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ChrisDVD

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  1. ChrisDVD

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    600 millions pour 6600 personnes. Et après on nous dit qu'il n'y a pas d'argent pour le transport en commun. Wow.
  2. Le Mouvement Desjardins réussit son pari hors Québec 6 septembre 2014 Au-delà de cette crise financière et de cette Grande Récession qui l’a interpellée dès les premiers instants de son nouveau mandat, Monique Leroux reconnaît que le thème de l’expansion hors Québec du Mouvement Desjardins résume bien sa présidence. Un graphique d’aujourd’hui juxtaposant une carte géographique du Canada de 2010 démontre l’ampleur d’un rayonnement pancanadien vécu en accéléré entre ces deux dates. « C’est connu. Une entreprise qui n’est plus en croissance et en développement recule, périclite »,lance-t-elle. Les acquisitions se sont enchaînées au cours des dernières années. La financière MGI puis la plateforme de courtage et de gestion de patrimoine QTrade sont venues bonifier l’offre de Desjardins Sécurité financière. Dans l’assurance, de gros morceaux se sont greffés aux activités hors Québec de l’institution québécoise, Western Financial puis State Farm venant consolider la présence du Mouvement Desjardins sur les marchés de l’Ouest canadien et du sud de l’Ontario. « Ce sont autant d’emplois et d’expertise qui se développent ici. » Des partenariats avec des caisses et des crédits unions, et celui des plus stratégiques réalisé avec le français Crédit Mutuel venant décupler l’expertise de chacun dans la monétique, complètent l’expansion de l’institution coopérative. Une expansion qui englobe l’élargissement du réseau de relations de Développement International Desjardins, notamment dans la finance de proximité. « La finance inclusive, solidaire, c’est un métier que l’on maîtrise bien »,met en exergue Monique Leroux, au cours d’un entretien au Devoir. Sans dénaturer sa mission Dit autrement, le mouvement coopératif québécois fait la preuve qu’il peut rayonner et se développer hors Québec sans dénaturer sa mission. La présidente et chef de la direction aime bien revenir aux origines du Mouvement et à la philosophie du fondateur. Elle se demande sans cesse, telle une obsession, si les gestes posés traduisent ou respectent cette pensée originelle. « Alphonse Desjardins était un entrepreneur. Le développement et la croissance étaient omniprésents dans son discours. Il rêvait d’un mouvement économique fort au Québec, basé sur la confiance, dans une perspective canadienne et internationale, selon le principe “aide-toi toi-même”. C’est ce que nous faisons. » Les résultats financiers sont au rendez-vous. Depuis 2000, l’actif a été multiplié par trois pour dépasser les 221 milliards au 30 juin dernier, et les fonds propres, par 3,5 fois. Au terme de l’exercice financier 2013, l’institution québécoise a continué à dégager des excédents avant ristournes de plus de 1,5 milliard, situant le rendement sur fonds propres autour de 10 %. Cette croissance se veut organique dans une proportion de 70 %. Et Monique Leroux de rappeler que « nous sommes dans une logique de créer de la richesse pour en faire bénéficier la société, pas pour faire monter le prix d’une action ». Plus concrètement, cette santé financière sous-tend un investissement massif du Mouvement dans la technologie, au rythme annuel de 750 millions. « Le client veut un accès direct, multiplateforme. Nous devons suivre l’évolution technologique tout en favorisant la relation personnelle. Le grand enjeu consiste à faire tout cela, avec fluidité. » Paiement mobile Desjardins, annoncé cette semaine, y fait largement écho. Monétique, vecteur de développement La présidente revient à ce partenariat avec le Crédit Mutuel. Un pont est ainsi établi pour les entreprises des deux côtés de l’Atlantique, dans un environnement de libre-échange entre l’Europe et le Canada. Avec ce joueur de premier plan dans la monétique, il a également été possible de donner naissance en 2013 à Monetico International, une société conjointe dont le siège social est basé à Montréal et qui se positionne parmi les dix plus grandes organisations spécialisées dans les paiements électroniques. « Nous avons, là, un joueur doté d’une masse critique dans le système de paiement, résilient à l’évolution de la réglementation mondiale. » Cette monétique, véritable vecteur de développement, devient ainsi l’un des grands piliers du développement futur de Desjardins en parallèle à son essor dans l’assurance et la gestion de patrimoine. S’ajoute la volonté, pour l’institution, de poursuivre les rapprochements avec les crédits unions et leur caisse centrale, dans un environnement de contraintes réglementaires particulièrement exigeantes sous Bâle III. « Ce qui ne nous empêche pas de nous doter d’un plan de match pour le Québec se voulant à la fois solide et dense »,insiste Mme Leroux. Il faut notamment s’attendre à une multiplication des vitrines ou des points de services, aussi à des initiatives ciblées auprès de communautés visées. « Je crois en la capacité de Desjardins d’évoluer,résume Monique Leroux. Une entreprise, quelle qu’elle soit, a, à titre de citoyen corporatif, une responsabilité. Celles qui réussissent le mieux vont se démarquer par leur performance et par l’usage qu’elles font de cette performance. » La présidente veut laisser au Mouvement un héritage de croissance, d’innovation, d’adaptation dans un monde global, un Mouvement de 6 millions de membres qui se veut à la fois solide et performant. « La crise de 2008 est venue challenger la pérennité des entreprises et des institutions, et imposer le thème de la croissance responsable, d’une croissance pérenne », insiste-t-elle. Alphonse Desjardins rêvait d’un Grand rassemblement coopératif à Québec. Ce sera fait. Du 6 au 9 octobre, la Vieille Capitale sera l’hôte du Sommet international des coopératives. Ce deuxième rendez-vous capitalise sur le succès remporté en 2012 et, souhaite-t-on, positionne Québec comme étant le pôle d’expertise mondial du modèle coopératif. Le thème principal de cette deuxième édition réunissant des invités venant d’une centaine de pays ? Le pouvoir d’innover des coopératives. « Ce sommet nous amène à partager les perspectives et les expériences. À nous demander si nous pouvons contribuer davantage en matière de création d’emplois, d’innovations ou de soutien au développement des entreprises »,résume Monique Leroux. Sous le titre principal s’ajoutent cinq grands chapitres : le développement de l’entreprise coopérative et mutualiste, le financement et la capitalisation, la sécurité alimentaire, les soins de santé et les services à la personne, et l’emploi. « Ce sont des grands thèmes, des grands enjeux mondiaux qui collent bien à notre modèle d’affaires. Il peut être difficile de confier des problématiques liées à la santé ou à la sécurité alimentaire à des entreprises cotées en Bourse, ancrées sur le retour immédiat aux actionnaires »,lance la présidente du Mouvement Desjardins. http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/417765/le-mouvement-desjardins-reussit-son-pari-hors-quebec
  3. Ce n'est pas des jeux videos, mais c'est quand même relié. Un Emmy Award pour Rodeo FX La firme montréalaise spécialisée en effets visuels Rodeo FX vient de décrocher un prestigieux Emmy Award, l’équivalent des Oscar du monde de la télévision, et ce, pour sa contribution aux effets spéciaux de la quatrièmesaison de la série télévisée Game of Thrones, produite par HBO. Rodeo FX a créé la cité imaginaire de Meereen, qui façonne une partie de cette série fantastique culte. Pour Sébastien Moreau, président de Rodeo FX, « cette reconnaissance démontre à quel point le Québec est un joueur de premier plan dans le domaine des effets visuels ». Le volet technique des Emmy, la cérémonie des Primetime Creative Arts Emmy Awards, s’est déroulé le 16 août dernier. La cérémonie des Emmy Awards, où seront décernés les prix les plus prestigieux de la télévision, se tiendra lundi soir au Nokia Theatre de Los Angeles. La cérémonie sera animée par le comique Seth Meyers. S’affronteront dans la catégorie de la meilleure série dramatique les séries Breaking Bad, Downton Abbey, Game of Thrones, House of Cards, Mad Men et True Detective. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/416759/un-emmy-award-pour-rodeo-fx
  4. ChrisDVD

    L'Économie du Québec

    Effet Couillard Mark? Des studios de jeux vidéo pourraient quitter le Québec Mise à jour le jeudi 14 août 2014 à 17 h 11 HAE Certains concepteurs de jeux vidéo envisagent de quitter le Québec, après les récentes réductions de crédits d'impôt annoncées par le gouvernement Couillard en juin. Pour les plus petits studios, cela n'a fait qu'exacerber une situation financière déjà difficile. Pour plusieurs compagnies, il faudrait un meilleur accès au capital, un soutien plus important au démarrage de l'entreprise. À l'heure actuelle, tout le financement au démarrage est assuré par le gouvernement fédéral, à travers le Fonds des médias canadiens. Par la suite, les entreprises peuvent bénéficier de crédits d'impôt du Québec, mais le gouvernement Couillard a décidé de les diminuer. La situation actuelle amène plusieurs entreprises à regarder du côté de l'Ontario, où les crédits d'impôt sont maintenant supérieurs de 15 % et où la province appuie les entreprises pour leur premier projet. L'Alliance numérique, qui représente les concepteurs dans la province, estime que le contexte actuel n'est pas idéal. Il faudrait notamment un soutien au démarrage pour les petits studios. L'industrie des jeux vidéo estime qu'au Québec, ce secteur génère des retombées de 740 millions de dollars. « Maintenant, il faut voir que ça crée un peu de doutes pour ces joueurs-là. Il va falloir revoir un petit peu son plan d'affaires et c'est un peu d'instabilité dans un domaine où on cherche surtout à pouvoir penser à la croissance, et non l'inverse », explique le président de l'Alliance numérique, Martin Carrier. « Ce qui manque un peu à l'équation, maintenant, c'est une espèce d'aide au démarrage pour ces jeunes pousses-là, qui sont le futur de l'industrie, au Québec. Ce sont les futurs Cirque du Soleil du jeu vidéo, les CGI du jeu vidéo, ils sont là, il faut les aider, il y a un petit vide au niveau des programmes qui sont disponibles pour ces entreprises-là. » Le regroupement espère faire valoir son point de vue lors de deux commissions parlementaires cet automne. Quelques petits studios montréalais Big Action Mega Fight est un jeu de combat pour téléphones mobiles, conçu par la jeune compagnie montréalaise DoubleStallion. Téléchargé à plus de 300 000 reprises, le jeu n'est pas encore rentable mais a permis à ses concepteurs de se démarquer dans le milieu des studios indépendants. « Mais pour les autres studios à Montréal, c'est très difficile de trouver du financement, souvent le monde partent à leur compte là-dedans, souvent, c'est difficile, parce que le premier jeu, c'est pas celui qui fait le plus d'argent, et il y a toujours une période d'un an ou deux ans, où la compagnie est pas nécessairement rentable », affirme le président de Doublestallion, Daniel Ménard. Chez Compulsion Games, graphistes et programmeurs travaillent à une suite à leur premier opus, Contrast, un jeu acheté par plus de 1,7 million de personnes et qui a gagné une dizaine de prix dans le monde. Selon le président Guillaume Provost, le problème demeure le financement. « Je dirais que c'est vraiment le problème principal dans le jeu vidéo, parce qu'on est une industrie qui est à haut risque. Les jeux, soit ils vont faire beaucoup d'argent, soit que ces jeux ne vont pas faire d'argent du tout. Il n'y a pas beaucoup d'acteurs internationaux ou d'acteurs financiers internationaux, surtout pas au Québec, en fait, qui comprennent l'industrie. C'est difficile de trouver des partenaires financiers qui peuvent vraiment financer le projet. » http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2014/08/14/008-concepteurs-studios-jeux-video-envisagent-quitter-montreal-reduction-credits-impot.shtml
  5. ChrisDVD

    L'Économie du Québec

    Vraiment? Toujours plus de médecins au Québec http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201211/15/01-4594337-toujours-plus-de-medecins-au-quebec.php « Il n'y a jamais eu autant de médecins au Québec et la province peut même se targuer d'avoir l'un des ratios de médecins par habitant les plus élevés parmi les provinces canadiennes, révèle une étude réalisée par l'Institut canadien d'information en santé (ICIS). » ... «L’exode des cerveaux semble être chose du passé puisque seulement 16 médecins ont quitté le Québec l’an dernier alors que 43 sont rentrés au bercail.» Et une passage d'un autre art «Le Québec est la province où ce pourcentage fut le plus élevé, que ce soit après 5 ans (76,8 % par rapport à 63,5 % pour l’ensemble du Canada) ou après 10 ans (72,5 % par rapport à 57.5 %). Ces données viennent appuyer ce que j’avance depuis des années, soit que les Québécois sont moins mobiles que les autres Canadiens. Je rappelle en plus que les données de Statistique Canada montrent que cette mobilité est beaucoup plus grande chez les anglophones et chez les immigrants que chez les natifs du Québec francophones.» http://jeanneemard.wordpress.com/2012/11/17/exode-vous-dites/ Mais je suis bien d'accord avec ton idée d'imposée une période de rendement obligatoire au Québec! C'est un peu abuser du système. (hey look, we agree on something!!!)
  6. Montréal, capitale de l’entrepreneuriat culturel Montréal, avec ses nombreux festivals et spectacles, est reconnue comme une capitale culturelle. Au niveau entrepreneurial, elle n’est d’ailleurs pas en reste: la ville regorge d’industries créatives et le domaine des arts y est florissant. Professeur titulaire à la Chaire d’entrepreneuriat Rogers-J.-A.-Bombardier de HEC Montréal, Louis Jacques Filion en parle avec passion. «Aussitôt qu’on discute d’entrepreneuriat au Québec, il y a une onde négative, commence-t-il par constater. Or, Montréal est une des villes les plus vibrantes de la planète, particulièrement pour ce qui est de l’entrepreneuriat culturel.» Il rappelle, par exemple, que le grand patron de MGM a déjà mentionné que le succès de Las Vegas reposait sur Montréal, puisque 80% des billets qui y sont vendus sont issus de la créativité de la métropole québécoise. M. Filion définit l’entrepreneuriat culturel comme étant composé de gens jouant un rôle d’innovation dans le domaine des arts et de la culture, plus particulièrement par le développement de produits et de services. Le domaine culturel peut par ailleurs prendre plusieursfor*mes: édition, humour, musi*que, danse, jeux vidéos etc. «Montréal est notamment devenue un incontournable pour l’industrie du jeu vidéo, et le modèle de l’humour québécois sert d’inspiration ailleurs dans le monde», souligne le professeur au HEC. «Montréal regorge d’un bassin de travailleurs autonomes de très grand talent, souvent dans le milieu culturel», affirme Éric Fournier, partenaire et producteur exécutif chez Moment Factory et président de la Table d’action en entrepreneuriat de Montréal (TAE). Il ajoute cependant que la métropole a le potentiel d’aller encore plus loin, puisque l’accent est beaucoup plus porté sur la création que sur la diffusion de ce talent. «Il faut passer du talent brut individuel à des regroupements qui vont cumuler ensemble leur talent pour aller vendre à l’étranger», déclare M. Fournier. «Il est temps de sortir de la morosité et de réaliser tout le potentiel de l’entrepreneuriat culturel au Québec!» – Louis Jacques Filion, professeur titulaire à la Chaire d’entrepreneuriat Rogers-J.-A.-Bombardier de HEC Montréal Dans le cadre de ses travaux, la TAE vise d’ailleurs à promouvoir la création de PME par les travailleurs autonomes. Éric Fournier rappelle que même si plus de 80 organismes ont pour vocation de soutenir les entrepreneurs, les règles fiscales en place n’encouragent pas l’entrepreneuriat. Les travailleurs autonomes et sous-traitants dans le milieu culturel sont donc à la merci des projets et ont de la difficulté à s’organiser. Une chose est sûre, il est important de continuer à promouvoir et soutenir l’entrepreneuriat culturel. «Les pays où les arts se développent sont des pays où il y a beaucoup de liberté. Ça amène une dynamique de créativité dans la société et ouvre à la diversité», conclut Louis Jacques Filion. Le goût du risque Éric Fournier rappelle par ailleurs qu’au delà des programmes universitaires formels, l’entrepreneuriat est un état d’esprit. «Oui, les études peuvent aider, mais c’est avant tout quelque chose qui se vit. L’essence de l’entrepreneurship, c’est le gout du risque», mentionne le producteur exécutif chez Moment Factory. Gestion des arts La Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux aux HEC réalise et publie des recherches sur la gestion des arts. Parallèlement, l’université offre aussi plusieurs possibilités de formation en gestion des arts, notamment: DESS en gestion d’organismes culturels Maîtrise en management des entreprises culturelles Maîtrise internationale en management des arts Doctorat en administration, avec profil en marketing et management des arts, industries culturelles et des médias http://journalmetro.com/plus/carrieres/531576/montreal-capitale-de-lentrepreneuriat-culturel/
  7. Présentation de Richard Bergeron sur le SLR et les transport-en-communs.
  8. Ben Kingsley tournera à Montréal dans une télésérie sur le roi Toutankhamon Ben Kingsley participera à une télésérie sur le roi Toutankhamon qui sera partiellement tournée à Montréal. Les producteurs ont indiqué que l'acteur de 70 ans y tiendrait le rôle d'Ay, grand vizir du jeune pharaon, dans la série de six heures intitulée Tut. Son personnage est décrit comme le véritable pouvoir derrière le trône de Toutankhamon. Ben Kingsley a reçu l'oscar et le golden globe du meilleur acteur en 1983 pour son rôle de Gandhi dans le film de Richard Attenborough. Le tournage aura lieu à Montréal et au Maroc entre septembre et décembre prochains. La série, produite par les Entreprises de divertissements Muse, devrait être présentée en 2015 sur les ondes de Spike TV. La chaîne précise que Tut sera sa première série de fiction en huit ans, et la plus grande et la plus ambitieuse production de l'histoire de Spike. Les autres séries des Entreprises de divertissements Muse incluent Les Kennedy, Être humain et Des femmes et des bombes. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2014/07/14/008-ben-kingsley-toutankhamon.shtml
  9. Entrevue avec Nathalie Bondil : «L’art, c’est bon pour la santé !» Sous sa houlette, le Musée des beaux-arts de Montréal est devenu le seul au pays à accueillir plus d’un million de visiteurs annuellement. Rencontre avec Nathalie Bondil, une DG en train d’inventer le musée de demain. Nathalie Bondil a horreur de parler d’elle, mais branchez-la sur les musées — et pas seulement sur le sien — et elle devient intarissable. Loin d’être dépassés, dit-elle, ces établissements ont plus que jamais leur raison d’être. D’abord parce qu’ils permettent de répondre aux grands questionnements de la société. Mais aussi parce qu’ils font du bien. « Aujourd’hui, ça tombe sous le sens, mais il y a un siècle, les gens n’étaient pas persuadés que faire du sport était bon pour la santé, dit-elle. La même chose est en train de se passer avec les œuvres d’art. » Arrivée au Québec il y a 15 ans, cette Méditerranéenne d’origine mène le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) tambour battant depuis 2007 (elle était conservatrice en chef depuis 2000). Avec ses expos novatrices et populaires — de l’art cubain au jazz de Miles Davis en passant par les créations de l’artiste verrier américain Dale Chihuly —, le musée montréalais bat tous les records de fréquentation. « C’est le seul musée canadien à entrer dans le club du million de visiteurs par année », soulignait le Toronto Star le 26 mai dernier. Le seul aussi à exporter autant d’expos à l’étranger — celle sur le grand couturier Jean Paul Gaultier, par exemple, a été présentée notamment à New York et Londres, et arrivera à Melbourne cet automne, puis au Grand Palais, à Paris, en 2015. « Le Musée des beaux-arts est un musée sans frontières ! » dit Nathalie Bondil, diplômée de l’École du Louvre et de l’École nationale du patrimoine, qui a notamment été conservatrice du Musée national des monuments français, à Paris, et a travaillé chez Sotheby’s, à New York. « Il est pluridisciplinaire, extrêmement flexible et en interaction avec son milieu. » La pluridisciplinarité sera d’ailleurs son maître mot dans son mandat de vice-présidente du Conseil des Arts du Canada, qui a débuté en avril. « Repousser les limites des territoires, des disciplines artistiques, c’est un enjeu très actuel, et le Québec est très fort en la matière », dit-elle. Bien qu’hyper-occupée — elle bosse 16 heures par jour —, cette « boulimique d’apprendre » a accepté avec enthousiasme cette nouvelle mission. « Ça permet de continuer de porter la voix du Québec dans le concert des provinces. » Car l’art, cette vraie gourmande en mange… au propre comme au figuré. Grâce à elle, des œuvres de la collection permanente — Jean-Paul Riopelle, Marcelle Ferron, Jean Paul Lemieux, Pablo Picasso… — sont désormais « servies » au Café des beaux-arts, le restaurant du musée. À savourer des yeux ! Nous l’avons rencontrée à son bureau. * * * Vous qui pensiez ne passer que quelques années à Montréal, vous y voilà depuis 15 ans. Heureuse ? Très ! J’adore Montréal et je suis devenue citoyenne canadienne — mon mari et ma fille adolescente aussi. Quand on choisit une citoyenneté, on y est d’autant plus attaché. Et puis, je crois beaucoup au travail et à l’engagement à long terme. C’est vrai que les musées, c’est du long terme ! Oui : on a la chance de travailler pour l’éternité ! [Rire] Bien sûr, il y a l’événementiel des expos, mais le but de l’établissement, c’est de collectionner, et cette collection-là nous inscrit dans le très long terme. Le musée a 154 ans. Il y a eu bien des directeurs avant moi, il y en aura bien d’autres après. Nous sommes des passeurs. C’est une lourde responsabilité… C’est un privilège que de vivre avec des œuvres d’art. Et puis, les gens qui viennent au musée nous accordent du temps de leur cerveau, de la disponibilité qu’ils ne donneraient peut-être pas à leurs proches. Que viennent-ils chercher ? Ils viennent apprendre, s’émouvoir, s’émerveiller, se détendre… Cette disponibilité est très précieuse, parce qu’on essaie de capter un espace-temps qui est devenu si rempli ! Il faut donc avoir le plus grand respect pour la disponibilité qu’on nous offre. En raison des nouvelles technologies, on parle de la mort du cinéma, de la mort du livre… Y aura-t-il encore des musées dans 100 ans ? Ah, mon Dieu, oui ! Dans le dossier que leur a consacré The Economist, fin 2013, on apprend un chiffre formidable : on est passé de 23 000 à 55 000 musées en 20 ans dans le monde. Les musées se portent très bien ! Je suis d’autant plus convaincue de leur pertinence que nous baignons dans une culture visuelle. Nous sommes aussi harcelés, manipulés par les images. Et les musées sont des lieux où l’on peut prendre du recul par rapport à cette influence. Comment ? Les œuvres peuvent être analysées sous un angle disciplinaire — histoire de l’art, etc. —, mais au-delà, elles soutiennent des valeurs. Prenons la tyrannie de l’apparence. Toutes ces images truquées partout, c’est épouvantable : 95 % de l’image corporelle des femmes diffusée dans les médias d’aujourd’hui correspond à seulement 5 % des femmes ! Or, dans un musée, on dit : la beauté est multiple ! Regardez les déesses de la fertilité néolithiques, les sculptures de Maillol… Ça permet de se distancer par rapport à un diktat très momentané mais terrifiant L’exposition à succès que vous avez orchestrée autour du couturier Jean Paul Gaultier en 2011 montre justement des corps aux formes diverses… Gaultier projette l’image d’une société plurielle avec des femmes rondes, voire grosses, des femmes âgées. C’est l’un des points importants de son imaginaire, profondément tolérant et humaniste. Après l’expo de Montréal, j’ai d’ailleurs été interpellée par l’association Équilibre [NDLR : vouée à la promotion d’une image corporelle positive dans la population]. Cela nous a amenés à monter un projet-pilote sur les troubles alimentaires avec l’Institut Douglas [à Montréal]. Le MBAM se lance dans l’art-thérapie ? L’art-thérapie m’intéresse beaucoup. Ce projet de recherche universitaire permettra à des personnes souffrant d’anorexie d’utiliser des œuvres d’art pour amorcer des discussions sur différents thèmes — identité, harmonie, enfance… — et de participer ensuite à des ateliers de création artistique. Les participants seront encadrés par des experts en santé mentale, des spécialistes de l’art-thérapie de l’Université Concordia et des éducateurs du musée. On a d’autres projets à l’étude, notamment avec l’Institut de cardiologie de Montréal, pour évaluer l’effet des œuvres d’art sur le rythme cardiaque. Ce partenariat vise à établir un protocole médical de soins pour des patients ayant des problèmes cardiaques mais ne pouvant prendre certains médicaments. La mission des musées a drôlement changé ! Un musée doit redoubler d’efforts pour être pertinent au quotidien, sinon, c’est qu’il vieillit mal. Il doit constamment se recentrer sur les enjeux actuels de la société. Au MBAM, on a énormément d’offres de partenariat, et ma règle, c’est de dire oui ! Longtemps, les musées ont été des temples, des coffres-forts, des forteresses. Au XXIe siècle, on est davantage dans le partage que dans l’esprit de conservatoire. L’architecte Manon Asselin, avec son atelier TAG, a bien conceptualisé cette évolution du MBAM dans la ville en imaginant le futur Pavillon de la paix, qui ouvrira en 2017 rue Bishop. Ce lieu d’échanges, de transparence, s’incarnera dans une dentelle de pierre, une paroi très dématérialisée, un bâtiment qui va respirer. Alors qu’elle était jusqu’ici gratuite, la visite de la collection permanente du MBAM coûte 12 dollars depuis le 1er avril. Pourquoi ? La collection permanente était auparavant gratuite pour tous ; elle est désormais gratuite pour les moins de 31 ans en tout temps, pour tout le monde un dimanche par mois et pour les 65 ans et plus le jeudi : c’est le musée qui propose l’offre la plus généreuse au Canada. Nous subissons des compressions de l’État et nous avons dû nous adapter. Surtout que, dans le même temps, nous avons doublé nos espaces éducatifs (de 900 à 1 700 m2) et le nombre d’éducateurs (de 15 à 33) : nous accueillons 200 000 élèves par an dans nos ateliers, et nous voulons continuer à offrir ceux-ci gratuitement. Il est crucial que les jeunes aient accès à l’art. Fin juin, vous avez dénoncé publiquement — aux côtés des directeurs de trois autres grands musées québécois — les nouvelles compressions budgétaires annoncées par le gouvernement du Québec qui selon vous risquent, à terme, de limiter l’accès des jeunes à l’art. Où en êtes-vous aujourd’hui ? Il ne faudrait pas que les coupes que l’on subit à répétition obligent le musée à revoir à la baisse ses ambitions sur le plan éducatif. La demande en la matière est faramineuse, et nous comptons y répondre en augmentant encore notre offre avec le futur pavillon. Par ailleurs, ces coupes, et l’incertitude qui les entoure, inquiètent beaucoup les donateurs privés. Elles ont été annoncées de manière précipitée, de façon unilatérale. Maintenant, le but, c’est d’en discuter : je rencontre d’ailleurs la ministre Hélène David lundi. Elle a invité le milieu culturel à se battre [NDLR : dans une entrevue accordée au Devoir le 13 juin]… alors nous, on obéit ! [Rire] Je suis très combative et déterminée à trouver des solutions raisonnables. Vous vous êtes donné pour mission de faire connaître les œuvres du MBAM au plus grand nombre. Comment vous y prendrez-vous ? Le but numéro un, c’est que les gens s’approprient les icônes du musée. Il faut faire valoir les chefs-d’œuvre de notre collection permanente, montrer nos champions. Si on veut s’assurer d’avoir de la relève, nos jeunes générations doivent connaître leur patrimoine : c’est crucial ! C’est pourquoi j’ai lancé le programme Le musée s’affiche à l’école, en 2010. Des affiches gratuites sont offertes aux écoles et aux organismes communautaires. Avec chaque fois un message qui va toucher des gens, même s’ils ne s’intéressent pas aux arts… On a ainsi évoqué l’environnement et le respect de la nature au moyen d’un tableau sublime de Marc-Aurèle Fortin représentant des ormes qui ont disparu : La ferme à Sainte-Rose. On a dénoncé le travail des enfants avec La pastourelle, de Suzor-Coté, qui montre une jeune bergère. En partenariat avec la fondation Jasmin Roy, on a abordé l’intimidation en milieu scolaire avec la sculpture Cœur dit « Après le Déluge », de Jim Dine, créée spécialement pour le musée afin de faire réfléchir les jeunes visiteurs aux blessures du cœur. Les œuvres d’art sont polyglottes : il y a tellement de sujets que l’on peut traiter par elles, c’est infini ! Vous venez de recruter une « conceptrice de l’éducation » — Mélanie Deveault —, nouveau poste qui n’existe pas ailleurs. Pourquoi ? Pour « externaliser » nos collections. À partir de nos chefs-d’œuvre, nous allons lancer 17 projets-pilotes dans des écoles et cégeps de chaque région du Québec. En travaillant chaque fois sous un angle spécifique — propagande, vieillesse, misère, écologie… —, en accord avec les contenus scolaires des différents professeurs. La culture ne relève pas du récréatif ou de l’élitisme : elle nous apprend à devenir de meilleurs êtres humains et à être mieux dans notre peau. http://www.lactualite.com/culture/entrevue-avec-nathalie-bondil-lart-cest-bon-pour-la-sante/
  10. Opération-charme du PM pour vendre les surplus d'Hydro (BRETTON WOODS) Il a préparé ses arguments de vente et est virtuellement prêt à prendre les commandes dans son carnet. Philippe Couillard est arrivé au New Hampshire, en début d'après-midi, avec la ferme intention de trouver des acheteurs pour les surplus d'électricité d'Hydro-Québec. Le premier ministre du Québec voit dans la 38ème Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'Est du Canada, organisée à Bretton Woods, une «occasion excessivement importante» de développer le marché de la Nouvelle-Angleterre, qui reçoit déjà 50% des exportations d'Hydro-Québec. Il y a un «attrait renouvelé» de la part des États américains du nord-est pour l'énergie renouvelable produite au Québec, notamment grâce à la hausse du prix du gaz naturel et aux interventions de Barack Obama en faveur de l'électricité propre, a dit croire M. Couillard. Le gaz de schiste à bon marché avait plombé les exportations d'électricité québécoises dans les dernières années, mais cette période serait terminée, selon le premier ministre «Redresser les finances publiques, c'est bien sûr s'occuper des dépenses. Mais c'est aussi générer de nouveaux revenus, a dit M. Couillard, précisant que l'hydroélectricité donnait une «immense occasion» de renflouer les coffres. L'opposition de la gouverneure du New Hampshire au tracé actuel d'une nouvelle ligne d'exportation de l'électricité du Québec s'inscrit dans un «débat interne» qu'il faut laisser aux Américains, selon le premier ministre. Des manifestants étaient présents devant l'hôtel qui héberge la conférence pour manifester leur opposition au «Northern Pass». http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201407/13/01-4783534-operation-charme-du-pm-pour-vendre-les-surplus-dhydro.php
  11. Il me semble que ce n'est pas très creux comme bassin?
  12. On est pas pauvre... on met seulement nos priorités à la mauvais place.
  13. De inhabitat: The Biggest Hospital in North America to Feature a Green Roof with Medicinal Herbs by Brian Barth, 07/03/14 By 2018, the Montreal skyline will feature a bit more greenery. This isn’t because buildings are being torn down and trees planted, however, but because one of the biggest construction projects ever undertaken in the city will have seven different green roofs. It’s called CHUM (an acronym for Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, and pronounced “shoom”), and by the time the rooftop gardens are completed, it will be the largest hospital facility anywhere in North America. The $2 billion, 772-bed facility is seeking LEED Silver status and seems likely to precipitate a paradigm shift in the way that health care is done. Architects at Canon Design designed the building with a gleaming glass wall on the exterior that will translate to a cheery, light-filled space for patients inside. The glass chosen for the windows is triple glazed, which helps to reduce the building’s energy use by 40 percent over baseline standards. High tech features, earthiness, and historic architecture are seamlessly intertwined in every fold of this 3 million square foot project. An historic church was preserved on the site and has been repurposed to form a cathedral-like entryway into the hospital at street level. A Metro stop (Montreal’s subway system) will whisk visitors into the building from underground, where they can access a system of elevators, escalators, and tunnels to get them to their destinations quickly and smoothly. Behind its walls, CHUM will feature a state-of-the-art WIFI robotics system that delivers food, medicine and clothing, while removing bio-waste, trash and recyclables. The high tech side of the hospital will be evident throughout but when patients open the doors to one of the seven roof gardens incorporated into the complex, they will be greeted by fresh air and plants—two time-tested remedies for any ailment. The gardens, designed by the innovative Montreal-based firm NIPpaysage, will be planted with traditional medicinal herbs; these aren’t to be picked by passersby, but perhaps their presence alone will support the healing process through osmosis. http://inhabitat.com/the-biggest-hospital-in-north-america-to-feature-a-green-roof-with-medicinal-herbs/
  14. Projet Annulé? Pense pas! Les étapes de réalisation du Carré Saint-Laurent se poursuivent Mise à jour: 1 juillet 2014 | 19:59 Malgré le retrait du gouvernement du Québec dans le projet du Carré Saint-Laurent, un concept immobilier de 160M$ dans le quartier des spectacles, les étapes de sa réalisation semblent se poursuivre. Le comité exécutif de la Ville de Montréal doit approuver mercredi la vente du dernier terrain qui n’était pas encore la propriété du gestionnaire de projet, la Société de développement Angus (SDA). Selon l’accord d’origine, la Ville devait acquérir par expropriation cette petite superficie de 3,9m2 le long du Monument national avant de le vendre au gestionnaire pour la somme de 9584$. La Ville indique dans des documents que cette vente permettra à la SDA de commencer les travaux du Carré Saint-Laurent à l’automne 2014, tel que le prévoit l’échéancier. Le gouvernement péquiste de Pauline Marois avait prévu y louer plusieurs bureaux pour l’un de ses ministères, mais le gouvernement libéral actuel a annulé cette décision le mois dernier par soucis d’économie. La Société de développement Angus a déjà acquis trois terrains dans le secteur. Le terrain où se trouve le Café Cléopâtre devait également faire partie des lots touchés par le projet, mais son propriétaire a refusé de déménager. La Ville a abandonné en 2011 les procédures d’expropriation. http://journalmetro.com/actualites/montreal/519113/les-etapes-de-realisation-du-carre-saint-laurent-se-poursuivent/
  15. ''Pont Elisabeth II Bridge'' ou ''Pont d'un Québec fort dans un Canada uni''
  16. ChrisDVD

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    Une société espagnole produira du silicium à Port-Cartier Une usine de silicium ouvrira ses portes à Port-Cartier, sur la Côte-Nord, un projet de 382 millions de dollars de l'entreprise espagnole FerroAtlántica. Cet important investissement pour la région a été confirmé par le premier ministre Philippe Couillard. Avec cette nouvelle usine, baptisée FerroQuébec, l'entreprise prévoit la création de 345 emplois directs en plus des 230 emplois lors de sa construction. La participation financière de Québec est actuellement en discussion et devrait être confirmée « prochainement ». Par ailleurs, FerroAtlántica bénéficierait d'un tarif préférentiel consenti par Hydro-Québec aux grandes entreprises. La multinationale européenne pourrait également profiter « de mesures fiscales » qui s'appliquent pour ce type d'investissements. Selon le premier ministre, l'implantation de l'usine contribuera à la diversification économique de la Côte-Nord. Pour le ministre de l'Économie, Jacques Daoust, il s'agit d'une occasion de positionner le Québec dans le marché du silicium qui, selon lui, « devrait prendre de l'importance en Amérique du Nord d'ici 2020 ». La première phase du projet s'amorcera ce mois-ci avec une étude d'impact environnemental. L'usine, qui représente le premier site de l'entreprise FerroAtlantica en Amérique du Nord, envisage une capacité annuelle de 100 000 tonnes de production par année. Sa mise en service complète est prévue à la fin de l'année 2017. FerroQuébec visera principalement le marché américain. ... http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2014/06/16/007-usine-silicium-ferroatlantica-port-cartier-quebec-couillard.shtml
  17. ChrisDVD

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    Cinéma : la baisse des crédits d'impôt a des échos à Hollywood Lors du dépôt du budget québécois le 4 juin dernier, le milieu culturel a bondi en apprenant la réduction de 20 % des programmes de crédits d'impôt. Pour les industries du cinéma et des jeux vidéo, les répercussions pourraient bientôt se faire sentir. Neuf productions internationales seront en tournage cet été au Québec, un chiffre plus élevé que l'an dernier. « Dans la seconde près [dépôt du budget], Hollywood était au courant. » — Hans Fraikin, directeur général du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec Si la nouvelle de la baisse du crédit d'impôt a circulé rapidement, elle n'aurait toutefois pas eu d'effet immédiat sur les ententes en négociation avec les studios hollywoodiens. Le Québec demeure compétitif dans le monde, ses principaux rivaux étant les villes de Toronto et de Vancouver, ainsi que les États américains de la Louisiane et de la Géorgie. « Je viens de passer une semaine à Los Angeles, et tous les projets qu'on avait sur nos livres sont toujours d'actualité, poursuit Fraikin. Personne n'est parti en fuyant. Le message qu'on leur a dit, c'est : oui, il y a eu une réduction des crédits d'impôt, mais on est quand même parmi les juridictions les plus compétitives du monde. » « Au plan strictement économique, l'impact de l'argent [des productions étrangères] qui entre ici, c'est comme exporter des avions pour Bombardier. Pour l'ensemble de l'économie du Québec, c'est extrêmement profitable. » — Ianik Marcil, économiste L'industrie du jeu vidéo également craintive Au Québec, les industries du cinéma et des jeux vidéo représentent des milliers d'emplois. Mais à la différence des films, les jeux vidéo peuvent plus facilement traverser les frontières. « Les jeux produits ici se retrouvent partout sur la planète et leurs revenus sont même plus importants parfois que ceux du cinéma québécois, explique Martin Carrier, de Warner Brothers Games, installé à Montréal. Quand on se bat avec d'autres studios pour l'obtention de mandats, [les crédits d'impôt] sont importants pour avoir cette compétitivité au niveau des coûts. » La métropole est un des chefs de file en production de jeu vidéo, aux côtés de Los Angeles, San Francisco et Tokyo notamment. Martin Carrier est également président de l'Alliance numérique, qui représente l'ensemble des compagnies de jeux vidéo au Québec. Le regroupement ne cache pas son inquiétude. « On veut faire valoir la valeur de ce qu'on apporte à l'économie québécoise. Les crédits d'impôt dans le milieu du multimédia et du jeu vidéo, c'est un retour de 10,6 %, c'est quand même très très bon, poursuit Martin Carrier. On espère avoir un soutien continu et peut-être renverser la vapeur. » Sinon, les effets de la réduction des crédits d'impôt pourraient se faire sentir d'ici 12 à 18 mois, estime-t-il. Avec les informations de Tanya Lapointe http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2014/06/16/005-cinema-jeudi-vido-credit-impot.shtml
  18. Le public invité au concours d’architecture d’Espace pour la vie Les transformations futures à Espace pour la vie attirent le gratin international du design, de l’architecture et de la scénographie. Des équipes de cinq pays seront en effet en lice pour présenter leurs visions respectives lors de ce concours international qui vise à imaginer un nouveau pavillon de verre au Jardin Botanique et à refaçonner le Biodôme et l’Insectarium. Du 9 au 11 juillet, le public pourra exceptionnellement assister aux présentations des équipes finalistes. Avant de sélectionner les 12 projets finalistes (quatre par catégorie), le Bureau du design de la Ville de Montréal a reçu 59 propositions. L’annonce des propositions lauréates sera faite en août. Un budget de 45M$ a été accordé par le gouvernement pour réaliser ces trois projets, legs du 375e de Montréal http://journalmetro.com/actualites/montreal/509359/le-public-invite-au-concours-darchitecture-despace-pour-la-vie/
  19. Montréal, terre d'accueil de Future Earth Publié le 11 juin 2014 à 08h48 Une organisation internationale visant à coordonner les recherches mondiales sur les changements climatiques vient de choisir Montréal pour s'y installer. Future Earth, qui compte notamment l'UNESCO et le Programme des Nations unies pour l'environnement parmi ses commanditaires, établira une partie de ses activités dans la métropole québécoise. L'information n'a toutefois pas encore fait l'objet d'une annonce officielle, et les partenaires impliqués se sont faits avares de commentaires, hier. C'est le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, qui a vendu la mèche dans un communiqué diffusé lundi. Montréal International, qui a travaillé à pousser la candidature de Montréal dans ce dossier, a confirmé du bout des lèvres que Montréal avait été désigné «soumissionnaire favori» pour abriter le secrétariat de l'organisation. La ville a proposé une candidature commune avec la France, le Japon, la Suède et les États-Unis. Il n'a pas été possible de savoir combien d'emplois devraient être créés à Montréal, ni si des mesures d'incitation financières ont été offerts pour attirer ce nouveau secrétariat. «Il s'agit d'une nouvelle fantastique pour le rayonnement de Montréal. Il y a déjà 62 organisations internationales basées à Montréal, contre 14 à Vancouver et 34 à Toronto. Nous sommes la ville internationale du Canada», a dit Stéphanie Allard, vice-présidente, organisations internationales, chez Montréal International. Future Earth, dont le secrétariat est actuellement à Paris, s'est donné comme mission de favoriser les recherches sur les meilleures façons de réagir aux changements climatiques. Elle dit vouloir mobiliser 1000 chercheurs et tisser des partenariats avec les décideurs de la planète au cours des 10 prochaines années. Montréal International avait formé une alliance avec les universités montréalaises, le Fonds de recherche du Québec et le consortium de recherche sur le climat Ouranos pour promouvoir la candidature de Montréal. http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201406/11/01-4774771-montreal-terre-daccueil-de-future-earth.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_environnement_263_accueil_POS1
  20. Moi aussi j'ai passé dans le coin aujourd'hui, voici deux photos de mon cellulaire.
  21. Pour l'Ouest-de-l'Île, l'AMT propose... un SLR Au moment même où Québec repousse la décision sur l'opportunité de réaliser un SLR vers la Rive-Sud, l'Agence métropolitaine de transport (AMT) propose un nouveau Plan de mobilité de 4 milliards pour l'Ouest-de-l'Île de Montréal au coeur duquel se trouve... un autre SLR! L'Agence métropolitaine de transport (AMT) met un bémol au projet du «train de l'Ouest» promis par les libéraux en campagne électorale et propose plutôt de relier le centre géographique de l'Ouest-de-l'Île au centre-ville de Montréal via l'aéroport international de Dorval, grâce à un système léger sur rail (SLR). Ce projet estimé à lui seul à plus de 3 milliards est au coeur d'un nouveau Plan de mobilité de l'Ouest (PMO) qui vise à améliorer les services de transport collectif dans cette partie de l'île de Montréal sur un horizon de 20 ans. Des quatre scénarios proposés par l'AMT dans ce plan global de développement, qui fait appel à plusieurs modes de transports collectifs (trains, autobus, métro, etc.), deux reposent sur l'aménagement d'un train «léger» de type SLR. Le scénario qui recueille le plus haut taux de satisfaction des besoins prévoit un SLR dont la station terminale serait située au terminus d'autobus Fairview Pointe-Claire, près du centre commercial du même nom. Ce tracé emprunterait les boulevards Brunswick et des Sources, dans la municipalité de Pointe-Claire, pour se diriger vers l'aéroport international Trudeau, à Dorval. L'aéroport serait ainsi desservi par le train léger. Une antenne ferroviaire relierait l'aérogare au SLR public, mais les deux services seraient séparés, avec leurs propres départs et leur clientèle distincte. Le tracé du SLR se poursuivrait ensuite vers le centre-ville et compterait trois autres arrêts : dans l'arrondissement Lachine, à hauteur de l'échangeur Turcot et près de la gare de métro Lionel-Groulx, dans le sud-ouest de la métropole. Au centre-ville, le SLR serait aménagé en partie en souterrain et aboutirait sur le boulevard René-Lévesque, dans le secteur de la place du Canada. Le second scénario SLR relie le centre-ville et l'aéroport, sans prolongement vers Pointe-Claire, et prévoirait aussi des liaisons distinctes pour les clientèles des transports en commun et de l'aéroport Trudeau. Les coûts d'implantation de ces deux scénarios sont estimés à 3,9 milliards pour le tracé Fairview et 3,5 milliards pour la liaison s'arrêtant à Dorval. Dans les deux cas, c'est évidemment l'implantation du SLR qui représenterait l'essentiel de la facture, avoisinant les 3,5 milliards pour l'option Fairview et 3 milliards pour le lien Dorval, a appris La Presse. Le document obtenu précise toutefois que ces estimations de coûts sont de «classe D», et donc très sommaires, avec une marge d'erreur considérable pouvant varier de 20 à 100%. Un train trop polluant? Les propositions de l'AMT auraient pour effet de déplacer l'infrastructure principale de transport collectif de l'ouest de l'île dans l'axe de l'autoroute 40, au centre du territoire, plutôt que dans l'axe de l'autoroute 20, que longe le train de banlieue Vaudreuil-Hudson, dans la partie sud de l'Ouest-de-l'Île. L'AMT fait ainsi le pari de joindre un plus grand bassin de clientèle en implantant un SLR dans la partie la plus populeuse de l'Ouest, et au coeur du réseau de voies réservées aux autobus que la Société de transport de Montréal (STM) est en train d'implanter dans cette partie de l'île. Le train de banlieue serait aussi amélioré par l'ajout de deux trains «semi-express» à chaque période de pointe, selon ces deux scénarios privilégiant le SLR. On est toutefois bien loin du projet «Train de l'Ouest», qui prévoyait tripler le nombre des départs sur cette ligne de train de banlieue entre Sainte-Anne-de-Bellevue et le centre-ville de Montréal. Un troisième scénario à «dominance train», sans SLR, axé cette fois sur l'amélioration des services de train de banlieue, prévoit pour sa part un ajout de trois trains «express» en périodes de pointe, et des départs à chaque heure en périodes creuses. Ces ajouts feraient passer le nombre de départs sur cette ligne de 27 à environ 50 par jour, soit beaucoup moins que les 83 départs envisagés par le projet original du train de l'Ouest, dont les libéraux ont promis la réalisation lors de la dernière campagne électorale. Selon les documents obtenus par La Presse, le scénario à prédominance train serait la moins bien cotée des quatre options proposées par l'AMT. Un examen des critères utilisés pour comparer ces scénarios laisse croire que ce sont des critères environnementaux qui valent au scénario «à dominance train» cette évaluation défavorable. Le train de banlieue, qui fonctionne au diesel, émettrait des quantités importantes de gaz à effet de serre (GES), responsables des changements climatiques, contrairement au SLR, entièrement électrique, qui n'émet pas de GES. Un quatrième scénario, «à dominance bus», prévoit des bonifications des services de bus actuels en provenance de la banlieue et une desserte améliorée de l'aéroport de Dorval à l'aide de la ligne d'autobus 747 actuelle. Si elle est mieux cotée que le scénario «à dominance train», cette option ne comblerait quand même que 62% des besoins en mobilité cernés par l'Agence lors de la confection de ce plan, en comparaison des pointages de 84$ et 77% attribués aux scénarios SLR. Rayonnement de l'aéroport Selon l'AMT, le «rayonnement de l'aéroport et de la région» et l'«effet structurant sur le développement économique» de la métropole font partie des critères qui avantagent les solutions SLR par rapport aux autres scénarios, même si ceux-ci offrent aussi une liaison améliorée vers l'aéroport, par bus. Le Plan de mobilité de l'Ouest (PMO) de l'AMT a été déposé au cours des dernières semaines «pour discussion» auprès de nombreuses «parties prenantes» liées de près à sa conception au cours des deux dernières années. Outre les villes des arrondissements de l'Ouest-de-l'Île, plus d'une douzaine d'organismes publics, d'entreprises privées et de sociétés de transports en commun ont participé aux études et consultations ayant mené au PMO. Ces multiples partenaires de l'AMT doivent commenter les propositions de l'agence gouvernementale au cours des prochaines semaines. Le scénario choisi sera ensuite soumis à l'attention du ministre des Transports du Québec, Robert Poëti, d'ici la fin juin. La coalition train de l'Ouest indignée L'ancien ministre libéral et porte-parole de la coalition train de l'Ouest, Clifford Lincoln, a qualifié hier de «bouillie pour les chats» le nouveau plan proposé par l'AMT pour améliorer les transports en commun dans l'ouest de la métropole. Joint par La Presse pour commenter les quatre scénarios de desserte proposés dans le Plan de mobilité de l'Ouest (PMO), M. Lincoln a durement critiqué la décision de l'AMT de privilégier la technologie SLR au développement du train de banlieue actuel «qui serait beaucoup plus simple à développer». M. Lincoln a dit craindre que le choix d'un SLR relance un nouveau cycle d'«études interminables» pendant lequel d'autres projets majeurs de transports en commun prendront préséance sur la desserte de l'Ouest, à un moment où les ressources de l'État apparaissent limitées. La liste des projets de transports collectifs envisagés ou en cours de développement dans la région métropolitaine atteint déjà les 23 milliards, sans compter le SLR proposé dans le PMO de l'AMT (voir liste). Du nombre, plusieurs projets majeurs, dont le prolongement du métro dans l'Est, l'implantation d'un service de bus express sur le boulevard Pie-IX et la construction d'un SLR sur le pont qui remplacera le pont Champlain en 2018, ont déjà été annoncés par le gouvernement précédent. À eux seuls, les coûts des trois projets annoncés pourraient avoisiner les 5 milliards. Déjà, cette semaine, le ministre des Transports du Québec, Robert Poëti, a reporté à l'an prochain la décision finale de son gouvernement sur le sort du projet de SLR de 2,5 milliards prévu sur le nouveau pont Champlain entre Montréal et la Rive-Sud. Le train de l'Ouest, à l'étude depuis 2011, est un projet sommairement estimé à 1 milliard qui permettrait de multiplier par trois le nombre des départs quotidiens sur la ligne de train de banlieue Vaudreuil-Hudson qui traverse tout l'ouest de l'île de Montréal. La réalisation du projet nécessiterait la création d'un corridor ferroviaire exclusif pour les trains de passagers afin d'éviter tout conflit avec les trains de marchandises. «Ce projet est clair, bien défini, et on a déjà dépensé 22 millions de dollars pour des études, dit Clifford Lincoln. On ne veut pas d'une Cadillac ou d'une Rolls-Royce. Nous voulons un projet qui améliorera substantiellement la desserte en transport collectif qui est déficiente, dans l'Ouest-de-l'Île.» Une rencontre est prévue d'ici peu entre le ministre Poëti et la coalition train de l'Ouest, qui regroupe des résidants et élus provinciaux et municipaux de l'Ouest-de-l'Île depuis 2011. Les scénarios > 1: SLR Fairview - Coûts d'implantation: 3,9 milliards - Satisfaction des besoins: 84,4% - SLR: Fairview/Saint-Charles/Dorval/Centre-ville - Métro: prolongement (deux stations) de la ligne 2 (orange) - Trains de banlieue: Ligne Deux-Montagnes: doublement des voies ferrées dans le secteur Roxboro et 3 départs de plus en pointe. Ajout des gares Saint-Eustache et Autoroute 13 (A-13); Ligne Vaudreuil-Hudson: ajout de deux trains «semi-express» le matin et le soir; Ligne Candiac-Delson: Ajout de la gare Lachine-Victoria - Autobus: 17 tronçons de voies réservées; services bonifiés des CIT Sud-Ouest et Haut-Saint-Laurent (Rive-Sud) et Presqu'île (Vaudreuil-Soulanges) > 2: SLR Dorval - Coûts d'implantation: 3,5 milliards - Satisfaction des besoins: 77,1% - SLR: Dorval/Centre-ville - Métro: prolongement (deux stations) de la ligne 2 (orange) - Trains de banlieue: Ligne Deux-Montagnes: doublement des voies ferrées dans le secteur Roxboro et trois départs de plus en pointe. Ajout des gares Saint-Eustache et Autoroute 13 (A-13); Ligne Vaudreuil-Hudson: Ajout de deux trains «semi-express» le matin et le soir; Ligne Candiac-Delson: Ajout de gare Lachine-Victoria - Autobus: 17 tronçons de voies réservées; services bonifiés des CIT Sud-Ouest et Haut-Saint-Laurent (Rive-Sud) et Presqu'île (Vaudreuil-Soulanges) > 3: dominance «train» - Coûts d'implantation: 2,5 milliards - Satisfaction des besoins: 59,4% - Pas de SLR - Métro: prolongement (deux stations) de la ligne 2 (orange) - Trains de banlieue: Ligne Deux-Montagnes: doublement des voies ferrées dans le secteur Roxboro et trois départs de plus en pointe. Ajout des gares Saint-Eustache et Autoroute 13 (A-13); Ligne Candiac-Delson: Ajout de la gare Lachine-Victoria; Ligne Vaudreuil-Hudson: Ajout de 3 trains Express en pointe, matin et soir. Départs aux 60 minutes (jour, soir, contresens de la pointe) entre Sainte-Anne-de-Bellevue et le centre-ville - Autobus: 17 tronçons de voies réservées; desserte bonifiée de la ligne 747 (aéroport Dorval); services bonifiés des CIT Sud-Ouest et Haut-Saint-Laurent (Rive-Sud) et Presqu'île (Vaudreuil-Soulanges) > 4: dominance «autobus» - Coûts d'implantation: 1,8 milliard - Satisfaction des besoins: 62,3% - Pas de SLR - Métro: prolongement (deux stations) de la ligne 2 (orange) - Trains de banlieue: Ligne Deux-Montagnes: doublement des voies ferrées dans le secteur Roxboro et trois départs de plus en pointe. Ajout des gares Saint-Eustache et Autoroute 13 (A-13); Ligne Vaudreuil-Hudson: Ajout de deux trains «semi-express» le matin et le soir; Ligne Candiac-Delson: Ajout de la gare Lachine-Victoria - Autobus: 17 tronçons de voies réservées; desserte bonifiée de la ligne 747 (aéroport Dorval); services bonifiés des CIT Sud-Ouest et Haut-Saint-Laurent (Rive-Sud) et Presqu'île (Vaudreuil-Soulanges) Projets pour la région de Montréal Maintien et renouvellement des actifs > Métro: 6,5 milliards > Trains: 1,0 milliard > Autobus: 2,3 milliards > Autres (administration, service à la clientèle): 0,5 milliard Projets de développement > Prolongements du métro (avec voitures additionnelles): 6,5 milliards > Train de l'Est, train de l'Ouest, planification AMT: 2,1 milliards > Système léger sur rail (SLR) - pont Champlain: 2,5 milliards > Voies réservées aux autobus, bus additionnels: 1,5 milliard Total: 22,9 milliards Source: Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201405/30/01-4771503-pour-louest-de-lile-lamt-propose-un-slr.php
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