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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. C'est bien ça. Mais un chef-d'oeuvre aurait fait mal paraître les alentours. Vaut mieux que ça soit quelconque. Je ne serai pas «horrifié» en passant devant, juste indifférent--ce qui est déjà mieux, pour moi, que la tristesse que je ressens en voyant une beauté environnée de médiocrité. Il y a des contrastes qui surprennent et qui émerveillent. Il y en a d'autres qui choquent (davantage dans le sens québécois du terme, où la connotation est franchement négative). Question de distinguer le génie de la cacophonie.
  2. Just for fun consider the following: if instead «they» move to New York City, Los Angeles, San Francisco/San Jose, Paris or London UK, they are heroes to be celebrated at every occasion. The more so if they are successful in their endeavors, whether in the arts, science, business or finance. But while I am also vaguely aware of some (but there could be many) «Québécois de souche» who are quite successful in Toronto, I must admit (and remark) that we rarely hear about them here in Québec. I strongly suspect there are several valid explanations for such discrepancy. However, for the sake of allowing a potentially fruitful discussion over this matter, I shall leave it open for the time being.
  3. La rareté n'existe pas dans l'absolu. Elle exprime plutôt une relation particulière entre l'offre et la demande. En l'absence de demande, on ne parle pas de rareté. Par exemple, s'il n'y a pas de demande pour des trèfles à six feuilles, on se fout bien du fait que ces trèfles particuliers pourraient bien ne pas exister. Il faudrait donc plutôt dire que dans une situation de demande excédentaire par rapport à l'offre, il existe un état de rareté, ce qui provoque un effet de hausse des prix, ou de ventes éclairs --comme on l'observait dans certains pays où les prix étaient fixes mais l'offre insuffisante par rapport à la demande. Dans le cas spécifique et bien réel de la Tour des Canadiens, on a bel et bien assisté à un phénomène d'engouement initial, se traduisant par des ventes records. S'agissait-il d'un cas d'excès de la demande par rapport à l'offre? -- Si on fait l'analyse en observant le niveau de l'offre et de la demande pour des condos de qualité comparable dans ce secteur de la ville, on trouverait qu'il n'y avait pas de déséquilibre. C'est donc que le produit «Tour des Canadiens» a été perçu comme un produit spécifique commandant sa propre courbe de demande (si cela n'avait pas été le cas, la plupart sinon tous les projets de condos environnants se seraient vendus au même rythme). Or, pour ce «projet spécifique», il est très vraisemblable que l'on se soit en effet trouvé en situation de «rareté». Le fait que cela puisse avoir été basé sur des critères subjectifs ne change rien à la conclusion. Il sera intéressant dans l'avenir d'observer la pérennité (ou non) de la prime accordée aux «Tours des Canadiens». Dans l'immédiat, ceux qui sont pressés de déceler des «signes annonciateurs», s'il y a lieu, pourraient s'astreindre à un petit exercice comparatif portant sur les ventes, les reventes et les mises en vente ou en location de condos dans les projets environnants comparables. Car en se limitant aux seuls chiffres afférents à la Tour des Canadiens, il n'est pas possible de distinguer les actions des acheteurs/investisseurs dues à des considérations personnelles indépendantes, de celles qui pourraient avoir un rapport particulier à ladite Tour des Canadiens (plus précisément: une possible évolution de sa valeur subjective--qui n'est pas mesurable directement, mais seulement par comparaison).
  4. Les vrais pauvres, ce sont ceux qui doivent utiliser une voiture pour de longs déplacements quotidiens. Les vrais riches eux ont les moyens d'habiter au «bon endroit», ce qui leur permet de vaquer à leurs occupations régulières à pied, quitte à utiliser un service de limousine et l'avion privé pour les occasions spéciales. Quant aux usagers des transports en commun (TEC), on peut établir des différenciations en fonction notamment du temps de parcours: par exemple (et pour simplifier), ce n'est pas la même chose que d'habiter à proximité immédiate d'une station de métro dont la ligne vous conduit directement à votre destination (travail, études, loisirs), par opposition au cas des trajets impliquant plusieurs transferts intermodaux (marche vers arrêt d'autobus, parcours d'autobus, transfert(s), segment(s) en train/métro, autobus, marche...--au total deux heures et plus par direction. En général, les prix de l'habitation (propriété ou location) sont inversement proportionnels. Revenant brièvement au cas des «vrais riches»: typiquement, ils posséderont une ou même plusieurs automobiles, mais l'usage de celles-ci sera affectée à certains de leurs loisirs (chalets, voyages), et surtout pas pour perdre leur temps dans la congestion quotidienne. Et quelques-uns choisiront tout simplement de ne pas s'encombrer d'une voiture, quand la conduite automobile ne fait pas partie de leurs plaisirs. On n'est plus en 1920-30, ou en 1950-60, quand la possession d'une voiture était automatiquement un symbole de «standing». Il y a plus de subtilité, et plus de diversité dans les «codes». Et il n'est pas nécessaire d'être dans la catégorie des über riches pour faire partie du nouveau paradigme. Imaginez, vous êtes un jeune créateur qui vient de s'acheter un condo dans Griffintown: vous n'avez probablement pas besoin d'une automobile pour vos activités quotidiennes; vous en louerez une pour le week-end, le temps d'une escapade, etc.
  5. Ce n'est pas une mauvaise idée, mais cela sous-entend qu'en l'absence du projet de REM, les villes de Montréal et de Laval n'avaient pas (et n'auraient pas maintenant) les moyens de «se payer» elles-mêmes un tel lien--ce qui n'est pas crédible. La réalité est probablement qu'un tel projet n'a jamais intéressé Montréal ou son prédécesseur dans ce secteur, la CUM, pour qui ces rives de la rivière (des Prairies) sont «leur» Finistère (Bretagne) ou Finisterre/Fisterra (Corogne/Galice/Espagne), c'est-à-dire qu'il n'y a rien au-delà. Déjà qu'il leur faille avaler l'amère perspective que le REM franchisse l'océan, je ne m'attends guère à de la collaboration de leur part pour un modeste projet de piste cyclable intercontinentale.
  6. [quote Peux-on enlaidir la laideur? Dans ce cas-ci, je ne crois pas qu'une voie surélevée ne gâche grand chose. Faites un parcours complet de la rue Jean-Talon (bd. des Galeries d'Anjou à rue des Jockeys) et dites moi quelle section est «belle». Je trouve que la section dans Saint-Léonard, sans être un exemple de beauté, a le mérite d'être architecturalement plus homogène, et qu'il suffirait d'un peu de verdissement des stationnements en bordure de rue pour la rendre correcte. Evidemment, cette section de distingue des autres par un usage massif de briques et de pierres blanches, atypique du bâti montréalais qui affectionne davantage les briques rouges et brunes d'Europe du Nord, mais c'est tout. Quant à North Road à Burnaby, il faut la voir pour ce qu'elle est: une artère majeure de transport en banlieue, ayant une fonction utilitaire sans prétention esthétique autre que d'être propre, décente et parsemée de verdure. On ne peut pas construire des boulevards somptueux partout. Ceci étant dit, il m'apparaît certain qu'un viaduc le long (et implicitement: au-dessus) de la rue Jean-Talon aurait un impact visuel négatif.
  7. Quelle est la valeur moyenne des terrains dans les environs? Devinez pourquoi je pose la question.
  8. Bien d'accord sur le principe, qui s'applique tout autant au réseau routier (rues, artères principales, autoroutes). Mais il est également important que la localisation des destinations principales (travail, études, loisirs) soit diversifiée (attention: ça ne signifie pas «dispersée aux quatre vents). Pour tendre vers cet idéal, le zonage est crucial, mais insuffisant en soi; le choix de localisation des principales institutions du domaine public (administration, hôpitaux, universités/centres de recherche, etc.) devrait faire partie intégrante d'un plan global d'aménagement. Quant à la localisation des investissements privés, elle serait uniquement assujettie (comme présentement) par le zonage --pas question de micro-gestion; toutefois, on imagine bien qu'elle serait favorablement influencée par les choix publics pré-cités. Evidemment, on ne planifiera pas à partir d'un tableau vierge: les acquis et les configurations actuelles continueront de représenter l'essentiel de la «ville de demain», dans un horizon de 25-50 ans.
  9. ...Comme à Vancouver et à Toronto (voies larges?)
  10. Le changement d'atmosphère dans le quartier finira par emporter les derniers vestiges du passé. Point n'est besoin d'user de force pour y arriver: le marché (le capitalisme, pas les victuailles!) s'en chargera--les opportunités de profit se tariront pour certaines activités, tandis qu'elles s'accroîtront pour d'autres. Dans ce quartier, la transformation n'est pas encore complétée, mais elle est suffisamment avancée pour faire définitivement pencher la balance dans un sens. Pour ceux qui des aptitudes en cartographie, il serait possible d'illustrer les transformations majeures dans les secteurs en périphérie depuis une soixantaine d'années--D'abord les démolitions massives, suivies de la Place des Arts et du Quartier de Spectacles à l'ouest, la construction/expansion du campus principal de l'UQUAM à l'est, la revalorisation du Vieux-Montréal au sud, et plus récemment la construction du CHUM plus loin au sud-est. La zone située au milieu de ces transformations ne pouvait pas ne pas changer à son tour. Un phénomène semblable (mais pas identique) touche Griffintown. Dans les deux cas, des interventions publiques importantes y ont contribué, de pair avec des tendances sociétales universelles, notamment un regain d'intérêt pour habiter au centre, la tertiarisation de l'économie et l'abandon des activités industrielles désuètes. Cependant, la transformation n'est pas automatiquement un succès; tous les «bons» ingrédients doivent être en place, sinon on «obtient» plutôt le déclin, la désertion et la désolation, dont Detroit est un exemple célèbre.
  11. Très bien! Dans l'esprit du Bauhaus: modernisme classique, lignes simples et pures, en réaction à la prolifération des lourdeurs et des fioritures (souvent kitsch) qui avaient caractérisé l'époque précédente. Le centième anniversaire de sa fondation (1919) approche!
  12. Re: revenu médian comparatif des ménages. Sur cet indice, la tendance est incontestablement favorable pour Montréal en comparaison de Toronto. Toutefois, il faut réaliser qu'aucun indice statistique ne peut à lui seul représenter l'ensemble de la réalité: - «Revenu des ménages» ne tient pas compte de la taille de ceux-ci (1, 2, 3, 4 personnes et plus); souvent, dans une grande ville, la proportion de ménages composés d'une personne seule est plus élevée. L'indice «revenu par habitant» corrige cette lacune, mais en introduit une autre (due au coût de la vie plus élevé par personne--pas d'économies d'échelle). - Médiane versus moyenne: la médiane ne fournit aucune indication sur les données globales afférentes à la moitié en dessous et la moitié au dessus; la moyenne pour sa part peut ne pas être représentative si une minorité reçoit des revenus extrêmement élevés. - Considérer en même temps la médiane ET la moyenne représente un progrès, MAIS ce n'est pas encore suffisant pour fournir un portait représentatif. (Ce serait trop long d'élaborer là-dessus ici). Bref retour sur Toronto--Montréal: j'aimerais examiner en détail une cause «possible», parmi d'autres, du déclin relatif de Toronto en termes de «revenu médian par ménage», soit: l'afflux beaucoup plus massif d'immigrants, sachant par ailleurs que, contrairement aux tendances antérieures, les nouveaux arrivants ne parviennent plus, en moyenne, à rejoindre le niveau national de revenus même après quelques années passées ici. (Un dossier à part entière)
  13. Une «maison de ville» (cottage attaché)? --Rien contre, j'en ai déjà eu une de 1680 pi carrés (2x28x30) face à un grand parc, beau terrain avant et arrière avec stationnement dans une ruelle privée à l'arrière, et un autre (petit) parc derrière. A Londres, certaines sont de véritables palais. Et à Montréal (Ile-des-Soeurs, Bois Franc, Westmount, etc.) ils y en a de très belles aussi. Bien mieux que certains cottages «détachés» alignés sur d'étroits terrains avec stationnement à l'avant sans place pour de la verdure. Quant à ces cottages «Miss Brown», je trouve les bâtiments corrects, mais je suggère de faire attention aux images idylliques fournies (écluse de Lachine et lac Saint-Louis--à 1.5 km au sud), mais qui font abstraction des environs immédiats (coin de la 1 ère avenue, autoroute 20 à 200m, secteur industriel). Allez vous y promener un jour de semaine, pour voir si ça vous convient.
  14. Le caveat (avertissement) se trouve précisément dans la conclusion:«...lorsqu'on tient compte des différences de structure industrielle...». Evidemment--pas de surprise pour moi, d'autant que c'est vrai depuis fort longtemps. Mais ça soulève une question, puis une autre encore: 1) Pourquoi?, et surtout 2) Peut-on changer cet état de fait à l'avantage du Québec? --La réponse courte est que ce n'est pas impossible, mais que ça ne se fait pas par un coup de baguette magique, ou par une quelconque invocation: on parle de changements structurels. Quant à la réponse «longue»: vraiment trop longue --mettons-là dans l'enveloppe des options de politique économique à long terme...
  15. Mine de rien, ton affirmation ouvre la voie à une analyse intéressante: pourquoi plus ou moins relax, et plus ou moins «watcheux» qu'un autre sport professionnel, quand on est spectateur? Réponse de base: justement, ça dépend du spectateur. Spécifiquement: 1) On prend «ça» plus ou moins relax selon qu'on est très, moyennement, peu ou pas du tout partisan. Si on est très partisan, on sera très content si notre équipe l'emporte, et très déprimé si elle perd. Le reste (le déroulement de la partie, l'intensité, les coups d'éclat, etc.) importe moins pour «lui». 2) Re «watcheux»: quand on connait peu ou pas un sport, et/ou quand on ne l'a jamais pratiqué sérieusement, on n'est guère à même d'apprécier ni les bons coups individuels, ni la qualité du jeu d'ensemble (jeu d'équipe), ni la stratégie face à l'adversaire du moment--sachant qu'il est essentiel d'adapter sa stratégie aux forces et faiblesses de l'adversaire en cause. Au total, le spectateur «ignorant» n'éprouve guère d'émotions (à moins qu'il ne soit par ailleurs un ultra partisan--une situation apparemment paradoxale mais qui peut néanmoins exister quand la partisanerie porte essentiellement sur la ville/l'équipe, sans égard au sport proprement dit). A l'opposé, un fin connaisseur d'un sport a la faculté d'apprécier intensément une joute, indépendamment du résultat final (perd ou gagne), si elle est captivante. Et ce même connaisseur sera au contraire déçu, même au cas où son équipe favorite l'emporte, si la joute a été terne et ennuyeuse. Conclusions: 1) Pour avoir beaucoup de partisans, ça prend une équipe gagnante (sinon ils bouderont l'équipe) 2) Pour avoir beaucoup de spectateurs «fins connaisseurs», ça prend une large base de sportifs amateurs qui pratiquent ce sport (ou l'ont pratiqué dans leur jeunesse). 3) Pour avoir encore plus de spectateurs qui assisteront assidûment aux joutes locales, ça prend LES DEUX.
  16. Un moratoire, je ne sais pas. Mais je ne vois pas l'intérêt esthétique des (tours) jumelles, bien que je sois (comme nous tous) bien conscient que ce phénomène architectural soit répandu de par le monde.
  17. Les questions ne se limitent pas à: 1) combien ça coûterait?; et 2) quel usage pourrait-faire des terrains libérés (une fois décontaminés)? --plan spécifique d'urbanisme. Les autres questions, toutes aussi importantes, portent sur le remplacement de cette infrastructure d'une importance majeure pour l'économie montréalaise: 1) Déménagement à quel nouvel emplacement? (on présume que ça ne serait pas sur l'île de Montréal); 2) Impacts sur le transport intermodal (eau-rail-route-air); 3) Impacts sur les entreprises existantes dont la localisation fut souvent déterminée par la proximité de cette gare de triage, directement (usagers) ou indirectement (entreprises qui sont des clients et/ou des fournisseurs de biens et/ou de services aux usagers directs). Malgré les apparences, le site actuel de cette gare de triage n'est pas situé en plein dans le centre de gravité démographique et économique de la RMR. Si l'on admet que cette gare de triage fait obstacle au développement de certains axes routiers, il serait moins compliqué (et moins lourd de conséquences) de construire un nombre limité de voies en viaduc ou en tunnel. Les autres avantages invoqués (libération de terrains pour d'autres fonctions--résidentielles et commerciales) ne feraient pas le poids en comparaison des coûts et des désavantages induits.
  18. Dans ce cas, j'utiliserais un terme à la mode, ce qui donnerait: «diversité architecturale», un reflet fidèle de ««l'esprit»» du secteur.
  19. Déjà au milieu des années 1970, plus de 20 ans avant l'ouverture du Centre Bell, je trouvais que ce secteur de la ville avait des allures négligées/de laisser-aller/«shabby». Ce n'était pas qu'une affaire de vitrines de seconde classe sur Sainte-Catherine. Le tissu résidentiel m'était apparu moche, lorsque examiné de près: d'une part une forte concentration de tours résidentielles assez neuves à l'époque mais renfermant (pour certaines d'entre elles) de tous petits logements de qualité médiocre; et d'autre part, des maisons victoriennes en rangées qui avaient certes conservé une fière allure vues de l'extérieur, mais qui avaient été converties en petits appartements pas chers. Ces observations, parce que personnelles, étaient certes très parcellaires et pourraient fort bien ne pas avoir été représentatives de l'ensemble. Mais elles étaient bien réelles pour autant. La principale raison pour laquelle je rappelle ce souvenir est de suggérer que la fermeture du Forum de Montréal n'est probablement pas la cause unique du profond déclin du secteur et de ses problèmes sociaux actuels. Je soupçonne plutôt que la déstructuration provoquée par la construction des tours résidentielles sus-mentionnées a entraîné la dévalorisation du stock de logements anciens ayant subsisté. La composition socio-économique du quartier a dû s'en trouver considérablement chamboulée. Les répercussions se sont alors fait sentir sur la trame commerciale de la rue Sainte-Catherine, au grand étonnement de ceux qui se souvenaient du temps d'avant et qui ne comprenaient pas que cette transformation était un effet, et non pas une cause en soi. Par la suite, on aurait pu s'attendre à ce que la reprise de l'expansion à Montréal, combinée à un fort mouvement de «retour en ville» redore le blason du quartier. Mais voilà que d'autres secteurs, d'abord le Plateau Mont-Royal et plus récemment Griffintown (et bien d'autres que je mentionne pas par souci de brièveté...) ont absorbé la plus grande part de cet élan. A l'heure actuelle, les problèmes socio-économiques qui affligent (une bonne partie du) secteur constituent un défi qu'il faut relever de front avec toutes tentatives potentiellement réussies de redressement urbanistique.
  20. Pour mieux comprendre ce dossier, il serait très utile de connaître les (véritables) positions/exigences de Québec (gouvernement) et Montréal (ville) en vue d'une entente de transfert de propriété. Posée d'une autre façon, la question est: qu'est-ce qui achoppe dans ces négociations?
  21. Pratiquer un sport (à titre de joueur/acteur individuel, c'est selon) et assister à une joute comme spectateur/téléspectateur, sont deux choses différentes. La propension à faire l'un ou l'autre dépend de trop nombreux facteurs, dont évidemment nos capacités physiques et mentales, pour prétendre postuler une corrélation significative. Par exemple, qui fait de la course automobile ou de la boxe? Vaut donc mieux s'en remettre aux enquêtes/sondages portant directement sur l'intérêt à assister à un match sportif à titre de SPECTATEUR, puisqu'il s'agit de cette dimension dans ce fil (retour des Expos). Une étude plus complète introduira évidemment des considérations économiques (eg. revenus personnels de la population visée) et s'intéressera aux variantes liées à la localisation des événements), etc. Par contre, quand il s'agit de prendre des décisions d'investissements (publics ou privés) pour la construction d'infrastructures sportives destinées aux «actifs» (ou joueurs), on fait des études qui portent sur la croissance de la demande --une approche simple et peu coûteuse consiste à observer l'évolution du taux d'utilisation des infrastructures existantes; au besoin, on approfondit (changements démographiques, etc.)
  22. Facile à dire, mais «c'est pas comme ça que ça marche», à moins d'être dans la position du dictateur disposant des pleins pouvoirs. La question du stade olympique demeure très chargée émotivement, 40 ans après les J.O. de 1976, même parmi ceux qui n'étaient pas nés à l'époque, mais qui en ont constamment entendu parlé depuis. Comment peut-on en être inconscient?
  23. En «harmonie» avec ses voisins immédiats de ce segment de la rue Jean-Talon (côté sud). D'ailleurs, je me demande quelle était la vocation originelle de la partie existante. Mais au moins ce n'est pas situé en plein champ, et la très verte Ville Mont-Royal s'étend pas très loin au nord--deux considérations qui peuvent plaire à certains.
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