Aller au contenu

ErickMontreal

Membre
  • Compteur de contenus

    2 718
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par ErickMontreal

  1. Ca fait mal de revoir ce genre de photos, j`aimerai revoir Montreal dans les grandes ligues professionnelles un jour peu importe laquelles. (NFL, NBA, MLB).
  2. Je suis d`accord, malgré le fait que je ne suis pas un amateur de cette ville, ils ont quand même 5 tours à bureau en construction ou sur le point de l`être.
  3. OUtre les fusions pis autres spéculations du genre, la seule chose que je veux dire c`est qu`à 900 000 S/F cette tour pourrait avoir 30/35 étages and maybe more.
  4. Tu as rasion, en fait, cette tour pourrait avoir 30 étages et plus.
  5. Même les zamboni drivers sont jambons à Toronto! C`est la fin pour Fergerson Jr et Paul Maurisse à la tête des Maple Lose
  6. Je souhaite que Québec obtienne une franchise sincèrement. C`est complètement illogique quand une ville avec un bassin de prêt d`un million d`habitants ne soit pas encore dans cette ligue. Ceci est un projet réaliste et fait sur mesure financièrement pour la ville. Il doit bien y avoir dans tout le Canada une corporation prête à mettre 4 millions pour une franchise et quelques autres pour le stade dans un marché ayant un potenciel de succès certain. La CFL est en mesure de vivre à régina et Winnipeg.... et la NFL vit à Green Bay, tout est une question de vision et de vouloir.
  7. Bellemare voit la LCF à Québec Lundi 26 novembre 2007 RDS.ca Le candidat à la mairie de Québec, Marc Bellemare. Le projet d'une équipe de football de la Ligue canadienne à Québec refait surface au lendemain de la présentation du match de la coupe Grey. Le candidat à la mairie Marc Bellemare travaille sur le dossier depuis quelques années. L'avocat croit que la Ville de Québec est prête pour une franchise de la LCF. Il a reçu un appui supplémentaire vendredi dernier quand le commissaire de la Ligue, Mark Cohon, a révélé que Québec et Halifax représentent des villes d'expansion potentielles. Pour Bellemare, l'idée d'apporter une équipe à Québec est un projet mobilisateur d'envergure nationale qui relancerait une rivalité avec Montréal. "Les Alouettes souhaitent depuis dix ans que Québec adhère à la Ligue canadienne", avance-t-il. Outre quelques gens de Québec, Jacques Dussault, Bruno Heppel et Larry Smith, le président des Alouettes, sont impliqués dans le dossier. Le budget d'opération d'une équipe de football serait de 20 M$, en plus des 4 M$ pour l’obtention une franchise. On vise un stade de 25 000 places. Il faudrait agrandir celui du PEPS de l'Université Laval en ajoutant 15 000 sièges. Le financement devrait venir des différents paliers de gouvernement et d'entreprises privées. Le promoteur ne pense pas que la Ligue canadienne nuirait aux activités du Rouge et Or. Il y voit plutôt un complément au football universitaire. "Québec est une ville d'envergure et la preuve a été faite que nous sommes intéressés au football », croit Bellemare. Le politicien estime que Québec, dont le bassin régional est plus important que les villes de Regina et Winnipeg, peut accueillir la Ligue canadienne d'ici cinq ans. Bellemare a de grandes ambitions pour la Ville de Québec. En plus d'amener une équipe de la LCF, il espère la construction d'un amphithéâtre pour le hockey de la Ligue nationale en plus de ramener le dossier des Jeux olympiques sur la table d'ici les vingt prochaines années. Agrandir le PEPS Il y a une ouverture à la Ligue, mais encore faut-il trouver l’endroit où faire évoluer cette équipe. Le stade de football du PEPS de l’Université Laval demeure la place favorite. «Pour agrandir le stade Molson à Montréal de 5000 sièges, il en coûte 30 millions $, dont 12,5 millions $ seront fournis par chacun des gouvernements provincial et fédéral alors que le reste provient des Alouettes. Pour la même somme, nous pourrions faire passer la capacité du stade du PEPS de 10 000 à 25 000 sièges. Et tout ce que l’on demande, c’est que Québec reçoive des gouvernements les mêmes sommes qui ont été allouées à Montréal.» «La Ville n’est pas capable financièrement de supporter toutes ces constructions, et c’est pourquoi il faut faire appel au secteur privé. Il y a plusieurs fils qui pendent pour la réalisation d’un tel projet, des fils que seul un maire peut attacher. Il est évident que si le maire est élu pour aller de l’avant dans ce projet, je suis la personne pour le mener à terme. Je trouve que le projet du football est incontournable, je veux que l’on ramène le plaisir à Québec, que l’on fasse renaître une autre rivalité Québec-Montréal pour que les gens s’amusent.» Marc Bellemare aimerait aussi que la Ville s’engage à retravailler sur le dossier olympique d’ici les 20 prochaines années. «Regardez à Vancouver, une somme de 1,2 milliard $ d’argent neuf a été insufflée dans cette région à cause des Jeux de 2010. D’autre part, le projet d’un nouvel amphithéâtre devrait être calqué sur celui de Winnipeg, qui n’a coûté que 133 millions $, dont 93 millions $ proviennent du privé. C’est important d’avoir des équipements modernes, et il y a plusieurs groupes musicaux qui ne viennent pas à Québec à cause de la désuétude du Colisée.»
  8. Comment je peux dire ca ?, simplement parceque je suis allé à Toronto. Je ne veux pas discrédité Montreal car les choses vont très bien mais simplement pas encore au même rympte que là-bas. Leur niveau de croissance n`est peut-être pas une bonne chose, mais la n`est pas la question... Il faut voir les choses comme elles le sont vraiment.
  9. La seul chose que je veux te dire c`est que ceux-ci ont été derrières des projets comme 1501 McGill College Avenue, Montreal Trust ansi que la Tour KPMG. Oxford est propriétaire de la tour IBM-Marathon et de l`ancienne Tour de la banque Laurentienne. De plus GWL qui est Torontontoise possède la Tour CIBC. Je pense que si le marché deviendrait débile comme ailleur , ceux-ci seraient les premiers à vouloir réinvestir ici.
  10. Ils l`ont été dans le passé. Oxford, Brookfield et Cadilac Fairview avaient des immeubles à Mtl. En fait, ils sont responsable de plusieurs adresses prestigieuses dans la ville.
  11. Après ca on se demande pourquoi Montreal et le Québec n`arrivent pas à se développer au même rympte que Toronto, Calgary, Vancouver ect...
  12. La Caisse de dépôt et placement pourrait perdre jusqu'à 4 G$ Le chiffre a été lancé mardi à l'Assemblée nationale par le chef de l'opposition, Mario Dumont. Source: Decarel.com La Caisse de dépôt et placement du Québec pourrait perdre jusqu'à 4 G$ dans la crise dite des "papiers commerciaux", selon l'Action démocratique. Le chiffre a été lancé mardi à l'Assemblée nationale par le chef de l'opposition, Mario Dumont, et son collègue adéquiste de Chauveau, Gilles Taillon, qui accusent le gouvernement Charest de "camouflage" dans ce dossier. L'Action démocratique a tenté à plusieurs reprises mardi à l'Assemblée nationale de savoir du premier ministre Jean Charest quelle valeur la Caisse détient en hypothèques à risque et quelle proportion de ces investissements inclut-elle dans d'éventuelles pertes. Selon des données qui circulent et dont le chef adéquiste a fait état sans les prendre à son compte, la Caisse détiendrait la moitié des 35 G$ d'hypothèques à risque possédées au Canada, soit une valeur de quelque 17 G$. Les pertes subies dans ce portefeuille seraient évaluées à une somme variant entre 1,5 G$ et 4 G$. A l'Assemblée nationale, M. Dumont a rappelé que toutes les banques canadiennes avaient, au cours des dernières semaines, rendu publiques leurs provisions pour pertes. Dans un geste de transparence, la Caisse, qui gère l'argent de tous les Québécois, devrait en faire autant, ont clamé MM. Dumont et Taillon. Le député Taillon a même soutenu que si la Caisse s'était procurée tant d'éléments à risque dans son portefeuille d'investissements, c'est qu'elle avait reçu une commande de rendement très élevé de la part du gouvernement. Il croit que ce sont les retraités qui vont devoir payer pour ce risque pris par la Caisse. Cette dernière gère les sommes que lui confient notamment la Régie des rentes et le Régime de retraite des employés du gouvernement et du secteur public.
  13. Un autre article à ce sujet. Rue Notre-Dame « Cette fois, c'est la bonne! » - Gérald Tremblay Gérald Tremblay Le maire de Montréal, Gérald Tremblay La rue Notre-Dame sera transformée en boulevard urbain à compter de l'automne prochain après 30 ans de tergiversations. Les travaux de 750 millions de dollars s'amorceront en août 2008 et dureront 6 ans pour se terminer en 2013. Le projet prévoit l'agrandissement de la route, qui passera de 4 à 8 voies, dont 2 seront réservées au transport en commun. Le tronçon de 9 kilomètres, dont 5 portions seront souterraines, est situé entre l'autoroute 25 et l'autoroute Ville-Marie. Le gouvernement du Québec assumera 625 millions de dollars de la facture totale de 750 millions. La Ville de Montréal paiera les 125 millions restants en plus d'une somme de 150 millions de dollars pour l'harmonisation du boulevard urbain avec les quartiers limitrophes au cours des 10 prochaines années. Une piste cyclable et un sentier piétonnier seront intégrés au projet pour favoriser le transport actif. Les travaux s'amorceront dans le secteur Souligny compris entre la rue Cadillac et l'autoroute 25. Scepticisme et méfiance « Cette fois, c'est la bonne », a déclaré le maire Tremblay en faisant référence aux 30 dernières années de tergiversations. « La rédaction des plans et devis est commencée et que le processus d'appel d'offres pour le secteur Souligny débutera dès les premiers mois de 2008. » « Après 30 ans d'attente et de propositions, nous sommes enfin passés à l'action avec un projet qui répond aux besoins des citoyens de l'Est de Montréal ainsi que de notre administration. - Le maire de Montréal, Gérald Tremblay » Le maire Tremblay, la ministres des Transports, Julie Boulet, et le ministre responsable de la métropole, Raymond Bachand, affichaient des mines réjouies et détendues lors de l'annonce. Tous assuraient qu'il s'agissait de l'aboutissement du projet plaidant que les sommes nécessaires aux travaux, tant du côté du gouvernement du Québec que de la Ville de Montréal, sont déjà prévues aux budgets du prochain exercice financier. Le gouvernement a notamment prévu une somme de 59 millions de dollars pour amorcer les travaux. Revitalisation de l'Est de Montréal Le projet vise à améliorer la fluidité de la circulation entre l'Est de Montréal et le centre-ville. L'amélioration du trafic routier réduira la pression de la circulation dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve tout en facilitant le travail des camionneurs qui desservent le port de Montréal. Le débordement de la circulation dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, où l'engorgement de la rue Notre-Dame se traduit par l'envahissement des véhicules sur les principales artères de l'arrondissement, contribuera à améliorer la qualité de vie générale des résidants de ce secteur de la Ville. Le boulevard urbain contribuera à réduire la pollution de l'air et par le bruit, dans ces quartiers, tout en améliorant la sécurité des résidents. «[Le projet] servira de bougie d'allumage à la revitalisation économique et sociale de l'Est de Montréal. - Le maire de Montréal, Gérald Tremblay» Les citoyens seront invités à faire se faire entendre sur l'aménagement urbain du projet au cours d'une consultation publique qui s'amorcera dès décembre prochain et qui se terminera en février 2008. Les mesures d'atténuation du bruit et l'aménagement de la piste cyclable seront au programme de la consultation publique, mais il ne sera nullement question du tracé. Montréal se transformera en un vaste chantier de construction routier à l'automne 2008. Outre la transformation de la rue Notre-Dame, les travaux de l'échangeur Turcot et ceux de l'autoroute Bonaventure, dans le secteur Saint-Jaques et Brennon, s'amorceront à la même période.
  14. Je ne sais pas pour Mtl mais le groupe ont des projets à Calgary.
  15. La MLS discute avec l'Impact Vendredi 16 novembre 2007 LA PRESSE CANADIENNE MONTREAL - Le commissaire de la Major League Soccer, Don Garber, a fait connaître vendredi la liste des neuf villes qui se disent intéressées à obtenir une équipe d'expansion. Parmi elles se retrouvent les villes canadiennes de Montréal et Vancouver. Garber a toutefois indiqué, lors d'une allocution prononcée devant des membres du National Press Club à Washington, D.C., que les villes de Philadelphie et St. Louis étaient les favorites à court terme. Le propriétaire des Falcons d'Atlanta de la NFL, Arthur Blank, et celui des Mets de New York du baseball majeur, Fred Wilpon, ont également exprimé leur intérêt d'obtenir une équipe. Le commissaire a ajouté que les villes de Las Vegas, Miami et Portland, en Oregon, étaient aussi des candidates envisageables. Le Toronto FC, la première équipe canadienne à se joindre à la MLS, vient de compléter sa première campagne dans le circuit à titre d'équipe d'expansion. Cette concession aurait toutefois reçu l'assurance de demeurer la seule équipe canadienne dans le circuit jusqu'en 2010. La MLS a présentement un total de 15 concessions et Garber a dit vouloir en ajouter une 16e d'ici la fin de l'année. Il a précisé que la ligue espérait miser sur 18 équipes d'ici 2010 ou 2011.
  16. Le Centre Bell a perdu de sa valeur Jeudi 15 novembre 2007 LA PRESSE CANADIENNE MONTREAL - Le Canadien de Montréal a sauvé le Centre Bell du fiasco financier, au point où l'aréna aurait perdu les trois quarts de sa valeur n'eut été de l'équipe de hockey, selon ce que prétendent ses dirigeants. Le Canadien conteste sa facture d'impôt foncier devant le Tribunal administratif du Québec. Construit au coût de 240 millions $, le Centre Bell a été inauguré en mars 1996. Six ans plus tard, l'édifice ne valait plus que 60 millions $ selon le premier témoin expert du Canadien, l'évaluateur Benoit Egan. Mercredi, il a expliqué au tribunal que le principal occupant du Centre Bell, le Canadien, n'était pas dans un contexte financier avantageux, la prévision d'un conflit de travail dans la LNH et le taux de change à 0,65 $ US ayant été des facteurs qui ont eu une influence à la baisse sur la valeur du Centre Bell en 2002. Durant les quatre semaines que durera son témoignage, Benoit Egan tentera de convaincre les trois membres du Tribunal que le Centre Bell ne valait plus que 60 millions $ en 2002 et 72,6 millions $ en 2005. La Ville de Montréal considère que le Centre Bell valait 150 millions $ entre 2004 et 2006 et 225 millions $ à partir de 2007. S'il gagne sa cause, le club montréalais aura droit à un remboursement de 12,2 millions $ de la Ville de Montréal, sans compter les intérêts de 2,1 millions $. Le Canadien a payé 29,2 millions $ en impôt foncier entre 2004 et 2007, dont 7,6 millions $ cette année. M.Egan rappelle que le projet initial de Molson comportait la construction de trois tours de bureaux autour de l'aréna et un gros village, ce qui aurait justifié les coûts de construction de l'aréna. Comme les tours n'ont jamais été construites en raison de la récession du début des années 90, le Canadien s'est retrouvé avec un bel aréna payé trop cher, selon ce que l'équipe de hockey prétend. L'évaluateur du Canadien entend faire le tour de la Ligue nationale de Hockey afin de prouver que l'équipe montréalaise n'a pas été la seule à avoir péché par excès d'enthousiasme à cet égard. Dans quelques mois, quand le Canadien aura terminé sa preuve, la Ville déposera à son tour ses évaluations.
  17. C`étais sur le coup de l`émotion... few time after komisarek closed the deal.
  18. Au niveau de la création oui, par contre, au niveau des infrastructures, probablement pas.
  19. Je suis tombé par hazard sur un site vraiment étrange : Quitterlequebec.com. À première vue, ce site est un rassemblement de primates qui vomissent leur rage à propos du Québec, province qu`ils ont fièrement quitté pour le péroux Canadien soit l`Alberta. Par contre, à travers plusieurs commentaires médiocres, en voici un méritant d`être partager. Ce texte est extrême mais il y a des choses intéressantes. Yann Takvorian 43 ans Envoyé le 2007-10-28 19:35:17 Après une décennie au Québec, j’ai décidé de rentrer en France, pour mon bien et celui de mon premier fils. J’ai pourtant fait deux longues tentatives pour faire du Québec mon chez-moi. La première qui a duré 7 ans, la seconde 4 ans. J’ai payé des centaines de millier de dollars en taxes, j’ai fait des enfants que les Québécois ne font plus, je suis tombé en amour pour une belle québécoise et j’ai même tenté de créer une compagnie alors que c’est souvent peine perdue quand on n’est pas du pays. Mais rien n’y a fait. Le Québec n’a été pour moi qu’une longue déception. Il y a 10 ans, le Québec n’était pas dans cet état de délabrement d’aujourd’hui. Il n’y avait pas ce racisme anti-immigré qui fait le quotidien des nouvelles depuis quelques années. Il n’y avait pas ces problèmes économiques qui annoncent des vaches maigres pour plusieurs générations à venir. Il y a 10 ans, le Québec avait quelques atouts, même si le corporatisme sectaire, frileux et xénophobe de la province faisait déjà passer la DGQ pour de fieffés affabulateurs. Sept ans plus tard, à ma deuxième tentative, je n’ai plus rien trouvé de valable. J’ai constaté que la société québécoise s’était contractée dans un repli identitaire face à sa propre dévolution. Un marasme qu’il est impossible de dénoncer, en tant qu’ancien immigré, même si on le subit tous les jours. Critiquer le Québec n’est réservé qu’aux locaux qui se font même traiter alors de colonisés par les pure-laines. Je suis donc rentré en Provence où je me sens finalement chez moi et ou je me sens aussi plus « homme » (moins qu’en Israël certes mais assez pour ne plus baisser la tête comme avant, devant ces matrones misandres qui conduisent cette province). Je vais donc ici dresser la liste de tout ce qui m’est apparu cruel au Québec (les points positifs sont maigres et tous repris par Tourisme Québec. Sauf que, un immigrant n’est pas un touriste, détail d’importance qu’il comprendra avec les années). Si vous êtes un futur immigrant au Québec, prenez la peine de lire ceci est ne croyez pas que vous serez plus fort que les autres (si c’était le cas, vous n’en seriez pas à chercher à immigrer, au Québec en plus!) - La xénophobie. On a beau dire et entendre que les Québécois sont nos cousins, la réalité du terrain n’est pas facile à vivre. Pour reprendre une juste expression lue sur le site immigrer-contact, les Québécois vous accueilleront à bras ouverts, mais ne les refermeront jamais. Les Québécois sont généralement soit hostiles à l’étranger, soit indifférents, comme partout ailleurs. Le coté multiculturel mis en avant par le gouvernement à l’étranger, pour attirer le chaland, n’est que pure fantasme. On se rend vite compte, au Québec, que l’étranger est mauvais. L’anglophone d’abord, parce qu’il est Canadien; l’Américain aussi, parce qu’il est capitaliste; l’immigrant ensuite, parce qu’il vient voler « la job »; le Français surtout, parce qu’il vient de France; l’Indien, parce qu’il chiale malgré ses avantages; le BS, parce qu’il y en a trop… À vivre au Québec, on apprend le sens de l’exclusion, et il est marqué du sceau du « nouzot » qui rassemble les « pure-laine » sous une même bannière et exclut de facto les impies, les importés, les minorités (…) sous le vocable de « euzot ». Mais c’est un peu ma faute aussi. J’aurais du savoir qu’une province qui clame son indépendance depuis des années a développé un sentiment nationaliste fort. Et ce nationalisme s’organise autour d’un concept identitaire : « le Québec aux Québécois! ». Ainsi, la Province a rapatrié tout un tas de prérogatives gouvernementales, qui font double-emploi avec Ottawa, mais donnent l’impression que le Québec ne peut être administré… que par des Québécois. Alors, l’étranger ou l’allophone est accueilli avec la même réserve que le continental en Corse. En dépit du mythe entretenu à l’étranger, le Québec n’est plus vraiment accueillant pour les immigrés, moins encore s’ils sont visibles, audibles ou trop croyants. - Le féminisme. Ne croyez pas ceux qui vous diront que c’est partout pareil! Le féminisme au Québec est institutionnalisé. Ce n’est pas l’affaire de quelques lobbies qui braillent de temps à autre sur des plateaux télé, comme en France. Le féminisme québécois est une marque de commerce autant que de fabrique. Les lobbies sont surpuissants et bien représentés au Ministère de la Condition Féminine qui a droit de véto sur tous les autres Ministères! Ajoutez à cela le Conseil du Statut de la Femme et les Fédérations des Femmes du Québec et vous comprendrez pourquoi les associations féminines recueillent des centaines de millions de dollars en subventions chaque année alors que les quelques regroupements d’hommes n’obtiennent que des miettes. Le féminisme au Québec est radical en ce sens qu’il est mysandrique. La femme est représentée à tous les niveaux (chansons, films, téléséries, médias, publicités…) comme une déesse victime de la dégénérescence humaine incarnée par l’homme, le mâle (qui au Québec, ne prend ni E ni accent). Ainsi, petit à petit, le système, insidieusement, castre ses mâles et en fait des hommes-roses, sortes d’androgynes résignés à leur condition. Au Québec, l’homme sera toujours représenté comme le démon, le coupable, le fautif. Les journaux, la radio, la télévision (…) se font le relais des campagnes de dénigrements sexistes orchestrés par les lobbies féministes. La désinformation se justifie par le besoin d’aller chercher des subventions toujours plus importantes. On nous parle de pédophiles et de prédateurs sexuels à tous les repas. Ainsi, au Québec, tous les ans, on commémore la tuerie de polytechnique qui a fait 15 victimes, par un psychopathe qui disait haïr les féministes. Depuis plus d’une décennie, la Machine célèbre ce drame pour bien faire comprendre aux hommes qu’ils ne sont que tolérés dans cette société. D’ailleurs, leurs maux n’intéressent personne. Cinq fois plus d’hommes que de femmes se suicident chaque année au Québec (plus de 1000 par années). La première cause de mortalité au Québec chez les hommes de moins de 40 ans est le suicide. Le Québec a le plus haut taux de suicide chez les jeunes garçons de 19 à 25 ans. Mais cela, les féministes n’en ont cure. Il est impossible d’en parler. Les quelques associations qui tentent de défendre les hommes et les pères bafoués par le système sont vilipendés par des matrones bien installées dans la sphère publique et politique. Au Québec règne une loi du silence qui étouffe et amoindrit. En tant qu’homme, on finit par se révolter d’être constamment déconsidéré, humilié et accusé par anticipation de tous les vices. On a l’impression de vivre dans un film d’Hitchcock. Une fois qu’on a pris conscience de la machination, on la voit partout. Au bout de quelques années, soit on capitule et on s’avilit, soit on se rebiffe et on s’enfuit sauver sa « virilité » ailleurs. - La fiscalité. J’ai tendance à dire qu’en France, on paie beaucoup d’impôts mais qu’on en a pour son argent. Au États-Unis, on paie très peu d’impôts et donc, on n’a pas grand chose en retour. Au Québec, on paie beaucoup d’impôts en plus de ne pas avoir grand chose en retour! Au début, on est sidéré, puis on finit par comprendre : le Québec s’est doté d’une politique d’assistanat social appelé « modèle québécois » et empruntant tout un tas de concepts beatnik venant des pays Nordiques. Dans les années 70, il était facile d’être généreux avec l’argent des autres (Ottawa d’abord, les générations suivantes ensuite) et de vivre à crédit. Ce que fit l’État durant les 30 glorieuses. Le Québec s’est construit en pleine révolution sexuelle, dans la mouvance gauchiste de Che-Guevara et avec la noble intention de développer la distinction québécoise de manière à s’affranchir du reste du Canada. S’est donc développé un modèle social terriblement onéreux et passablement étouffant. Au Québec, tout est géré par l’État et sa cohorte de fonctionnaires. Si vous pensez que la France est un mammouth, c’est un rat en comparaison! Pensez qu’une province dix fois moins peuplée compte davantage de Ministères! Que ce soit l’aide sociale, les syndicats, les fonctionnaires, les subventions, les études, les lobbies (…) ca coute cher. Or, au Québec, plus de la moitié des actifs ne paient pas d’impôts. Les entreprises non plus parce qu’elles s’installeraient en Ontario autrement. Reste donc la classe moyenne qui supporte le plus gros de l’assiette fiscale de la Province. Une classe moyenne ténue qui s’amenuise d’année en année avec la fuite des cerveaux vers les USA et l’Alberta. Une fuite qui n’est d’ailleurs pas compensée par l’immigration, elle-même de plus en plus paupérisée. Bref, au Québec, la fiscalité égorge l’honnête travailleur et rend ahuri l’immigrant Français qui découvre que le Québec ne partage avec l’Amérique que quelques longitudes seulement. Et ce n’est pas près de changer en considérant la dette colossale de la Province et le délabrement croissant de toutes ses infrastructures. - Le système de Santé. La Délégation Générale du Québec, à Paris comme à Bruxelles, est prompte à dire que le Canada a un des meilleurs systèmes de Santé au monde. Or, il se trouve que l’accès aux soins est tellement difficile que l’on fait face à une situation digne du tiers monde. Le sous-financement chronique du système de Santé tient à deux facteurs difficilement conciliables : la gratuité obligatoire des soins, excluant donc le privé de la sphère médicale; le vieillissement de la population, une conséquence de l’après-guerre aggravée par un quart de siècle de féminisme. Il n’est donc pas rare, au Québec, d’attendre 6 à 8 heure, assis sur des chaises de cantine, dans une ambiance de dispensaire d’Afrique, pour voir un médecin en devoir, en coup de vent, parce que le médecin de famille est indisponible pour les deux mois qui viennent. Il est normal, au Québec, d’attendre plusieurs mois pour voir un spécialiste et d’attendre plusieurs années pour une chirurgie non-urgente. La visite d’un hôpital en dissuadera plus d’un d’être malade. Les couloirs débordent de patients, les visiteurs passent et repassent devant des malades laissés des jours et des jours à la vue de tous, les bâtiments sont vieillots, l’équipement est vétuste et l’attente, pour toute chose, est interminable. Quand on vient d’Europe, le choc est brutal! Je connais plusieurs Marocains qui n’ont pas hésité à rentrer au pays pour se faire soigner! Quant à l’option du privé, elle est interdite par la loi. Le sujet est débattu depuis des années, sauf que le Canada est avec la Corée du Nord, le seul pays qui interdit les hôpitaux privés. - Le corporatisme. Le Québec va chercher en Europe des diplômés pour les jeter en pâture aux Ordres et aux Associations professionnelles. Je l’ai dénoncé dans un article paru sur le Québécois Libre (vers un gâchis de compétences, http://www.quebecoislibre.org/07/071007-3.htm). Ingénieur en France comme dans plusieurs autres pays où j’ai travaillé, il n’y a qu’au Québec où je n’ai pas pu l’être, alors que j’avais été « sélectionné » sur ce critère. Cela pourrait être risible si cela n’était pas dramatique pour bien des immigrés, arrivés en famille et se rendant compte une fois sur place que leurs diplômes ne valent rien, leur expérience déconsidérée et qu’ils n’ont d’autre choix que de reprendre leurs études dans un parcours du combattant digne des douze travaux d’Astérix! Certains renoncent et rentrent ou repartent ailleurs. Nombreux restent, parce qu’ils n’ont pas le choix. Quand on vient d’Afrique du Nord et que l’on est parti pour « l’Amérique », on n’a pas le droit de rentrer plus pauvre qu’au départ. J’ai rencontré ainsi des pharmaciens, des dentistes, des chirurgiens (…) végéter dans des emplois sous-qualifiés, dans des pizzérias, dans des taxis, dans des centres d’appels, à prétendre au téléphone, à la famille restée au pays, qu’ils vivaient ici une vie extraordinaire. Le corporatisme québécois est frileux, xénophobe et protège ses membres de la manne étrangère. Comme les Cadres n’ont pas le droit de se syndiquer au Québec, ils ont choisit une autre voie qui assure le protectionnisme, mais l’immigré en paie le prix en sacrifiant sa carrière, son expérience et ses acquis. - Le nombrilisme ethnocentriste. Au Québec, on ne parle que du Québec et quand on le compare au reste du monde, c’est seulement pour l’encenser. Ce nombrilisme s’inclut dans une politique étatiste de rassurement populaire : « l’État s’occupe de tout et le Québec est un leader mondial dans tout un tas de domaines ». Pour tous ceux qui viennent d’ailleurs, ce leitmotiv en boucle dans l’inconscient populaire amuse au début puis agace et exaspère très vite puisqu’il justifie la frilosité du corporatisme local : « puisque le Québec est en avance sur le Monde, il est normal que les diplômés d’ailleurs soient forcément sous-qualifiés! ». Pourtant, une fois sur place, baigné dans le monde du travail, force est de constater que le niveau n’a rien d’extraordinaire. Le Québec n’échappe pas à la mode nord-américaine de l’auto-gratification. Par contre, quand l’incompétence est en cause, elle sera toujours camouflée sous le tapis des impondérables. Ainsi, l’état désastreux des routes est imputé au climat « terrible et unique sur la planète », aucunement au travail cochonné du MTQ. Ainsi dit, les payeurs de taxes auront l’impression d’être surhumains pour vivre dans des conditions planétaires extrêmes. Cet exemple se dérive en milliers d’autres. Alors, quand un immigré (comble de crime de lèse-majesté, s’il vient de France) à l’outrecuidance de critiquer la Belle-Province, la porte lui est montrée au premier timbre de son accent pointu. S’il utilise un parlé trop châtié avec l’accent de Paris, c’est tout juste si on ne le raccompagnera pas à Dorval pour le premier vol sur Air-France. Au Québec, même en tant que citoyen, le profil bas est obligatoire pour l’immigré. Ca donne, après quelques temps, l’impression de ne pas être « chez soi ». Vivre au Québec, avec cette obligation de réserve induite par son rang d’importé, force au repli identitaire. J’ai pourtant vécu dans une dizaine de pays et jamais je ne me suis senti aussi étranger qu’au Québec, alors même que je suis Canadien. En cela, la province est une société distincte. Au Québec, je devais taire que je venais de France; dans le Canada anglais, je devais taire que je venais du Québec, il n’y avait qu’aux USA que je me sentais un peu plus libre. Le Québec a une volonté d’accueil assez limitée; il voit dans l’immigration, à tort ou à raison, la noyade de son identité. Dans le reste du pays, l’identité s’organisme autour de la citoyenneté. Pas au Québec! Tout y est épidermique. Un immigrant n’a pas le droit de ne pas aimer, on lui demandera alors de « retourner chez lui ». - L’immobilisme. Quand je suis arrivé au Québec, il y a une douzaine d’années, j’ai été émerveillé. J’ai aimé la ville, ses lumières, son coté nord-américain des films, la propreté de ses rues, les murs immaculés des villes (…) Je me suis dit : on est en Amérique, dans la folie furieuse du mouvement permanent. Grosse erreur! Le film rapide s’est vite figé. Arrêt sur image et décoloration en sépia. Le Québec a connu un grand boom lors de sa Révolution Tranquille et sous la gouverne de René Levesque. Mais depuis, il dort sur ses lauriers. La lourde machine ralentit d’années en années et s’endette pour payer l’épicerie. La population vieillit. L’immigration s’amenuise d’elle-même. Les villes ferment en région. Les entreprises délocalisent. Les jeunes diplômés partent à l’Ouest et au Sud, les ghettos s’organisent, la violence juvénile s’installe dans les quartiers (…) C’est vraiment la seule dynamique qui se mesure au quotidien. Le reste n’est que projets, promesses et prétention. Les autoroutes finissent dans les champs. Les projets prennent des années d’études avant d’être abandonnés faute de moyens financiers. Les nombreux travaux que l’on voit tournent autour du replâtrage et du rafistolage de ce qui tombe en ruine. Quant aux grands projets, quand ils ne sont pas combattus avec férocité par les bien-pensants, ils finissent par crever les budgets par un facteur outrancier. Le Québec a la faculté d’endormir par son inertie. Le Montréal d’aujourd’hui ressemble à celui d’il y a 20 ans, en dégradé noir et blanc. Un ami me le confirmait encore : « rien n’a changé! ». Je suis retourné en France, dans plusieurs villes de province et j’ai été stupéfié des changements! J’ai eu l’impression de sortir de la glace. Vivre au Québec, s’est faire un arrêt sur l’image, c’est vieillir sans avancer, sans progresser et sans apprendre. C’est s’anesthésier dans un petit confort routinier que bercent les quatre saisons, qu’on finit par ne plus compter. - Le système d’éducation. Je suis comme nombreux, j’ai lu ca et la les résultats étonnants mettant les élèves québécois à la tête des nations pour la lecture et les mathématiques. Je dis étonnant parce que la réalité sur le terrain est à l’opposé du résultat. La connaissance du fonctionnement du système rend improbable de tels chiffres. Le MEQ impose depuis une dizaine d’années une réforme de l’enseignement, copiée de quelques pays qui l’ont abandonnée en voyant le désastre provoqué. Cette réforme est agrémentée d’une approche féministe et d’un concept de nivellement par le bas teinté de mièvrerie. La pédagogie est amicale, tous les enfants sont des amis, les jeux un peu trop rapides sont interdits, les cacahuètes aussi, et les garçons un peu trop turbulents sont obligatoirement drogués au Ritalin. L’enseignement au Québec ne reconnaît qu’un sexe : la fille. Le programme est conçu pour elle. Les cours, les méthodes, les jeux, les enseignantes (…) tout est féminisé. La seule réponse donnée aux garçons qui étouffent dans cet univers rose est le Ritalin, une drogue distribuée comme des bonbons qui les endort de fortes migraines. Les chiffres sont édifiants : 40% de décrochage scolaire au Québec au secondaire, 90% d’entre-eux par des garçons. Les écoles privées sont hors de prix et offrent finalement un niveau d’école publique en France. Comme cela m’a été confirmé par des enseignants ici, les élèves québécois du primaire qui viennent en France ont en moyenne 2 ans de retard sur le programme de l’Éducation Nationale. Quant au niveau universitaire, il n’est guère fameux. Au Québec comme en Amérique du Nord, l’usage est au par-cœur. L’important, c’est de répondre au QCM. Jamais de question piège, jamais de raisonnement, jamais de mise à l’épreuve. L’important n’est pas d’avoir compris, juste de savoir réciter pour avoir ses crédits. - L’économie en déclin. J’aime bien les bonnes nouvelles. J’aime bien savoir que je ne travaille pas pour rien et que l’avenir est radieux. J’aime bien avoir confiance en demain. J’aime bien payer des taxes pour quelque-chose. Je n’ai jamais ressenti cela au Québec. Je n’ai jamais réussi à faire confiance aux politiques. Les lobbies et les syndicats tirent chacun la couverture à eux. Le statu-quo est la seule réponse que savent donner les politiques plus occupés à leur carrière qu’à attaquer les vrais dossiers. Au Québec, j’ai surtout vu du pelletage de nuage et de grandes dépenses dans des études toujours contestées. Alors qu’elle ne compte que 7 millions d’habitant, la Province à l’inertie de la Commission Européenne. Toronto s’est développé de façon magistrale. Vancouver aussi. L’Alberta a le vent en poupe avec ses sables bitumineux. Le Québec a de bonnes ressources hydro-électriques mais semble incapable de les transformer en revenus. Les cafouillages séparatistes découragent les investisseurs. Les syndicats font fuir les entrepreneurs. Le vieillissement de la population est un fléau que personne ne veut aborder. Le niveau de taxation est une entrave à tout développement. Le cercle est vicieux parce que les choses ont trop trainé. Il aurait fallu s’y prendre bien plus tôt. Aujourd’hui, l’effort demandé est colossal et personne ne veut payer les dettes des autres, ce qui est normal. Le Canada étant grand, le monde étant vaste, le Québec se retrouve de plus en plus isolé dans ses contradictions. Il suffit de regarder le film « l’illusion tranquille » pour se rendre compte que le pire est à venir. Le Québec n’est pas fait pour les Européens et moins encore pour les Français. Je comprends encore les réfugiés politiques ou économiques qui n’ont pas d’autres choix. Mais pour un Européen, choisir le Québec pour y faire sa vie est un aveu de naïveté. Un miroir aux alouettes. Quand me prend le temps de regarder les nouvelles du Québec, par Internet, je me sens apaisé de ne plus y être. Tout semble tellement plus clair vu d’ailleurs. Une semaine après notre arrivée à Montréal, j’étais dans mon appartement meublé et j’ai cru voir passer un tapis devant ma fenêtre. Je me suis approché de la rampe et j’ai regardé en bas. J’ai vu un homme, en bedaine, tressautant encore. Il avait sauté du dixième étage. Une histoire de couple, un ras-le-bol de la vie. Douze ans plus tard, j’ai toujours cette image dans la tête. Je sais qu’entre temps, des milliers d’autres ont fait comme lui. Je retourne à mon soleil et à la vraie vie de la Provence, qui se conjugue ici en Être et en plaisirs et non pas comme là-bas, en maigres Avoirs et en long jours de tristesse.
  20. Lancement de la phase II du Vistal En planifiant soigneusement et dès la conception l'aspect écologique des deux tours de 25 étages du Vistal, et en réalisant un aménagement paysager nécessitant le moins d'eau potable possible, la Corporation Proment prévoit obtenir une certification LEED. Un tsunami vert secoue le monde entier, de l'Inde à l'Australie. Et à Montréal aussi, le désir de sauver la planète motive l'industrie de la construction à changer ses habitudes, a noté avec satisfaction Kevin Hydes, président du World Green Building Council, une organisation qui encourage la construction de bâtiments écologiques à l'échelle internationale. Selon lui, l'attrait croissant pour les bâtiments verts est logique. Ces derniers permettent d'économiser de l'énergie et de l'eau, tout en réduisant les déchets et les émissions de gaz à effet de serre, a-t-il indiqué lors d'une causerie soulignant le lancement de la phase II du Vistal, à l'Île-des-Soeurs. «La technologie existe, a constaté M. Hydes, un des pionniers du mouvement vert au Canada, qui habite à Montréal depuis quatre ans. Il faut simplement changer nos comportements. Chaque geste compte.» L'événement était organisé par la Corporation Proment, qui a pris le pari de construire un complexe résidentiel écologique dans un environnement enchanteur, sur le bord du fleuve Saint-Laurent. En planifiant soigneusement et dès la conception l'aspect écologique des deux tours de 25 étages, et en réalisant un aménagement paysager nécessitant le moins d'eau potable possible, le promoteur prévoit obtenir une certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), une des normes internationales les plus strictes en construction verte. Au Canada, cette dernière est attribuée par le Conseil du bâtiment durable du Canada, que Kevin Hydes a contribué à fonder, en 2003. La certification LEED deviendra un jour la norme dans l'industrie de la construction, croit Samuel Gewurz, président de la Corporation Proment. C'est en pensant à l'avenir qu'il a décidé de faire preuve de leadership. Car l'investissement n'en sera que plus rentable pour les acheteurs. «Construire selon les paramètres écologiques exige plus d'efforts et entraîne des coûts supplémentaires, convient-il. Nous avons cherché à obtenir le plus de bénéfices possibles, sans pour autant imposer un fardeau financier trop lourd à nos clients. C'est pourquoi nous avons institué un prêt vert, qui sera remboursé à même les économies d'énergie effectuées.» Une quarantaine de personnes, qui ont déjà acheté un condo dans une des deux phases du Vistal ou songent à le faire, ont assisté à la soirée, organisée pour mieux leur faire apprécier la complexité du projet. Benoît Godard, qui vient d'acquérir un appartement dans la première phase avec son épouse, Pierrette Roy, était ravi. "C'est encore mieux que je pensais", a souligné le futur copropriétaire, pour qui l'aspect écologique du projet est fort important. Géothermie La géothermie répondra à 35% des besoins en chauffage et en climatisation, a expliqué Louis-Joseph Papineau, qui chapeaute tous les aspects écologiques au sein de la Corporation Proment. Des matériaux favorisant une meilleure qualité de l'air à l'intérieur seront utilisés, a-t-il notamment mentionné. Des appareils et des fenêtres à haut rendement énergétique seront par ailleurs installés. La firme d'architectes l'oeuf (Office de l'éclectisme urbain et fonctionnel), de même que le bureau d'ingénieurs Martin Roy et associés, reconnus pour leurs initiatives vertes innovatrices, se sont greffés à l'équipe. Leur défi? Rendre le plus vert possible les bâtiments, dont plus de 60% de la façade sont en verre, conformément à la conception originale du Groupe Conseil Jean-Pierre Bart architecte. Dans ce contexte, le recours à du verre à haut rendement énergétique est essentiel, a souligné l'architecte Daniel Pearl, cofondateur de l'oeuf. Ce qui lui plaît? Le soin apporté à certains éléments qui ne paraissent pas comme la qualité de l'air intérieur et l'enveloppe extérieure des bâtiments. "Certaines mesures prises sont cachées à l'intérieur des murs, a-t-il souligné. Elles n'ont pas été adoptées en tant qu'outil de marketing." Le promoteur s'est assis avec les architectes et les ingénieurs tout au long du processus de conception, a-t-il apprécié. "Il ne devrait pas y avoir de grande différence entre la conception et la construction", prévoit-il. Ce n'est pas toujours le cas.
  21. En fait, je commence a pensé qu`il existe une nation dans la nation... la nation montrealaise. Montreal is a nation.
×
×
  • Créer...