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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Et une description encore plus complète tiendrait compte du temps qu'il faut entre la porte d'entrée du métro et la rampe d'embarquement...pas un détail à Montréal à cause de la profondeur des tunnels. On pourrait aussi faire un ajustement selon le degré de densité piétonnière (variable selon l'heure de la journée) et la vitesse moyenne de marche des piétons (fonction de leur forme physique et de leur empressement). Il n'y a pas de limites aux analyses «fines», sauf le ridicule que j'affiche ici, juste pour rire.
  2. Peut-être que la réponse se trouve dans la formulation de ta question: Manoirs. Stéroides. Quand la psychanalyse sert d'outil de marketing.
  3. Chose certaine, l'industrie de la construction espagnole est d'une envergure impressionnante, dépassant largement les frontières du pays. Deux exemples, dont le premier est probablement mieux connu ici: 1) l'actionnaire principal de l'autoroute à péage 407 ETR en Ontario est l'espagnole Cintra Infraestructuras; la québécoise SNC-Laval en est l'autre actionnaire majeur. 2) Depuis la fin de 2010, l'espagnole Grupo ACS est l'actionnaire de contrôle de Hochtief AG, la plus grande compagnie de construction allemande. On peut aisément supposer que cela reflète un niveau appréciable de compétence. Evidemment, pour des travaux effectués au Québec, les lois et règlements québécois régissant l'industrie de la construction s'appliquent, ce qui peut affecter les coûts comparatifs. De plus, les prix des fournisseurs peuvent varier. Néanmoins, l'industrie québécoise de la construction et de l'ingénierie n'est pas insignifiante: on a les grandes firmes comme SNC-Lavalin sus-mentionnée, et Groupe Canam et Au Dragon Forgé dans les structures d'acier, par exemple. Au total, sans avoir effectué une étude comparative détaillée, mais en observant les coûts de construction dans différents pays pour des projets majeurs spécifiques ainsi que pour le bâtiment résidentiel (terrains exclus), il m'a semblé que les différentiels, qui sont significatifs, dépendent plus des conditions générales prévalant dans chaque pays, que des firmes impliquées. Les délais d'exécution, eux aussi, varient beaucoup. Et il arrive que la politique s'en mêle--nullement une exclusivité québécoise, en passant.
  4. Voyons donc! Faut pas se sentir déprimé pour si peu, sinon comment faire pour vivre sur une planète qui compte des MILLIONS de sites absolument horribles, et qui en crée de nouveaux tous les jours. Ceci dit, je suis d'accord avec toi s'il s'agit de dire que cette tour fera davantage honneur à la beauté de la rivière, que les cabanes qu'elle remplace. Comme à Montréal, où on a procédé à l'embellissement de plusieurs sites, notamment les approches «sud» du pont Viau --je ne sais pas si tu en as déjà vu des images circa 1966 et avant? Ici comme ailleurs, les paysages sont altérés au fil du temps: nature vierge, présence humaine sporadique, agriculture, puis un village, une ville, parfois un incendie, une reconstruction, une guerre destructrice, une autre reconstruction, l'industrialisation et/ou la naissance de bidonvilles, la diffusion de l'automobile, l'élargissement des rues, les commerces et les stationnements, puis la densification résidentielle ou commerciale et l'établissement de parcs, ad infinitum. Car on a eu amplement le temps d'observer que des changements qui avaient été considérés «à l'époque» comme étant du «progrès» s'étaient finalement avérés désastreux, et perçus comme tels. Et aujourd'hui encore, même si la quête de la beauté peut sembler universelle, ce qui suscite l'émerveillement varie considérablement, selon les goûts de chacun: jardins à la française ou à l'anglaise, forêt tropicale ou montagnes arides, New York ou Londres, Paris ou Rome, Pékin ou Tokyo, Dubaï ou Istanbul etc. etc. Et puis il y aurait encore la dimension «nostalgique» à explorer dans notre imaginaire, par exemple, pour terminer là où nous avions commencé: les rives de la rivière des Prairies avant 1534, ou vers 1755, ou vers 1950, ou 2015?
  5. Selon toi: résidentiel, bureaux, commercial, mixte? Et pourquoi minimum 30 étages?
  6. Une valeureuse tentative pour briser le monopole de Montréal en la matière. Et puis non, pas vraiment, il manque la proximité de voies ferrées et de bâtiments industriels désaffectés, ou d'autres éléments intimistes du genre. Ou de l'atmosphère (...) des grands ensembles résidentiels type HLM en banlieues de Paris, Berlin, Moscou, alouette! ou mieux encore les cagettes à poules à Hong Kong. En fait, il n'est point nécessaire de franchir les limites de la Ville de Montréal pour observer des exemples de «bon goût», et d'autres de «mauvais goût». Et je doute fort que ces derniers eurent besoin de s'inspirer d'une quelconque «saveur Laval» pour y parvenir. Il s'y trouve suffisamment de «talent local» pour réussir ça tout seul.
  7. Cars underground or people underground? «That is the question» «And it makes me wonder...» How bigger cities like NYC can manage this conundrum and not feel overwhelmed.
  8. C'est le Gouvernement du Canada (GC) qu'il faut chercher à convaincre, et non pas simplement la SRC, la raison étant que les enjeux pour le quartier et la ville dépassent très largement le mandat de ladite SRC. Par conséquent, il est et il serait inacceptable pour Montréal que le GC s'en «lave les mains» en prétendant laisser toute latitude à la SRC dans ce dossier. Car celle-ci, même dans l'hypothèse (naïvement) optimiste où ses dirigeants seraient sincèrement préoccupés par l'avenir du quartier qui l'abrite présentement, n'aurait pas les moyens de ses ambitions (ou de ses bonnes intentions). Il est urgent de changer de cible/d'interlocuteur.
  9. D'accord avec toi. Ma préférence: faire bâtir pour la SRC un nouvel édifice répondant aux besoins d'aujourd'hui, SUR UNE PARCELLE du vaste site actuel occupé par des stationnements. La «vieille tour brune» et les autres terrains restants seraient vendus, sous condition que les acquéreurs s'engagent à y construire, dans des délais prescrits, des projets conformes à un plan d'aménagement révisé. Concernant la densité, je la verrais comparable à celle des autres secteurs adjacents au centre-ville (et donc inférieure à celle du CV proprement dit). Je préfère cette «option» à celle du QDS principalement parce que je ne souhaiterais pas affaiblir (encore) le secteur Sainte-Marie; le maintien de la SRC , avec la perspective d'une utilisation beaucoup plus intensive du site, améliorerait immédiatement le positionnement du secteur. Mais faire table rase et espérer/attendre un méga-projet, c'est prendre un trop grand risque. Le QDS quant à lui n'a pas besoin de la présence de la SRC pour s'épanouir. L'exemple parisien que j'évoquais tout récemment, avec les studios de télévision dans la Plaine Saint-Denis en banlieue nord, pourrait éclairer ceux qui ne jurent que par l'hyper-centralisation des institutions.
  10. IluvMTL: on l'a vue hier, cette nouvelle, pas nécessaire de la répéter à l'identique.
  11. C'est pourquoi les villes qui au fil du temps sont devenues de vraies «grandes villes» ont laissé se développer PLUSIEURS COEURS de belle taille humaine, spatialement distincts les uns des autres. La circulation véhiculaire s'effectue principalement sur des artères, parfois larges, localisées aux marges des quartiers. Par contre, des villes sensiblement plus petites que Montréal peuvent se permettre de fonctionner avec un coeur unique. Tu as bien raison de dire que la partie de Saint-Denis dans le quartier latin est plus intime. Ça forme un «petit coeur». Plus au nord, la rue Mont-Royal et ses alentours en forme un autre. Mais penser les regrouper en un seul dépasse les limites de ma compréhension de l'expérience intime. Pousser l'aventure jusqu'au Vieux-Port et les berges du canal Lachine en une seule journée est également «possible» (je l'ai fait, comme des milliers d'autres), mais appelons cela un autre genre d'exercice...
  12. Futur site de la SRC à Montréal: je déplore le manque d'audace qui mène à exclure des options similaires aux développements remarquables des studios de télévision à la Plaine Saint-Denis, juste au nord de Paris, dans un quartier qui était devenu une immense friche industrielle mais qu'on re-dynamise de maintes façons. Avoir la Maison de RC dans le Quartier des spectacles n'apportera rien de plus à la qualité de sa production--c'est cela qui devrait compter, pas le prestige de son site. La revitalisation de l'actuel (futur-ancien) site de la SRC est évidemment une autre question. Cette fois, qu'il me suffise de dire (ce qui a déjà été dit dans le passé, mais demeure pertinent) que je trouve que l'intention de vendre le site EN BLOC pose problème. Le seul avantage, c'est de simplifier le travail des gestionnaires de la SRC. Mais pour la majorité des promoteurs potentiels, le BLOC, c'est une trop grosse bouchée. On ferait exprès pour créer un oligopsone qu'on n'agirait pas autrement.
  13. Sur ce point, je suis bien d'accord. N'empêche, le cas que nous discutons illustre bien l'hypocrisie consistant à proclamer des choses comme «Installez-vous sur l'Île (de Montréal), vivez en ville, déplacez-vous en TEC, (sous-entendu Soyez des citoyens responsables), etc.», quand justement «la contrepartie n'est pas au rendez-vous», particulièrement dans les quartiers périphériques montréalais. Pourtant, les citoyens qui ont fait ce choix ont payé une prime (prix de l'immobilier résidentiel plus élevé), et il est donc normal qu'ils soient déçus. Dans une perspective plus large, j'avancerais que cela reflète deux perceptions d'une même réalité. Selon la première, le territoire de l'île de Montréal, dans son intégralité, représente le coeur de l'agglomération, tandis que la banlieue s'étend au-delà des ponts. Selon une deuxième, le coeur a une forme plutôt circulaire, excluant les extrémités de l'île de Montréal mais incluant des franges des «banlieues» nord et sud dans l'axe central perpendiculaire au fleuve Saint-Laurent. Si la dichotomie n'était qu'une simple affaire académique, on ne s'en formaliserait guère; mais à cause des enjeux considérables que cela sous-tend en termes de futurs investissements publics, on ne peut en faire abstraction. Certes, la donne serait différente si l'ensemble des territoires constituant la RMR de Montréal relevait d'une administration municipale unique. Mais même dans ce cas, les intérêts de «factions» distinctes du secteur privé seraient en cause.
  14. Colonnes à l'entrée d'un parc d'attractions de village, pour les enfants de un à cinq ans... Au moins c'est révélateur des véritables sentiments de Régis. p.s. Il reste encore dix moins à Denis pour expédier son cadeau pour le 408e anniversaire. Dans les circonstances, c'est capital!
  15. J'ai lu avec intérêt l'article de l'architecte Jean Beaudoin et les commentaires d'acpnc et de vincethewipet. Que puis-je ajouter? Commençons par ma principale conclusion: l'optimisation des conditions favorables à l'épanouissement commercial de la rue Saint-Denis risque fort de s'éloigner des solutions résultant d'un (autre) exercice d'optimisation, celui de la fonctionnalité du quartier et, a fortiori, celui de toute la partie centrale de la ville. Précisons: elles ne s'opposent pas intégralement, mais elles impliquent certains choix divergents. La première question, qu'acpnc a aussi bien posée, est: à quoi sert la rue Saint-Denis? (et non pas: à quoi sert la rue, quelle qu'elle soit). 1) À alimenter l'activité commerciale sur ses abords, ou 2) À canaliser la circulation de surface (locale; ou locale et de transit); ou 3) Les deux précédentes ainsi que toutes variantes propres à une grande artère en milieu urbain dense. Reprenons le même thème, mais plus concrètement: comparons la rue Saint-Denis avec 1) la rue Sainte-Catherine, 2) la rue Mont-Royal et 3) la rue Sherbrooke: à laquelle Saint-Denis ressemble-t-elle (f pcq rue) le plus, le moins? Et encore: lesquelles de ces rues pourraient-elles devenir piétonnières (sauf exceptions codifiées) sans compromettre la fonctionnalité du quartier? Prenons maintenant la chose d'un angle radicalement différent. Quels étaient les facteurs qui avaient contribué aux années «fastes» de la rue Saint-Denis? Que s'est-il produit ultérieurement? Où en sommes nous aujourd'hui à Montréal en termes de rues commerciales vibrantes? Je pense qu'en répondant à ces questions, on réussira à positionner le débat dans sa juste perspective...
  16. «Le projet va de l'avant» (10,7 M $ pour les plans et devis) Vraiment? J'ai besoin qu'on m'explique. (En quoi le fait d'engager des fonds pour les plans et devis constitue-t-il une garantie que l'octroi des contrats de construction suivra, le moment venu?)
  17. Je demeure en désaccord. Le quartier n'est-il pas déjà desservi par le boulevard Louis-H. Lafontaine, comportant au moins deux voies par direction et des intersections avec feux de circulation avec Perras et Maurice-Duplessis --EXACTEMENT le type de boulevard urbain que souhaitait la Ville de Montréal à l'époque?
  18. C'est plus qu'inutile, c'est destructeur et réducteur. Destructeur des noms existants. Réducteur, en ce que cela ne concerne qu'une petite partie du bâti en dehors du centre-ville. En procédant de la sorte, on crée une ambiguïté quant à la désignation appropriée des secteurs adjacents--qui partagent le même positionnement géographique mais ont des histoires distinctes. En résumé, c'est totalement inapproprié.
  19. Sur 5 jours, la valeur en bourse est passée de 0.83 CAD à 1.10 CAD (à l'heure actuelle). Très positif. Pour la santé financière d'une entreprise, des coupures de postes sont parfois bien vues. Pour l'économie montréalaise, ce qui importe, c'est la santé de l'entreprise (et donc sa capacité à poursuivre son développement, particulièrement dans la division aéronautique). Par ailleurs, les activités de la division ferroviaire sont concentrées en Europe. J'anticipe peut-être (un peu...), mais je ne serais pas surpris que des actifs importants (en Europe) de cette division soient éventuellement mis en vente.
  20. «...On se souviendra qu'au départ, le MTQ prévoyait des voies autoroutières posées sur des remblais. Elles auraient carrément coupé le quartier Côte-Saint-Paul en deux...» Tout comme les voies ferrées surélevées (avec des entrepôts en-dessous), qui elles continueront malheureusement de séparer visuellement Griffintown du Vieux-Montréal, malgré la démolition de la partie surélevée de l'autoroute Bonaventure (en voie de devenir un prolongement du boulevard Robert-Bourassa), juste à l'est desdites voies ferrées. Je sais qu'il s'agit de deux projets différents. N'empêche, ce qui sera bien pour Côte-Saint-Paul aurait mérité d'être reproduit pour l'autre. (J'en avais déjà parlé sur le fil «Bonaventure»)
  21. Je suis NÉ dans l'ancien (et toujours existant) bâtiment de l'hôpital. Il y a donc en moi une espèce d'attachement émotif envers cet endroit. Je me suis même pris à imaginer renaître dans le nouveau--pour voir l'évolution de Montréal jusqu'aux alentours de l'an 2101.
  22. «...a eu besoin de moins d'un an pour concevoir et construire un autobus scolaire électrique...» Super, à l'image des progrès technologiques fulgurants en aéronautique dans les années 1940! Entre temps, combien de temps cela prend-il pour concevoir et construire un bout de trottoir?
  23. Oui, ça fait 50 ans que c'est le centre du réseau du métro! Mais j'aimerais d'abord rappeler que le choix de ce site (comme premier et toujours principal lieu de croisement des lignes) n'est pas tombé du ciel. Ce fut à mon avis un choix «politique» dicté par une certaine vision des choses. Quand même, par la suite, l'Etat québécois s'est montré constant dans son soutien au renforcement /re-dynamisation des environs: pensez à l'UQUAM, à la BAnQ et maintenant au nouveau CHUM, ce n'est pas rien! Au contraire, le pouvoir d'attraction des ces institutions majeures devrait être plus que suffisant pour susciter d'importants investissements privés, tant résidentiels que commerciaux. Surgit la «question qui tue»: QUI a besoin de se réveiller?
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