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Tout ce qui a été posté par mtlurb

  1. CRIIIIIIIISSSSSSSS c'était pas reglé ça??? il avait pas laissé faire?? merde.
  2. Tu ne peux pas les satisfaire, ils veulent 0 circulation motorisé, un point c'est tout. Le gouvernement ne devrait pas négocier avec eux. Il suffit d'écouter M. King Granola Bergeron.
  3. Le PPP du pont de la 25 bientôt lancé 27 août 2007 - 06h32 La Presse Rudy Le Cours Grossir caractèreImprimerEnvoyer À quelques semaines de la signature du partenariat public privé (PPP) pour la construction et l'exploitation du pont à péage de l'autoroute 25, l'optimisme reste de rigueur malgré les apparentes difficultés de son promoteur privé. «Ce qui manque, c'est la documentation légale, précise en entrevue Jean Lefebvre, président directeur général de l'Agence des PPP du Québec (APPPQ), une société d'état qui compte 25 employés dont 18 professionnels. Les plans sont en cours de réalisation et le travail dans l'eau devrait commencer au printemps.» Espèce rare Les environnementalistes s'opposent au projet en raison de la présence d'une frayère d'esturgeons noirs, une espèce peu nombreuse dans la rivière des Prairies. Ils tentent depuis son annonce en juin de convaincre les tribunaux d'en retarder la réalisation. Depuis quelques semaines, une nouvelle ombre se pointe à l'horizon: le consortium aura-t-il le moyen de financer le projet? «Le gouvernement s'assure que les fonds sont disponibles», affirme M. Lefebvre. Concession A-25 est chargée de la réalisation et de l'exploitation pendant 35 ans d'un tronçon de 7,2 km de l'autoroute 25 qui inclut le pont qui enjambera la rivière. Concession A-25 est une filiale formée par Macquarie Infrastructure Partners (MIP) de New York. MIP est lui-même une création de la banque australienne Macquarie, malmenée en Bourse depuis quelques semaines à cause de la frilosité des marchés monétaires. Des actions de pacotille «Trois fonds de Macquarie ont perdu 25% de leur valeur, reconnaît M. Lefebvre. Ce sont des fonds qui investissent dans des junk bonds. Ils n'ont rien à voir avec la 25.» MIP est un fonds de capital-risque financé par des participations de caisses de retraite canadiennes et étrangères, dont celle des employés des collèges d'arts appliqués et de technologie (CAAT) de l'Ontario. Son portefeuille comprend le terminal de containers Fraser Surrey en Colombie-Britannique et celui du port de Halifax. MIP exploite aussi en co-entreprise des autoroutes à péage en Indiana et à Chicago. Pour réaliser le chantier dont la valeur se situe entre 400 et 600 millions selon des sources différentes, MIP empruntera le gros des fonds nécessaires. La banque française Société générale agira comme prêteur. Pour la réalisation du chantier, Concession A-25 s'est adjoint les services d'un entrepreneur, maître d'oeuvre du cahier de charges. C'est la firme Construction Kiewit de Boisbriand qui agira à ce titre. L'entreprise est une filiale d'une société américaine d'Omaha dont le capital fermé appartient à ses employés cadres. Du nombre, 115 sont Québécois qui détiennent 7% de son capital. «En Amérique du Nord, on a réalisé un contrat de 1,5 milliard pour la réfection clés en mains de l'Interstate 15 à Salt Lake City, en vue des Jeux Olympiques de 2002, rappelle Jacques Lacombe, directeur des affaires chez Construction Kiewit. On construit aussi le tronçon de 60 km Sea to Sky entre Vancouver et Whistler en vue des jeux de 2010.» Plus modeste, le tronçon de la 25 revêt cependant une difficulté particulière. Pour la conception du pont à haubans, Construction A-25 a formé une co-enttreprise avec l'américaine Parsons Transportation Group à qui on doit notamment le pont Pierre-Laporte à Québec et le Sky Train de Vancouver. M. Lacombe agit aussi à titre de directeur du projet de l'autoroute 25 pour Kiewit Parsons. «Nous nous sommes engagés à livrer clé en mains le tronçon en mai 2011», poursuit M. Lacombe. La conception des approches du pont est confiée à la société en commandite de Genivar Groupe conseil de Montréal, engagée dans plusieurs chantiers autoroutiers du Québec et de l'Ontario. Le béton sera fourni par Demix, filiale de Ciment Saint-Laurent. Une fois livrée l'infrastructure, son entretien sera confiée à Miller Paving et sa filiale québécoise Talon-Sebeq tandis que la responsabilité du système de péage incombera à TransCore de Pennsylvanie. Il s'agit d'un concepteur de technologies et de logistiques pour la gestion du trafic autoroutier ou aérien. «MIP a tout intérêt à ce que le pont soit livré à temps, conclut M. Lefebvre. Comme il s'agit d'un pont à péage, le plus vite est le mieux.»
  4. mtlurb

    Les 30 ans de la loi 101

    KT: while LA is like you described, every single person aspires to the American dream, they all want to be american, they are patriotic and proud of the USA. Here you would be hard pressed if anyone mentionned that they are proud Canadian/Quebecois. I find it very troubling that every ethnic group that comes to Canada is told that they're in their right to live as they were living back home! That "Canada has no common culture"! (recently removed from immigration Canada website). Concerning that debate, what do we want ? A hundred or so "ethinc ghettos" like in Toronto or a huge melting pot like in Montreal with a half a dozen ethnic ghettos? I clearly prefer the latter.
  5. mtlurb

    Les 30 ans de la loi 101

    Je crois que Landry n'est pas compris ici, dans son optique, le Québec doit rejeter le modèle multi-culturel à la Britannique et Canadien et opte plutôt pour le "melting pot" à l'américaine.
  6. mtlurb

    Les 30 ans de la loi 101

    Mark, I am not denying reality here and it does not make it right that companies are using English internaly, neither it makes Quebec a bilingual state. Landry is well aware of reality and is stating Quebec not bilingual as a goal overa a description of reality. Bill 101 is not about regulating the language spoken between two employees, its about the language used internally in documents and massive communication ( a speech or emails for example ).
  7. je parlais en général, les salaires sont généralement pas mal plus bas ici.
  8. c'est fou la différence de salaire.... pourquoi est-ce comme ça à Montréal?
  9. mtlurb

    Les 30 ans de la loi 101

    well its a problem, because I am very sceptic that the majority of the employees there are coming from overseas.
  10. mtlurb

    Les 30 ans de la loi 101

    MTLSKYLINE: Oui mais t'est d'accord que c'etait un "loophole" dans la loi 101.
  11. Le MBA de HEC Montréal remarqué par Forbes 27 août 2007 - 12h11 LaPresseAffaires.com Jean-François Cloutier Agrandir Photo HEC Grossir caractèreImprimerEnvoyer Pour la troisième fois consécutive, HEC Montréal figure dans le palmarès biennal des meilleurs MBA hors États-Unis du magazine financier Forbes à paraître cette semaine. var nsteinWords;nsteinWords = unescape('');L’école de commerce montréalaise arrive dernière, au 11e rang sur 11, dans une liste des meilleurs MBA d’un an qui inclut des écoles prestigieuses comme Cambridge, Oxford et l’Insead. Avec HEC Montréal, l’Université Queen’s de Kingston est la seule école canadienne à figurer au classement, une place plus haut que HEC à la 10e place. Le classement de Forbes est basé sur le retour sur investissement obtenu par un étudiant après avoir complété son MBA. Sur la base de questionnaires envoyés à des finissants de la promotion 2002, le magazine a calculé qu’en moyenne l’étudiant inscrit aux HEC faisait 34 000$ par année avant de commencer son programme, et 86 000$ trois ans après l’avoir complété. C’est l’IMD, de Lausanne en Suisse, qui se situe au premier rang. Forbes a calculé que le salaire d’un étudiant «pré-MBA» s’élevait à 70 000$ et passait à 183 000$ deux ans après avoir eu son diplôme. 18 500 diplômés en 2002 de 102 établissements à travers le monde ont été sondés par la revue. Le directeur du MBA pour cadres de l’UQAM, Benoît Bazoge, se défend d’offrir un moins bon MBA qu’HEC. Il explique l’absence de son établissement du classement par le fait que le programme offert est exclusivement en français et est sensiblement différent. L’UQAM offre un MBA dit «executive» qui s’adresse à une clientèle plus âgée qui effectue le programme à temps partiel. Récemment, HEC Montréal s’était aussi classée dans une liste des meilleurs MBA établie par Business Week, où l’école arrivait cette fois au 20e rang sur 20 des meilleures écoles hors États-Unis. Âgé en moyenne de 30 ans, le candidat au MBA chez HEC est généralement issu des filières de l’administration, du génie ou des sciences, et possède une expérience de six ans sur le marché du travail. Kathleen Grant, directrice des communications et du recrutement chez HEC, fait valoir que le retour sur investissement est encore plus grand pour un étudiant québécois. S’il en coûte 21 000$ par année pour un étudiant étranger pour s’inscrire au MBA, les droits de scolarité ne s’élèvent qu’à 5000$ environ pour celui-ci. Le programme de MBA de HEC est offert en français, en anglais ou dans les deux langues. >>> Voyez le classement de Forbes.
  12. Embassy Suites Opens in Montréal Upscale Hotel Brand Brings All-Suite Concept to Montreal with 210-Suite Hotel Located Across from the Palais des Congrés de Montréal Embassy Suites Hotels announced the opening of its first hotel in Montréal, Quebec - Embassy Suites by Hilton® Montréal. It is the upscale brand's second in Canada and is located in Old Montreal, directly across from the renowned Palais des Congrés de Montréal, Montréal's Convention Center. The hotel is owned by Vancouver-based Aquilini Group Properties LP and will be managed by Pacrim Hospitality Services Inc. The 210-suite hotel exhibits the brand's international growth plans and continued integration into the Canadian market. 'We are thrilled to bring the Embassy Suites brand and upscale all-suite concept to Montréal and offer visitors and locals alike a chance to experience our brand firsthand,' said Jim Holthouser, senior vice president, brand management, Embassy Suites Hotels. 'Expansion into the Canadian market is instrumental to our international growth plans and our goal of reaching 300 hotels by 2010. By bringing strong new partners like Aquilini into the brand, we are not only expanding our developer reach but also solidifying our position as a leader in the upscale hotel category.' Story continues below ↓ Advertisement Located in the epicenter of downtown Montréal, the hotel is ideal for both business and leisure travelers. Featuring spacious, two-room suites -- most with a fireplace - comprised of a separate living area with a sofa bed and desk, private bedroom and bath, HDTV flat screen televisions, two dual-line phones, wired and wireless high-speed Internet access, a wet bar, refrigerator, microwave oven, and an iron and ironing board. In addition, the Embassy Suites by Hilton- Montréal offers the EmbassyDirect™ Registration Kiosk, with boarding pass printing capabilities, complimentary business center access, a convenient complimentary cooked-to-order breakfast each morning and a complimentary two-hour Manager's Reception(a) each evening. The hotel also features an auto-sensing remote Jack Pack in each suite. This unit allows guests to plug all electronic gear into the television providing a multi-media interface for hotel guests. It allows for a wide range of portable devices such as laptop computers, video game players, MP3 players and iPods, camcorders, DVD/CD players to be connected and played through the hotel television panel. 'We are excited to open the first Embassy Suites by Hilton in Montréal and introduce award-winning and renowned level of hospitality and professionalism for which Embassy Suites is known. We are convinced the Embassy Suites will be an exciting addition to the Montreal business and leisure market," said Roberto Aquilini of Aquilini Investments (owners and developers of the project). The hotel will also carry the 'by Hilton' moniker in its name and exterior signage. Recently, the brand announced it will add 'by Hilton' to existing and future hotels in Latin America and Canada, along with sister brands Hampton® and Doubletree®.
  13. mtlurb

    Les 30 ans de la loi 101

    There's a difference between English used as international language of exchange and day to day use of the English language between employees and/or between a manager and employees (internal usage). I am not really worried about the first, but the latter is really something that must be adressed and quite frankly it annoys me alot. Give you an example, where I work, everyone understands and speaks french (even the anglophones are pretty good I must say). The other day we had a presentation, where the manager wrote all the powerpoint presentation in English (its internal). And guess what, his whole presentation was in French while pointing English projected content. Why?? He's a "pure laine". Its this attitude that gets to me. Its his language he must be proud of it and use it.
  14. ooof, t'as pas vu mes photos toi, je ne faisais que des photos de nuits avant! un jour ou l'autre je ressortirais mes archives.
  15. I have a faint idea of where this is located, if its the case then damn, thats an amazing project for that part of the city!
  16. mtlurb

    Les 30 ans de la loi 101

    On a un anglophone "purelaine" la ou je travaille, et il fait beaucoup d'efforts pour parler le français et l'écrire. Il se débrouille très bien, on l'aide à corriger ses erreurs aussi, il le prends pas personnel, c'est plutôt dans un atmosphère bon enfant.
  17. Celon le texte, et ce que dit Kilgore, le projet est en construction. Donc je ferai le transfert vers la bonne section.
  18. Il y a, en effet, plusieurs phases, j'en vois pas mal là-dessus: Une image du projet :
  19. Il est complet, je vais mettre une photo d'ici peu.
  20. Les 30 ans de la loi 101 Louise Leduc La Presse «It's a crock of shit.» Don Donderi, professeur associé à l'Université McGill, a laissé tomber cette phrase pour toute réponse à une demande d'entrevue sur la Loi 101, avant de raccrocher sans saluer. Traduction libre: la Loi 101, c'est un tas de merde. Combien sont-ils à le penser aujourd'hui? Alliance Québec n'est plus. Le Parti égalité non plus. La paix linguistique semble s'être installée. Brent Tyler, qui s'est présenté trois fois devant la Cour suprême pour contester certaines clauses de la Loi 101, explique (en français) qu'à son avis, il ne reste plus que «quelques irritants» à combattre. Et quand la Loi 101 coulera finalement des jours paisibles, elle finira par disparaître, croit-il fermement. «La "grosse bonne femme" de chez Eaton's n'existe plus; le magasin non plus d'ailleurs, fait observer Me Tyler. Dans la vraie vie, la grande majorité des anglos d'aujourd'hui parle français, et ils en sont fiers. Plus encore, un anglo sur trois a une francophone pour conjointe. Les deux solitudes, c'est fini. Je vous le dis: finalement, c'est l'amour qui va régler le problème!» Marie McAndrew, chercheuse en éducation, s'est longtemps consacrée à l'étude de la francisation des immigrants, à l'école. Aujourd'hui? Il n'y a à peu près plus rien à dire sur le sujet: la question est à peu près réglée, croit-elle, si ce n'est de quelques ultimes soubresauts devant les tribunaux, comme cela a été le cas cette semaine. Signe des temps, Mme McAndrew travaille maintenant sur les accommodements raisonnables, notamment. «Par nos politiques d'immigration, 60% des nouveaux arrivants parlent déjà français. Le tiers des immigrants des cinq dernières années est musulman. Il est normal, dans ces conditions, que la religion fasse aujourd'hui davantage l'objet de débats que la langue.» . D'ailleurs, selon le mathématicien Charles Castonguay, qui étudie depuis plus de 30 ans les questions d'assimilation, «on exagère l'efficacité de la Loi 101 à franciser les allophones, dit-il. Ce que l'on oublie, c'est que tous ces immigrants - d'Afrique du Nord, d'Haïti ou d'Amérique latine, dont la langue est proche de la nôtre - parlent déjà français à l'arrivée. Nos politiques de sélection des immigrants ont joué pour beaucoup.» Cela dit, M. Castonguay croit que «l'anglais comme langue d'assimilation à Montréal est beaucoup plus fort que ce que nous porte à croire un regard naïf sur les données de recensement». Dans une étude soumise à l'Office de la langue française, M. Castonguay a calculé qu'entre 1971 et 2001, le pouvoir d'attraction de l'anglais a été deux fois plus fort que celui du français sur les allophones. Marie McAndrew croit au contraire que la Loi 101 a atteint à peu près tous ses buts explicites. «Oui, quand deux Jamaïcains discutent, ça se passe souvent en anglais; mais la Loi 101 n'a jamais prétendu se mêler de pratiques linguistiques à l'intérieur de groupes donnés. Certains se disent: "C'est terrible, les enfants italiens continuent de parler anglais entre eux!" Peut-être, mais ces jeunes issus d'une immigration plus ancienne étudient en anglais en toute légitimité au Québec, parce que leurs parents ont fréquenté l'école dans cette langue.» Des avancées et des reculs Louise Beaudoin, qui a entre autres été ministre de l'Éducation et ministre responsable de la Charte de la langue française, note que «si 82% des Québécois ont aujourd'hui le français pour langue d'usage, c'est sûrement parce qu'on a gagné un minimum de terrain». Seulement, elle croit qu'il faut maintenant s'assurer que «le français ne soit pas seulement la langue de l'école». «Quand j'étais ministre de l'Éducation, j'ai dit non au cégep obligatoire en français, poursuit Louise Beaudoin. Je me disais qu'il y avait une amélioration et que ce n'était pas nécessaire. Aujourd'hui, alors que de plus en plus en plus d'allophones scolarisés en français jusque-là optent pour le cégep en anglais, c'est une vraie question.» De la même façon, en ce qui a trait à la langue de travail, les choses pourraient être resserrées, estime Mme Beaudoin. «Est-il normal d'exiger d'un employé qu'il soit bilingue, s'il n'arrive qu'une fois de temps en temps qu'il doive parler à un Américain au téléphone?» Nombreux ont été ceux, à l'instar de Louise Beaudoin, à relever qu'«on est passé de la domination d'une bourgeoisie anglophone à une mondialisation» tout aussi menaçante. Ainsi, à la FTQ, Lola Le Brasseur, directrice de service de francisation des entreprises, relève combien les outils de travail - logiciels ou directives, notamment - sont de plus en plus en anglais. Au surplus, dénonce-t-elle, certaines entreprises se moquent des obligations de la Loi 101 et sont en processus de francisation depuis plus de 25 ans! C'est le fait d'une infime minorité d'entreprises, surtout dans l'aérospatiale, dit pour sa part Gérald Paquette, porte-parole de l'Office de la langue française, selon lequel le respect de l'affichage à prédominance en français est par ailleurs presque totalement assuré. Une langue commune Charles Castonguay n'en pense pas moins qu'on perd de vue les grandes questions. L'idée initiale, dit-il, était de faire du français la langue commune au Québec. Or, dit-il, «si tous les ministres qui se sont succédé ont parlé dans leur discours de cette langue commune comme d'une évidence, on n'en sait trop rien. Quand un anglophone parle à un francophone à Montréal, dans quelle langue échangent-ils? Quand un allophone parle à un francophone? Ça, on aurait dû le mesurer de cinq ans en cinq ans, mais on ne l'a jamais fait. L'Office de la langue française ronronne, parle la langue de bois: les organismes et ministères chargés de veiller à l'application de la Loi 101 manquent de courage.» Fait à noter, vérification faite, le ministère de l'Éducation ne collige pas le nombre d'allophones qui, ayant étudié en français jusque-là, optent ensuite pour le cégep en anglais. De façon générale, il reste cependant, selon Claude Morin - ministre des Affaires intergouvernementales sous René Lévesque - que la Loi 101 «est celle qui définit le mieux l'identité québécoise. C'était une loi que ni le reste du Canada, ni Ottawa ne pouvait accepter. Pour eux, nous formions une minorité ethnique, et les minorités ethniques n'adoptent pas de Loi 101. Elles n'adoptent pas de loi de nation.» Le danger, dit Louise Beaudoin, c'est aujourd'hui de laisser libre cours à «une espèce de démobilisation ambiante. Certains trouvent ça passéiste de protéger la langue française, pas très post-moderne. Eh bien! moi, je dis qu'on est en plein dans la modernité.»
  21. ^^^damn. conduire si loin parceque le walmart a plus de choses que l'autre walmarde.
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