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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. La clef est de regarder dans la bonne direction. Ici, le temps gris n'aide pas!
  2. Bien sûr! Mais c'est également vrai des deux autres villes, Rio de Janeiro et Sydney, que je mentionnais hier en parlant de skyline. Ayant séjourné au centre-ville de Vancouver à de très nombreuses reprises, je conviens aussi que je n'ai pas été spécialement impressionné par l'architecture, MAIS en même temps j'y ai trouvé une impression de légèreté, que je ne retrouve pas au c-v de Montréal, et encore moins à Toronto. Je dirais aussi la même chose du West End, le quartier résidentiel juste à l'ouest du c-v et qui borde Stanley Park: l'architecture est très ordinaire, mais le feeling est super. (A ne pas confondre avec la ville de West Vancouver, une banlieue de l'autre côté de Burrard Inlet, ni Kitsilano et West Point Grey, qui sont des secteurs cossus de la ville proprement dite). Au bout du compte, j'estime que ce qui attire à Vancouver, ce n'est pas tant le skyline. Quand on y va comme touriste ou par affaires pour les premières fois, on peut bien admirer le panorama, mais pour y demeurer en permanence, ça prend autre chose. Idem pour le touriste «habitué», par exemple le pèlerinage annuel au Festival de Jazz de Montréal ou les manifestations artistiques et/ou le magasinage à New York/Paris/Londres. Bref, le «skyline», on en «revient» (traduction: on s'en balance). Naturellement, une personne a le «droit» d'être une passionnée de «skyline». Dans ce cas, une collection de photographies et de gravures des skylines les plus époustouflants ornera les murs de son appartement, et elle planifiera ses voyages en fonction de la possibilité de les admirer de visu. Pour ma part, j'aime bien les occasions qui se présentent, mais jamais au point de choisir mes destinations en fonction de cela. De toute façon, les choix personnels sont inoffensifs. Ce que je n'approuverais pas cependant, ce serait de planifier une ville en fonction du skyline qui en résulterait: la fonctionnalité, la convivialité, la prospérité et la beauté à hauteur d'homme sont bien plus importantes.
  3. Quand on consulte les grandes revues internationales spécialisées en tourisme, on constate que le «skyline» d'une ville est rarement une considération déterminante. Par contre, la qualité et l'originalité architecturale en sont, au même titre que la vie culturelle et artistique, les restaurants et l'atmosphère ambiante etc. Et dans le monde des affaires, ce sont encore bien d'autres considérations qui rendent une ville attrayante ou pas. Certes, rien de tout cela ne dit que le «skyline» ne compte pas: il vaut évidemment mieux qu'il soit saisissant que morne. Mais je trouve son importance somme toute secondaire. Quelques villes ont un panorama mondialement célèbre, comme Rio de Janeiro, Sydney, Vancouver etc., mais elles sont bien plus nombreuses encore à devoir leur célébrité à autre chose. Il ne faudrait pas en faire une obsession!
  4. Je ne pense pas. Le site de Radio-Canada, comme celui de Molson sur Notre-Dame, sont devenus trop précieux pour les consacrer à des activités industrielles. L'habitation, le tertiaire et le récréatif (Y compris les parcs urbains) conviennent beaucoup mieux. Pour sa part, une activité industrielle de grande envergure implique des mouvements (transport) considérables, d'où une forte préférence pour des sites près des grands axes de transport; pour la distribution, c'est maintenant le transport routier exclusivement. Par conséquent, un nouveau site «dans l'EST» signifierait plutôt à proximité de l'A-25, par exemple justement sur la rue Dickson.
  5. «L'avenir de Radio-Canada est ICI» Bien dit, mais il faut frapper à la bonne porte pour se faire entendre efficacement. Cela m'amène à réitérer mon commentaire du 24 février dernier (no 442), essentiellement à l'effet que le véritable interlocuteur doit être le Gouvernement du Canada, et non pas la Société Radio-Canada. Pour ce faire, il serait préférable (mais non nécessaire) d'obtenir l'appui du maire de Montréal Denis Coderre, et l'engagement de celui-ci de se battre pour cette cause. Normalement, il serait utile d'obtenir également l'appui du Gouvernement du Québec, mais je doute que l'enjeu l'intéresse vraiment, et par conséquent je ne suggérerais pas de consacrer des efforts à cette fin. Je dis cela parce que je considère que l'enjeu (le site) est plutôt local (soit l'essor d'un quartier) que national.
  6. Il y a du pain POM et des biscuits Christie de l'autre côté de Viau (mais les portions sont gigantesques...). Et peut-être que Saputo pourrait ouvrir un étal de fromage sur le coin Sherbrooke/Viau. Sérieusement, les environs immédiats se prêtent mal à du déploiement commercial: parc Maisonneuve au nord de Sherbrooke, Pie IX à l'ouest et Pierre de Coubertin au sud sont strictement résidentiels; à l'est, Viau est industriel (sauf l'hôtel au coin nord-est); Hochelaga est un peu loin au sud. Tout compte fait, l'option la plus plausible est d'intensifier l'offre commerciale sur le tronçon de la rue Sherbrooke côté sud entre Viau et l'Assomption. A moyen terme, une partie de la bordure «est» de Viau pourrait aussi être re-développée sans compromettre les activités industrielles à l'arrière. Mais 1000 employés ne vont pas à eux seuls révolutionner un quartier.
  7. C'est peut-être pour ça que plusieurs préfèrent porter leur attention sur le «skyline». Vus de haut ou de loin, ces détails sont invisibles!
  8. A tous les niveaux des décideurs OUI, mais ce n'est pas tout. Car ce qui m'avait depuis longtemps étonné dans cet interminable dossier, c'était encore plus l'indifférence ou le silence des utilisateurs directs et indirects, notamment la Chambre de commerce et la Ville de Montréal. Mais la «mauvaise humeur» ne s'arrête pas là. La nouvelle (?) échéance, 2019, me semble trop lointaine. Le promoteur (MTQ) devrait redoubler d'efforts, quitte à ce que les coûts soient plus élevés. Et puis, il y a le «résultat final selon les plans», insuffisant selon moi parce qu'il ne prévoit aucune amélioration des accès en provenance du nord --ce qui aurait nécessité des aménagements supplémentaires sur une portion de Côte-de-Liesse et de l'échangeur de celle-ci avec l'A-13. On sera encore à des années-lumières des accès à Toronto-Pearson.
  9. On approche (ou c'est déjà fait) du point critique où Griffintown pourra désormais être considéré comme un milieu bâti comportant (encore, mais juste pour un moment) quelques terrains vagues ou à re-développer, plutôt qu'une vaste friche parsemée de quelques édifices neufs. Le risque que ce quartier demeure longtemps une «oeuvre inachevée» s'estompe (mais peut-être n'était-ce qu'une crainte dans mon esprit). J'étais tenté de poser la question du pourquoi de l'essor de Griffintown, mais c'est trop facile. Alors demandons-nous plutôt pourquoi cela a pris autant de temps à «lever»?
  10. Rassurez-vous! Ce n'est pas le bon monsieur Rocco qui parle, mais un ventriloque qui fait s'exprimer les bobos du coin.
  11. Il serait facile de se demander pourquoi ce qui était «si prévisible» ne l'a pas été pour un promoteur qui est censé avoir des experts à son services? --Voici deux tentatives d'explication, distinctes mais non mutuellement exclusives: 1) Le promoteur peut avoir été «poussé» par un avis d'intérêt par un grand du commerce de détail comme Walmart, et persuadé qu'avec un magasin «ancre» (traduction littérale du terme anglais employé dans ces situations: «anchor»), il attirerait facilement d'autres locataires. Mon analyse: le promoteur aurait dû savoir (avoir connaissance du fait) que de nombreux centres commerciaux périclitent EN DÉPIT de la présence d'un «grand», et donc ne pas se fier exclusivement sur l'intention présumée du premier. 2) Constatons que les erreurs sont courantes dans le monde du commerce de détail, malgré les risques élevés et les précédents (chez les concurrents) qui devraient servir d'exemple: pour en savoir davantage, il faudrait (notamment) des études comparatives inter-sectorielles, en d'autres mots aller au-delà de l'étude de la dimension «marketing» pour aborder les styles de gestion, dont je soupçonne qu'ils varient selon les secteurs. Remarquez cependant que le commerce de détail (et l'industrie immobilière qui l'accompagne) n'ont pas le monopole des «erreurs». Les hauts et les bas de l'industrie pétrolière, de l'acier et de l'extraction de minéraux en sont d'éloquents exemples ces temps-ci. Pour ma part, il y a longtemps que j'ai identifié un problème majeur dans l'ASYMÉTRIE entre les récompenses (boni faramineux) en cas de succès et les sanctions (ultimement un simple congédiement) en cas d'échec: le dirigeant d'entreprise est poussé à prendre des risques excessifs.
  12. On a un autre fil, intitulé «Square Phillips», sur lequel la nouvelle concernant le projet de stationnement est déjà apparue et qui a déjà fait l'objet de discussions. SVP fusionner!
  13. Voila un projet intéressant. Mais à prime abord, j'étais préoccupé par la proximité de la carrière Lafarge, dans la municipalité voisine de Montréal-est. Voulant en savoir davantage, j'ai consulté les pages du journal local Pamplemousse Mercier-est--ce qui s'avéra fort informatif. Mon intérêt premier dans un tel dossier n'est ni d'ordre architectural ni sociologique, mais porte sur la question de la coexistence de zones résidentielles avec des zones d'industrie lourde et/ou d'axes majeurs de transport, ferroviaires et autoroutiers. Sur l'île de Montréal, il y a inévitablement de nombreux cas, qui deviennent plus pertinents à mesure que s'accentue la rareté de terrains propices aux développements domiciliaires.
  14. Ces Romains ont un sens de l'humour assez pointu: station jolie---tte. Pourtant, la rue du même nom, sans être une «beauté», n'est quand même pas si mal. Mais pour être «honnête», (je trouve que) presque tous les édicules sauf ceux de la dernière génération sont moches. C'était peut-être excusable au début, quand la priorité devait être donnée à l'ouverture du réseau, mais il commence à se faire tard. Il doit bien y avoir des contre-exemples, que je n'ai pas eu l'occasion de découvrir, c'est pourquoi j'ai hâte que quelqu'un nous les montre, et par la même occasion fournit des explications plus «conciliantes» pour justifier l'état des lieux.
  15. Pour être capable d'apprécier cet édifice, il faut comprendre qu'il n'est pas le résultat d'une tentative de «faire neuf», mais bien de refléter son époque (centrée sur les années 1930). Si les revêtements avaient l'apparence du neuf, on pourrait penser qu'il s'agit d'un pastiche. Au contraire, tels qu'ils se présentent à nos yeux aujourd'hui, on voit bien qu'il s'agit de l'authentique. A ce titre, cela a une valeur beaucoup plus grande, car qui se laisse berner par des constructions ex nihilo (ou ex ruines fumantes), quand on sait bien que derrière leurs façades se dresse une armature toute neuve (qui n'a rien à voir avec l'originale)?
  16. Beige est la couleur emblématique du compromis. Ça doit correspondre à l'attitude d'une majorité, sinon d'un nombre suffisant d'acheteurs potentiels. On ne prend pas de risque!
  17. A very good point that we need to bear in mind all the time. So, should we aim for «beau, bon, pas cher»? What about «innovative modesty»? (whatever it means...)
  18. Ainsi donc bébé Azur est né en avril 2014. Les circonstances de sa conception et de sa gestation pré-natale sont connues, alors passons. Il a mis 22 mois pour apprendre à se tenir sur ses deux jambes, mais enfin il marche! Mais on veut lui donner encore un peu de temps pour qu'il prenne l'assurance nécessaire à son rôle assigné dans la vie. Enfant unique, il pourrait d'ici deux ans devenir l'aîné d'une famille de 52, un nombre considéré modeste parmi cette espèce. p.s. «Azur» est le nom de famille; il faudrait lui trouver un prénom, ainsi qu'aux 51 suivants. Comme l'humour est de mise, je suggère, pour ce premier bébé, le prénom «Prémat», ce qui ferait «Prémat Azur». On a encore l'embarras du choix pour les suivants. Voulez-vous savoir si des critères d'équité en tout genre s'appliquent?
  19. On dirait que l'âgisme s'insère partout. Qu'est-ce qu'on fait de la Tour Eiffel (127 ans), l'Edifice Sun Life (83 ans) ou la PVM (54 ans)? Ce n'est pas l'âge du stade, de la tour (olym.) ou du toit qui font problème, ce sont leurs gênes. (traduire en termes d'architecture, svp).
  20. Tu conviendras que le «skyline», c'est quelque chose qui se voit de loin, et de ce point de vue, je conviendrai avec toi que le «skyline» de Hong Kong est incroyable. C'est affaire d'architecture, mais aussi de topographie: difficile de reproduire l'équivalent au beau milieu de la Pampa! Malheureusement, Hong Kong a aussi un côté très sombre, dont ses fameuses cages d'habitation et tant d'autres manifestations de misère qu'on ne voit pas de loin. Impossible pour moi dans les circonstances d'être admiratif, car mon critère prépondérant pour évaluer une «société» demeure le sort qui est réservé aux plus humbles de ses membres. Ceci dit, je veux bien qu'on fasse de véritables efforts pour rehausser la qualité architecturale des tours montréalaises: ce n'est pas cela qui engendrera de la pauvreté et de la misère, bien au contraire!
  21. Faudrait avoir vu les réseaux de New York, Chicago, Berlin, Londres et Paris en 1929...
  22. Ça pourrait être prétexte à ouvrir une bonne discussion générale sur le droit d'expropriation, et son évolution à travers le temps et les pays. L'exemple le plus célèbre est sans doute le baron Haussmann sous Napoléon III. Et près de chez nous il n'y a pas si longtemps, les terrains (alors non-construits mais divisés en parcelles) du quadrant nord-ouest de l'ex-ville de Laval-des-Rapides.
  23. Il est vrai que si on prend l'ensemble de l'arrondissement (Ahuntsic-Cartierville), on trouve des voisinages très contrastés--du très ancien au neuf, du bourgeois au prolo en passant par la bonne moyenne. Les routes et les voies ferrées y sont pour quelque chose, mais n'expliquent pas tout. Ainsi, l'autoroute des Laurentides à la hauteur du boulevard Gouin n'est qu'une ligne entre deux parties très semblables. Par contre, des contrastes saisissants prévalent à l'intérieur du secteur Cartierville, sans qu'on puisse l'attribuer à un axe de transport spécifique. Manifestement, d'autres facteurs sont en cause. Evidemment, la distance par rapport à la rivière des Prairies en est un. Mais on pourrait aussi considérer la période au cours de laquelle un secteur a été construit. Les environs de Place L'Acadie, même dans leur état antérieur à l'actuelle reconstruction, étaient (de mémoire) relativement plus «jeunes» que les quartiers à l'est et à l'ouest, mais c'était à l'époque de la construction «moderne et cheap». Je ne pense pas que c'était leur gabarit différent qui en fit une sorte de «ghetto», mais bien leur mauvaise qualité. Sinon, comment qualifier le complexe «Rockhill» sur Côte-des-Neiges à la hauteur de Decelles, ou encore mieux le «Sanctuaire du Mont-Royal»? Néanmoins, comme le dis UrbMtl, la nouvelle Place L'Acadie est et sera «un petit quartier dans un quartier», mais il n'est pas inévitable qu'elle devienne un «ghetto» dans le sens péjoratif qui de tout temps fut associé à ce terme (d'où la nécessité d'ajouter le qualificatif de «riches», comme dans «ghetto de riches», quand on veut plutôt désigner une enclave privilégiée (parfois même ««gated»» par la volonté des résidents de l'intérieur, plutôt que le contraire).
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