Aller au contenu
publicité

mtlurb

Administrateur
  • Compteur de contenus

    18 906
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    15

Tout ce qui a été posté par mtlurb

  1. Pourquoi pas un camp de Liverpool à Montréal? Dirk Kuyt de Liverpool à la lutte avec le Marseillais Julien Rodriguez. Photo AFP François Gagnon La Presse Raleigh, Caroline du Nord Coupe-vent aux couleurs du Canadien sur le dos, George Gillett déambulait dans le vestiaire de son équipe, distribuant accolades, mots d'encouragement et blagues de son cru. Débarqué en Caroline du Nord pour assister au lancement de la saison du Canadien, hier, contre les Hurricanes, George Gillett s'est aussi assuré d'aller visiter les installations du dernier-né de son empire sportif, l'équipe Gillett Evernham Motorsport (GEM) dans la série NASCAR. En Caroline du Nord, la série NASCAR occupe l'avant-scène du sport avec le football et le basketball universitaire loin, très loin, devant les Hurricanes et le hockey de la LNH. De fait, ces sports sont de véritables religions dans cette portion très biblique des États-Unis. Après avoir suivi de près l'entraînement matinal de son équipe et fait le tour du vestiaire trois fois plutôt qu'une, Gillett a pris la route de Statesville, localité située à une quarantaine de minutes de Raleigh-Durham. Il allait y effectuer un tour du propriétaire. Même s'il avait plus envie de parler de hockey et des chances du Canadien d'accéder aux séries - chances qu'il qualifie de très bonnes - et de NASCAR, le propriétaire du Canadien a reconnu avoir l'intention de se servir de son équipe de soccer, le FC Liverpool, pour promouvoir ce sport au Canada et aux États-Unis. «Il est hors de question pour le moment de faire l'acquisition d'une équipe de la MLS (Major League Soccer). Nous avons par contre des discussions avec quelques-unes des formations de ce circuit afin de nous impliquer dans le soccer afin de rendre ce sport plus populaire. Notre club de Liverpool pourrait venir effectuer un camp d'entraînement à tous les deux ans au Canada ou aux États-Unis, il pourrait venir y disputer des matchs hors concours. Rien n'est exclu», a lancé George Gillett. Lorsqu'un collègue journaliste lui a demandé si cet intérêt pourrait se traduire par l'implantation d'un club de la MLS à Montréal, Gillett s'est vite défilé. «C'est une belle et une grande journée aujourd'hui. Le Canadien commence sa saison et c'est ce qui prime sur tout», a lancé le proprio du Tricolore en guise d'esquive. Une esquive qui a été aussitôt suivie d'une invitation à tous les journalistes de visiter les infrastructures de son écurie. Gillett est parti seul. En fait, non. Il a quitté avec les gens de son organisation et était de retour à 17h pour l'arrivée des joueurs du Canadien au RBC Center où ils ont donné le coup d'envoi à leur saison, hier.
  2. Le Québec Air Force débarque chez Boeing et Lockheed 4 octobre 2007 - 06h43 La Presse Marie Tison Les entreprises québécoises qui espèrent bénéficier des retombées des contrats militaires du gouvernement canadien ont pris le taureau par les cornes. Près d'une quarantaine d'entre elles sont allées visiter Boeing et Lockheed Martin aux États-Unis pour leur montrer ce dont elles étaient capables. «Nous sommes allés là pour faire des affaires», déclare le président et chef de la direction d'Héroux-Devtek, Gilles Labbé, qui a un peu joué le rôle de grand frère auprès des plus petites entreprises. Héroux-Devtek, fabricant de trains d'atterrissage et d'autres composants pour l'industrie aéronautique, est déjà un fournisseur de Boeing et de Lockheed Martin. «Nous avons montré que nous comprenions les règles du jeu: la qualité, la livraison à temps, le prix, ajoute-t-il. Nous allons être choisis à partir de ces critères-là, nous ne serons pas choisis parce que nous sommes du Canada.» Le gouvernement Harper a annoncé un ambitieux programme d'achats militaire de 17 milliards de dollars il y a plus d'un an. Boeing a déjà décroché l'un de ces contrats pour la fourniture de quatre avions de transports C-17. Le géant américain devrait obtenir un autre contrat pour 16 hélicoptères de transport alors que Lockheed Martin devrait décrocher un contrat pour la fourniture de 17 avions de transport tactique de type C130. Le gouvernement fédéral exige que les deux manufacturiers génèrent au Canada des retombées industrielles d'un montant égal à celui des contrats. Le gouvernement Harper a toutefois refusé d'imposer un pourcentage minimum de retombées au Québec, où niche plus de la moitié de l'industrie aéronautique canadienne. Le président de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Guy Mc Kenzie, a cependant participé à la mission québécoise au siège de Boeing à St. Louis et de Lockheed Martin à Mariette, en Georgie, la semaine dernière. Les entreprises québécoises intéressées aux retombées industrielles avaient déjà rencontré des représentants de Boeing et de Lockheed Martin à Montréal. Cette fois-ci, près de 70 entreprises ont demandé à faire partir de la mission. Les organisateurs ont fait parvenir la liste de candidats aux deux manufacturiers, qui ont eu le dernier mot. Boeing a demandé à rencontrer 20 entreprises et Lockheed Martin, 29. Une douzaine d'entreprises ont été choisies par les deux. «Les gens de Boeing et de Lockheed Martin ont pu amener les bonnes personnes pour rencontrer les fournisseurs qui les intéressaient, note M. Labbé. Ça fonctionnait par rendez-vous, c'était très productif.» Héroux-Devtek connaît bien les deux manufacturiers, mais elle aimerait bien obtenir des mandats de plus. L-3 MAS Canada, entreprise de Mirabel qui se spécialise dans l'entretien et la rénovation d'appareils militaires, a participé à la mission même si elle compte elle aussi Boeing et Lockheed Martin parmi ses clients. «C'est toujours important de renouveler les relations, explique Stéphane Germain, vice-président du développement des affaires de L-3 MAS. Il y a toujours des changements organisationnels, il est donc important de faire de nouveaux contacts.» Plusieurs participants à la mission étaient des PME, comme Minicut International, entreprise montréalaise spécialisée dans les outils de coupe pour l'industrie aéronautique. «Nous avons profité de l'occasion pour rencontrer d'autres fournisseurs, comme Goodrich et Rolls-Royce, qui peuvent devenir des clients pour nous», commente le président de Minicut, Eduardo Minicozzi. Les organisateurs prévoient déjà une nouvelle mission chez Boeing et Lockheed Martin plus tard cet automne. Des entreprises québécoises n'ont pas pu participer à cette première mission parce qu'elle avait lieu exactement en même temps que le congrès annuel du National Business Aviation Association.
  3. mtlurb

    Canadiens de Montréal

    très belle qualité, pas besoin d'endurer les caves à la CBC pour leur HD.
  4. mtlurb

    Canadiens de Montréal

    very nice game! Koivu nailed it in perfectly! GO HD GO! euh GO HABS GO!
  5. J'avais du temps libre aujourd'hui, les examens de mi-session étant presque tous passés...et il faisait beau, bien sûr! 333 sherbrooke Le Montmarte Le colisée Hilton Garden louis-bohème Quartier international Westin Bell et banque nationale Québécor
  6. Popularité au-delà des attentes Jean-Maurice Duddin Le Journal de Montréal 03/10/2007 05h49 - Mise à jour 03/10/2007 08h51 Le métro à Laval, un succès d’achalandage depuis l’ouverture, mais un succès qui coûte cher puisque les trois stations entraînent des dépenses plutôt que des profits pour la STM. Photo d’archives Pascal Ratthé S'il y a eu un scandale au sujet de leur coût de construction, les trois stations de métro de Laval connaissent néanmoins un succès d'achalandage imprévu, de près de 20% supérieur aux prévisions. Après cinq mois d'exploitation, les stations Montmorency, Concorde et Cartier accueillent chaque jour de la semaine une moyenne de 40 000 usagers, soit 6000 de plus que prévu. Mieux, il y a certains jours où l'achalandage a atteint les 42 000 usagers, soit 23,5 % de plus que les prévisions originelles. «Devant ce succès, nous avons dû ajouter une rame de neuf voitures supplémentaires le matin», a précisé au Journal la porte-parole de la Société de transport de Montréal (STM), Odile Paradis. Au-delà des prévisions Habituellement, il faut un an à la STM pour atteindre les projections d'achalandage. «L'objectif pour les trois stations au bout d'un an était de 34 000 usagers. L'achalandage d'une nouvelle station se bâtit habituellement sur plusieurs mois. À Laval, ça a commencé au-delà des prévisions.» La STM continuera donc son monitoring jusqu'en avril prochain avant d'établir un profil d'achalandage final. Sauf que, déjà, les stations Montmorency et Cartier accueillent 400 000 personnes par mois, ce qui les place d'office dans les 15 stations les plus achalandées des 68 que compte le réseau du métro. Succès coûteux Mais compte tenu du sous-financement des services de transport en commun au Québec, le succès enregistré dans les trois stations lavalloises n'entraîne pas de profits, mais plutôt des dépenses supplémentaires pour la STM. Rappelons que le scandale du coût de construction du métro, qui est passé de 179 à 803 millions de dollars, est imputable aux politiciens, qui en ont minimisé les coûts pour le faire accepter du public. Dans la réalité, la construction a en effet coûté le prix moyen que l'on retrouve au kilomètre partout dans le monde pour la construction d'un métro, soit autour de 150 millions de dollars.
  7. Montreal's vital signs improving PETER HADEKEL, The Gazette Published: 7 hours ago When consulting economist Marcel Cote put together a statistical picture of the Montreal area, he found several signs of improvement. The region's unemployment rate, long among the worst in urban Canada, is now closer to the national average than it's been in two decades. The workforce is getting smarter. Over the last 10 years, the proportion of Montrealers who've completed post-secondary studies has shot up from 43 per cent to 55 per cent and is now above the Canadian average. Innovation is thriving. Between 1990 and 2005, the share of scientific and technical jobs in the labour force has grown at a faster rate than in Toronto and Vancouver. Cote collected the data for the Foundation of Greater Montreal, which yesterday published its annual checkup on the metropolitan area, titled Vital Signs. The report is intended to raise awareness on the challenges and opportunities facing the community. It also serves as a good gauge of the quality of life in Montreal. But for all of Montreal's improvements, there are plenty of problems to address. Nearly a quarter of families earn low incomes and a disproportionate number of seniors live in poverty. Chronic homelessness remains an issue, especially among First Nations and Inuit. And Montreal still hasn't figured out how to integrate immigrants into its economic fabric. Relative to Canadian-born workers, the jobless rate among immigrants is far higher than it is for Canada as a whole. Asked to sum up his findings, Cote noted that in areas where change happens quickly, Montreal has done quite well. For example, changes in public policy like government mandated pay equity have helped put money into consumers' pockets and improved Quebec's economic performance. But on longer term issues like poverty and personal health, progress is much slower. On the island of Montreal, 25 per cent of women and 40 per cent of men did not have a family physician. In secondary schools, only 39 per cent of students exercised enough to be in good physical condition. It's worth remembering that economic health is closely linked to social health. Prosperity and growth help to pay for improvements in health and social services. As well, the link between educational attainment and a strong economy is clear, Cote noted. The high dropout rate in Montreal-area schools is closely linked to the incidence of poverty. To ensure that growth continues, Montreal will have to address tough challenges, including: the aging of its population, the impact of globalization and the competitive threat from such emerging economies as China, India, Russia and Brazil. The city also needs huge infrastructure repairs. And a way must be found to reorganize municipal finances so that it can meet the needs of citizens. If Montreal can do a better job in these areas, it should be well-positioned to compete, because its economy is diversified and increasingly driven by knowledge industries. "Montreal's fundamental comparative advantage is in advanced manufacturing," Cote says. The city has a skilled and stable work force that attracts investment. "Our advanced manufacturing industries are not too threatened by the developing countries." Of all the challenges ahead, Cote says the biggest one may be remaining an open and international city while retaining the French character of Montreal. "We have to stay open," he said. "We have to accommodate more immigrants. But we have to get them to accept French. Otherwise, they don't have jobs, they're not happy and they leave." Montreal has done a fairly good job of retaining new immigrants but must get them into the workforce faster. "The fact that Montreal is French in North America is our fundamental challenge. We want to keep it this way, we like it this way, it makes a very interesting city. But it has its problems." Cote added, however, that if cities like Brussels, Amsterdam and London can retain an international quality, Montreal can too. Immigration is key to both arresting the city's demographic decline and positioning it to prosper in the global economy. phadekel@videotron.ca
  8. mtlurb

    Elogia - 13 étages 30M$

    Les premiers résidents pouvaient aménager à partir du 1er octobre. Donc, on peut dire que la construction est terminée.
  9. Le haut savoir propulse Montréal Alain Duhamel, Journal LesAffaires 16 août 2007 Pour en savoir plus Autres textes : Montréal International Articles de l'industrie Envoyer à un ami<LI class=imprimer>Imprimer cet article Écrire à l'auteur Les indicateurs clés de vitalité sont passés au vert Montréal immobilisée ? Pourtant, le taux de chômage, qui avoisinait 14 % il y a 10 ans. s'établissait à 6,7 % au printemps dernier, son taux le plus bas depuis 33 ans. Quant au capital de risque, il a hissé Montréal en tête des villes canadiennes au titre de la valeur investie (434 millions de dollars) grâce à la vigueur de l'activité dans les sciences de la vie, où l'investissement s'est accru de 42 % en une année pour atteindre 263 millions en 2006. L'économie du savoir est un moteur toujours plus puissant pour Montréal. Ainsi, l'emploi en haute technologie a progressé l'an dernier de 3 %, à un rythme presque deux fois plus rapide que celui de l'emploi total. " Il a bien fallu qu'il se passe quelque chose ", conclut Pierre Brunet, président de Montréal International. À ses yeux, l'immobilisme ne sied pas à la métropole. Le thème a surgi l'an dernier après l'échec du projet de Loto- Québec et du Cirque du Soleil d'aménager au bassin Peel un vaste complexe de divertissement comprenant un casino. Les promoteurs n'ont pu abattre le barrage médiatique des opposants à la propagation du jeu. " Tout le monde a eu sa leçon et tout le monde le regrette royalement ! Ce projet n'aurait jamais dû être abandonné si rapidement. " Indicateurs encourageants Les données du recensement de 2006 sont encourageantes. Elles font état d'une progression de 5,2 % de la population métropolitaine, la plus forte hausse depuis les années 90. Montréal continue d'attirer l'investissement étranger : 20 des 34 projets de plus de 20 millions de dollars annoncés proviennent de sociétés privées étrangères et une dizaine de ces investissements sont en rapport avec l'une ou l'autre des trois grappes industrielles de pointe. Le secteur manufacturier, mis à mal par l'appréciation de la devise canadienne, avait perdu 28 0000 emplois en 2006 et a pesé sur le PIB montréalais en le ramenant à 1,6 %, le plus faible taux de croissance des cinq plus grandes villes au pays (Toronto, Vancouver, Calgary, Ottawa, Montréal). Mais le rapport publié ces jours-ci par Montréal International préfère bien sûr mettre l'accent sur les atouts. L'exercice consiste à comparer Montréal à d'autres villes nord-américaines en regard de sa qualité de vie, de ses institutions d'enseignement et de recherche et du dynamisme de ses grappes d'entreprises. En recherche, l'indicateur composite du Research Infosource place Montréal au premier rang canadien. Montréal détient le premier rang au pays pour le nombre de centres de recherche (200), de brevets détenus (plus de 700) et de chercheurs (5 000). " Grâce à nos universités, nous avons un milieu plus dynamique parce qu'il s'effectue ici plus de recherche qu'à Toronto et à Vancouver", dit Pierre Brunet. La reprise apparaît désormais sur l'écran radar du Conference Board du Canada, qui prévoit une croissance de 2,6 % du PIB réel de la région métropolitaine cette année.
  10. La Bourse de Montréal veut contrôler la Boston Options Exchange 2 octobre 2007 - 09h20 LaPresseAffaires.com Grossir caractèreImprimerEnvoyer La Bourse de Montréal Inc. (MXX) a entrepris des négociations visant à devenir l’actionnaire majoritaire de la Boston Options Exchange (BOX). La BOX est une bourse américaine d'options sur actions dont la Bourse de Montréal gère les opérations techniques. L’institution montréalaise souhaite ainsi disposer de 53,2% des actions, contre 31,4% jusqu’à présent. L’opération reste soumise à l’autorisation de l’autorité financière américaine, la Securities and Exchange Commission (SEC). La Bourse de Montréal souhaite acquérir les 21,9% d’actions que détient la Boston Stock Exchange (BSE). La Bourse de Montréal avait signé une entente en août 2006 avec la BSE pour augmenter sa participation dans la BOX à 44,7 %. La réglementation du marché de la BOX ne sera pas interrompue, précise la compagnie montréalaise. La Bourse de Montréal est un associé fondateur et un opérateur technique de BOX depuis 2002. «BOX est reconnue comme l'une des bourses d'options sur actions les plus évoluées du point de vue technique sur le marché américain», indique la Bourse de Montréal.
  11. Montréal perd du pouvoir Jean-François Codère Le Journal de Montréal 02/10/2007 05h33 Avec l'exil vers la banlieue vient une conséquence sournoise pour Montréal: la perte de son pouvoir auprès des gouvernements provincial et fédéral. Alors qu'il demande au gouvernement du Québec de s'engager envers le développement de la métropole, le maire Tremblay semble de plus en plus se buter à des portes closes. «Le fait que les circonscriptions du 450 soient importantes électoralement et qu'il s'agisse d'un territoire chaudement contesté, où les circonscriptions sont moins acquises d'avance, rend difficile toute réforme», confirme le politologue Christian Dufour, de l'École nationale d'administration publique. C'est qu'en plus d'être moins nombreux, les Montréalais ont la fâcheuse habitude de toujours appuyer le même parti, représentant ainsi des circonscriptions acquises d'avance. «Montréal ne vaut plus une bataille», déplore Richard Bergeron. Selon lui, l'électorat du 450 «est plus homogène, plus susceptible de basculer d'un seul coup. À Montréal, si on fait plaisir à l'un, on se met l'autre à dos, ce sont des jeux à somme nulle». Le maire Tremblay lui-même reconnaît qu'il doit se heurter à des considérations électorales lorsque vient le temps de s'adresser à Québec. «Est-ce qu'on va réussir à convaincre le gouvernement du Québec? C'est une bonne question, une question de fond.» Reconnaissant du bout des lèvres qu'il jouit d'une meilleure écoute qu'autrefois, le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, ne se félicite pas pour autant. «Ce n'est pas le 450 qui a pris du pouvoir, c'est Montréal qui a perdu du sien. C'est la Ville de Montréal qui a décidé qu'elle aurait maintenant 19 maires plutôt qu'un seul pour un million d'habitants.»
  12. Des banlieues de plus en plus loin Montréal a perdu 20 000 résidents par année aux profit d'autres MRC entre 2001 et 2006. Ces pertes ont toutefois été comblées par l'immigration internationale. Photo Alain Roberge, La Presse Catherine Handfield La Presse Plus loin, toujours plus loin. Qu'importent les ponts, la congestion. On savait que la métropole perdait des habitants au profit de Longueuil, de Laval. Voici maintenant que c'est la deuxième couronne qui a le vent dans les voiles. Là où les jeunes familles aiment s'installer. Les municipalités régionales de comté n'échappent pas non plus à ce branle-bas démographique: plus de la moitié d'entre elles voient leur population diminuer! «Je n'élèverai jamais mes enfants à Montréal.» Cette phrase, on l'entend souvent de la bouche des adultes qui rêvent de s'installer pour de bon. Il faut croire que les jeunes familles passent de la parole aux actes. Elles sont de plus en plus nombreuses à le faire, et s'établissent de plus en plus loin. Montréal a perdu 20 000 personnes par année au profit d'autres municipalités régionales de comté (MRC) entre 2001 et 2006, selon une récente étude de l'Institut de la statistique du Québec. Or, c'est en moyenne 3500 résidants annuellement que la métropole perdait les cinq année précédentes. Mais la population montréalaise ne décroît pas, bien au contraire. L'immigration internationale comble amplement les pertes. La migration à l'intérieur du Québec, elle, n'est pas favorable à la métropole, et particulièrement chez les 25-39 ans. Les jeunes adultes ne choisissent plus Laval et encore moins Longueuil pour s'installer, apprend-on dans l'étude. «Les Montréalais ont tendance à s'éloigner, mais les gens de Laval et Longueuil aussi», souligne le démographe et auteur de l'étude, Jean-François Lachance. Il s'est penché sur les flux migratoires entre les 103 MRC de la province et les a regroupés sous six cas types (voir ci-dessus). En fait, le flux migratoire des deuxièmes couronnes est plutôt stable depuis les dernières années. Force est de constater qu'elles ont cédé du terrain aux troisièmes. «Les MRC qui bénéficient actuellement du meilleur potentiel pour attirer les jeunes adultes forment un anneau qui encercle complètement la région de Montréal», explique le démographe et auteur de l'étude, Jean-François Lachance. Montérégie d'un bord, Laurentides et Lanaudière de l'autre: ces villes sont devenues l'eldorado des jeunes familles. En tête de peloton: Mirabel, avec un taux de migration annuel de + 3,4%. «On ne peut plus trouver une aussi belle qualité de vie dans les grandes villes», lance fièrement le maire de la ville, Hubert Meilleur. Il a vu sa population doubler au cours des 10 dernières années, atteignant aujourd'hui 38 000 habitants. «Nous octroyons de 500 à 600 permis de construction résidentielle par année, indique M. Meilleur. Avec un taux de taxation foncière de 0,83$ par tranche de 100$, ça intéresse beaucoup les jeunes familles.» Selon Paul Lewis, professeur à l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal, «l'étalement urbain se fait de plus en plus loin, parce que cela correspond aux besoins des familles, dit-il. Plus on s'éloigne, moins le coût de la vie est cher, et plus les terrains disponibles sont nombreux.» Le maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon, croit aussi que l'évaluation foncière dans sa municipalité, près de deux fois moindre qu'à Montréal, y est pour quelque chose. Le taux de migration de la MRC de Vaudreuil-Soulanges arrive en deuxième position, avec +2,3% annuellement. «Il y a énormément de personnes de l'ouest de Montréal qui passent chez nous pour le coût de la vie moins élevé et la possibilité d'acheter des maisons», dit-il. La population de sa ville a presque doublé en cinq ans, atteignant aujourd'hui 26 000 habitants. La Ville a dû ouvrir des écoles, construire des parcs et entend sous peu ajouter deux voies au boulevard principal pour régler les nouveaux problèmes de circulation. Étalement urbain Si les troisièmes couronnes gagnent en termes de familles, elles perdent un peu d'étudiants au profit des grands centres urbains. En revanche, Montréal gagne des jeunes adultes de 15 à 24 ans qui s'y installent pour ses établissements scolaires. C'est d'ailleurs le seul groupe d'âge qui aménage plus qu'il ne déménage. Selon le spécialiste en économie urbaine Unsal Ozdilek, les villes ajusteront elles-mêmes leur coût de la vie pour retenir la population. Une fois l'équilibre atteint, le flux migratoire cessera graduellement, selon lui. «L'étalement urbain a commencé au début des années 1970 et devrait durer deux décennies encore», croit le professeur à l'UQAM. M. Ozdilek ne s'en fait pas outre mesure avec cette situation. «Si les mouvements se font à l'intérieur du Québec, c'est une bonne chose, conclut-il. Si les gens allaient vivre à New York, là, ça serait un problème.»
  13. Entre paranthèses le pourcentage de gens travaillant à Montréal: Montréal (92.7%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_06.pdf Estrie (1.1%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_05.pdf Laval (52.3%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_13.pdf Lanaudière (32.6%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_14.pdf Laurentides (23.1%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_15.pdf Mauricie (1.2%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_04.pdf Montérégie (29.2%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_16.pdf Centre du Québec (1%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_17.pdf Outaouais! (0.3%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_07.pdf Québec (0.5%) http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_03.pdf Bas St-Laurent (0.4%)http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/pdf/ddt_01.pdf
  14. 35 minutes c'est pas la fin du monde:) sérieux, c'est juste une question d'habitude. Quand je fais chez-moi - centreville en 20 minutes, je suis très content (soirs, fin de semaines). Ça te prends combien de temps pour te rendre à ton boulot à pieds ? bicyc, etc ?
  15. Louis Lynel Pays de Bohême Paroles: E. Dumont. Musique: F.L. Bénech 1924 © F.L. Bénech MCMXXIV Dans la nuit brune, Sous le clair de lune, Cherchant fortune, S'en vont les bohémiens ! Un chant bizarre Monte des guitares Danse barbare A travers les chemins. {Refrain:} Pays de Bohême, Où l'on chante, Où l'on aime, Pays de beauté, Où les cœurs sont charmés, Pays de rêve, Où les heures sont brèves, Laissant pour toujours, Un regret d'amour. Au ciel sans voile, Brillent les étoiles, Elles dévoilent Aux femmes leur destin ! Et la gitane, Dans sa caravane, Songe au tzigane, Qu'elle aimera demain. {au Refrain} Va bohémienne, Belle magicienne, Tes yeux entraînent Les cœurs sur le chemin. Et sur la route, L'étranger qui doute, Le soir écoute Le chant des bohémiens. {au Refrain}
  16. C'est pas surprenant, c'est des espagnols, sont maîtres là dans! Très heureux d'entendre ça! En espérant que ce soit le premier de plusieurs projets de qualité à venir!
×
×
  • Créer...