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  1. Sax: Un air de jazz GENEVIÈVE VÉZINA-MONTPLAISIR MÉTRO 29 avril 2010 00:52 (...) «Si vous venez à notre bureau des ventes, vous pourrez voir le caractère moderne de notre salle de bain et de notre cuisine modèle, souligne-t-elle. Celles-ci possèdent seulement le fini de base et il est déjà très luxueux.» Tandis que le troisième projet Sax est présentement en construction, le Groupe Kevlar prépare déjà son quatrième projet Sax. Celui-ci sera situé à Longueuil et ses unités seront mises en vente en mai 2010. Pour plus de renseignements, visiter le site http://www.sax-1.com
  2. Enjoy! Compliments of: Le Triomphe, Montreal, scale 1:87 *************************************************** CITÉ NATURE, Montréal, scale 1:87 ********************************************** DOWNTOWN MONTRÉAL, scale 1:1000 Some buildings in green...maybe some day they will rise.
  3. (Courtesy of The Montreal Gazette) :goodvibes: I remember bike riding through there practically every weekend when I was younger. Took a while, but it was a nice ride.
  4. Photographies prisent au cours de mes périples. Milieux urbains, espaces naturel, monuments.... Selon mon humeur, mon histoire, ma vision du monde...
  5. Quelqu'un sait quelle est la nature des travaux au 460 rue McGill? Je passe devant à chaque jour et c'est juste aujourd'hui que j'ai remarqué l'ajout d'un étage supplémentaire.
  6. «Montréal devrait se positionner comme un leader du tourisme vert au Canada, c’est gagnant économiquement et socialement», croit Vincent Léger, consultant en tourisme durable. Avec ses partenaires, il est déjà en contact avec trois arrondissements. Les terrains libres ne manquent pas. Sur le bord du bassin Peel, dans le sud-ouest, un terrain de 170 000 pieds carrés pourrait faire l’affaire. «Comme il est sur le bord de l’eau, il pourrait très bien se jumeler avec des activités de canot Rabaska et attirer des touristes étrangers», fait valoir M. Léger. Le secteur Bellechasse qui doit être revitalisé près du métro Rosemont, est aussi envisageable et aurait l’avantage d’être central. Plusieurs villes comme Berlin (Tentestation) ou Paris (dans le Bois de Boulogne) disposent déjà de campings accessibles en transport en commun. Depuis deux ans, New York a ouvert une douzaine de ses parcs, dont Central Park, au camping familial les fins de semaine d’été, afin notamment de reconnecter les citoyens avec la nature. Un concept qui rejoint celui de M. Léger. «Autour de ce camping, il y aurait plusieurs activités liées à la nature qui pourraient aussi intéresser les Montréalais ne pouvant s’évader de l’Île», affirme-t-il. Le camping, qui serait interdit aux véhicules à moteur, ferait la part belle à différents types d’habitations comme la tente prospecteur ou la yourte tout en incorporant une dimension design avec des cabines faites à base de conteneurs. Du côté de Tourisme Montréal, on se dit étonné par l’idée. «Par le passé, on a déjà eu quelques demandes de campings, mais surtout pour des roulottes et des mobiles homes, indique Pierre Bellerose, porte-parole de l’organisme. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de place pour ce type d’offres.» M. Bel*lerose précise que le coût des terrains sur l’île pourrait être un frein. http://www.journalmetro.com/linfo/article/775903--du-camping-a-montreal
  7. Village olympique: El-Ad présente un projet plus vert Éric Clément La Presse Cité Nature, la nouvelle version du projet résidentiel du promoteur El-Ad situé derrière les pyramides olympiques, est moins ambitieuse (1400 logements au lieu de 2000) et plus respectueuse de l'environnement, a appris La Presse. En avril dernier, le conseil d'arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie avait rejeté l'accord de principe donné par le précédent conseil au promoteur El-Ad. Le projet situé entre les pyramides et le golf municipal du parc Maisonneuve ne respectait pas un certain nombre de critères définis à cause du caractère exceptionnel de ce secteur de Montréal. Le promoteur n'avait pas apprécié ce changement de cap, mais, finalement, il a fait contre mauvaise fortune bon coeur et a modifié son projet qui, selon les documents obtenus par La Presse, ne prévoit plus de constructions au bord de la rue Sherbrooke et respecte la hauteur maximale de 14 étages. Il n'y a plus d'empiétement sur des terrains municipaux, notamment sur le golf ou son champ de pratique et le massif de conifères est préservé. La densité du projet, qui s'adresse surtout à une clientèle de familles et de personnes âgées, a aussi été réduite : le nombre de logements est passé de 2000 à 1400. Cité Nature est composée de huit immeubles résidentiels ayant de 117 à 211 logements en location ou en copropriété, selon la tendance du marché. Cinq bâtiments de 10 à 14 étages, contenant les 943 logements du quartier Est de l'ensemble, sont d'abord prévus derrière les pyramides, du côté du boulevard de l'Assomption et du terrain d'entraînement du golf. Trois autres bâtiments (de 9, 13 et 14 étages), d'un total de 457 logements pour le quartier Ouest, seront construits sur le stationnement situé derrière les pyramides, du côté de la rue Viau. Différents aménagements paysagers autour et sur les bâtiments sont prévus afin d'offrir beaucoup de verdure aux résidants, qui pourront encore jouir du massif de conifères qui demeurera entre les deux quartiers de Cité Nature. Les promoteurs veulent ajouter 146 arbres sur les lieux, mais devront en couper une vingtaine. Un stationnement souterrain de trois étages sera construit pour les résidants du nouveau projet et pour ceux des pyramides qui auront perdu leur place à cause de la construction d'un des bâtiments. Le promoteur prévoit que la construction des huit bâtiments se fera sur une période variant de six à huit ans. Elle pourrait débuter à la fin de l'année si les autorisations de l'arrondissement sont obtenues. Le projet est-il conforme au règlement de zonage et aux critères du Programme d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA) de l'arrondissement? Le maire André Lavallée ne le sait pas. «L'entreprise El-Ad m'a informé qu'elle présentera un projet entièrement conforme, mais ce projet n'a pas encore été formellement déposé à l'arrondissement, donc je ne peux pas prétendre à sa conformité», dit-il. Toutefois, El-Ad a fait discrètement deux réunions publiques pour prendre le pouls des résidants du quartier, auparavant très récalcitrants. Gilles Beaudry, qui s'était opposé au précédent projet, se dit agréablement surpris. «Les architectes ont réellement fait un bon travail avec un projet qui s'intègre bien avec le village olympique, dit-il. Ils respectent tout ce qu'on avait demandé.»
  8. NATURE DU PROJET Construction d'un immeuble résidentiel au coeur du Quartier des spectacles INVESTISSEMENT PRÉVU $20 million Concepteurs Atelier Urban Face PROMOTEURS Aquilini Investment Group ÉTAT D'AVANCEMENT DU PROJET Réalisation
  9. Cité Nature, phase 2 - 14 étages
  10. Cité Nature, phase 1 - 11 étages (2012)
  11. http://applicatif.ville.montreal.qc.ca/som-fr/pdf_offres/pdfof5094.pdf Vente d’un terrain vacant d’une superficie de 2 023,8 mètres carrés situé dans le Vieux-Montréal, entre les rues Notre-Dame et Saint-Jacques, à l’est de la Place d’Armes, dans l’arrondissement de Ville-Marie, pour la construction d’un ou de bâtiment(s) pour un développement résidentiel et commercial; la mise-à-prix est de 4 200 000 $; la Ville de Montréal ne s’engage à accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions reçues et n’assume aucune obligation de quelque nature que ce soit envers le ou les soumissionnaire(s). [sTREETVIEW]http://maps.google.ca/maps?hl=en&rlz=1C1RNCN_enCA377&q=place+d'armes+montrealas&ion=1&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_cp.r_qf.,cf.osb&biw=1574&bih=908&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wl[/sTREETVIEW]
  12. Mis à jour aujourd'hui à 8h01 --------------- Publié le 12 août 2009 à 05h45 | Mis à jour à 08h01 Le secteur du stade passe au vert En plus de la Ville, la Régie des installations olympiques prendra aussi des initiatives dans le secteur. «C'est trop bétonné à notre goût, dit Sylvie Bastien, porte-parole de la RIO. Ça pourrait faire un lien visuel vert.» Avec l'apport de la RIO, le projet dépassera les 200 millions d'investissements. Éric Clément La Presse La Ville de Montréal, les Muséums nature de Montréal ainsi que les gouvernements fédéral et provincial lanceront en septembre un ambitieux projet à la fois touristique, muséal et écologique appelé le Quartier de la vie, a appris La Presse. Le secteur du Jardin botanique et les abords du Stade olympique seront reliés par une «immense place publique interactive». Le projet total est évalué à 189 millions de dollars. Cinq institutions en feront partie: le Biodôme, le Jardin botanique, le Planétarium et l'Insectarium, de même que le futur Centre sur la biodiversité. Le Quartier de la vie aura pour but de prolonger la mission des quatre muséums, soit de faire connaître et apprécier les sciences de la nature et la nature elle-même aux générations présentes et futures. Ces quatre muséums représentent déjà le plus grand complexe muséal de sciences naturelles au Canada. Le Quartier de la vie sera une expérience sociale et environnementale inédite pour le visiteur. «Rien à voir avec du show-business ou des activités commerciales habituelles, nous dit une source proche du concepteur. Les activités seront en phase avec les valeurs fondamentales des gens, pour qu'ils se reconnectent avec la nature et pour que, à terme, un citoyen qui trouve un papier par terre le ramasse même si ce n'est pas le sien.» La place publique qui sera créée partira de la station de métro Viau et se prolongera près du Biodôme et du nouveau Planétarium, qui sera construit d'ici à l'été 2011 au pied de la tour du Stade olympique. Elle se rendra ensuite jusqu'au Centre sur la biodiversité, près du Jardin botanique, en passant sous la rue Sherbrooke. «Il s'agira de la première place publique mondiale dédiée à l'humain et à la nature», nous dit la même source. Ce ne sera pas une place comme les autres. On n'y trouvera pas de parasols, de tables ou de chaises en plastique. Le lieu rendra hommage à la nature, et les citoyens pourront l'aménager à leur façon, par exemple... en déplaçant des «arbres sur roulettes» ou en érigeant des bâtiments écologiques. Le touriste pourra s'approprier les lieux et participer au façonnement de la place, qui évoluera dans le temps au gré des initiatives et des réalisations des visiteurs. Parmi les aménagements qui pourraient être bâtis, on pourrait, par exemple, construire des restaurants sur pilotis en bambou, pour que même les concessions alimentaires soient conformes à l'esprit des lieux. «La facture sera toujours inusitée et audacieuse», nous dit-on. On prévoit que 2,7 millions de personnes participeront chaque année à l'expérience. Le projet lancé par les Muséums nature est coordonné avec la Régie des installations olympiques puisqu'il s'agit de ses terrains. La RIO prendra aussi des initiatives dans le secteur. L'esplanade de béton située au coin du boulevard Pie-IX deviendra verte dans la deuxième phase du projet. «C'est trop bétonné à notre goût, dit Sylvie Bastien, porte-parole de la RIO. Ça pourrait faire un lien visuel vert.» Avec la RIO, le projet total dépassera les 200 millions. L'investissement consenti par la Ville, soit 189 millions, proviendra du programment triennal d'immobilisations et de subventions fédérales et provinciales. La somme comprend les coûts de construction du Planétarium (33 millions) et du Centre sur la biodiversité (24,5 millions), la création de la place publique (30 millions) et les coûts liés à la mise aux normes et à l'amélioration des muséums nature. Ainsi, on créera au Biodôme un nouvel écosystème consacré à l'humain, «une espèce en équilibre avec la nature, essentielle à sa survie». À l'Insectarium, les visiteurs pourront défier leurs peurs et vivre des expériences «d'immersion entomologique» afin d'apprendre à mieux vivre avec les insectes. La création du Planétarium est financée par Québec, Ottawa, Montréal et Rio Tinto Alcan, qui donnera son nom à l'édifice moyennant 4 millions. Quant au Centre sur la biodiversité, les travaux de construction commenceront ces jours-ci près du Jardin botanique. Le bâtiment, voué à la recherche scientifique, à la conservation et à la valorisation de collections biologiques, à la promotion de la préservation des espèces et au transfert des connaissances, sera inauguré l'an prochain. Les élus du comité exécutif ont découvert le projet du Quartier de la vie la semaine dernière et l'ont bien accueilli. «C'est un projet extraordinaire pour le développement de Montréal, nous a dit, hier, un membre de l'administration municipale. Il va permettre la mise en valeur de tout un quartier, au coeur de l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, et va grandement contribuer à améliorer la stature internationale de Montréal.» *** Wow !! Intéressant
  13. Vente massive chez le roi des appartements lesaffaires.com # Hugo Joncas # 10:01 El-Ad, principal propriétaire résidentiel au Québec en 2008, ne conserve que le Village olympique. Jusqu'en décembre dernier, Yitzhak Tshuva était le plus grand propriétaire d'appartements au Québec, avec plus de 6 000 unités. Aujourd'hui, le magnat israélien achève de se débarrasser de son portefeuille de logements au Canada. Au Québec, il ne conserve que ses résidences pour personnes âgées et le Village olympique, où il planifi e la construction de Cité Nature. Les dernières transactions sont sur le point d'être achevées, selon des courtiers bien au fait des négociations. Par l'intermédiaire de sa société fermée, El-Ad, et de Delek, cotée à la Bourse de Tel-Aviv, M. Tshuva a vendu plus de 8 000 appartements au Canada depuis décembre. Ido Rosen, directeur fi nancier d'El-Ad Canada, n'a pas voulu dévoiler la valeur totale du portefeuille sur le point d'être vendu. El-Ad s'est déjà départie de 4 630 unités au Canada, dont plus de 1 500 au Québec, pour 360 millions de dollars américains (448 M$ CA). D'autres projets résidentiels en vue El-Ad ne se retire pas pour autant du Canada. L'entreprise compte utiliser le fruit de la vente pour fi nancer des projets au pays. À Montréal, elle construira Cité Nature, un complexe résidentiel de 1 400 unités. À Toronto, El-Ad veut ériger Emerald City, qui compte 2 200 unités. " Nous aurons besoin d'argent pour ces deux grands projets ", dit M. Rosen. Delek, aussi contrôlée par M. Tshuva, vient en outre de vendre le Châtel, un immeuble de 27 étages et 300 appartements situé au 1625, boulevard De Maisonneuve Ouest. Alberto Crecco a déboursé 36,7 M$ pour cet immeuble qui comprend 20 000 pieds carrés de bureaux et 10 000 pieds carrés de locaux commerciaux. M. Crecco détient maintenant plus de 2 000 logements à Montréal et Toronto. Il exploite en outre 500 000 pieds carrés de bureaux dans ces villes, ainsi que le Carrefour de la Pointe, un centre commercial de l'Est de Montréal. M. Crecco entend réaliser d'autres acquisitions d'ici la fi n de 2009. " On veut acheter tant du résidentiel que du commercial et des immeubles de bureaux. " http://www.lesaffaires.com/article/0/immobilier/2009-04-23/492226/vente-massive-chez-le-roi-des-appartements.fr.html (23/4/2009 11H22)
  14. Stephen Jarislowsky: la nature humaine guide la finance Publié le 21 février 2009 à 11h50 | Mis à jour à 11h57 Philippe Mercure La Presse Il a vécu en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, aux États-Unis. Il a débusqué les nazis au Japon pour les services secrets américains. Il a étudié le génie, les affaires, la culture asiatique. Il est devenu milliardaire, a combattu les abus du monde de la finance, n'a jamais craint la controverse. Et à 83 ans, Stephen Jarislowsky semble incapable de s'arrêter. «Me reposer? Je me repose assez. Pas besoin de me reposer plus.» «On a vécu comme des chiens qui pouvaient manger autant qu'ils le voulaient. Un chien va manger tout ce qui est devant lui, même si ça le rend malade. On a fait exactement la même chose.» Voilà comment Stephen Jarislowsky, président du conseil, président et directeur de la firme d'investissement Jarislowsky Fraser, explique la crise financière qui secoue actuellement la planète. Sa liste de coupables est longue. Certaines banques «ont fait beaucoup trop de spéculation» sans avoir les capitaux pour soutenir leurs acrobaties, constate-t-il. Mais M. Jarislowsky blâme aussi les consommateurs qui ont «trop dépensé et ont cédé à l'appât du gain». Cette crise, dont il avoue n'avoir pas su prédire l'ampleur, le désole. «J'ai vécu ma jeunesse pendant la Dépression et on dirait bien que je vais finir mes jours dans le même contexte. Ce n'est pas amusant, ça. Ça veut dire qu'en l'espace d'une vie comme la mienne - plus de 80 ans -, l'être humain est resté aussi idiot.» Derrière les énormes lunettes, le regard est perçant. Le bureau de Stephen Jarislowsky est rempli de plantes qui étendent leurs feuilles dans toutes les directions. À l'une des branches pend un singe en peluche. Des peintures sont accrochées aux murs, rappelant que le financier est aussi un grand amateur d'art. La nature humaine, explique l'oracle, carbure à la peur et à l'appât du gain. Et c'est l'alternance de ces deux émotions qui explique les cycles économiques. «Ça m'étonne qu'on n'enseigne pas la nature humaine dans les écoles, dit-il. Si elle ne change pas, ça serait pourtant facile!» Et vous, M. Jarislowsky, vous avez toujours su résister à la peur et à l'appât du gain? «Toujours», répond le milliardaire. Et vous n'avez aucun regret? «Aucun.» Si Stephen Jarislowsky est un homme rongé par les remords, disons qu'il cache bien son jeu. «Je suis fier du fait que j'ai vécu une vie qui me plaît, dit-il. J'ai apporté, peut-être, un peu de bien ici et là. J'ai gagné le respect de la société dans laquelle je vis. Je suis bien accepté dans les sociétés ethniques et dans les deux cultures du Canada.» Liberté chérie Celui qu'on a appelé «la conscience du milieu financier» rappelle qu'il a créé 21 chaires de recherche universitaire et qu'il est à l'origine de l'Institut sur la gouvernance des organisations publiques et privées, qui combat les abus du monde de la finance et défend les droits des petits actionnaires. A-t-il fait des erreurs de parcours? «On fait toujours des erreurs, dit-il. J'ai fait de très grandes erreurs dans ma vie. D'abord, mon premier mariage et le fait que je n'ai pas pu éduquer mes deux fils. Et puis j'ai fait beaucoup d'erreurs d'investissement, surtout récemment avec les actions d'entreprises financières.» À 83 ans, que lui reste-t-il à accomplir? Il répond en décrivant de nouvelles batailles qui s'inscrivent dans la guerre qu'il mène depuis des décennies. «Récemment, j'ai été responsable du fait que certains présidents de banques n'ont pas accepté de prime à la fin de l'année. Je leur ai dit: «Messieurs! Vous allez le regretter si vous acceptez ces primes-là. Ça va être très mal vu.» Ils ont compris - sauf un ou deux.» Comment peut-il faire la leçon aux PDG alors qu'il est lui-même l'un des hommes les plus riches au Québec? La question le fait bondir. «On n'est plus dans le vieux Québec où quelqu'un qui fait de l'argent est un voleur», lance-t-il. S'il est riche, c'est qu'il a fondé lui-même sa propre compagnie et qu'elle a eu du succès, explique-t-il. «Mon salaire a toujours été très bas - il n'a jamais dépassé 32 000$. Et les taux de Jarislowsky Fraser sont les plus bas de toute l'industrie», dit celui qui a fait fortune avec ses actions. Son rapport à l'argent? «L'argent vous donne la liberté de vous exprimer et de faire tout ce que vous voulez, dit-il. Aussitôt que vous faites ce que vous voulez, l'argent n'a plus aucun but. Je n'ai pas besoin de yacht ou d'avion privé. Je conduis ma propre voiture - j'ai gardé la dernière pendant 18 ans!» Stephen Jarislowsky n'a donc jamais cherché à être riche? «Mon but était de devenir assez riche pour avoir cette liberté, dit Stephen Jarislowsky. Liberté! Liberté chérie! Combats avec tes défenseurs!» s'écrie-t-il tout à coup. Oui, la crise financière est désolante. Et Stephen Jarislowsky, malgré des décennies consacrées à instaurer un peu d'éthique dans le monde de la finance, admet qu'il n'a pas réussi à corriger la nature humaine. Mais ce n'est pas ce qui l'empêchera de déclamer La Marseillaise dans son bureau en rigolant. La Caisse de dépôt et placement «Ils ont essayé de rivaliser avec Teachers'. Ils ont acheté toutes sortes de choses, la gestion du risque n'était pas suffisante. Il n'y avait pas assez de personnes au conseil d'administration qui comprenaient l'investissement fiduciaire.» «Les caisses de retraite en général ont fait de la spéculation, elles ont acheté toutes sortes d'investissements qu'on n'achetait jamais auparavant, quand on gérait en bon père de famille - ce qui est quasiment la seule façon de gérer les fonds qui appartiennent à d'autres, surtout les caisses de retraite.» L'issue de la crise «La seule chose qui peut nous sauver, c'est l'inflation. Moi, je déteste l'inflation, mais là, on n'a pas le choix. Si on a de la déflation, le prix des maisons et des actions va baisser encore.» M. Jarilowsky se prononce aussi en faveur d'investissements massifs dans les infrastructures et propose que les gouvernements rachètent les actifs toxiques des banques. Barack Obama «Je ne sais rien de ce bonhomme-là, c'est une question qui reste ouverte. Au moins, il essaie de prendre une direction un peu différente de George W. Bush. Mais, pour le moment, il n'a pas accompli grand-chose, sauf peut-être Guantánamo.» Ses prises de position politiques «Pour moi, c'est évident que, si vous êtes citoyen d'un pays démocratique, vous dites ce que vous avez à dire. J'ai eu la chance d'avoir une bonne éducation. Et si on apprend quelque chose, il faut quand même l'utiliser pour faire du bien à la société.» Sa pensée politique «Je ne suis pas un homme de droite. Je me trouve un peu à gauche du milieu.» * * * Une vie bien remplie Stephen Jarislowsky est né à Berlin en 1925. Peu après la mort de son père, sa mère prend la décision de l'envoyer aux Pays-Bas avec son frère et sa soeur alors qu'il n'a que 5 ans. La famille se réunit à nouveau en 1937 à Paris, puis s'installe à Aix-en-Provence, dans le sud de la France. Au début de la Deuxième Guerre mondiale, la famille quitte l'Europe pour s'installer aux États-Unis. Stephen Jarislowsky fait ses études en génie mécanique à l'Université Cornell avant d'être recruté par l'armée américaine à l'âge de 19 ans. L'armée l'envoie à l'Université de Chicago pour y apprendre le japonais, puis à Tokyo, où il travaille pour les services de renseignement. L'un de ses rôles: interroger les Allemands pour déterminer lesquels sont des nazis qui doivent être expulsés. De retour aux États-Unis en 1946, Stephen Jarislowsky fait des études en histoire et culture orientales, puis décroche un MBA à Harvard. Il est embauché par Aluminium Limited (l'ancêtre d'Alcan) et s'installe à Montréal. Il quitte tout quelques années plus tard pour aller diriger l'entreprise de sa belle-famille à New York, puis revient à Montréal où il décide de se lancer en affaires. Buanderie à Laval, fonds communs axés sur les pétrolières, il tâte de tout avant de mettre 100$ dans une entreprise qui accumule des données financières sur les entreprises et les revend à des investisseurs. Jarislowsky-Fraser, une firme qui gère aujourd'hui des actifs d'environ 42 milliards pour une large gamme de clients privés et institutionnels, est née.
  15. CNR Il est possible de voir des échafauds à partir de la photo, difficile à dire de quelle nature sont les travaux par contre.
  16. La nature exacte du recours en justice prévu par le CN n'a pas été précisée, mais il porte sur la d'acheter Elgin, Joliet & Eastern auprès de U.S. Steel au coût de 300 M$. Pour en lire plus...
  17. ...d'imbéciles! moi aussi je les aurais pris en photo!" - moineau 13 septembre 2007
  18. La photo a été prise il y a deux semaines.
  19. Le vendredi 23 mai 2008 Un projet menace le Saint-Laurent Charles Côté La Presse Le fleuve Saint-Laurent risque de vivre des épisodes dévastateurs de sécheresse, au point de voir le lac Saint-Pierre disparaître, si les autorités canado-américaines adoptent le nouveau régime de gestion du débit actuellement à l'étude, selon Nature Québec. Ce nouveau régime est appelé à remplacer l'actuel, en place depuis 1958. Le débit du fleuve est contrôlé par un barrage international, Moses-Saunders, entre Cornwall en Ontario et Massena, New York. «Il y a énormément de monde qui s'intéresse à cette question en Ontario et aux États-Unis, dit Christian Simard, de Nature Québec. L'Ontario et l'État de New York se sont déjà prononcés en faveur du projet.» Joint par La Presse, le porte-parole de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Line Beauchamp, a indiqué que la position du gouvernement du Québec à cet égard n'était pas encore déterminée. Urgence Pourtant, il y a urgence, affirme Marc Hudon, responsable de ce dossier à Nature Québec. «On tient pour acquis que l'eau va toujours être là, dit M. Hudon. Mais aujourd'hui, il y a l'incertitude des changements climatiques.» Le projet prévoit de plus grands extrêmes entre crues et étiages. Cela aurait pour effet d'imiter un régime plus naturel en amont du barrage, mais il y a des risques importants pour l'aval, dit M. Hudon. «Une diminution de débit sur le fleuve a beaucoup plus d'impact que sur un lac, dit-il. Ce n'est pas long que l'eau se retrouve dans le chenal de navigation.» Une réduction du volume d'eau dans le fleuve aurait toutes sortes d'impacts négatifs, selon M. Hudon. «C'est le volume d'eau qui permet de diluer la pollution des systèmes d'épuration municipaux ou de la pollution agricole, dit-il. S'il coule moins d'eau, on aura plus de difficulté à la traiter pour les aqueducs. Les contaminants seront plus concentrés. Il y aura même des sections du fleuve qui seront à sec où des sédiments contaminés seront exposés à l'érosion.» La proposition de nouveau régime doit être présentée en audience publique à Montréal le 17 juin et le 18 à Sorel.
  20. jesseps

    Nature

    Took these last weekend, near Mont Orford. The rest of the photo's I had to discard, disliked how they turned out.
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