Aller au contenu
publicité

mtlurb

Administrateur
  • Compteur de contenus

    18 906
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    15

Tout ce qui a été posté par mtlurb

  1. mtlurb

    SNC-Lavalin : actualités

    SNC-Lavalin est devenue un géant mondial 1 octobre 2007 - 06h40 Presse Canadienne Agrandir Le grand patron de SNC-Lavalin, Jacques Lamarre. Ne demandez surtout pas à Jacques Lamarre de s'en vanter, mais SNC-Lavalin est devenue cet été la firme de génie la plus importante au monde. La société montréalaise est ainsi passée devant le géant américain URS, de San Francisco, qui dominait le classement du magazine spécialisé Engineering News Report depuis plusieurs années. En 2006, le chiffre d'affaires de SNC-Lavalin a dépassé les cinq milliards. M. Lamarre, président et chef de la direction de l'entreprise, s'en réjouit, évidemment. Mais, pour lui, ce n'est pas ce qui compte le plus. «Ce n'est pas ça, le plus important. Ce qui l'est, c'est le bénéfice net», lance du tac au tac le PDG en entrevue à La Presse Canadienne. Une telle modestie n'est pas étonnante compte tenu de la discrétion légendaire de Jacques Lamarre, qui préfère les coulisses aux feux de la rampe. «Nous n'aimons pas gonfler les choses ni nous mettre nous-mêmes de la pression», confie-t-il. Ironiquement, M. Lamarre regrette, du bout des lèvres, que les Canadiens ne soient pas plus au courant des succès de SNC-Lavalin. «Les gens n'ont pas idée que nous sommes parmi les leaders mondiaux du Canada», glisse-t-il. Il fait remarquer que la société, fondée en 1911, est probablement la multinationale canadienne la plus présente dans le monde: elle a des employés dans plus d'une centaine de pays et des bureaux dans 30 d'entre eux. Depuis plusieurs années déjà, SNC-Lavalin profite de l'intense boom de construction qui a cours partout dans le monde dans les secteurs du pétrole, des mines et des infrastructures. «C'est une bonne période pour nous», admet Jacques Lamarre. Cette frénésie, qui devrait se poursuivre pendant encore quelques années, accentue un défi constant dans le domaine de l'ingénierie: la pénurie de personnel qualifié. «Il n'y a jamais assez de bon monde», résume le PDG. Le constat vaut aussi au Québec, où les projets routiers se multiplient depuis deux ans. D'ici à 2015, Québec investira au moins 15 milliards dans de tels travaux de construction ou de mise à niveau, et SNC-Lavalin compte contribuer à la plupart d'entre eux. Malgré sa croissance soutenue, l'entreprise estime avoir été mise «en pénitence» par les investisseurs pour avoir déclaré, au premier trimestre, une perte qui a mis fin à une série ininterrompue de profits depuis 14 ans. Jacques Lamarre estime que cette perte, liée aux problèmes d'une centrale thermique en Ontario, est maintenant chose du passé. Le marché semble le croire: la semaine dernière, le cours de l'action de SNC-Lavalin a atteint le sommet historique de 44,81$ à la Bourse de Toronto. SNC-Lavalin compte environ 16 000 employés dans le monde, dont 8000 au Canada et 4100 au Québec.
  2. Controverse au Québec sur de futurs ports méthaniers LE MONDE | 01.10.07 | 15h14 • Mis à jour le 01.10.07 | 15h14 MONTRÉAL (CANADA) CORRESPONDANCE es opposants à trois projets de ports méthaniers au Québec réclament un moratoire sur leur développement, en attendant une révision de la stratégie énergétique de la province. Alors qu'il faut réduire les gaz à effet de serre et "s'affranchir de notre dépendance aux énergies fossiles", ces projets auraient pour effet de la prolonger, estime Daniel Breton, porte-parole du groupe Québec-Kyoto. Deux des trois projets sont bien avancés. Le terminal d'Energie Cacouna, au bord du fleuve Saint-Laurent (200 km en aval de Québec), avec TransCanada Pipelines et Petro-Canada pour promoteurs, a déjà l'accord du gouvernement provincial. Il pourra accueillir, dès 2012, des méthaniers transportant au moins 145 000 m3 de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie et du Moyen-Orient. Ce GNL sera ensuite gazéifié pour alimenter le marché nord-américain via des gazoducs. Le sort du deuxième terminal est en train de se jouer, avec décision du gouvernement attendue pour les tout prochains jours. Le projet Rabaska vise à construire un terminal méthanier à Lévis - 10 km en aval de Québec - avec Gaz Métro, Gaz de France et Enbridge pour promoteurs. Il compte alimenter dès 2010 les marchés québécois et ontarien. Depuis des mois, promoteurs et opposants s'affrontent sur ce projet qui a néanmoins obtenu cet été le feu vert du Bureau d'audiences publiques en environnement du Québec. Les groupes environnementaux et une partie de la population maintiennent la pression sur Québec, estimant que le projet est trop risqué pour l'environnement et non justifié économiquement. Ils critiquent surtout l'implantation d'une installation à hauts risques dans une zone patrimoniale, non loin d'une ville du patrimoine mondial de l'Unesco, et face à l'île d'Orléans, berceau de la Nouvelle-France. "C'est comme si vous le mettiez devant le Mont Saint-Michel", clame Gaston Cadrin, président du Groupe d'initiatives et de recherches appliquées au milieu. Sans compter, ajoute-t-il, que le fleuve est une voie difficile pour la navigation etqu' "en cas d'échouage, de collision ou de sabotage, le méthanier deviendrait une bombe". Le projet est "beaucoup trop risqué pour la population et les écosystèmes", résume l'ancien ministre québécois de l'environnement Thomas Mulcair, devenu député néo-démocrate à Ottawa. Pour la sécurité des personnes, l'emplacement du port et des réservoirs de GNL pose aussi un problème, avec la proximité d'une soixantaine d'habitations et d'une école. Mathieu Castonguay, directeur général de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, rappelle que Rabaska générera, selon les chiffres officiels, 12,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre durant le cycle de vie du gaz, soit l'équivalent des émissions de 3,5 millions d'automobiles. Ces émissions seront aussi à la hausse car, en Alberta, la production de pétrole à partir des sables bitumineux, une industrie gourmande en énergie, augmentera grâce à une disponibilité accrue de gaz. Les promoteurs de Rabaska arguent que le terminal permettra au Québec de diversifier ses sources d'approvisionnement, alors que ses opposants jugent qu'il n'en tirera que plus d'insécurité. M. Breton souligne que la région passera d'une source d'approvisionnement fiable (l'Ouest canadien) à des sources qui le sont moins à ses yeux, comme la Russie, l'Algérie ou le Qatar. Claude Martel, directeur du Sierra Club-Québec, qualifie ces projets de "marché de dupes" pour le Québec : les voisins américains auront du gaz mais pas l'inconvénient des ports méthaniers. "Tout ce qu'on va faire, note-t-il, c'est ouvrir une valve entre pays producteurs et clients, en nous laissant gérer les risques." Anne Pélouas Article paru dans l'édition du 02.10.07.
  3. Toutes les villes en amérique du nord ont moins de monde dans le centre que dans les banlieux, même en europe beaucoup de villes sont comme ça... Paris est un exemple.
  4. Tellement prévisible. P.S. N'oublions pas qu'une partie non négligeable est déjà sous forme de banlieu...
  5. C'était supermanmtl qui nous avait montré ça, je crois, il y a pas loin d'un an. D'autres rendus surprises comme ça pourraient nous rendre bien heureux.
  6. Hey hey! Merci bien mon cher superman! Tu ne peux même pas nous dire, sans détails ou quoi que ce soit, si il y a un autre projet (à part le 400) de plus de 35 étages?
  7. ...heu... Il voulait pas trop faire différent du complexe port de mer je crois. Si je vois bien, il vont nous mettre du beau orange sur le côté, ça sera d'une beauté exemplaire...(énormément de sarcasme ici) Je suis vraiment déçu. C'est peut-être juste le rendu, mais on dirait un immeuble des années 70. Merci tout de même pour ta photo, Cataclaw.
  8. C'est la plus haute construction que j'aurai vécu à Montréal depuis que je suis et m'intéresse aux projets de celle-ci. Je suis tout énervé!
  9. Effectivement. Et comme quelqu'un avait fait remarquer plus haut, le phénix n'a plus du tout de vu sur le square victoria...
  10. Eh bien! Il va déjà commencer à monter.
  11. Je vois pas mal tous les chantiers à chaque semaine (sans que j'aie, par contre, toujours mon appareil), mais celui-ci est trop loin d'où je suis. Merci pour la photo.
  12. Je suis bien content de voir ça avancé. Merci pour toutes tes photos Hercule.
  13. C'est le même genre de grue qu'ils ont utilisée sur le chantier de l'ETS. C'est pas gros, effectivement.
  14. Conseil général L'ADQ a le vent dans les voiles Dernières nouvelles Environ 500 délégués de l'Action démocratique du Québec (ADQ) sont réunis en conseil général à Victoriaville, en fin de semaine, pour se prononcer sur une cinquantaine de résolutions visant à protéger l'environnement. Les militants sont ainsi deux fois plus nombreux qu'au moment de la rencontre adéquiste qui avait précédé les élections de mars 2006. Autre signe de la popularité grandissante de Mario Dumont: deux anciens souverainistes influents, l'ancien PDG d'Hydro-Québec, André Caillé, et l'ancien ministre péquiste Jean Garon, se rangent maintenant derrière lui. Voir autre texte sur Appui de taille pour Mario Dumont Dumont contre l'immobilisme S'exprimant à l'ouverture du conseil général, le chef de l'ADQ, Mario Dumont, a invité les Québécois à briser les forces de l'immobilisme qu'incarnent, selon lui, le Parti libéral du Québec et le Parti québécois. « Quand les forces de l'immobilisme sont dans le coin, elles s'unissent », a-t-il déclaré, en allusion à l'élection récente de Pauline Marois dans Charlevoix, où les libéraux ont décidé de ne pas présenter de candidat. M. Dumont veut faire de sa formation politique un véhicule de changement, afin d'améliorer la performance environnementale du Québec. Selon lui, le gouvernement Charest est paralysé et accroît, par son incapacité à agir, les retards entre le Québec et ses principaux voisins. Poursuivant son réquisitoire, le chef adéquiste a accusé le gouvernement libéral d'avoir fait preuve d'une grande négligence dans les dossiers de la crise forestière, de la détérioration du secteur manufacturier, des ratés du système de santé et dans l'entretien des infrastructures. Mario Dumont a affirmé qu'en environnement, comme dans d'autres domaines, le Québec doit se sortir de l'immobilisme et emprunter la voie du changement. L'ADQ prend le virage vert L'ADQ, qui était peu bavarde sur les thèmes verts lors de la dernière campagne électorale, se targue maintenant d'avoir un plan supérieur à celui du gouvernement libéral et qui s'articule notamment autour du transport et de l'économie d'énergie. En ce qui concerne le transport, l'opposition officielle propose notamment de relancer le mégaprojet de train à grande vitesse (THV) entre Québec et Windsor. Le projet de 10 milliards de dollars permettrait de réduire les émissions de GES, selon l'ADQ. Le parti propose du reste que Québec engage des discussions, dans les plus brefs délais, avec l'Ontario et le gouvernement fédéral afin de réaliser ce projet. L'ADQ souhaite aussi mettre en place des mesures plus strictes à l'endroit des automobilistes, en appliquant, dès 2009, des normes antipollution des véhicules légers comme celles en vigueur en Californie. Dans le même registre, les adéquistes sont invités à s'exprimer sur une proposition visant à accroître la place du secteur privé dans les services de transport en commun. Tout en prônant des mesures écologiques, l'ADQ préconise le développement de l'autoroute 35 en Montérégie, un projet qui risque pourtant de générer plus de pollution. En matière d'efficacité énergétique, l'ADQ veut doubler les objectifs d'économie d'énergie d'Hydro-Québec, introduire des tarifs variables en fonction des heures d'utilisation et encourager l'implantation de la géothermie pour chauffer les maisons et les entreprises. En outre, le parti veut faire du respect des engagements du protocole de Kyoto sa priorité. L'ADQ veut réduire, d'ici 2012, de 6 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à leur niveau de 1990, soit un objectif « quatre fois supérieur » à celui du gouvernement Charest, selon le président de la commission politique du parti, Stéphane Le Bouyonnec. Cependant, l'ADQ ne souffle mot sur les coûts d'une telle entreprise. Par ailleurs, les adéquistes préconisent la création d'une « police verte » formée d'inspecteurs et d'enquêteurs du ministère de l'Environnement et qui aurait pour mandat de « de faire appliquer pleinement la législation » sur le territoire québécois. Cette proposition pourrait s'inscrire en faux avec le désir du parti de réduire la taille de l'État.
  15. A l'attention du directeur de l'information et du responsable des affectations: Invitation aux médias - La Ville de Montréal et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine invitent les citoyens à imaginer la place d'Armes Atelier de design urbain UNESCO "Imaginer la place d'Armes" du 20 au 27 octobre MONTREAL, le 28 sept. /CNW Telbec/ - Le bureau Design Montréal de laVille de Montréal et le ministère de la Culture, des Communications et de laCondition féminine invitent les représentants des médias au lancement de laprogrammation des activités de l'atelier de design urbain UNESCO "Imaginer laplace d'Armes". L'atelier réunira trois équipes mixtes composées deconcepteurs de Montréal, Berlin et Buenos Aires, les trois villes de designmembres du Réseau des villes créatives de l'UNESCO. Sélectionnés à la suited'un appel de candidatures, les concepteurs réfléchiront à des stratégiesurbaines et élaboreront des perspectives de réaménagement novatrices pour laplace d'Armes. L'atelier de design urbain UNESCO "Imaginer la place d'Armes" est unprojet piloté par le bureau Design Montréal en partenariat avec le ministèrede la Culture, des Communications et de la Condition féminine et la ChaireUNESCO en paysage et environnement de l'Université de Montréal. << Date : Le mardi 2 octobre 2007 Heure : 10 h 30 Lieu : MONOPOLI, galerie d'architecture 181, rue Saint-Antoine Ouest >> Renseignements: Stéphanie Jecrois, Design Montréal, (514) 872-5388;Colette Proulx, Ministère de la Culture, des Communications et de la Conditionféminine, (514) 873-2979
  16. Un Canada désuni pour un Québec fort? 28/09/2007 14h12 Ottawa est régulièrement critiqué par les Québécois pour ses tendances centralisatrices. La parade aurait été trouvée: partager le pouvoir entre les différents partis politiques. Et de trois! Après les élections fédérales puis provinciales qui ont toutes les deux porté au pouvoir des gouvernements minoritaires, voilà que les élections partielles de lundi dernier au Québec fragmentent à leur tour le vote et donc le pouvoir. Trois circonscriptions étaient en jeu et trois partis différents ont réussi à faire élire l’un des leurs, soit un bloquiste, un conservateur et un néo-démocrate. Pas de quoi envisager un raz-de-marée pour qui que ce soit lors de prochaines élections générales. D’autant que le Québec sort renforcé du partage des pouvoirs, les principaux partis cherchant à lui plaire. Le Winnipeg Sun l’a bien remarqué et refuse d’accorder trop d’importance à la victoire de Thomas Muclair et du NPD dans Outremont. «N’y voyez pas une transformation du paysage politique au Québec.» Le NPD pourrait pourtant prétendre à de nouveaux succès au Québec. C’est un parti de gauche, il a reconnu que le Québec formait une nation en 1960 et son droit à l’autodétermination en 1970. Néanmoins, «le NPD reste perçu au Québec comme centralisateur, personnalisant l’idée paternaliste qu'"Ottawa a raison".» Et c’est maintenant au tour des libéraux d’être mal reçu au Québec. Les élections de lundi l’ont confirmé et désormais on s’interroge sur les causes de leur déroute. «Plusieurs libéraux soulignent le mauvais effet toujours produit par le scandale des commandites. D’autres s’en prennent à Stéphane Dion et à Jean Charest», écrit The Gazette. Mais peu importe la cause directe, les libéraux ne font plus recette au Québec. Ils ne sont plus le parti à qui revient presque naturellement le pouvoir au Canada comme durant les 13 ans de l’ère Chrétien et Martin. Ils traînent eux aussi cette image de parti centralisateur. «Ils n’ont pas su changer leur image avec l’arrivée à leur tête de Stéphane Dion», affirme en substance Nik Nanos de l’institut de sondage SES Research, rencontré par The Gazette. Mais au-delà des problèmes d’images des uns et des autres, faut-il y voir une méfiance québécoise envers la concentration du pouvoir? Si oui, l’avertissement vaut pour tout le monde, les électeurs québécois ne sont pas prêts de voter en bloc pour un même parti.
  17. 320 millions pour le train de l'est. Plus le budget de maintenance des réseaux de transports existants. N'oublie pas que ce que tu vois plus haut pour la plupart c'est de la maintenance... peu de nouvelles routes.
  18. GE Hydro to close Montreal plant in 2008, affecting 450 workers 1 hour ago MONTREAL - The GE Hydro plant in the Montreal suburb of Lachine will close next June, eliminating 450 jobs. The subsidiary of American giant General Electric has made more than half of the Hydro-Quebec turbines installed at the James Bay dams. The plant's activities will end with the completion of these contracts, employees were told. The company said it is restructuring its activities, adding that its hydroelectric division has been losing money. The laid-off workers are mostly welders, machinists and warehouse workers. The closure of the 89-year-old facility is another blow to Montreal's manufacturing sector, which has been struck hard by the appreciation of the Canadian dollar and growing competition from emerging countries, particularly China. At its peak production in the 1970s, GE Hydro employed more than 3,500 workers
  19. L'UQAM a son avenir entre les mains Michelle Courchesne, Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille Édition du lundi 17 septembre 2007 Mots clés : accessibilité, recherche, UQAM, Éducation, Université, Montréal, Québec (province) À l'instar de M. Corbo, j'ai pu apprécier de tout temps le dynamisme de l'UQAM et sa contribution significative à l'avancement de la société québécoise. Animée de cette conviction, j'ai indiqué en mai dernier aux représentants de l'UQAM l'importance que j'accorde à la préservation et au développement d'un établissement universitaire unique sur le territoire montréalais et à l'échelle du Québec. J'ai pris connaissance avec intérêt, dans la livraison du 12 septembre 2007 du quotidien Le Devoir, des propos de M. Claude Corbo. Je suis à même de constater combien la mission fondamentale de l'UQAM a évolué au fil des décennies, dans la mesure de ses défis et de ses moyens. La renommée de la qualité de son enseignement, le rayonnement international de ses activités de recherche, l'accent mis sur l'accessibilité et sur les services à la communauté font partie de la mission fondamentale de l'UQAM. Malheureusement, tous ces acquis remarquables, pour lesquels je rends hommage aux hommes et aux femmes qui y ont contribué -- professeurs, administrateurs, autres personnels, étudiants -- ont été mis à risque par les choix de gestion et de gouvernance faits par l'UQAM. En effet, de 1996 à 2002, l'UQAM a connu une période de déficit accumulé dont elle s'est sortie en assumant pleinement ses responsabilités. C'est ainsi que, de 2003 à 2005, l'UQAM a connu l'équilibre budgétaire et même enregistré des surplus. L'établissement renouait malheureusement avec les déficits par la suite, avant même que les impacts financiers désastreux de ses initiatives immobilières ne viennent déstabiliser ses finances. Les effets dévastateurs du fiasco immobilier de l'Îlot Voyageur auraient pu mettre en péril la survie de l'établissement. C'est la raison -- et la seule -- pour laquelle le gouvernement a décidé de tenir l'UQAM quitte des conséquences financières de ce projet lorsque celui-ci aura été adéquatement restructuré. C'est ainsi que le 31 août dernier, j'indiquai à l'établissement que le gouvernement assumerait les impacts financiers de l'Îlot Voyageur, le soulageant ainsi d'un fardeau de plus de 200 millions de dollars! C'est une excellente nouvelle pour l'UQAM, mais aussi un geste que le gouvernement compte bien ne jamais avoir à répéter. C'est dans ce contexte qu'il revient à l'UQAM d'assumer entièrement les autres éléments de sa situation financière problématique, qui demeurent sa responsabilité. Il n'est donc pas question de pénaliser les étudiants, pas plus que le personnel de l'UQAM, pour les conséquences du projet de l'Îlot Voyageur dans lequel le conseil d'administration et la haute direction précédente de l'établissement ont engagé celui-ci. Dans mon esprit, il n'a jamais été question non plus que l'UQAM ne poursuive pas son engagement aux études supérieures et en recherche et création. Ce sont toutes les activités de l'UQAM qui doivent être revues périodiquement, en tenant compte notamment de l'évolution de son environnement. Je suis d'accord avec M. Corbo lorsqu'il écrit: «[...] il faut se souvenir que d'autres universités québécoises ont choisi de résorber un déficit accumulé sur une très longue période». Le gouvernement ne demande qu'à se pencher sur une proposition de résorption du déficit de l'UQAM et a déjà indiqué qu'il entendait faire preuve de souplesse pour autant que le retour à l'équilibre budgétaire soit assuré. D'autres entités -- pas seulement des universités, mais aussi des hôpitaux, des cégeps -- ont dû se livrer à des exercices, parfois plus exigeants, de retour à l'équilibre budgétaire. N'oublions jamais que nous parlons ici de l'argent des contribuables et que celui-ci n'appartient à aucune instance publique. Le gouvernement entend respecter l'autonomie de l'UQAM en la laissant faire les choix qui s'imposent, dont elle est entièrement responsable et desquels elle a à rendre compte au réseau auquel elle appartient, au gouvernement qui la finance et, finalement, à toute la population québécoise. C'est ainsi que l'UQAM servira le mieux ses étudiants, sa communauté et le Québec tout entier.
×
×
  • Créer...