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  1. En attendant la ligne bleue Par Marc-André Carignan Le moins qu’on puisse dire à propos de la rue Jean-Talon Est, c’est qu’elle n’est vraiment pas l’artère commerciale la plus attrayante de Montréal. Pour y avoir travaillé dans une autre vie, je vous avoue que je ne m’ennuie pas tellement de son architecture commerciale et résidentielle disparate, de ses trottoirs ravagés par le temps et de ses arbres chétifs qu’on peut pratiquement compter sur les doigts d’une main. Et que dire de ses «mosaïques» d’asphalte et de pavé uni de trois ou quatre mètres de large, faisant grossièrement le lien entre le trottoir et les façades commerciales? Quelques restaurants y ont vu l’occasion d’aménager des terrasses, mais pour les autres, c’est un espace tristement oublié où pousse la mauvaise herbe. Cela dit, il faut reconnaître que l’artère s’en sort relativement bien sur le plan commercial, particulièrement à l’est de Viau. On y croise peu de locaux vacants, alors que les communautés culturelles (ghanéenne, arménienne, algérienne…) trouvent progressivement leur place dans cette zone longtemps dominée par la communauté italienne. La qualité de l’offre commerciale s’améliore également avec de nouveaux commerçants qui décident d’en faire leur terre d’accueil. Reste que cette artère névralgique de Saint-Léonard a mal vieilli et aurait besoin d’un peu d’amour. «Il faut ramener un sentiment de fierté sur la rue, avoue Sylvain Tardif, directeur de la Société de développement commercial (SDC) Jean-Talon Est. On a besoin de places publiques, de verdure, d’art public. On doit donner le goût aux résidants et aux commerçants de s’impliquer dans le quartier.» M. Tardif planche d’ailleurs en ce moment, en collaboration avec la ville-centre, sur un projet de revitalisation urbaine estimé à 3M$, qui s’étendrait de Viau à Langelier. Les objectifs: verdir Jean-Talon Est, favoriser la marche, voire le vélo, avec un design urbain adéquat et, surtout, attirer de nouvelles PME. «Il y a de la pauvreté dans le quartier, et la création d’emplois pour les nouveaux arrivants est une priorité, poursuit M. Tardif. Plusieurs d’entre eux sont diplômés, mais n’arrivent pas à travailler. […] On veut donc attirer de nouveaux commerces, mais aussi remplir nos bureaux avec des entreprises qui offrent des emplois de qualité.» Pour le directeur de la SDC, un milieu de vie plus attractif est incontournable à ce stade-ci pour réussir à attirer de nouveaux investisseurs. Il compte également sur l’arrivée tant espérée (mais pas encore confirmée) de la ligne bleue du métro. «Beaucoup de gens circuleront à pied pour se rendre aux stations de métro, notamment sur Jean-Talon, indique-t-il. Il faut préparer le quartier pour mieux desservir les futurs usagers. Il faut aussi penser à densifier le secteur pour y amener davantage de résidants. […] Il y a encore beaucoup de pain sur la planche.» La ville-centre et l’arrondissement Saint-Léonard organiseront des consultations publiques cet hiver afin d’inviter les résidents et les commerçants à participer au projet de revitalisation urbaine. Le début de travaux est prévu pour 2017. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/853933/en-attendant-la-ligne-bleue/
  2. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/banque-industrielle-commerciale-chine-montreal/ Bonne nouvelle, évidemment, mais l'histoire ne dit pas ou ils vont s'installer.
  3. Nom: alinéa Hauteur en étages: 10 Hauteur en mètres: 29 + appentis Coût du projet: Promoteur: Groupe Maxera Inc. Architecte: Atelier d'Architecture Saroli-Palumbo Entrepreneur général: Vinac Construction Inc. Emplacement: boul. Pie-IX / boul. Industriel Début de construction: Printemps 2012 Fin de construction: Septembre 2013 Site internet: http://www.accescondos.org/en/projet-info/95/alinea/ Autres informations: * 8330 pi2 espace commerciale au RDC * 108 condos sur 9 étages * projet Acces Condo SHDM Rumeurs: Aperçu du projet: Autres images: Vidéo promotionnelle:
  4. Afin de maximiser l'offre commerciale du centre-ville et la vitalité des quartiers - La Ville de Montréal lance le Plan commerce avec l'appui financier du gouvernement du Québec MONTRÉAL, le 8 mai 2015 /CNW Telbec/ - Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, et le ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, M. Robert Poëti, annoncent la mise sur pied du Plan commerce. Ce plan directeur définit le cadre dans lequel les stratégies du Service de développement économique de la Ville seront élaborées au cours des prochaines années en matière de mise en valeur et de développement de l'activité commerciale montréalaise. Ce plan dispose d'un budget de 40,5 M$ de la Ville de Montréal, qui comprend une somme de 9,5 M$ provenant d'une aide financière du gouvernement du Québec accordée dans le cadre de l'Entente Montréal 2025, administrée par le Secrétariat à la région métropolitaine. « Le Plan commerce que nous dévoilons aujourd'hui, et qui est appuyé par un budget de 40,5 M$, se veut un engagement ferme de la Ville envers sa diversité commerciale, son centre-ville, les sociétés de développement commercial et le commerce de proximité. Il résulte de notre collaboration avec les arrondissements, les villes liées et l'Association des sociétés de développement commercial (ASDC) de Montréal que je tiens à remercier. Je remercie aussi le gouvernement du Québec pour son soutien financier à ce projet essentiel au développement économique de Montréal. Ensemble, nous avons l'ambition de miser sur une offre commerciale dynamique, afin d'asseoir le rayonnement de notre centre-ville et la vitalité de nos quartiers », a affirmé M. Denis Coderre. « Le gouvernement du Québec est fier de soutenir la mise en œuvre du Plan commerce. Miser sur le dynamisme et la valorisation de l'offre commerciale montréalaise, en faisant appel à la concertation et à la collaboration de tous les acteurs en cause, est une approche stratégique et nécessairement gagnante. Nous adhérons à cette démarche qui permettra de consolider des actions déjà entreprises et d'améliorer le visage et la notoriété de notre métropole. Voilà une vision qui rejoint tout à fait la volonté gouvernementale quant au développement et à la prospérité de Montréal », a ajouté le ministre Robert Poëti. Une forte compétition, qui se joue à l'échelle internationale et qui se répercute chez les commerçants, combinée à la popularité croissante du magasinage en ligne, figurent parmi les enjeux qui exigent de revoir l'approche du commerce de détail, en tenant compte des nouvelles habitudes de vie et de consommation de la population. Malgré de nombreux changements opérés au cours des dernières années, les rues commerciales montréalaises, avec leur ambiance conviviale, leur créativité et une programmation festive, conservent généralement leur attrait pour les consommateurs. Ces commerces innovateurs, créatifs et uniques se retrouvent aujourd'hui bien au-delà du centre-ville. Toutefois, la compétition est bien réelle et il y a lieu de continuer à déployer des efforts soutenus afin de maintenir Montréal et son territoire parmi les destinations commerciales de premier plan. Le Plan commerce, qui couvre dans son ensemble la période de 2015 à 2026, propose quatre axes d'intervention, appuyés par des programmes de financement pour assurer pleinement l'atteinte de ses objectifs : gérer de manière dynamique la fonction commerciale ; dynamiser le centre-ville pour accroître sa contribution au rayonnement de Montréal ; accompagner les commerces lors de travaux d'infrastructures d'envergure sur les grandes artères commerciales ; maintenir l'engagement municipal en soutien à la rénovation commerciale de qualité. Quatre mesures importantes prendront effet dès 2015 et 2016 : La relance du programme PR@M Commerce pour la période 2016-2020, qui passe de 12,7 M$ dans la version précédente (2007-2014) à 15,4 M$, et ce, pour stimuler et aider la rénovation des bâtiments commerciaux sur 20 rues et artères de l'agglomération. À chaque année, quatre rues commerçantes ou grandes artères commerciales seront admissibles au programme ; L'investissement de 1,5 M$ dans la promotion de la diversité commerciale et du commerce de proximité pour l'ensemble de l'agglomération montréalaise ; L'injection, pendant 4 ans, de 4,7 M$ dans les Sociétés de développement commercial (SDC) du territoire de la Ville de Montréal pour les aider à mieux contribuer à l'amélioration des affaires de leur secteur et encourager la création de nouvelles SDC ; La création du programme PR@M Artères en chantier pour un montant 13,9 millions $ afin de tourner une situation négative en une situation d'opportunité lors de la tenue de chantiers d'infrastructures majeurs sur sept artères commerciales montréalaises entre 2015 et 2024. Le secteur commercial montréalais en quelques chiffres Le commerce à Montréal, c'est : 14 000 entreprises de biens et services de consommation, dont 8 331 sont des commerces de vente au détail ; une structure commerciale composée majoritairement de propriétaires indépendants, représentant 30 % des commerçants de l'ensemble du Québec ; une offre commerciale répartie en trois formats, soit le magasin sur rue, le centre commercial et le regroupement de magasins ne partageant pas d'aires intérieures communes ; une abondance de magasins ayant pignon sur rue, composée autant de grandes chaînes, de bannières de franchises que de commerces indépendants ; près de 120 000 emplois contribuant à près de 4,5 % du PIB de l'agglomération ; un chiffre d'affaires global estimé à près de 40 milliards de dollars. SOURCE Communiqués Montréal sent via Tapatalk
  5. C'est le AC Marriott. Il y a déjà un fil sur ce projet. http://mtlurb.com/forums/showthread.php/22596-AC-Hotel-34-%C3%A9tages
  6. http://applicatif.ville.montreal.qc.ca/som-fr/pdf_avis/pdfav13615.pdf au nord de la rue Ontario 22 unités résidentielles 1 unité commerciale
  7. 7. Place LaSalle >Quadrilatère formé des boulevards Champlain et Bishop Power, ainsi que des rues George et Gagné >Potentiel d'une centaine d'appartements en copropriété >Promoteur: Strathallen Capital Corporation Pitsas Architectes Le centre commercial, construit dans les années cinquante et agrandi dans les années quatre-vingt, sera entièrement transformé. La superficie commerciale sera réduite en éliminant les commerces situés d'un côté du corridor, qui deviendra la façade des nouveaux commerces. Ce faisant, les magasins jouiront d'une plus grande visibilité et seront accessibles de l'extérieur. D'autres établissements indépendants les uns des autres s'ajoutent le long du boulevard Champlain. Un Pharmaprix et un restaurant McDonald's sont actuellement en construction. Les besoins en stationnement n'étant plus les mêmes, des immeubles en copropriété pourraient être construits à l'arrière, le long des rues George et Gagné. Le promoteur est encore en pourparlers avec l'arrondissement. La construction résidentielle se fera une fois la métamorphose commerciale complétée.
  8. Ce ne sont pas tant les erreurs des Trois Grands que la politique commerciale nord-américaine qu'il faut blâmer pour les problèmes de l'industrie, disent les leaders syndicaux. Pour en lire plus...
  9. La Chambre commerciale est devenue l'arène juridique par excellence où s'affrontent les procureurs d'entreprise. Il n'en a pas toujours été ainsi. Pour en lire plus...
  10. En Chine, quatre premiers ministres de provinces canadiennes participent à la première journée d'une mission commerciale. Pour en lire plus...
  11. Des entrepreneurs centriquois et estriens prendront part à une mission commerciale en Russie afin d'assurer la croissance du chiffre d'affaires de leur entreprise. Pour en lire plus...
  12. La croissance des importations a dépassé celle des exportations en juillet au Canada. L'excédent commercial du Canada a donc diminué à 4,9 milliards de dollars. Pour en lire plus...
  13. La compagnie ralentit temporairement le rythme de production de pâte commerciale pour rééquilibrer le niveau de ses stocks. Pour en lire plus...
  14. Si les pharmacies se sont transformées en magasins généraux, ces professionnels de la santé doivent passer à une nouvelle mutation commerciale, comme l’ont fait les épiciers et les quincailliers. Pour en lire plus...
  15. Placements Manuvie devient la dénomination commerciale d'un ensemble de sociétés après l'acquisition par Manuvie, il y a un an, de Berkshire-TWC Financial Group. Pour en lire plus...
  16. La quatrième banque commerciale américaine remplace son PDG, Ken Thompson, qui a fait perdre à l'institution 11,5 milliards de dollars de capitaux depuis le début de l'année, dans la foulée de la crise des prêts hypothécaires à risque. Pour en lire plus...
  17. Il s'agit d'une tour résidentielle/hotel avec une gallerie commerciale au 2 premiers étages, principalements des restaurants, spa, bar/lounge Vue Rene-Levesque/de la Montagne Vue de la gauchetiere/Drummond
  18. Le Québec, un peuple d'importateurs 14 septembre 2007 - 06h00 La Presse Stéphane Paquet Négative depuis 2002, elle se détériore encore. La fiche du Canadien à l'étranger? Non, plutôt celle la balance commerciale du Québec qui a pris la fâcheuse habitude de finir l'année avec une fiche sous la barre des .500. Et sans qu'on ne s'en rende compte, le Québec est devenu un peuple d'importateurs. Cliquez pour en savoir plus : Macro-économie | Économie (général) | Inflation et déflation | Marie-Christine Bernard On en convient, la balance commerciale du Québec meuble moins les conversations du samedi soir que le camp d'entraînement de la Sainte-Flanelle. Pourtant, cette balance commerciale - le total des biens et services qu'on vend à l'étranger MOINS ceux qu'on achète de l'étranger penche de plus en plus lourdement en faveur des entreprises étrangères qui nous vendent des pois, des chaises ou des ordinateurs. L'an dernier, la balance commerciale a atteint un déficit record de 8,4 milliards de dollars. Donc, en défaveur des exportateurs québécois. Pour poursuivre avec les allégories sportives, c'est 185 fois la masse salariale du Canadien. Avec tout ce fric rapatrié, la ville de Québec pourrait ravoir ses Nordiques et on pourrait même s'offrir une équipe à Sept-Îles, Trois-Pistoles, Val-d'Or, alouette Mais voilà, les gens de Québec peuvent arrêter de rêver tout de suite: les signaux voulant que la situation s'améliore à court terme sont plutôt rares. Même l'ancien premier ministre Bernard Landry, qu'on ne peut taxer de pessimisme par rapport à l'économie du Québec, reconnaît que la situation a quelque chose d'inquiétant. «L'idéal du commerce extérieur, ce n'est pas d'avoir un surplus permanent, mais ce n'est surtout pas d'avoir un déficit permanent. C'est l'équilibre, dit-il. Sur le plan structurel, c'est vrai que c'est assez inquiétant si ça continue.» L'encre rouge est réapparue dans la balance commerciale québécoise en 2003. Cette année-là, le déficit a atteint 2,2 milliards. L'année suivante, 4,89 milliards. Puis 8,4 milliards en 2005 et encore 8,4 milliards en 2006. (1) Exit, donc, l'image de ce Québec exportateur, qui vendait ses avions, son papier et son aluminium aux quatre coins du monde? En fait, la situation est plus complexe. Le Québec continue à exporter. Le problème, c'est la progression des importations qui va beaucoup plus vite. Depuis l'an 2000, les importations de biens et services ont fait un bond de 16,7%. Les exportations, à peine 6,9%. Dans son dernier budget, Québec a reconnu le malaise. «Alors que les exportations internationales de biens du Québec avaient crû en moyenne de 12% à la fin des années 90 (elles) ont en effet progressé annuellement de 3,6% en moyenne depuis 2004», peut-on lire dans le plan budgétaire déposé par Monique Jérôme-Forget. Quand Hélène Bégin, économiste au Mouvement Desjardins, regarde les données sur la balance commerciale du Québec, un fait inquiétant lui saute aux yeux: le déficit commercial du Québec semble structurel, pas seulement conjoncturel. Elle a donc sorti sa calculatrice. La Chine est à l'origine des quatre cinquièmes du déficit commercial du Québec avec l'étranger en 2006. «La majeure partie des importations de Chine, ce sont des produits de consommation courante», souligne-t-elle, énumérant sa liste: ordinateurs, équipements de télécommunication, meubles, télévisions Mme Bégin n'est pas la seule à croire que le déficit commercial du Québec n'a rien de passager. «À long terme, ça ne redeviendra pas positif», indique Marie-Christine Bernard, directrice adjointe aux prévisions provinciales du Conference Board du Canada. Elle prévoit même que la balance commerciale du Québec se détériorera encore cette année et l'an prochain. Un plongeon dans le rouge de plus de 50% en deux ans. «On a regardé les données douanières. Depuis le début de l'année, c'est très faible», dit-elle. Une hausse des importations peut être bonne pour une économie. Surtout quand elle signifie que des industriels en profitent pour améliorer leurs équipements et donc devenir plus productifs. À terme, ce nouvel équipement leur permettra de vendre leurs produits à meilleur prix et d'augmenter leur part de marché. Est-ce le cas actuellement pour le Québec? Non. En tout cas, pas dans le secteur manufacturier. Grâce à un questionnaire envoyé à 30 000 entreprises canadiennes, Statistique Canada est capable de mesurer ce qu'elles investissent pour acheter de la machinerie. Depuis 2003, dans le secteur manufacturier québécois, la baisse est constante. Si on compare les investissements de l'an dernier à ceux de l'an 2000, on peut même parler d'une dégringolade de près de deux milliards de dollars (moins 37% pour la période). Ces investissements ont atteint 3,37 milliards en 2006. Et ça, c'est sans tenir compte de l'inflation. «Il semble qu'en 2007, ça va reprendre», explique Yves Gauthier, chef de la section des dépenses en capital à Statistique Canada. Les données pour l'année en cours sont toutefois de simples prévisions. La prudence est donc de mise. D'ailleurs, le président-directeur général des Manufacturiers et exportateurs du Québec, Jean-Luc Trahan, ne voit pas non plus ses membres investir massivement dans de nouvelles machines. «En période où le dollar est haut, dit-il, le réflexe devrait être d'investir pour s'équiper, renouveler notre équipement. Maintenant, c'est basé sur une confiance de ce qui va se passer et une analyse du marché.» Bref, jusqu'à présent, le niveau de confiance n'a pas été assez grand pour pousser les manufacturiers à se lancer dans les grandes dépenses. Ce serait en train de changer, ajoute-t-il. Une nuance, toutefois, de la part de Mme Bernard, du Conference Board: outre le secteur manufacturier, les investissements demeurent importants. «D'autres secteurs investissent assez fortement», dit-elle, citant le secteur minier et Hydro-Québec. Ce sapristi huard Les causes du déficit commercial québécois sont en partie connues: hausse du dollar canadien par rapport à l'américain à cause du prix élevé du pétrole; ce même pétrole que les Québécois importent (voir le texte sur la maladie hollandaise); les difficultés du secteur aéronautique après le 11 septembre 2001; le secteur du bois qui en arrache encore; et une concurrence accrue de nouveaux acteurs comme la Chine sur le marché américain. Tout ça, alors que nos exportateurs, encore en 2006, envoyaient plus des trois quarts de leurs produits aux États-Unis. Dans une étude publiée l'automne dernier, le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (DEIE) conclut que la hausse des exportations québécoises sur le marché américain «s'explique en totalité par la croissance de la demande américaine». Autrement dit, si les entreprises québécoises y ont vendu plus de produits pendant les années 90, c'est parce que l'économie américaine tournait plus vite et non parce que les entreprises du Québec ont arraché des parts de marché à d'autres acteurs. Leur part de la tarte totale des importations américaines a même diminué à partir de 1998. «Ainsi, la part du Québec dans les importations américaines passe de 3,3% en 1991 à 3,4% en 1998. Toutefois, dans la foulée du dégonflement de la bulle technologique à partir de 2001, de la remontée du dollar canadien depuis 2003 et de la poussée des ventes des pays émergents, la part du Québec chute, passant de 3,4% en 1998 à 2,8% en 2004.» Pour cette année, les données ne sont guère plus réjouissantes. En mai, Québec prévoyait que les exportations, bénéficiant «d'une certaine stabilité du dollar canadien», devaient s'accroître de 2,9% en 2007. Le chiffre n'a pas encore été révisé officiellement, mais un haut fonctionnaire du ministère des Finances reconnaît aujourd'hui que «depuis le début de l'année, ça (les exportations) n'a pas été fort». Bref, comme le disent si justement les partisans du Canadien, si on veut que la puck se remette à rouler pour nous autres, il va falloir jouer plus fort dans les coins.
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