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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Pour moi, ce qui a été construit finalement était déjà de trop. On a juste réussi à limiter les dommages.
  2. Je suis totalement d'accord avec la proposition consistant à inverser la «courbe du CP». De plus, ayant conscience des objections qui ont pu avoir été émises dans le passé concernant cette idée, j'aimerais que s'amorce au besoin une discussion spécifique portant sur les avantages/bénéfices que pourraient en retirer le CP «lui-même» (on pense à la plus-value immobilière acquise par les terrains libérés). En général, j'ai une opinion favorable envers les autres idées/propositions décrites dans cette «première démarche». J'ajouterai qu'il sera bon, éventuellement, de partager nos opinions quant aux priorités, aux éléments essentiels et aux «autres». Finalement, en ce qui a trait aux objectifs énoncés en première partie du texte, j'avoue qu'il me reste à être convaincu (si c'est possible!) de la pertinence de l'objectifs numéro 4 «Construire des résidences multi générationnelles et attirer plus de familles à Montréal»; notez que mon interrogation ne porte pas sur l'aspect résidentiel, mais spécifiquement sur la dimension «multi générationnelle» ou «pour les familles».
  3. Au minimum, j'espère et je souhaite que le « re-développement» de Griffintown ne s'essouffle pas «en cours de route». Car à l'heure actuelle, on a une juxtaposition de condos neufs habités, de beaucoup d'autres en construction pour livraison à court terme, de stationnements en surface et de vieux bâtiments industriels peu attrayants, le tout servi par des infrastructures urbaines décrépies. Alors pourquoi malgré tout le succès de Griffintown? --L'évidence, c'est la localisation avantageuse: proximité du canal Lachine, du Vieux-Montréal et du centre-ville. Mais il y a aussi la «promesse» d'un espace totalement transformé, alliant convivialité et esthétisme. Ainsi, un acheteur «typique» serait prêt à acheter maintenant quitte à subir des inconvénients temporaires. Mais si ces inconvénients devaient perdurer, il déchanterait et voudrait vendre; malheureusement pour lui il ne serait pas le seul. La question que je me pose aujourd'hui: serait-il sage (pour la ville de Montréal) d'envisager des mesures de mitigation, au cas où la demande de logements neufs dans le secteur s'essoufflerait, pour des raisons «macros» hors de son contrôle? Ces mesures pourraient inclure le développement de zones vertes temporaires et la démolition de structures/bâtiments condamnés de toute façon; l'accalmie dans la construction lui laisserait aussi du temps pour faire du rattrapage dans les infrastructures.
  4. C'est vrai que ce n'est pas très beau--un peu «néo-brutal». Et ça détonne avec la majorité des sections de Saint-Denis, tant au sud qu'au nord (deux époques différentes, mais qui ont leur charme propre.) Cependant, les environs immédiats, y compris le côté ouest de Saint-Denis, étaient déjà un peu moches, au contraire des précédentes. Dans la mesure où mon appréciation est correcte, cela implique que des constructions plus esthétiques dans ce secteur, sur le côté est de Saint-Denis, auraient encore plus mal fait paraître celles d'en face. Et puis finalement, ces constructions me font l'impression de proclamer (comme dans «statement» en anglais): «Nous sommes neuves (jeunes), modernes et fortes, au diable vos comparaisons!» (curieuse impression, mais c'est comme ça). Ainsi, dans un avenir rapproché, quand la reconstruction dans ce secteur sera complétée, on obtiendra un parcours global sur Saint-Denis «ponctué» de quelques changements soudains d'atmosphère. Peut-être pas idéal, mais plus courant que rare pour les rues qui traversent plusieurs quartiers d'une grande ville. Cela témoigne aussi de l'évolution d'une ville qui a été construite «avec le temps», y compris les phases d'expansion rapide et les périodes de stagnation, les changements d'échelle et de fonctions (agricole, industrielle, bâti lâche périphérique résidentiel/commercial mixte, friche, puis forme finale présumée...) Ceci par contraste avec les villes (ou des quartiers) construites ou reconstruites d'un seul trait!
  5. Mais en rétrospective, la vente d'Alcan à Rio Tinto s'est avérée un coup de maître pour les actionnaires dAlcan, dont parmi eux beaucoup de Canadiens et de Québécois. En fait, c'était même plutôt un incroyable coup de chance, car il est douteux que la direction d'Alcan (à l'époque de la vente) ait pu prévoir ce que Rio Tinto n'a pas prévu, soit la dégringolade subséquente des cours mondiaux de l'aluminium.
  6. En effet. Un système xxxfonctionnel supposerait une OBLIGATION de consultation (et de coordination) inter-ministérielle. Ainsi, la question qui nous occupe ici ne se poserait pas en termes de «main droite (MÉIE) ne se donn(ant) pas le trouble de parler à la main droite (MAMROT)»: le MÉIE n'aurait pas eu le choix. Heureusement(?) que l'erreur devrait pouvoir(?) être corrigée en commission parlementaire. Si ultimement la décision reste identique aux intentions actuelles du MÉIE, au moins on pourra dire qu'il s'agit d'une décision prise par le gouvernement: pas nécessairement meilleure, mais prise en toute connaissance de cause.
  7. L'exercice d'optimisation (i.e. faire le bon choix) d'un lieu de résidence est en effet fort complexe, car il dépend non seulement de nos préférences «émotives» (e.g. attachement à un quartier), de nos moyens financiers, de la composition de notre «ménage» (anglais household-- par exemple personne seule, en couple sans enfants, en couple avec enfants) ainsi que de notre (nos) lieu(x) de travail, etc, MAIS également des changements à venir, prévisibles (pour certains) et imprévisibles pour d'autres. D'abord, ce qui est même plus que prévisible, c'est qu'on va vieillir, et que nos besoins et nos intérêts vont changer; heureusement, ça n'arrive pas si vite, on a du temps pour voir venir et s'adapter. Puis, si on a (ou aura bientôt) des enfants, il faut penser aux écoles et aux loisirs, puis éventuellement aux universités. Ensuite, il y a les imprévisibles. Laissons de côté les cas extrêmes, et concentrons-nous sur un aspect aussi «ordinaire» que le changement de votre lieu d'emploi, ou de celui de votre conjoint. Je dirais que la plupart du temps, ce n'est pas votre employeur qui va déménager (mais ça arrive), mais c'est vous (ou votre conjoint) qui découvrira une opportunité d'emploi alléchante, le seul hic étant que l'emplacement de l'employeur est (trop) éloigné de votre résidence actuelle. Conclusion: ce qui était parfait hier pourrait ne pas l'être demain. Mais en général, un lieu de résidence relativement central peut mieux convenir à des variations de «circonstances». Par contre, une autre «stratégie» qui se défend consisterait à être préparé à déménager quand les circonstances l'exigent. Les deux stratégies comportent des coûts supplémentaires, mais une «troisième option» pourrait être encore plus lourde de conséquences: ce serait, vous l'aurez deviné, persister à habiter à un endroit devenu clairement inapproprié même s'il est moins cher, par exemple nouveau lieu d'emploi exagérément éloigné.
  8. Lire ces échanges, c'est déjà une activité de vacances.
  9. Exemplaire! A imiter, adapté à nos circonstances. Spécifiquement, je me réjouis de voir qu'il n'est pas toujours nécessaire de précéder à de coûteux réaménagements (reconstruction de rues et de bordures) pour obtenir des résultats concrets. De la peinture, avec l'ajout au besoin de bornes portatives et de bacs de verdure, sont suffisants dans bien des cas. Et à ceux qui craindraient que «ça ferait pauvre», on peut maintenant donner l'exemple de la ville de New York--qui n'a pas peur de s'afficher pragmatique sans craindre nullement la risée. Car ce qui compte, ce sont les foules dans les rues, à pied, à vélo ou assises sous les parasols, avec en prime moins de voitures! Je ne souhaite pas d'approches «tout ou rien», ni dans l'allocation de l'espace (piétons/vélos/véhicules) ni dans la mise en oeuvre (aménagement prestigieux ou rien). Une rue pavée d'or à côté d'un sentier de nids de poule, non!
  10. Très bon point! D'abord parce que dans un océan de beautés (...) on ne remarque plus rien. Au contraire, une relative laideur met en valeur ce qui l'entoure. Ensuite, parce qu'une galerie de miroirs, ce serait plutôt hallucinant, au sens propre, non pas au sens figuré de «extraordinaire».
  11. Le déménagement à Montréal de cette institution est le fruit des efforts des gouvernements pour attirer ce type d'organisations ici, conjugués avec l'attractivité naturelle de la ville sur ce plan. Cela n'a rien à voir avec nos politiques d'immigration, ni avec les récents événements malheureux à Paris.
  12. On croirait que la Tour des Canadiens -2 s'est déplacée à Vancouver. Sérieusement, si Vancouver fascine à ce point, un fil spécifique devrait être créé (on en a bien un pour Toronto). Seule difficulté: il est probable que le nombre de ceux qui ont une expérience personnelle étendue de cette ville soit trop limitée. Dans cette éventualité, les discussions sur le fil pourraient s'apparenter au roman «Le château» de Kafka.
  13. Cela pourrait receler tout un message--je suis tenté de faire une recherche sur l'origine et les motifs de cette initiative, ainsi que sur les commentaires que cela a suscité.
  14. Au Canada, la définition de «Région métropolitaine de recensement» est rigoureusement établie, selon des critères fonctionnels. Similairement, à l'échelle internationale, quelques critères bien précis sont rattachés à leurs appellations respectives. Cette relative variété se justifie par ce que l'on veut mesurer, l'important étant que, en vertu d'une définition donnée, on puisse effectuer des comparaisons qui soient justes. A l'inverse, les définitions dérivées de considérations «administratives» se prêtent mal aux comparaisons.
  15. Logiquement, s'il y a une annonce, ça sera pour annoncer que l'on prolonge (la ligne bleue), car je ne vois pas pourquoi on sortirait tambours et trompettes pour annoncer une mauvaise nouvelle. J'ajouterais que l'information en provenance de MARTY ce matin serait consistante avec celle-ci. Restera à voir dans quel ordre de priorités s'inscrirait ce projet, car il y en a bien d'autres qui ont reçu une attention médiatique intense, dont le SLR sur le futur pont Champlain et le SLR ouest.
  16. Trois points en rafale: 1) Qualité architecturale du Peterson. 2) L'urbanisme, rue Sherbrooke ouest. 3) Taille comparative de MTL. 1) Oui, cet édifice sera distinctif: un plus. 2) J'aurais préféré que la rue Sherbrooke ouest conserve son aspect noble et harmonieux d'avant les destructions amorcées dans les années 1960. Les tours modernes auraient bien pu trouver place ailleurs et former un ensemble aussi impressionnant et fonctionnel, sinon plus. Mais bon, nous sommes pris avec des tours sur Sherbrooke, aussi bien poursuivre l'oeuvre avec des édifices de qualité (et pourquoi pas en démolir quelques-unes qui sont franchement quelconques...) 3a) Populations comparatives: la population de la ville «centrale» ne veut rien dire, c'est la taille de l'aire urbaine (approximativement la définition canadienne d'une RMR) qui compte. Sinon, que dire de Boston (ville: 650,000, aire urbaine 4.5M), San Francisco (800,000; 7.5M) ou Paris (2.8M; 10M)? 3b) Des critères comme la poids économique (p.i.b.) et le rayonnement international (politique, financier, artistique, académique, spirituel, etc.) sont bien plus importants que la population. Genève est petite, mais... »Maximal» et «optimal» sont deux qualités qui coïncident rarement.
  17. Tu conviendras que je ne dis pas le contraire. Je trouve cela bien que tu prennes la peine de souligner le caractère quasi-universel (monde occidental) du phénomène, pour contrer les prétentions alarmistes de ceux qui crient au loup aussi nommé «exode».
  18. Merci, j'avais besoin qu'on me rafraîchisse la mémoire! :mtl:
  19. Très content que ces trésors «enfouis» soient finalement mis en valeur. Content aussi de voir le dynamisme que semble vouloir inspirer l'approche du 375e anniversaire de la fondation de la ville, en dépit des sommes limitées offertes par Québec et Ottawa. Ce qui m'a fait penser à:... 325e en 1967: l'Expo universelle, et tous les préparatifs précédents! 350e en 1992: c'est bizarre, mais je ne me souviens de rien. «Faudra faire une enquête».
  20. L'observation, puis l'analyse de l'évolution démographique de la «Région administrative de Montréal» est instructive, parce qu'elle fournit des indications solides quant à DEUX variables (largement) distinctes qui ont chacune leur signification propre: i) Pouvoir d'attraction des immigrants internationaux; et ii) Renversement (au 2e degré) de la tendance à la fuite vers les banlieues situées hors de l'île; cette variable manifeste son intérêt d'abord dans une perspective d'aménagement urbain, incluant nécessairement une dimension liée au «développement durable». Cependant, je pense qu'il est au moins aussi important d'observer l'évolution démographique de (l'ensemble de) la Région métropolitaine de recensement (RMR). Dans ce cas, les données témoigneraient de l'évolution de la force économique (relative et absolue) d'une entité fonctionnelle (plutôt que simplement géographique et administrative). A mon avis, c'est à ce niveau qu'un exercice d'analyse comparative avec a) le reste du Québec et ses «régions», b) les autres grandes villes du Canada, et c) les autres grandes villes occidentales--deviendrait plus pertinent. Malheureusement, le «découpage» du Québec en «régions administratives» dans sa forme actuelle ne permet pas de faire de telles analyses à moins de s'adonner à de pénibles calculs et estimations. Néanmoins, il existe une façon simple (mais donnant des résultats imparfaits) consistant à regrouper en une seule entité celles des «régions administratives» qui composaient la «Région 06 Montréal», dans la première mouture du découpage par le défunt Office de Planification et de Développement du Québec (OPDQ). Pour rappel, les (sous)-régions composant l'ancienne 06 étaient les actuelles Montréal, Montérégie, Laval, Laurentides et Lanaudière. Pour l'analyse économique, je préfère nettement l'ancien découpage; par contre, pour l'aspect des migrations entre la ville centrale et les banlieues, il est évident que l'actuel découpage est préférable, quoiqu'il ne nous permet pas non plus d'observer un phénomène qui mériterait aussi attention, soit les mouvements migratoires entre la zone urbaine (RMR) et les secteurs périphériques adjacents à celle-ci (par exemple Piedmont, Saint-Sauveur et Morin Heights dans les Laurentides). Une analyse plus fine au niveau des Municipalités régionales de comté (MRC) serait instructive.
  21. A la vue de l'avant-dernière photo (4 décembre), qui montre les deux rives de la rivière, un Martien croirait que la banlieue se situe dans le coin gauche en haut!
  22. J'ai regardé le plan de développement de l'art dont ILuvMTL nous a fourni le lien. Ce qui m'intéressait particulièrement: les passages sous les voies ferrées. Je suis heureux d'apprendre (sans surprise cependant) que ces passages feront l'objet de «traitement artistique». Cette approche ne change toutefois pas le fait que la base des voies ferrées demeurera un mur massif, dans lequel on aurait percé des meurtrières, comme dans un château fort.
  23. «Une baisse des tarifs est envisagée, a assuré le maire» (La Presse) Mon avis: -peut-être oui, pour le stationnement de courte durée seulement; -non pour le stationnement journalier ou nocturne.
  24. Méditez sur... 1) Les préjugés quasi-universels envers les secteurs orientaux des grandes villes, et en contrepartie la tendance séculaire des classes aisées à s'établir à l'ouest, suivies par les lieux d'affaires les plus prestigieux. 2) La vision de Paul Reichmann qui s'est matérialisée par la création du projet de Canary Wharf dans l'est londonien. Mais qu'est-ce qui a bien pu changer? A mon avis, c'est une combinaison de deux facteurs: a) La forte diminution de la pollution de l'air (généralement plus intense à l'est à cause des vents dominants) par suite de la désindustrialisation près du coeur des villes et la fin de l'usage du charbon, surtout pour le chauffage. b) La désindustrialisation eut aussi pour effet de libérer/rendre disponibles de vastes sites bien situés. c) La réalisation que ces sites immédiatement à l'est du centre étaient très sous-évalués par rapport à leur potentiel.
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