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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Il y a longtemps que le tracé approximatif proposé pour le prolongement de la ligne jaune sur la Rive-Sud est connu/mis de l'avant/comme allant de soi. Les discussions publiques portaient (presque) uniquement sur la question de savoir QUAND le prolongement se ferait, ou bien, une variation de celle-ci, soit: laquelle de la bleue, de l'orange ou de la jaune devrait être prolongée en priorité. Le dossier du SLR dans l'axe du Pont Champlain ne faisait pas partie de l'équation. Pourtant, il aurait dû être apparent que le tracé proposé (pour la jaune) déviait substantiellement du centre de gravité démographique de l'aire urbaine de la Rive-Sud, et risquait donc d'être sub-optimal, À MOINS d'envisager la perspective fournie par ToxiK (hier, message 153), soit la complémentarité avec une ligne de SLR dans l'axe Champlain: dans ce cas, on obtiendrait DEUX axes parallèles menant vers Montréal, mais sans lien lourd entre les deux sur la Rive-Sud. Maintenant, le ministre Daoust ouvre la porte à un scénario fort différent. On peut y trouver des points positifs (et je ne dis pas le contraire). Mais pour l'heure, je ne peux m'empêcher de constater que cela donne au gouvernement actuel une «bonne» raison de reporter à encore plus tard une décision de prolonger ladite ligne jaune. J'aurais préféré que les études portant sur le prolongement de la ligne se poursuivent sans interruption, quitte à élargir le mandat pour considérer des tracés alternatifs (sans attendre les effets tout de même prévisibles du SLR Champlain); chose certaine pour moi, les contraintes inhérentes au terminus actuel (station Longueuil/U de S) compromettent la pleine utilisation du potentiel de cette ligne pour laquelle on a déjà beaucoup investi pour la traversée du fleuve; et pour la même raison, un prolongement à Montréal au-delà de la station Berri/UQUAM semblerait aussi impératif.
  2. Absolutely. This site in Vancouver was simply a manufacturing (brewing) operation, serving the B.C. market. Another site (but cheaper) will be found within the Vancouver urban area to perform the same function. Large brewing companies operate a number of production facilities across Canada. National headquarters are another matter.
  3. Il aurait fallu y penser bien avant. Ce qui reste à cet endroit n'est qu'un vestige--anachronique. Par contre, la rangée de maisons sur le côté est de Peel au sud de Docteur-Penfield conserve une valeur, malgré la présence d'appartements en hauteur en face--du côté ouest. Des dommages irréparables ont été commis dans la majeure partie du quartier à l'ère Drapeau. A l'heure actuelle, seuls quelques ensembles méritent d'être préservés. J'espère au moins que des mesures sévères sont en place à cet effet. Par ailleurs, j'identifierais au moins un cas où tous les bâtiments SAUF UN sur un tronçon de rue ont conservé leur charme d'antan ou presque (c'était vrai il y a quarante ans, par miracle c'est encore vrai). Mon «rêve» depuis ce temps, c'est qu'on exproprie et démolisse l'horrible intrus. Devinez où! Et peut-être même que certains d'entre nous sur ce forum sont au courant de propositions ou de tentatives à cet effet--svp partagez!
  4. Je suis heureux de lire toutes les réactions positives à cette annonce. Nul doute que plusieurs ont déjà une petite idée des trésors à découvrir. Mais ce qui pourra les surprendre davantage, ce sera le professionnalisme de l'organisation et de la mise en oeuvre des initiatives. C'est que, bien que méconnue de «grand public», toute une gamme d'expertise autochtone du Québec en matière de recherche, production, diffusion et de promotion (marketing) culturelle a émergé au cours des dernières années. Ses acteurs et intervenants principaux sont autant du secteur privé que public. Ses relations fonctionnelles se manifestent déjà à Québec et à Montréal, mais aussi ailleurs au Canada, en plus de groupes autochtones dans l'ensemble des Amériques et exceptionnellement dans des parties du reste du monde. Et fait remarquable, en autant que je sache, le leadership est à prédominance autochtone francophone. Quelque soit le sort du projet de «lieu culturel et touristique autochtone au coeur de Montréal» annoncé pour 2018, je suis convaincu que, d'une façon ou d'une autre, l'empreinte culturelle autochtone à Montréal sera de plus en plus visible.
  5. La taille de la population ne dit pas tout. Il faut tenir compte des besoins de déplacements, et de leurs types, donc: nombres, origines-destinations et moyens utilisés. A titre d'exemples: 1) Population très dense à proximité immédiate du centre des affaires: déplacements à pied, bicyclette ou TEC de surface (pas la peine de prendre le métro pour une distance de moins de 1000 mètres) 2) Population moyenne ou dense largement composée de personnes retraitées: relativement peu de déplacements, souvent assurés par TEC privé ou public. 3) Population de basse et moyenne densité dont les destinations principales (travail/étude) sont relativement rapprochées du lieu de résidence: automobile et TEC de surface. 4) Population de basse densité dont les destinations principales sont situées au centre-ville: trajets effectués en deux étapes: automobile ou autobus vers gare; et train ou métro vers le centre. West-Island (ou Ouest-de-l'Île si vous préférez): une combinaison des cas 3) et 4) ci-dessus, auxquels il faudrait ajouter un cinquième, soit les résidents (nombreux) vivant dans d'autres secteurs de la région métropolitaine et qui travaillent dans l'ouest: beaucoup se déplacent présentement en automobile. J'aimerais souligner l'importance de cette dernière catégorie dans toute tentative d'améliorer les conditions de déplacements pour ce secteur.
  6. Deux «choses»: 1) La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) veut et DOIT effectuer des investissements rentables. C'est dans son mandat. Dans le cas du projet de Train de l'Ouest, il est fort possible que les perspectives de rentabilité (privée) pour un tronçon allant de l'aéroport jusqu'à Fairview Pointe-Claire soient douteuses ou négatives. Dès lors, si l'unique source de financement pour ce projet est la CDPQ, il est normal qu'elle ne veuille pas s'engager. 2) Par contre, le mandat d'un gouvernement (en l'occurrence le Gouvernement du Québec puis que c'est lui qui décidera, même si le fédéral participe financièrement) inclut la prestation de services à ses citoyens; les coûts afférents sont couverts par des impôts et des taxes (et accessoirement des emprunts). Comme les ressources sont limitées, des choix doivent être faits. En principe, l'équité est de mise. En pratique, des considérations électoralistes pèsent sensiblement dans la prise de décisions. Concernant ce dossier spécifique: Je suis presque certain qu'une contribution financière importante du gouvernement serait nécessaire, en sus d'un investissement de la CDPQ. Donc une décision d'ordre politique.
  7. En marge de ce désastre inqualifiable qui a été si bien commenté sur ce forum par de nombreux intervenants, je me demandais, une fois de plus, si on protégeait VRAIMENT le patrimoine bâti quand on permet, tout autour dudit bâtiment patrimonial, des constructions d'un gabarit disproportionné. Pour ma part, je trouve que l'atmosphère s'en trouve profondément altérée. Comme le phénomène est très loin d'être unique à l'échelle de monde, je présume qu'un argumentaire fort a été développé «en sa faveur»: j'apprécierais qu'on me fournisse des pistes.
  8. Est-ce que je viens de lire un plaidoyer subliminal CONTRE les édifices en hauteur?
  9. A look at net job creation by sector casts an interesting perspective... Excerpts from same source as above: (the three best performing sectors, in absolute numbers, Canada wide) -Health care/social assistance + 47,400 -Accomodation/food services +31,500 -Arts/entertainment/recreation + 21,600 Draw your own conclusions!
  10. Raconte-nous donc l'histoire de la construction de la première phase du métro dans les années 1960. J'imagine déjà le plaisir à lire un véritable conte de fées.
  11. ...fera toujours kitsch. A l'époque de sa naissance, au 19e siècle, c'était involontaire, un simple reflet de l'évolution sociale. Aujourd'hui, je pense que c'est voulu, délibéré. Pourquoi, alors même que l'aversion pour ce «style» est bien connue? Je me suis posé la question, j'ai voulu «intérioriser» ce qu'on peut ressentir en étant entouré par des objets/des bâtiments/des paysages de ce style: ça procure une étrange sensation. Inexplicable, mais je suis capable d'imaginer que certains seront captivés: il suffirait alors que ces individus se rassemblent en ces lieux pour «communier». Apparemment, ça arrive pour de vrai, si on en juge par (...).
  12. ET la confection des plans et devis, quand même.
  13. Il faut dire que confectionner une liste, c'est infiniment moins exigeant intellectuellement que de développer un concept. D'autant plus que ça revêt une apparence beaucoup plus «démocratique» (chacun y a mis du sien, et peut y apercevoir sa contribution en noir sur blanc).
  14. J'ai conscience d'aller à contre courant d'une bonne partie de l'opinion publique mais voila: je trouve qu'on «fétichise» la dimension «SUR ou HORS de l'Île de Montréal». D'abord, c'est une représentation inexacte de la légitime dimension «Centre versus périphérie». La forme très allongée de l'île a en effet pour conséquence que de vastes étendues de Laval et de la Rive-Sud sont situées plus près du centre-ville que ne le sont les extrémités de l'île. Deuxièmement, la répartition de la population (au sein de la RMR de Montréal) est aussi plus concentrique (cercle) qu'allongée. Troisièmement, la densité des déplacements (automobiles et transport en commun) y correspondent. Etc. L'Île de Montréal, ce n'est pas l'île de Manhattan; c'est plutôt une grande étendue (500 km carrés), sur laquelle est établi un mini-Manhattan occupant une petite partie du territoire (moins de 5%). On ne doit donc pas concevoir son aménagement à la seule image de Manhattan. Si on aime les comparaisons, on pourrait considérer la Ville de New York proprement dite dans son ensemble (mais pas la grande RMR ou son équivalent statistique américain), soit 785 km 2 (terre) et 430 km 2 (eau) : sur ce territoire, on trouve «de tout», y compris de grands espaces bleus et verts, par exemple le Gateway National Recreation Area (Jamaica Bay +) dans l'est de Brooklyn. De la même façon, dans ces deux régions métropolitaines, les banlieues comptent plus de la moitié de la population (sur beaucoup plus de la moitié du territoire évidemment). Pourquoi mentionner ces aspects? --Pour faire ressortir le fait que la «ville centrale» peut et doit (quand c'est possible) conserver une partie de son territoire en zones vertes et bleues naturelles, plutôt que de densifier à outrance pour retenir toute la population sur son territoire. Pour les habitants de la ville centrale, la nature est ainsi plus accessible, moins lointaine. Pour les autres, ceux qui habitent dans les banlieues: à mesure que leurs communautés regroupées sont assez importantes, il devient possible d'y travailler, d'y étudier, de s'y faire soigner et de se divertir; les déplacements vers la ville centre sont moins nombreux, de plus en plus pour des attraits spécialisés, qui demeurent généralement l'apanage du centre. Je connais au moins deux façons de désigner un même phénomène: 1) «étalement »; et 2) «desserrement». La première façon est bien connue ici, et généralement à connotation négative. La seconde me semble mieux connue en Europe, où les problèmes d'encombrement et de surpeuplement urbains étaient beaucoup plus aigus: connotation positive. Je favorise un aménagement intelligent du territoire: je suis contre le laissez-faire, mais j'accepte l'extension géographique des fonctions urbaines. Je suis surtout contre l'intégrisme, d'un côté ou de l'autre. Morale de l'histoire pour la Ville de Montréal: préservez vos espaces verts (et bleus!), et ne perdez pas le sommeil parce certains de vos citoyens «émigrent» en banlieue. Et ne gâchez pas la vie des plus humbles en les forçant (disons: incitant fortement) à habiter à proximité de sites pollués et/ou bruyants; et prévoyez des espaces-tampons, même si ça fait moins de terrains disponibles pour l'habitation.
  15. On ne peut pas s'attendre à dominer les alentours à partir d'un 33e étage au coeur du c-v. Tout simplement.
  16. C'est quand même une surprenante marque d'humilité et de modération: «ils» auraient pu annoncer la plus haute tour du monde entier, histoire d'attirer le «respect» des Arabes et des Chinois, qui seraient vite venus voir de quoi il en ressort. Et qui sait, peut-être que l'un de ces derniers aurait voulu renchérir avec un projet de tour dix fois plus haute à Pointe Sainte-Foy, bénéficiant d'une vue dégagée vers l'ouest pour l'éternité. Le 1er avril, tout est permis!
  17. I do not dispute your findings at all, in fact I am not even surprised. Let me admit I had purposely selected a category of employment (sourcing for a large multinational company) where I was expecting that a command of the English language would be of outmost importance, the reason being simply that that the dealing would take place primarily in Asian countries, where the local manufacturers could not be expected to speak German, but would have at least a minimal knowledge of English. I believe the same would hold true in sales and in finance (for international transactions). But of course for domestic operations (your Goodyear case being a good example), command of the local language should be an absolute requirement. Same with government jobs. In total, it is clear that the vast majority of jobs in any country require a (fair to good to excellent) command of the local language. Only a minority of jobs entail significant international interfaces. So back to Montreal: 1) Can we conduct business in English with (most of) the Rest of the World? Certainly YES, better in fact that most other non-English speaking countries. And as a bonus, we have a unique advantage in French, which opens doors in large parts of Europe and Africa. 2) Is there a possibility, as in your example of American spouses «who sqandered 10 years of their lives jobless coz they dont't speak German» that the same could happen in Montreal? --Much less so, because there remains a large English speaking community in the city. But the dream job he/she was having back at home may not be available here--not only a matter of language... 3) Still, is there a possibility that some (even many) American executives would refuse to move to Montreal because of the language issue ? --No doubt, but as long as you can find others who are willing (even eager!)... But at the same time, there may be many other reasons than language, which attract or repulse. 4) Regardless, I believe that Montreal's future depends much more on the success of its home grown entrepreneurs, than on its ability to attract foreign subsidiaries (Toronto had already won that game by the 1950's). When necessary, we already have, by most accounts, the ability to use English in our dealings with the Rest of Canada, the USA and beyond.
  18. My comment will specifically address your point, and nothing else. (A broader assessment has already been provided above.) So I decided I would seek a real life example. For my first attempt, I selected a well-known multinational company based in Germany, namely Adidas. In jobs search, I selected «Germany» as job location, and «sourcing» as job function. For a Director position, here is what I found in terms of language(s) requirements: fluent English (required), German (advantageous). Of course, a single case is not a sufficient base for a Quid Erat Demonstrandum, but it gives an indication. You are welcome to further explore this matter!
  19. Well, it is difficult to provide a fully encompassing answer, but I shall note the following: 1) Cost competitiveness is one thing, but not everything: New York City, London and other global cities are more expensive, yet they remain the preferred locations for most top business activities. 2) It remains possible and profitable as well to conduct SOME international business from a Montreal location, but just not all kinds. 3) Paris has retained its status as a top tier city, despite it not being a predominantly English speaking community. 4) Notwithstanding point 3) above, the (English language) convenience of Dublin, Ireland, has attracted several American corporations seeking a foothold in the European Union + Eurozone. 5) In several countries not having English as a national language, I have found that for certain positions (eg. marketing, global procurement) within major corporations which have the whole world as their market, full knowledge of English IS a primary job requirement, while a knowledge of the local language is merely a plus. 6) Montreal acts as a sort of interface between predominantly unilingual French Rest-of-Quebec and the Rest of the World (including the Rest of Canada). A fair balance must be maintained between its «Frenchness» and its «Englishness» . When I wrote «Continuing good news, but caution needed» in my previous post, I certainly had this issue in mind.
  20. I read the KPMG report. No surprise here. The low CAD has been the MAIN (my emphasis) driver in improving Canada's competitiveness. As far as Montreal topping Toronto, the report notes that the gap (in Montreal's favour) is small and has been diminishing. My conclusion: continuing good news, but caution needed.
  21. Mentionner Turcot, même en y apposant le qualificatif «mini», est une grosse exagération. Ce projet sur l'A-25 demeure un nain, comparé à d'autres projets en cours comme le ré-aménagement des échangeurs A-40/A-73/A-973 (Laurentienne) à Québec, A-20/A-73 à Lévis et l'élargissement de l'A-73 (Henri IV) ou encore les projets récemment complétés comme A-440/A-740 (Québec) et A-15/A-640 (Boisbriand). On pourrait aussi mentionner A-20/A-25/r-132 et A-20/A-30. Tout ce qui demeure vrai dans l'annonce, c'est qu'il est lancé en 2016 (les autres sont en cours ou complétés).
  22. «34 unités résidentielles»: une chance que ce projet est situé à Montréal, sinon on n'en parlerait même pas, considérant qu'on est loin de couvrir l'ensemble de la scène (les mises en chantier résidentielles dans la RMR de Montréal tournent autour de 20,000 unités par année). Un phénomène semblable se produit concernant les projets commerciaux et industriels, mais est toutefois moins marqué pour le secteur institutionnel, puisque dans ce cas les projets continuent d'être majoritairement situés dans la ville de Montréal proprement dite. Évidemment, le forum a bien le «droit» de s'intéresser prioritairement à ce qui l'intéresse le plus, mais ce faisant il fournit involontairement un portrait incomplet de l'évolution urbanistique de la RMR.
  23. TEMPORAIRE, c'est justement le mot qui tue. Ça proclame haut et fort l'incapacité et/ou l'absence de volonté réelle à trouver un usage authentiquement urbain à ce site pourtant magnifique. Et ça vient confirmer que rien de sérieux ne sera entrepris tout au long du présent mandat des libéraux fédéraux. On reporte cavalièrement les décisions dans un «après» brumeux. Et nous serions sensés ne pas nous en apercevoir?
  24. Malheureusement, le débat a dévié dans la mauvaise direction. S'appuyer sur une prétendue «valeur patrimoniale» de l'actuelle tour de la SRC était une erreur, ce que l'article cité ci-dessus confirme sans appel. C'est plutôt l'impact socio-économique sur le quartier d'un hypothétique déménagement de la SRC dans un autre quartier qui aurait dû être au coeur du débat. Dans les discussions antérieures sur ce forum, on avait assez bien réussi à faire la part des choses. Notamment, l'argument de la «valeur patrimoniale» n'était à peu près PAS invoqué: on mettait plutôt l'accent sur l'impact socio-économique, et on ouvrait la possibilité de la construction d'un édifice neuf répondant aux besoins de la SRC, sur le site actuel. Dans un plaidoyer, invoquer un argument faible ou inexact, et qui se trouve promptement réfuté par la partie adverse, constitue une erreur stratégique qui compromet les chances de victoire. C'est pourquoi je suis attristé par la récente tournure.
  25. Incroyable?--Pas vraiment. Mais inacceptable: incontestablement. Pour éviter que de telles situations se reproduisent à l'avenir, ça prendra plus de vigilance citoyenne. Mais surtout, il faudrait que les processus de décisions incluent des dispositions obligatoires visant à s'assurer que les terrains requis pour les parcs prévus (s'il y a lieu) soient identifiés, et au besoin «homologués» si actuellement de propriété privée. Normalement, dans un projet de développement résidentiel d'envergure (et donc non pas la construction d'un édifice supplémentaire sur une rue existante dans un quartier établi), la municipalité exige du promoteur qu'il lui cède une portion des terrains, pour fins de rues et de parcs. Je comprends que le réaménagement du secteur Namur-Jean-Talon ne correspond pas exactement à cette situation, mais il demeure que les promoteurs des projets résidentiels actuels et futurs dans ce secteur profiteront de la présence du parc (qui procure une valeur plus élevée à leur «produit»). Quand la ville choisit d'assumer seule les coûts d'acquisition du terrain pour le parc, plus les coûts d'aménagement, elle fournit une subvention implicite aux promoteurs. Un argument fort répandu est à l'effet que la ville récupérera son investissement par le biais des taxes foncières; cependant, ce calcul fait abstraction du fait qu'une plus-value est belle et bien «empochée» par les propriétaires des terrains bénéficiant de la proximité du parc (et donc pas seulement le propriétaire du terrain vendu expressément pour établir le parc).
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