à l’avant de style moderne et coloré, puis une cuisine ouverte sur une salle à manger aux comptoirs de marbre et carrelages noirs et blancs, et le clou du spectacle est l’espace de bar arrière qui a été transformé en réel jardin fantaisiste — grand bar à cocktail en marbre, sofas, tables de billard et plantes partout. « En fait on a plus de 400 plantes en total au Kampai. » (rires) Rien ici n’est fait à la légère. Au niveau du menu, A5 a souhaité offrir une cuisine de bar santé et abordable aux influences asiatiques et s’est donc associé avec le chef Antonio Park pour la conception des recettes. C’est cependant le chef Jimmy James Baran (ex Garde-Manger, Bremner et Raymonds restaurant dans l’Est du Canada) qui s’occupe de l’équipe de cuisiniers qui travaille dans l’aire ouverte au centre de l’établissement. On y vient principalement pour les plats santés — poke et salades (de papaye et de nouilles de patates douces) —, les hot-dogs à la saucisse de Gaspor (régulier ou Michigan) et les tacos (de bœuf braisé ou crevettes tempura). Le menu est abordable; la plupart des items sont entre 9 et 18 $, et pour un endroit si immense, la cuisine est très bonne. On y allait à un peu à reculons, mais on voit définitivement un effort impressionnant à essayer d’offrir quelque chose de qualité aux clients du Kampai. Il y a quelques petits ajustements à faire, mais on nous assure que l’équipe travaille assidument à les améliorer. On va donc au Kampai pour manger une petite bouchée et prendre un verre (plutôt un pichet). Pichets puisque le Kampai ne vous offre pas de « cocktails simples », ceux-ci se consomment au pichet — de 32, 40 et 60 onces. C’est Lawrence Picard qui a pensé les recettes qui sont 20, 25 et 30 $ respectivement. Coup de cœur pour le pichet « baby girl what’s your name » (rires). Pour ceux qui voudraient un verre de vin, l’endroit offre quelques vins au verre, mais la carte est encore à finaliser. Si le service des 60 employés (!) est encore en train de s’ajuster, on trouve pourtant au Kampai un service sympathique et souriant. « C’est vraiment très excitant de voir autant de gens parler de notre projet et sembler si enthousiastes. On a tellement mis d’effort et d’investissements dedans, c’est vraiment motivant. » Nous on est très fiers d’être amis de longue date avec PJ, qui avec le groupe A5, investit autant dans Montréal et lance des projets importants qui redonnent de la vitalité à la ville. On est pour l’entrepreneuriat, le travail assidu, le courage, les gens qui ont du cran et de la vision, alors on ne peut que donner notre appui pour dans ce projet. Le Kampai est selon nous l’endroit idéal pour les gourmands avides de fêtes des environs. De plus, l’établissement étant si grand, il sera probablement un lieu de nombreuses rencontres amusantes. Le Kampai est ouvert du mardi au samedi de 15 h à 3 h et la cuisine ferme à 23 h. © photos Jade W Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy villageKampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village kampai-garden-downtown-montreal-bar-resto-5Kampai garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy village DÉTAILS 1616 Rue Sainte-Catherine Ouest 514-379-6161 Kampai Garden Kampai Garden : nouveau chic beer garden dans le Shauhgnessy Village
  4. Carlos Ferreira et Normand Laprise s'installent dans le Quartier des spectacles. Le Quartier des spectacles brille par sa diversité, à l’extérieur comme à l’intérieur, avec ses 80 lieux de diffusion culturelle. « Mais on remarque une certaine insuffisance dans un domaine qui nous est très cher à Montréal: la gastronomie ! L’art culinaire est indissociable d’un quartier qui se veut une vitrine de la créativité montréalaise. Aux quelques bonnes tables déjà existantes, s’ajouteront, à la mi-juin, deux restaurants dirigés par des restaurateurs renommés. D’abord, TOQUÉ ! de Normand Laprise, qui évoquera l'esprit brasserie et restaurant de quartier en proposant certains classiques français ainsi qu'une cuisine contemporaine. Puis, le F Bar du non moins célèbre Carlos Ferreira, qui offrira une cuisine actuelle très goûteuse avec sa touche portugaise. Et ils feront une entrée remarquée dans le Quartier des spectacles en s’installant dans les vitrines de la nouvelle place des Festivals. Ce splendide espace public fera non seulement rayonner le design et la culture à la Montréal, mais aussi le talent de ses chefs », a annoncé Charles Lapointe, président du Partenariat du Quartier des spectacles.
  5. Magnifique projet Projet de 12 condos (Phase 1 & 2). Le projet serait de 5 phases en totale comprennent approx. 32 unités au complet. Prés des parcs, écoles, hôpitaux, magasins et transport en communes et beaucoup plus. Profitez d’une qualité de construction supérieure dans des espaces de vie à la configuration et au look très actuel. Ce projet sera livré pour juin 2013. Le bureau des ventes est sur rendez–vous seulement et il contient des choix de finitions pour la cuisine, la salle de bain et les planchers de bois. Extras offerts et inclus par le promoteur, tel que : le quartz, planchers de bois d’ingénierie. Le promoteur vous offre des unités clé en main et à prix abordable dans un des secteurs les plus en demande de Montréal. Stationnement intérieur disponible en option. Offrez-vous un condo à partir de 155 390$ jusqu'à 215 700$ plus les taxes. Condo de une à deux chambres à coucher offert. http://lenuvocondos.com/
  6. In the Village, off St-Cat west of Papineau and around the corner from Pappas Tapas. Ate there last week. Was already hard to get a reservation for 2 a few days in advance, but with this review it will be even harder. Fine Dining: Mezcla is a wish come true My stellar dinner featured some seriously delicious food, filled with beautiful flavours and diverse textures BY LESLEY CHESTERMAN, GAZETTE FINE-DINING CRITIC OCTOBER 5, 2012 The pork main course at Mezcla, in Montreal on Thursday September 27, 2012. (Allen McInnis/THE GAZETTE) Mezcla Rating: 3 out of 4 $$$ 1251 de Champlain St.(at Ste. Rose St.) Phone: 514-525-9934 Website: http://www.restaurantmezcla.com Open: Tues. to Sat. 6 p.m. to 11 p.m. Licensed: Yes Credit cards: All major Wheelchair access: No Parking: Easy on the street Vegetarian friendly: Not especially Reservations: Essential Price range: Starters: $10-$16; main courses $19-$33; desserts: $6-$9. Five-course tasting menu: $39 For a city to be considered a serious gourmet destination, there must be a good mix of established restaurants along with the new and exciting. Montreal certainly has the former, but seems to have hit a bit of a wall when it comes to the latter. Granted, restaurants like Bouillon Bilk, Van Horne and the fabulous new Park and Hotel Herman have brightened up the scene tremendously over the past few years. Yet there are also many newbies that fall flat with fuzzy cooking, tired concepts and waiters who are trying their best to hock the same ol’ seared scallops and crème brûlées. It’s starting to feel like forever since I heard someone go bonkers with happiness over a restaurant. And then, it happened, and of all places on Facebook, where chef and Journal de Montréal restaurant critic Thierry Daraize posted a wildly enthusiastic endorsement of a restaurant called Mezcla. Mez … what? I had never heard of the place. And as someone who keeps a tab on restaurant matters with an obsession some might consider disturbing, I should have. But kudos to Daraize for discovering the restaurant, which opened in May, though his unbridled enthusiasm has made Mezcla one tough table to book. Once I eventually nabbed a table, I headed down to The Village to see what he calls one of his “grands coups de cœur” of 2012. Located on a side street just off Ste. Catherine, Mezcla is a warm, 50-seat space with high ceilings, an open floor plan, and a bistro-ish vibe. The “chaleureux” ambience is further boosted by low lights, sexy background tunes and an open kitchen in the back of the room. The decor provides few clues about the style of cuisine, which isn’t the usual French bistro but … aahhh … nuevo latino. When I think nuevo latino in Montreal, I immediately picture chef Mario Navarrete Jr.’s restaurant Raza. How nice, I always thought while sipping pisco sours, would it be to have more restaurants playing with these Central and South American, Cuban, Puerto Rican and Spanish-Caribbean ingredients and flavours? And now my wish has come true. I immediately recognized our host and waiter, a handsome Venezuelan by the name of Gerardo Labarca, who last served me years ago at that great tapas restaurant Pintxo. Turns out Labarca is an owner at Mezcla along with Marie-Hélène Barrière. Already that’s great news because the ever-smiling Labarca made my first Pintxo meal so memorable. As for the talent in the kitchen, that belongs to two gentlemen, Marcel Larrea, who trained Cordon Bleu in Peru and worked here at Thai Grill, and Georges-Étienne T. Tremblay, whose Montreal experience includes La Chronique and Les Enfants Terribles. Larrea may have last been cooking Thai, yet his background is Peruvian. Peruvian cuisine is hailed as the next big thing, and whenever I hear that I roll my eyes a little as the Peruvian cuisine I’ve sampled (and I’m no authority by any measure here) hasn’t been what I’d call earth moving. Yet after tasting this kitchen’s take on it, I’m intrigued. These boys are making some seriously delicious food, filled with beautiful flavours and diverse textures. Like Daraize, I gotta say, dinner at Mezcla turned out to be one of my best meals of the year. The wine list is another plus. Spanish heavy, well-priced with a good mix of private imports and SAQ selections, the list also features bottles well suited to this spicy/meaty/seafoody cuisine. The Albarino Condes de Albarei 2011 we enjoyed not only enhanced everything we ate, but at $42, didn’t put a dent on my budget. Nice. Now on to the food, which started with a simple plate of ceviche. Wait, did I say simple? Scratch that, because what started out looking like a pretty mound of raw fish and seafood bathed in a slightly spicy sauce turned into a complex dish when we were given a trio of crispy ingredients to mix in, including fried corn kernels, twisty yucca chips and a tangle of deep-fried carrot strands. Was it ever great, with the soft and silky seafood and salmon chunks mixing in with the crisp bits of chips and the crunch of the corn. Every taste was so clean, so fresh and I loved the surf and turf contrast between the fish and the vegetables. Huge. The next dish was almost as amazing, and consisted of tuna tartare set atop potato croquettes placed alongside mounds of crabmeat with avocado and coriander. Again, what a play of textures — dewy, crispy, creamy, chewy — along with all those fresh and bracing flavours. Really gorgeous. And I saved the best starter, the shrimp, for last. Served wrapped in fried yucca ribbons, the jumbo shrimp were meaty, fresh, resilient and cleverly served with two contrasting sauces: a close-to-fluffy avocado cream and a sweet chicha syrup made with smoky black corn. With every bite I said to myself, this is the best thing I’ve tasted all year, and considering the amount I eat, that’s saying a lot. I can’t wait to come back and try this dish again. There’s more. When I asked for a menu recommendation, Labarca’s face lit up and he said the blood pudding was a must. He’s right, it’s very good. Served on a light corn cake, the round of blood pudding is layered with julienned apple and slices of chorizo. Don’t want to get boring here, but again, the mix of textures won me over, and I also admired that these boys are using organic chorizo from Charlevoix, and finished the dish off with a Calvados-laced beurre blanc. What a pleasure to see updated ethnic cuisine made with the best local ingredients. Now that’s what I call modern cooking! More traditional but just as scrumptious was a simple plate of grilled duck hearts, with papa amarilla (yellow potatoes), choclo (corn cob, in this case, black corn) and gently spiced “panka” sauce made with dried amarillo peppers. I’m big on hearts for their filet mignon-meets liver taste and consistency, and these babies were wolfed back in record time. The size of the starters is larger than tapas, yet I’d still recommend ordering many plates to share. Main courses are more costly (in the $30 range), but the quality of ingredients merits such prices. For instance, the main I enjoyed was a duo of Gaspor pork that included three chops from the rack as well as a melting slice of braised flanc. Add to that chanterelles, carrots, parsnip purée and a light ’n’ herby sauce, and you have yet another reason to race over to Mezcla. As for desserts, I cannot deny I was discouraged to see only three, and three that included that predictable Montreal trio: crème brûlée, molten chocolate cake and pouding chômeur. Cue the groans. But wait, not so fast. Just when I thought I’d had my fill of molten chocolate cake, along came one so deeply chocolatey and ideally crusty-melty that I remembered what seduced me about this famous dessert in the first place. And that unemployment pud was also staggeringly good, full of maple flavour, firm yet still unctuous without falling into the dreaded mushy/icky/cloying pouding chômeur trap. To say I had a faultless meal at Mezcla would be an understatement as it was so creative and just downright delicious as well. And I only scratched the surface of this menu. All I want to do now is go back, go back to try the clams with chimichurri, the braised bison, the fish stew, the Cornish hen with yucca fries. Or better yet the five-course $39 tasting menu, which considering the quality of ingredients sounds like the deal of the century. What an orgy of tastes this restaurant has to offer. And at risk of never being able to get a last-minute table here myself, I end this review with just one suggestion: GO. criticsnotebook@gmail.com For more food and wine talk, tune in to Dinner Rush with Lesley Chesterman on Saturdays from 4 to 5 p.m. on News Talk Radio CJAD 800. © Copyright © The Montreal Gazette Read more: http://www.montrealgazette.com/life/Fine+Dining+Mezcla+wish+come+true/7343470/story.html#ixzz28X00XnVC
  7. http://www.lapresse.ca/vivre/cuisine/restaurants/201205/04/01-4522129-la-restauration-mobile-demenage.php
  8. Une chaîne américaine que je ne connaissais pas. Trouvé sur le Twitter d'Allison Lampert http://www.solutions-emailing.com/i/?id=09vcDkuA4auvj46wHXUNVh9gW7Rc1AAY5C55s956nkbAf16yxk7HTFuFk7XwI1nYD12zNZ0LylE_3d
  9. Après un mois à sillonner hardiment le pays de table en table, on peut claironner que 2011 a été féconde en nouveaux restos. Vingt d’entre eux auraient pu figurer à ce palmarès, ce qui en dit long sur le climat actuel. Partout, on a goûté une cuisine d’inspiration canadienne de grand art et du terroir qui bouleverse nos notions d’identité culinaire nationale. Il est temps de bannir certaines bêtises, dont les « restos chics et décontractés », expression antinomique et de mauvais goût qui dessert l’industrie. Frugalité et finesse vont de pair, on le voit depuis quelques années. Si l'on n’a pas peur de s’excentrer, on pourra savourer des mets fantastiques dans des quartiers où les loyers modiques laissent aux chefs plus de liberté (et puis, avouons-le, on n’a jamais autant rigolé avec le personnel). Pour les restaurants haut de gamme, le glas est loin de sonner ; en fait, on assiste au retour d’une somptuosité d’un autre temps. Au menu des établissements primés dans ces pages, le raffinement s’accompagne d’une confiance accrue. Il semble qu’on ait un âge d’or à se mettre sous la dent. http://enroute.aircanada.com/fr/articles/les-meilleurs-nouveaux-restos-canadiens-2011/ LE COMPTOIR CHARCUTERIES ET VINS Montréal Résumons. Récupéré dans un ancien labo, le comptoir éponyme offre une vue imprenable de la cuisine et une surface à frapper du plat de la main en guise d’applaudissement. Fondantes et étonnamment jeunes, les charcuteries maison réconcilient les plus blasés avec les plaisirs de la chair à coup d’originalité : coppa di testa (tête fromagée italienne), lomo (longe de porc à l’espagnole), ventrèche (cousine française de la pancetta). Quant aux vins, le sommelier Jack Jacob a du nez pour les produits bios de petits vignobles et a déniché des perles dans la vallée de la Loire et le Roussillon. Mais Le Comptoir vaut plus que la somme de ses parties. C’est un restaurant à part entière, ce qui donne toute liberté à Ségué Lepage (ex de La Montée de Lait) et à son frère Noé de composer une cuisine inventive et décontractée. Pour une version originale d’une spécialité locale, essayez le sandwich pressé au smoked meat, au cheddar et à la moutarde au cumin. Les plats à l’ardoise jouent avec les goûts et les textures, mais aussi avec les températures, dans des salades composées aux ingrédients tièdes et froids : chou-fleur rôti, purée d’anchois, roquette et mie de pain frite ; flétan, concombres, feta, fines herbes et tempura d’oignon ; ricotta frite avec purée de pommes vertes. Vu la qualité et les prix doux, il serait très facile de devenir un habitué du Comptoir (on saurait alors s’il faut prendre le disco qui y jouait au second degré). À Montréal, les buvettes, chics mais confortables, ont su se faire une place, entre bars à vins et pubs gastronomiques. Celle-ci a mis le doigt sur le pouls de la ville. 4807, boul. Saint-Laurent 514-844-8467, comptoircharcuteriesetvins.ca VAN HORNE Montréal Imaginez deux excentriques personnages d’un film de la Nouvelle Vague (disons un Godard du tournant des années 1960) sortant de l’écran, entrant dans un resto, savourant une bouteille et décidant de prendre les rênes de l’endroit. La naissance du Van Horne, exigu mais bien défini, est à peine moins rocambolesque. Les néorestaurateurs Sylvie Lachance (issue du milieu culturel québécois) et Urs Jakob (du Gershwin Hotel, à New York) étaient en quête d’un chef quand ils sont tombés par hasard sur Eloi Dion, du 357c, le sélect club montréalais de Daniel Langlois. Leur espiègle sommelière, à qui l’on doit une brève carte d’importations privées, fait aussi le ser-vice. Leur salle dépouillée tient lieu de galerie pour leur collection (porte du pavillon iranien d’Expo 67, assiettes en papier de Roy Lichtenstein, mat totémique baptisé Bill). Sans transition, le choix musical enchaîne vieille pop française et punk new-yorkais. Le court et épatant menu de Dion propose une cuisine de marché en mode flexitarien. Ses quatre plats principaux (une viande, deux poissons, un végé) sont si créatifs qu’en comparaison les tables où règnent les protéines semblent datées et dépassées. Chaque assiette est une palette de couleurs. Disque jaune d’une gelée de pamplemousse merveilleusement amère pour crabe des neiges duveteux et joi choi. Chiffonnade de bette à carde vert forêt historiée d’une purée de dattes au garam masala. L’art de Dion change les regards : tel du béton liquide, une aérienne sauce hollandaise à l’encre de seiche nappe une succulente dorade royale et une lasagne anthracite de champignons. Voilà une véritable étude de gris à tirage limité. 1268, av. Van Horne 514-508-0828, vanhornerestaurant.com LES 400 COUPS Montréal Dans une ville où les bistros tiennent le haut du pavé, cette table pourrait bien vous réconcilier avec le steak tartare. Haché au couteau pour lui donner du mordant, mélangé à de gros morceaux de carottes, émaillé de mayo aux anchois et de croûtons, il arrive garni d’une petite boule de glace à la moutarde (autre bonne raison de l’avaler tout cru). Le chef Marc-André Jetté, la sommelière Marie-Josée Beaudoin et le chef pâtissier Patrice Demers accoudés au bar en marbre du resto. Les as derrière Les 400 coups (un hommage au film de Truffaut qui joue sur l’adresse du resto), le chef Marc-André Jetté, le chef pâtissier Patrice Demers et la sommelière Marie-Josée Beaudoin, déjà complices chez Laloux et au Newtown, forment un trio chevronné. Leur spectaculaire salle de style Beaux-Arts (murs noirs, bar de marbre blanc, monumentale murale de Saint-Germain-des-Prés, le quartier parisien qui pourrait être la mère patrie de Montréal) vibre des potins de vedettes locales de la télévision. Ce décor légèrement vieillot souligne la modernité de la cuisine québécoise qu’on y sert (contrairement aux jaquettes grises du personnel). Jetté a le palais bourlingueur et s’il pioche aux quatre coins du globe pour ses préparations (bar d’Amérique garni d’amandes marconas et d’émulsion au curry, omble chevalier dans un bouillon au canard laqué, spaghettis d’épeautre au beurre d’oursin), loin de s’éparpiller, il s’en tient à une vision remarquablement claire, précise, concise. Demers sert le pot de crème qui a fait sa réputation aux Chèvres, et son Vert (pistaches, pousses de coriandre, huile d’olive et yogourt au chocolat blanc garnis de granité à la pomme verte) est une fraîche symphonie sucrée-salée qui nous fait tomber dans les pommes. 400, rue Notre-Dame E. 514-985-0400, les400coups.ca
  10. Robert Beauchemin, collaboration spéciale La Presse On m'avait prévenu, l'avenue du Parc subit le même sort que le boulevard Saint-Laurent il y a quelques années. Trottoirs défoncés, voies de circulation réduites, bouchons, boue, grillages de fer: tout est annonciateur de difficultés. Cependant, que cela ne vous empêche pas d'aller visiter Damas, un remarquable petit resto syrien, ouvert depuis quatre mois. Il appartient à ce genre qui nous remue. Pas uniquement pour son décor confortable, évocateur de l'Orient certes, mais d'un Orient de luxe, moderne, sans artifice folklorique, sans garde-à-vous nostalgique, sans lourdeur. Mais surtout pour sa cuisine, raffinée et opulente. La Syrie et le Liban sont très proches culturellement. Leurs cuisines se touchent, leur histoire est une collision de mélanges et de perplexité permanente. C'est que la Syrie entoure presque complètement le Liban. Les conflits passés n'ont pas empêché leurs cuisines de se nourrir réciproquement au point d'être pratiquement indiscernables. La cuisine syrienne, c'est un peu la cuisine libanaise, avec les formidables spécialités aleppines et ses influences juives, arméniennes et turques en prime. Le restaurant Damas en donne une interprétation fine, moderne et parfaitement authentique. Ce n'est ni la cuisine de souk, ni de vieille mémé. Les jeunes patrons d'origine syrienne, frères et soeurs, sont nés à... Calgary et ont manifestement décidé de dévoiler le meilleur de leurs racines culinaires. Allez! Il était minuit moins cinq; ravagées par la médiocrité commerciale, traînées dans la boue de la rapidité, le no man's land gastronomique, elles retrouvent ici une sorte de grandeur un peu décadente et extraordinairement raffinée. Car découvrir une telle cuisine, c'est s'exposer à d'autres parfums, d'autres douceurs, des notes acidulées, parfois cinglantes, des contrepoints insoupçonnés entre le sucré et le salé, des associations de textures et de couleurs singulièrement franches qui nous font souvent défaut en Occident. Chez Damas, on les découvre par des entrées spectaculaires. Et des plats d'une remarquable robustesse, aux goûts aussi crus et directs que les regards des Syriens quand ils nous apostrophent dans la rue. On reste presque sur la défensive devant tant de brillance, de chaudes associations de parfums, rose, pistache, olive, persil, sésame, tant de fulgurance en cuisine! Aussi bien dans les grillades que les salades et les petits plats de légumes et de fromages, chauds ou froids, qui nous servent d'entrées. Au fond, c'est un peu ça prendre un pays et le comprendre de l'intérieur, par le goût. Pour tous les sens À table, la salade fattouche, faite à l'instant de concombre, tomates, poivrons frais, est remuée avec de la très bonne huile d'olive, du citron fraîchement pressé, de la poudre de sumac légèrement acidulée. Puis un sauté de pointes d'okras miniatures, intensément tomaté, capiteux et riche avec des notes de mélasse de grenadine. Des kibbes d'agneau sont moelleux, goûteux et s'effritent délicatement sous nos doigts. On les trempe dans une sorte de sauce au yaourt citronné. On les présente joliment dans des assiettes toutes blanches. Un humus est assorti de viande de boeuf épicée, saupoudrée de pistaches et de noix de pins rôties, d'un trait d'huile, de gouttes de citron. C'est aussi beau à voir qu'un tableau de Francis Bacon. Et c'est bien meilleur. Les plats continuent d'arriver, ils sont copieux, affriolants dans leurs couleurs ardentes et leurs fumets intenses. Le muhammara - une purée de poivrons, de piments forts, de pain, de noix, tout cela malaxé à de la mélasse de grenadine - est un peu salé, mais on le termine en se léchant les doigts. C'est irrésistible, toute cette abondance. Des cailles grillées au citron et au piment, des courgettes confites, une purée de betteraves et d'aubergines au sésame. En plat, ce sera la même tonitruance, oh! Seigneur! Un plat de kebabs, traité dans une sauce riche aux cerises aigres, avec une petite pyramide de riz cuit au centre, est sucré à fond et pourtant bizarrement... salé. C'est l'un des plats les plus intenses qu'il m'ait été donné de goûter ces dernières années. J'ai envie de partir là-bas dès ce soir! Le Fatta de jarret d'agneau mélange, pèle-mêle, le pain grillé, un yaourt épais comme du miel, des épices, des pistaches, de la coriandre fraîche, de la menthe et de l'ail. Après ces étourdissements, on se demande: comment font-ils? Nous terminons sur des douceurs tout aussi suaves, la meilleure faite de fromage, de noix et parfumée d'un doigt d'eau de fleur d'oranger, il me semble. En un mot, ce resto est tout simplement épatant. Qu'attendez-vous? Damas 5210, avenue du Parc, Montréal 514-439-5435 Prix: Les mezze entre 5 et 15$, les plats de 17 à 27$, une formule comprenant 3 services pour 36$. Ce n'est pas donné pour ce genre de cuisine, c'est vrai. Mais le soin et la finesse des préparations justifient les prix et, au bout du compte, c'est raisonnable. Comptez une centaine de dollars pour deux personnes. Service: Rien ne vaut la courtoisie. La patronne est comme le temps qui passe, elle vous fait oublier vos soucis. Faune: Jeune et urbaine, couples pittoresques qui articulent leurs remontrances en chuchotant, groupes d'étudiants anglos bruyants et sympathiques, portant tuques et jeans en bas des hanches. Vin: On a obtenu le permis après notre passage. Décor: Mille et une nuits croisé à la trattoria du coin, un brin tapageur, mais confortable. (") Qualité et finesse de la cuisine. Et de l'accueil. (-) Pour y accéder, il faut passer derrière un mur grillagé, comme la frontière entre le Mexique et le Texas. On y retourne? Tout de suite! http://www.cyberpresse.ca/vivre/cuisine/restaurants/201011/15/01-4342827-restaurant-damas-raffinement-et-opulence.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_vivre_259_accueil_POS1
  11. Publié le 02 juin 2009 à 14h43 | Mis à jour à 14h50 Une boutique montréalaise parmi les meilleures au monde Nadielle Kutlu Cyberpresse Les Touilleurs a récemment été classé parmi les cinq meilleurs commerces de détails au monde, dans la catégorie des articles et accessoires de cuisine. La boutique de l'avenue Laurier, à Outremont, a reçu cette distinction lors du prestigieux concours international Global Innovator Award 2009 (GIA) qui s'est tenu à Chicago. Vingt-quatre pays répartis sur les cinq continents y ont participé.Les Touilleurs a d'abord remporté le concours au Canada pour ensuite représenter le pays sur la scène internationale. Comme une distinction ne vient jamais seule, les propriétaires sont aussi en discussion pour avoir leur propre émission de télévision auprès d'un grand diffuseur, a appris La Presse. C'est la première fois que la boutique, qui a souvent remporté des honneurs, se présentait au GIA. Les critères de sélection reposaient, entre autres, sur la stratégie de marque de l'établissement, le concept, l'expérience client et l'étendue de la gamme de produits. «C'est un prix important, on se retrouvait face à nos pairs et ça permet aussi de mettre Montréal sur la carte», souligne le copropriétaire Sylvain Côté. «On espère que ça va fidéliser encore plus la clientèle et attirer la curiosité de nouveaux clients.» Qu'est-ce qui a séduit le jury ? «On nous a dit que c'était notre unité, l'ensemble de ce que nous offrons. Que ce soit la présentation de notre vitrine, la recette sur le tableau à l'entrée, le personnel, le service à la clientèle, tous ces éléments forment une unité chez Les Touilleurs», explique-t-il. Lorsqu'on entre dans la boutique, on remarque rapidement le look épuré et soigné. « Il n'y pas de boites entassées comme on voit souvent dans d'autres magasins», souligne Sylvain Côté . Le tout reste simple afin de faire ressortir l'objet. Les articles de cuisine sont notamment importés d'Allemagne ou de France. Les propriétaires tentent d'ailleurs d'offrir une exclusivité dans la gamme de produit. Depuis son ouverture en 2002, l'entreprise, qui a atteint un chiffre d'affaires de 1, 1 million $, est devenue une véritable référence dans le milieu. En plus des articles de cuisine, la boutique offre divers cours de cuisine animés par des grands chefs ainsi que des voyages gastronomiques.
  12. Publié le 08 avril 2009 à 07h19 | Mis à jour à 07h24 Le centre-ville nouveau Marie-Claude Lortie La Presse Juste avant Noël, trois institutions du centre-ville de Montréal ont fermé. Guy et Dodo, la Rapière, les Chenets. Trois restaurants français qui ont connu de très beaux jours à une autre époque mais qui, pour des raisons incluant les piètres pronostics économiques, ont préféré mettre la clé sous la porte. Au même moment, ou à peu près, la Montée de lait a décidé de devenir La Montée, en quittant son Plateau pour déménager rue Bishop. Et Myriade, un minuscule café parti de rien mais dédié aux connaisseurs, a ouvert parmi la faune de Starbucks, Nespresso et autres points de vente de multinationales aux reins plus que solides. Bref, le centre-ville change. Il évolue. Il s'adapte. Il se tasse autour de Concordia, où circulent des milliers d'étudiants chaque jour grâce aux nouveaux pavillons. Il se transforme autour du Centre Bell, où les foules demandent à boire et à manger et pas juste des ailes de poulet dans les bars sportifs. Il accueille des jeunes professionnels qui aiment cuisiner, manger sainement, découvrir, goûter. Bref, les bars à sushis se multiplient et les adresses qui ont connu leur apogée à l'époque où les hommes d'affaires, avocats et autres courtiers allaient luncher avec leurs clients pour enfiler deux martinis, du vin et trois grappas à la fin du repas, façon Mad Men, elles, cherchent une raison d'être. «Les jeunes sont tough», résume le chef Daren Bergeron du Decca 77, à l'angle de la rue Drummond et du boulevard René-Lévesque, une des adresses qui illustrent le mieux le visage de ce centre-ville nouveau. Gourmet et moderne, soucieux de l'environnement, ayant beaucoup voyagé, ce nouveau monde apprécie les prix raisonnables de la cuisine recherchée qui met en vedette les produits régionaux offerte par le restaurant. «Et même dans les cinq à sept, c'est rare qu'ils prennent plus que deux verres», ajoute M. Bergeron. Le nouveau défi des restaurants du centre-ville est donc de suivre la modernité des autres villes d'Amérique du Nord et d'offrir une cuisine à la fois légère et raffinée qui ne coûtera pas une fortune et qui se démarquera des ersatz de restaurants fusion si communs dans les années 90 et connus pour leurs ridicules portions d'oiseaux. Avec son rapport qualité-prix spectaculaire et son allure à la fois sophistiquée et décontractée, pas trop «nappe-blanche-coincée», La Montée, nouvellement installée rue Bishop, répond tout à fait à ce genre de demande. Mais si l'équipe formée par le chef Martin Juneau et par Hugo Duchesne a déménagé au centre-ville, c'est aussi un peu par hasard. Ils ont aimé la maison qu'ils ont trouvée près de Concordia, avec ses hauts plafonds et son style brownstone new-yorkais. «Pour le moment, on a surtout des clients qui nous ont suivis du Plateau, explique Juneau, qui s'attendait d'entrée de jeu à voir plus d'anglophones. «Mais ce que je découvre surtout, c'est que le centre-ville, ce ne sont pas juste des gens de passage, des touristes ou des gens qui magasinent. Il y a aussi une vraie vie de quartier.» Le nouveau centre-ville, c'est aussi le Laurie Raphaël, à l'hôtel Germain, rue Mansfield, avec sa cuisine haut de gamme offerte le midi à un prix qui en fait l'une des meilleures affaires en ville. C'est M: BRGR, rue Drummond, le restaurant de hamburgers ouvert par des gens de chez Moishe's, où on sert des hamburgers de qualité, apprêtés au goût du jour, fût-ce avec des poivrons grillés ou des asperges, du boeuf de Kobé ou une mayonnaise à la truffe. C'est le café Holt, avec ses tartines de chez Poilâne et ses salades créatives et fraîches, servies dans un décor hyper moderne. C'est aussi Vasco da Gamma et ses sandwichs de grande qualité, c'est la Brasserie Brunoise, rue de la Montagne, version montréalaise avec télés accrochées aux murs d'une brasserie à la française, et c'est le café Myriade, rue MacKay, qui nargue les grandes chaînes avec son café provenant de petites plantations, dont on sait presque qui en a cueilli les grains. Ce qui demeure difficile, toutefois, au centre-ville, c'est de trouver la perle parmi les tonnes de restaurants pas chers. Pour la cuisine coréenne, il y Manna, rue Bishop, ou alors Towa, sur Sainte-Catherine. Pour la cuisine de Hong Kong, plusieurs ne jurent que par Prêt-à-manger, sur Sainte-Catherine, où la platitude du décor n'a d'égal que la qualité des nouilles. Les gars de La Montée, eux, aiment bien aller manger parfois le midi chez Ferrari, en face de chez eux, rue Bishop, où la cuisine italienne est souvent très bonne, familiale. Et Hugo Duchesne est aussi un amateur des caris de la Maison du cari, rue Bishop. Et que fait-on si on a une envie de bavette ou de cassoulet comme en faisaient tous ces restaurants d'une autre époque qui ferment les uns après les autres? On va au très vénérable, classique et intact Paris, rue Sainte-Catherine, qui a fermé, puis a été racheté et est maintenant rouvert, géré par de plus jeunes!Quelques adresses Quelques adresses: > Decca 77 1077 Drummond Montréal 514 934 1077 http://www.decca77.com > La montée 1424 Bishop Montréal 514 289 9921 http://www.lamontee.ca > Brasserie Brunoise 1012 rue de la Montagne Montréal 514 933 3885 http://www.brunoise.ca > Café Myriade 1432 McKay Montréal 514 939 1717 > M :BRGR 2025 Drummond Montréal 906 2747 http://www.mbrgr.com > Café Holt Sous-sol du Holt Renfrew 1300 rue Sherbrooke ouest Montréal 514 842 5111 http://www.holtrenfrew.com
  13. Les difficultés du marché américain pénalisent une fois de plus l’usine Cabico de Coaticook. Le fabricant d’armoires de cuisine procèdera, lundi, à des mises à pied temporaires. Pour en lire plus...
  14. Montréal - Cool with a French accent 4 June 2008 Lewis might be driving this weekend in Montreal - but what does the city have to offer for a weekend break? Forget the “Paris of North America” cliché — Montréal, QC has always sashayed to its own unique Latin beat. Roaring back to life after more than a decade of economic woes and separatist turmoil, the 21st century has seen the city’s distinctly Québécois melange of the traditional and the hip blossom. There are buzzy new bohemian enclaves. The fashion, food and music scenes are on fire. Chic boutique hotels have upped the romantic ante. What hasn’t changed is Montréalers’ focus on leisure and their penchant for long afternoons and evenings over wine or coffee. Sound like a population hankering for endless weekends? Mais oui! Summer’s the time to visit, when the city is unleashed from a long winter and shifts into overdrive with a frenzied outdoor itinerary. Downtown sidewalks are crowded till the wee hours as the annual Festival International de Jazz de Montréal (montrealjazzfest.com) spills free jazz onto the sweltering pavements, and Just for Laughs, the world’s biggest comedy festival, lets you yuk it up in both official languages (justforlaughs.ca). Add a side trip to Québec City, celebrating its 400th anniversary with great fanfare throughout 2008. Celine Dion is scheduled to be there, as well as Cirque du Soleil. And the world’s biggest outdoor multimedia architectural projection — dreamed up by Robert Lepage and Ex Machina — will be splashed across giant grain elevators nightly at the Old Port. myquebec2008.com But back to Montréal. Start your weekend with a bowl of café au lait and a croissant or a bagel with cream cheese and lox — Montréal’s cross-cultural breakfast specialties — on an outdoor terrace while you make your plan.In Montréal, it’s all about neighbourhoods, and each has its own distinct character. Pick a boulevard, pick a theme (traditional, hip, funky, chic, ritzy, sporty, gay), then explore the collage of villages that make up Canada’s second-largest city. Old Montréal Ignore the touristy overtones and head for the gas lamps and classic cornices of Old Montréal. It’s a cobblestoned warren of tiny galleries and boutiques. Get your history at the stylish Pointe-à-Callière Museum of archaeology and history perched atop the original settlement’s ruins: 350 Place Royale, pacmusee.qc.ca. Linger outdoors to enjoy the buskers and painters or head indoors for wearable art at the eclectic Reborn: 231 rue Saint-Paul West, reborn.ws. A fave for casual lunch is Olive et Gourmando, an inspired deli/bakery gone affordably gourmet: 351 rue Saint-Paul West, oliveetgourmando.com. St. Denis Montréal is a walking town in the true European sense, and the best stroll is down French-flavoured rue Saint-Denis. Eavesdrop on the locals’ twangy, slangy peppered-with-English lingo at the very Left Bank L’Express over steak frites or duck confit salad: 3927 rue Saint-Denis. Shop at hip Dubuc, HQ for Montréal’s high-profile men’s and women’s wear designer, Philippe Dubuc: 4451 rue Saint-Denis, dubucstyle.com; or hunt the latest French styles at bargain prices at Paris Pas Cher: 4235 rue Saint-Denis. Arthur Quentin’s is the mother of all lavish French kitchenware stores: 3960 rue Saint-Denis, arthurquentin.com; and Bleu Nuit across the street stocks decadent bedroom and kitchen linens from France: 3913 rue Saint-Denis. Plateau Pub crawl through the fashionable Plateau District by following Mont-Royal Boulevard. Start at Billy Kun, with live music from classical to jazz, in an unpretentious “tavern chic” environment that includes stuffed ostrich heads mounted on the walls: 354 Mont-Royal East, bilykun.com. Dine at one of the city’s popular BYOB (bring your own wine) neighbourhood bistros; for example, intimate La Colombe, where chef Moustapha cooks up a fabulous French chalkboard table d’hote menu with influences from his native North Africa: 554 Duluth East. St. Laurent Boulevard/Mile End Funky Saint-Laurent Boulevard is the city’s east/west, French/English divide. This busy lifeline between Chinatown and Little Italy is a jumble of Old World and edgy side by side. It runs north into once-decrepit real estate undergoing a renaissance called Mile End, a vaguely defined area of everything from retro furniture to local designer boutiques. Wallpaper magazine recently dubbed it Montréal’s hottest neighbourhood. The Ex-Centris theatre is a hotbed of Indie film screenings where ticket agents’ heads are surreally projected onto video screens: 3536 boulevard Saint Laurent, ex-centris.com. Casa del Popolo is a vegetarian café that morphs into an indie music Mecca at night: 4873 boulevard Saint-Laurent, casadelpopolo.com. Then there’s down-to-earth Schwartz’s Montreal Hebrew Delicatessen, the high temple for lined-up devotees of Montréal smoked meat: 3895 boulevard Saint-Laurent, schwartzsdeli.com. Old Port/Lachine Canal Want to burn off all those foie gras and crème brulée calories? Rent a bike at the Old Port at Montréal on Wheels: 27 de la Commune East, caroulemontreal.com. Follow the leafy bike path along the Lachine Canal that has gone from gritty-industrial hub to red-brick, factory-loft-lined park. Pass the geodesic dome and block-shaped Habitat 67, vestiges of Montréal’s Expo 67, and watch for one of the city’s best farmer’s markets, the 1930s Atwater Market, where you can pick up a baguette and cheese for a canal-side picnic. Overnighting: Old Montréal has, in recent years, become the city’s hotspot of boutique hotels with some of the most original accoms in town. Hotel Nelligan 106 Saint-Paul West, hotelnelligan.com. The classic feel of Old Montréal lingers in the very modern, brick-wall, loft-style rooms, each unique. Hôtel Gault 449 Sainte-Hélène, hotelgault.com. Minimalist, spacious and very de rigeur. Concrete and modern designer furniture make this a hipster magnet. Le Petit Prince 1384 Overdale, montrealbandb.com. A B&B with quirky style in a renovated house, each room colour themed. Funky and different with a great breakfast included. Dining: Le Club Chasse et Pêche: 423 Saint-Claude, leclubchasseetpeche.com. High-end French cuisine, one of the city’s best in what The New York Times called a “Gothic-minimalist hunting lodge.” Toqué: 900 place Jean-Paul-Riopelle, restaurant-toque.com. Chef Normand Laprise has become a Montréal icon thanks to his market-based contemporary cuisine. Au Pied de Cochon: 536 Duluth East, restaurantaupieddecochon.ca. Hardcore Québécois cuisine from pigs’ feet to poutine, taken upmarket by renegade chef Martin Picard. For more information on Montreal, go to Canada.travel. http://www.easier.com/view/Travel/Travel_Guides/article-182940.html
  15. Je ne suis pas sûr que c'est un compliment de se faire dire que Montréal goûte la poutine! Et les clichés sur notre supposée "joie-de-vivre", juste parce qu'on parle français, c'est un peu éculé, mais comme l'article est positif, on va leur pardonner... A foodie's guide to Montreal USA Today By Michele Kayal For The Associated Press Montreal may sound like Paris, but it tastes like poutines. A mess of french fries, gravy and cheese curds, this signature dish of French-speaking Canada's largest city captures its engaging and independent culinary personality. Originally inhabited by Native Americans, later populated by hunters, trappers and missionaries, and eventually battled over by the French and British, Montreal offers gutsy, creative and hearty fare that honors its diverse forbears. "There is a tradition of English cooking and French cooking, but it's taken on that lusty explorer, wilderness, joie de vivre," says Catherine MacPherson, a food columnist for Canadian Broadcasting Corporation radio. "It's rib sticking, and it's got that independent spirit." That wasn't always so. Until the early 1990s in Montreal, "good" cuisine meant "French" cuisine, and all the local stars had trained in France. That's also where they got their ingredients — lamb, lobster, artichokes, nearly everything. Until a young chef named Normand Laprise returned from the Continent more impressed by the freshness of ingredients in France than by their Frenchness. He began cultivating farmers and ranchers and launched a movement toward fresh, local ingredients that drew from Quebec's rich landscape. His restaurant, Toque!, opened in 1993, and remains the standard-bearer for upscale Quebequois cuisine. "When you come in Montreal, you feel that the food is more about us, about Quebec philosophy and Quebec roots," he says. "It's our produce, our chefs." Today, Montreal is "bigger and better," Laprise says, as the scene has filled with choice, from bistros to sandwich shops to corner grocers and cheese shops that offer fresh, delicious, local foods. The city claims 6,000 restaurants spanning 80 cuisines for its scant 2 million people, making it a city of foodies, by foodies, for foodies. The food scene could take weeks to explore, but with just a few days — and a big appetite — a dedicated eater can make a thorough and delicious survey. Start the tour at L'Express, a traditional bistro in the Plateau neighborhood where the floor is checkered, the ceilings are high and French is spoken all around. The steak of steak-frites is juicy and fatty, crowned with herb butter. The frites are crispy and light. Pistachio-studded pate literally melts on the tongue leaving hints of thyme and cognac behind. The chocolate tart is so glossy and thick with flavor that the otherwise stone-faced waiter is moved to speak, telling two diners that it is made with 76% cacao. Montrealers have made L'Express their local hangout for nearly three decades, but recently it's gotten some company. Around the corner, Au Pied de Cochon plumps up the bistro concept, making traditionally thrifty Quebecois cooking richer, fatter, heartier. Chef Martin Picard offers pickled venison tongue; a salad of rich, bitter greens topped with crunchy bits of fried pig cartilage; and nearly everything stuffed with foie gras, from peasant food such as pig's foot to the famous poutines. Picard's menu honors the region's sweet tooth not only with the famous tarte au sucre — literally, sugar pie — but even with a playful take on breakfast that features buckwheat pancakes, thick bacon, and yes, foie gras, all of it doused with maple syrup. On the other side of town in the Petite-Bourgogne neighborhood, Restaurant Joe Beef redefines the British pub with a decidedly modern take on roasts, puddings and other delectables. Named after a legendary tavern keeper known for scoring rations for his fellow British soldiers, the tiny restaurant's menu changes with the seasons and the whim of chef Fred Morin. But Joe Beef traffics in items such as fresh lobster tossed with bacon, baby peas and pasta, and dishes for two, such as sliced rib steak with marrow bones, or a whole rack of Quebec lamb with mint sauce. Tucked in the back, but at the establishment's heart, is the oyster bar, a half-dozen seats crowded around a dinged-up counter where three-time Canadian oyster-shucking champion John Bil recently popped dozens of briny bivalves mostly from the waters of Prince Edward Island. No matter where or what a visitor eats in Montreal, it's likely to be decadent. Butter, sugar, lard: these ingredients do not scare Montrealers. "There's never been a fear of indulgence or fats when it comes to their food," MacPherson says. "They see no reason for self-flagellation at the dinner table." Which brings us back to poutines. Gravy-and-cheese slathered french fries, are, perhaps, a dish best understood when inebriated. Or when you're very, very cold. "Imagine yourself being here in February, you're on a ski hill and it's minus 27," says Nathalie Cooke, a culinary historian at the city's McGill University. And she's talking Celsius. "You'd be amazed how good poutines can taste." Au Pied's foie gras-laden poutines are revered by gourmets, but students and bloggers seem to favor the slapped down version at Patati Patata, a tiny corner joint near McGill whose name roughly translates as "blah blah blah." But poutines aren't the city's only casual food. A flourishing culture of quick but delicious — and above all real — food can be found at patisseries, fromageries (cheese shops), and places that fall somewhere between bakery, sandwich shop and grocery store. At Olive et Gourmando in the Vieux-Montreal neighborhood, flaky palmiers are delivered alongside dense Valrhona brownies and hot sandwiches dripping with caramelized onions and succulent pork. "We're not interested in how many tables there are," Cooke says. "We're quite willing to go to a place that has two tables, or even to stand." At Au Pied de Cochon, chef Martin Picard offers a playful take on breakfast that features buckwheat pancakes, thick bacon and foie gras, all of it doused with maple syrup. Chef Yann Laguna puts the finishing touches on a salad at the McCord Cafe in downtown Montreal. The city is packed with bistros, bakeries, markets and cutting edge eateries.
  16. Montreal's restaurants fluent in French BY RAPHAEL SUGARMAN Saturday, December 1st 2007, 4:00 AM Europea's chef, Jerome Ferrer, prepares a fine French meal. New Yorkers looking for the perfect destination to tantalize their palates needn't spend hours traveling overseas to Paris. They should instead make the relatively short jaunt to Montreal and enjoy a culinary tradition that is just as passionate and arguably more exciting than that of France. "The food [in France] is very good and very classic, but here we are more open-minded," says Normand Lapris, executive chef of Toque, a highly rated Montreal restaurant. "When I am cooking, I don't think to myself, 'I can't use this recipe or this spice because it is not French,'" adds Lapris. "If I like curry, I put curry in my food." Fostering classic French cuisine - while remaining open to North American eclecticism - makes Montreal an ideal city for food lovers. More than half the city's 20 top-rated restaurants are classified as French or French-Canadian, and the cuisine - and its Quebecois influences - undeniably inspires the greatest passion in Montreal's kitchens. A very good case can be made that the city's top French restaurants - including Chez L'Epicier, L'Express, Au Pied de Cochon and Toque - offer every bit as delectable and memorable a dining experience as any spot in Paris. Because Montreal is, by nature, a French city, dining in a bistro here offers a much more authentic experience than similar establishments in New York or other North American cities. "When you are dining at L'Express, you feel like you could be in Paris, like you are in another world," says Lesley Chesterman, restaurant critic for the Montreal Gazette. Much like France, the quality of restaurants in Montreal is driven by the superb food markets. At the Atwater Market in the Saint-Henri district, and at the Jean-Talon Market adjacent to Little Italy, locals and tourists alike marvel at the bounty of luscious, home-grown products. At Jean-Talon, make sure to visit Le Marche Des Saveurs du Québec (The Market Flavors of Quebec), a pair of shops that feature a staggering 7,000 delicacies produced in the province. "The small producers make all the difference here in Quebec," says Carl Witchel, a local food historian. "The difference between Montreal and New York is that here you can go into a really inexpensive bistro with 20 or 25 seats and have something really remarkable." IF YOU GO ... Where to stay: Le Saint-Sulpice: Cozy boutique hotel in the heart of Old Montreal, a block from Notre Dame. (877)-SULPICE. Hotel Le Germain: A gem in the city's downtown business district. (514) 849-2050. Where to eat: Nuances: Jean-Pierre Curtat's wonderful French fare, irreproachable service and ethereal sunsets. (514) 392-2708. Club Chasse Et Péche: You have to love a place that lists "Six Oysters with Charisma" on the menu. (514) 861-1112. Europea: The Lobster Cream Cappuccino with truffle oil is just one of chef Jerome Ferrer's inventive offerings. (514) 398-9229. Beaver Club: Located in the Fairmont Queen Elizabeth Hotel, this opulent stalwart has been serving classic French cuisine for decades. (514) 861-3511.
  17. Montréal dans la liste des dix destinations culinaires de Travelocity Martine Bouliane La Presse Le site Internet de voyages Travelocity a inscrit Montréal à son palmarès des 10 destinations tout indiquées pour les gourmets en 2007, aux côtés de Rome et New York. Seule ville canadienne à y figurer, Montréal est l'une des sept destinations nord-américaines à se trouver dans ce palmarès. Travelocity insiste sur le fait qu'on peut manger de la cuisine française et des spécialités de plus de 80 pays, dans les 5000 restaurants de Montréal. Il est suggéré de goûter au sandwich à la viande fumée ou à un bagel et de fouiner dans les marchés. Parmi les autres destinations de ce côté-ci de l'Atlantique se trouvent La Nouvelle-Orléans, avec ses plats créoles et cajuns, et Las Vegas, pour son côté excessif même au niveau culinaire. New York figure également sur la liste, notamment pour la nourriture qu'on peut y acheter dans les rues, comme les bretzels et les marrons rôtis, et son nombre étonnant de restaurants. Trois villes européennes font partie de ces suggestions de destinations culinaires, à commencer par Rome, où sont servies des spécialités des différentes régions de l'Italie, délicieuses autant dans des petits restaurants que d'autres plus huppés. En Espagne, Barcelone est apprécié pour sa cuisine catalane bien particulière qui s'inspire de la cuisine méditerranéenne. On y note que Londres se refait une réputation en matière de cuisine et que la ville peut compter sur des établissements pour les gourmets, qui ont pignon sur rue depuis plus de 300 ans. Fait à noter : aucune ville française, pas même Paris, ne figure sur la liste de Travelocity.
  18. (Le samedi 07 avril 2007)La Ville de Montréal et le chef cuisinier Antoine Richard se sont associés pour réaliser à Verdun « L'Espace Françoise-Kayler «, un projet de librairie-bibliothèque gastronomique couplée à un restaurant, à une salle de réception de 200 places sur un toit panoramique et à un gîte touristique. Cet aménagement de 1 million de dollars vise à faire la promotion des produits du terroir québécois, a appris La Presse. Le projet, en gestation depuis un an, sera aménagé au-dessus d'un stationnement municipal étagé qui donne sur les rues Ethel et Wellington. Il sera composé de deux bâtiments. Le premier comprendra la librairie-bibliothèque, baptisée L'Espace Françoise-Kayler, où la réputée critique gastronomique participera à des rencontres sur la cuisine et les produits régionaux. « La librairie-bibliothèque ne sera pas seulement un endroit destiné à la vente et à la consultation sur place de livres de cuisine du monde entier, ce sera aussi un lieu de rencontres», a dit Mme Kayler, journaliste retraitée de La Presse. Françoise Kayler fournira à la bibliothèque des livres d'art culinaire qu'elle a acquis durant sa carrière. On pourra aussi y louer des ustensiles de cuisine rares que l'on n'a pas toujours les moyens de s'offrir, comme un appareil à fondue ou un moule à kouglof. Un restaurant de type bistrot de 40 places sera aménagé dans le bâtiment. On y servira une cuisine faite à partir de produits du terroir. Près du restaurant, une salle de réception de 550 m2, d'une capacité de 200 personnes, offrira une vue exceptionnelle sur le centre-ville de Montréal et le fleuve Saint-Laurent. Dans cette salle, des professionnels participeront à des activités de promotion des produits alimentaires québécois. Un jardin de 350 m2 sera aussi aménagé sur le toit. Le second bâtiment abritera un gîte touristique de type « couette et café». Ancien propriétaire du restaurant La P'tite Table, à Verdun, et ex-directeur général de la Société de développement commercial Wellington, Antoine Richard a eu l'idée de ce projet le jour où il est monté sur le toit de 2500 m2 du stationnement étagé. « Je me suis rendu compte du potentiel de l'endroit, dit-il. On a une vue de l'Oratoire Saint-Joseph jusqu'au mont Saint-Bruno. Je me suis dis qu'on pourrait y aménager une salle de réception, surtout qu'une salle de 200 places avec une telle vue, il n'y en a pas à Verdun.» Le stationnement continuera d'exister (il sera rafraîchi). Les visiteurs pourront y mettre leur véhicule, à moins qu'ils ne viennent en métro, puisque la station de L'Église est à deux pas. « L'arrondissement est enchanté par ce projet très original et novateur de la part de deux professionnels réputés, a dit le maire de Verdun, Claude Trudel. On va les accompagner dans cette démarche, d'autant que cela va apporter beaucoup de fraîcheur à ce quartier de Verdun.» Le projet est en effet une collaboration entre la Ville de Montréal et l'entreprise de M. Richard, Barka Inc. Un bail emphytéotique donnera au promoteur la propriété des lieux pendant 40 ans, à la suite de quoi la Ville pourra récupérer tous les droits sur les améliorations apportées à l'immeuble. « Nos cinq premières années seront gratuites, a dit le chef Richard. Les cinq années suivantes, on paiera 10 000 $ de loyer et, les 30 ans suivants, on paiera au minimum 2% du chiffre d'affaires. C'est donc une situation gagnante pour la Ville. Plus ça marche, plus on gagne de l'argent et plus elle en gagne aussi.» Verdun tirera donc profit d'un lieu qui, autrement, demeurerait inoccupé. De plus, l'aménagement bonifie la valeur de l'immeuble à des coûts minimes pour la Ville. On a déjà trouvé quelque 500 000 $ pour ce projet évalué à 1 million.» Nous avons un dossier au ministère québécois du Tourisme, dit Antoine Richard. Nous travaillons aussi avec la Banque de développement du Canada.»
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