Aller au contenu

vanatox

Membre
  • Compteur de contenus

    430
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par vanatox

  1. Hudson's Bay Outlet to Open 2nd Location August 26, 2014 Hudson's Bay will continue the expansion of its Hudson's Bay Outlet concept by opening a second location this fall at the Premium Outlets Montreal. The roughly 27,000 square foot store will carry clearance merchandise from its department stores, as does its first location that opened last year in Toronto. A source tells us that Montreal's Hudson's Bay Outlet will open October 30, 2014, at the same time as Premium Outlets Montreal. Phase One of the mall will measure about 365,000 square feet with about 80 retailers, featuring many of the same outlets as its sister property in Toronto. Premium Outlets Montreal will be home to Canada's first Max Mara outlet, however, and we'll update this article when we receive the mall's complete tenant list. Hudson's Bay Outlet will act as the mall's primary anchor. Canada's first Hudson's Bay Outlet opened in August of 2013 at the Toronto Premium Outlets. The Toronto location is slightly smaller than Montreal's, measuring about 25,000 square feet. Clearance merchandise from Hudson's Bay store is featured, including merchandise from luxury womenswear department, The Room. Hudson's Bay Outlet will face increased competition, as Nordstrom plans to open as many as 20 Nordstrom Rack locations in Canada, beginning in 2017. Hudson's Bay's parent company will counter this competition, however, as it plans to open as many as 25 Off 5th by Saks Fifth Avenue stores in Canada over the next several years. A source at Hudson's Bay confirms that the company may open more outlets in selected Canadian cities over the next several years. We'll report more as we learn further details. http://www.retail-insider.com/retail-insider/2014/7/hudsons-bay-outlet
  2. La Presse Canadienne SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE La société chinoise Solutions d'alarme incendie Maple Armor Canada a annoncé mardi la construction d'une nouvelle usine à Saint-Bruno-de-Montarville, sur la Rive-Sud de Montréal, un investissement de 30 millions de dollars qui devrait entraîner la création de 70 emplois à terme. La filiale de Beida Jade Bird Group espère que sa nouvelle installation, qui fabriquera des systèmes d'alarme incendie, sera opérationnelle au courant de 2015. Le président du conseil de Beida Jade Bird Group a indiqué avoir choisi de s'installer en Amérique du Nord en raison de sa main-d'oeuvre hautement qualifiée et de son accès aux marchés mondiaux. La production de l'usine de Saint-Bruno sera d'abord destinée au marché chinois, où la demande est particulièrement vigoureuse, mais une diversification des marchés d'exportation est ensuite prévue, a précisé Gelin Zhang, vice-présidente de Maple Armor. http://affaires.lapresse.ca/economie/fabrication/201408/19/01-4792920-la-chinoise-maple-armor-ouvrira-une-usine-a-saint-bruno.php
  3. Faut vraiment avoir du temps à perdre pour débuter un fil avec cette non-nouvelle de TVA.
  4. Un endroit que je trouverais très approprié pour eux est dans la petite tour projetée pour le site de l'ancien spectrum. Ce serait chouette!
  5. Publié le 16 juillet 2014 à 08h03 | Mis à jour à 08h03 Embraer choisit une PME québécoise (Farnborough) Une PME montréalaise a décroché un contrat important auprès d'Embraer. Alta Précision, d'Anjou, usinera des composantes de trains d'atterrissage pour la nouvelle version du biréacteur régional du constructeur brésilien, l'E2. [...] Il n'a pas voulu révéler le montant du contrat, qui couvrira l'ensemble de la vie du programme d'E2. Il a toutefois indiqué qu'il permettra la création d'une quinzaine d'emplois chez Alta Précision. L'entreprise cherche un site pour une nouvelle installation, probablement pas très loin de ses installations actuelles à Anjou. «On veut rester dans le coin», a lancé M. Alonso. Le ministre fédéral responsable de l'Agence de développement économique pour les régions du Québec, Denis Lebel, s'est réjoui du succès d'Alta Précision. «Nous les avons aidés il y a quelques années et voilà qu'ils viennent de décrocher un important contrat sur le marché international, a-t-il souligné. Ça boucle la boucle.» M. Lebel a d'ailleurs profité de sa présence à Farnborough pour annoncer des contributions remboursables pour deux autres entreprises québécoises. C'est ainsi qu'une PME de Granby, Les Produits intégrés Avior, disposera d'une contribution d'un million de dollars de Développement économique Canada dans le cadre d'un projet d'agrandissement de 5,5 millions. «Avec cette aide, nous pourrons mettre en place de nouvelles technologies et faire croître nos affaires», a déclaré le responsable des estimations chez Avior, David Ste-Marie. Le projet devrait permettre la création de 70 emplois. L'entreprise se spécialise dans des structures hybrides qui font appel aux matériaux composites et au métal. Pour sa part, Techiprodec, de Montréal, obtiendra une aide de 375 000 dollars pour réaliser un projet d'investissement de 750 000 dollars. L'entreprise usine notamment des pièces pour Belle Helicopter, Messier Dowty et Héroux-Devtek. Le projet devrait créer six emplois. http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201407/16/01-4784234-embraer-choisit-une-pme-quebecoise.php
  6. Publié le 16 juillet 2014 à 07h27 | Mis à jour à 07h27 Quelques projets québécois à Farnborough (Farnborough) Si des entreprises étrangères s'installent au Québec, des entreprises québécoises se font valoir à l'étranger. Le Salon aéronautique de Farnborough est l'occasion pour les unes et les autres de se faire connaître, même si on ne parle pas de création massive d'emplois. FusiA : Imprimer des pièces aéronautiques Une PME française spécialisée dans les pièces de métal pour l'industrie aéronautique établira une présence à Montréal. L'investissement est modeste, soit 4 millions de dollars sur trois ans. Le nombre d'emplois créés l'est également, soit une quinzaine pendant la même période de temps. Mais la technologie de FusiA n'a rien de banal et n'est présentement pas utilisée au sein de l'industrie aéronautique canadienne : l'impression 3D par fusion laser. « C'est une technologie que nous exploitons en Europe, a déclaré Cyrille Chanal, président de FusiA, dans une entrevue avec La Presse Affaires. Il y a trois grandes zones de l'aéronautique mondiale : Toulouse, Seattle et Montréal. Nous sommes déjà à Toulouse. Montréal semblait la suite logique. » L'impression 3D permet de réaliser des pièces particulièrement complexes. Alors qu'en utilisant les machines traditionnelles, il faut parfois découper une dizaine d'éléments et les assembler pour former une pièce particulière, avec l'imprimante 3D, on peut réaliser celle-ci en un seul élément. En outre, les machines traditionnelles laissent de côté beaucoup de matériel parce qu'elles doivent faire du découpage. « Avec notre technologie, il n'y a pas de pertes, et on utilise moins d'énergie », a affirmé M. Chanal. Sinters America : Un peu d'aide, un gros contrat La PME Sinters America, de Boucherville, a obtenu une subvention de 35 775 $ du gouvernement du Québec pour l'aider à commercialiser un système de test à l'étranger. Grâce à cette aide, Sinters a pu décrocher un contrat auprès de Rockwell Collins pour la fourniture d'un équipement de test pour un système de divertissement en vol. « L'aide du gouvernement est importante, a expliqué Éric Ledoux, président de Sinters. Nous sommes une petite société. C'est difficile pour nous de prendre des risques sur un produit parce que personne ne nous connaît. » Le projet de 2 millions de dollars devrait permettre de créer une dizaine d'emplois. RTI Claro : Assurer la compétitivité d'une usine Grâce à une subvention de 1 million de dollars du gouvernement du Québec, la société RTI Claro mettra en oeuvre un projet d'investissement de 10 millions pour acquérir l'équipement le plus récent dans le domaine de l'usinage de pièces en titane pour l'industrie aéronautique. « RTI, notre société mère, a des usines partout en Angleterre et aux États-Unis, a expliqué le vice-président et directeur général de RTI Claro, Christian Sauvé. Nous étions en compétition à l'interne pour cet investissement. L'aide de Québec était cruciale pour l'obtenir et faire en sorte que notre usine demeure la plus performante qui soit. » Le projet devrait entraîner la création d'une dizaine d'emplois. http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201407/16/01-4784214-quelques-projets-quebecois-a-farnborough.php
  7. La CSeries volera en Afrique (Farnborough) Bombardier (T.BBD.B) a sorti les ballons et les macarons pour annoncer une nouvelle série de commandes pour la CSeries et le Q400 mercredi matin au salon aéronautique de Farnborough. Ces commandes ne portent pas sur un très grand nombre d'avions mais elles sont significatives pour Bombardier pour plusieurs raisons. Le constructeur a notamment annoncé un premier client africain pour la CSeries, sa nouvelle famille d'appareils de 110 à 145 places. Le président de Bombardier Avions commerciaux, Mike Arcamone, n'a pas voulu révéler son identité, sinon pour dire qu'il s'agissait d'un client existant de Bombardier. «Il reconnaît l'avantage compétitif que lui confère la CSeries sur le continent africain», a déclaré M. Arcamone. Le fameux client a signé une lettre d'entente pour cinq appareils de la CSeries, un contrat d'une valeur estimée à 365 millions US au prix courant. Un autre client non identifié a signé une entente conditionnelle pour acquérir sept appareils de la CSeries. L'entente est assortie de droits d'achat sur six appareils additionnels. M. Arcamone a fait valoir qu'avec ces ententes, le nombre de commandes fermes, optionnelles ou conditionnelles pour la CSerie passait au-delà de la barre de 500, pour atteindre 513, avec 20 clients. «Comme promis, nous aurons 300 commandes fermes pour la CSeries, avec 20 clients, lors de l'entrée en service de l'appareil», a affirmé le grand patron de Bombardier Avions commerciaux. Un journaliste d'origine indienne a demandé à M. Arcamone pourquoi la CSeries n'avait pas encore percé sur le marché indien. «Nous avons des campagnes en cours, il y a des discussions, a affirmé M. Arcamone. Définitivement, la CSeries volera en Inde.» Bombardier a également annoncé hier une commande ferme pour deux appareils turborpopulsés Q400. Le transporteur à bas prix thaïlandais Nok Air a converti deux droits d'achat, un contrat d'une valeur de 66 millions US au prix courant. Cette annonce a permis à Bombardier d'inscrire le 500e et 501e Q400 sur son carnet de commande.Pratt & Whitney Canada (P&WC), qui propulse le Q400, a souligné l'événement avec une plaque. «Cela représente 1000 moteurs, a déclaré le vice-président au marketing de P&WC, Richard Dussault. Nous attendons avec anticipation les 1000 prochains.» Jusqu'ici, Bombardier n'a annoncé aucune commande pour son biréacteur régional CRJ à Farnborough. M. Arcamone a soutenu que le programme allait bien. «Nous avons toujours des discussions, a-t-il soutenu. Et je vous rappelle que nous avons annoncé une commande de 16 appareils pour China Express quelques semaines avant le salon.» http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201407/16/01-4784218-la-cseries-volera-en-afrique.php
  8. vanatox

    L'Économie du Québec

    Dans les provinces de l'Atlantique, c'est la catastrophe. Haut taux de chômage, aucune augmentation de la population voir une diminution, diminution de la population active, création d'emploi négative, bas taux d'activité et d'emploi.... L'histoire se répète mois après mois. http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/140606/t140606a003-fra.htm
  9. vanatox

    L'Économie du Québec

    Bien que la situation soit un peu moins pire pour l'Ontario, il s'est quand même perdu 30 000 emplois à temps plein et créé 45 000 jobs a temps partiel en mai dans cette province. Bref, un peu le même scénario qu'au Québec, en légèrement mieux. Si tu regardes les données mensuelles et la tendance sur un an, c'est le pays presque au complet qui n'a pas une performance super.
  10. Tu sais, les meubles et la déco dans ton condo, c'est toi qui les choisis. Remplace les meubles dans les rendus présentés ici par les tiens et tu as un condo qui serait surement à ton goût.
  11. Qu'est-ce que le pôle Frontenac? Et ils prévoient investir beaucoup d'argent dans le vieux Montréal. Je me demande pour quels projets en particulier.
  12. vivreenrégion, je me permet puisque j'ai aussi vu l'info sur SSP: Net international migration (CMAs/MSAs): 2012-2013 New York: 128,042 Toronto: 80,483 Miami: 52,706 Los Angeles: 49,798 Montreal: 45,241 Washington: 36,871 Vancouver: 31,719 Houston: 25,504 Boston: 24,116 Calgary: 23,817 Chicago: 23,646 San Francisco: 23,534 Stats Canada, Annual demographic estimates, Net international migration http://www.statcan.gc.ca/pub/91-214-x/2012000/t006-eng.pdf US Census Bureau, Population estimates https://www.census.gov/popest/data/metro/totals/2013/index.html
  13. Après la performance mauvaise de février du marché de l'emploi au Québec, de bonne nouvelles pour mars: - 15 100 personnes de plus qui ont un emploi (gain de 24 000 emplois à temps plein et perte de 8 900 emplois à temps partiel) - Baisse du taux de chômage à 7,6% http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/140404/dq140404a-fra.htm Voir Tableau 3 pour plus d'infos.
  14. Est-ce que le bâtiment en brique rouge à l'arrière de la maison (et connecté à cette dernière) fait aussi parti du projet et a été ou sera rénové? Ce bâtiment était abandonné.
  15. Enfin!!¨ca va faire du bien au village. Élimination d'un des pires bloc en ville et nouveaux habitants et commerces dans le secteur.
  16. vanatox

    L'Économie du Québec

    Pour les salaires, il y a beaucoup de variation selon les domaines et c'est pas tout le temps vrai que les salaires sont plus bas. Mais je ne vais pas aborder la question des salaires parce que je veux apporter un point sur l'aspect taxes. Je travaille à Ottawa et donc j'habite maintenant à Gatineau. Bien que l'idée de vivre en Ontario ne me plaisait pas tellement, c'est une étape habituelle et normale de calculer comment ca coûterait de vivre de l'autre côté de la rivière. POur un salaire de 100 000$ annuel, on parle d'une différence en impôt d'environ 5000$ en faveur de l'Ontario. http://www.ey.com/CA/en/Services/Tax/Tax-Calculators-2013-Personal-Tax Mais quand tu commence à prendre en compte le coût des maisons/condos qui sont bcp plus élevés en Ontario, les assurances et taxes municipales qui sont plus élevés en conséquence, le taxe sur la consommation d'eau, les tarifs d'électricité plus élevés... Au Québec, si tu as des enfants, il y a les frais de garderie beaucoup moins chers, les frais de scolarité beaucoup plus abordables. École privée? Moins cher. Et au Québec, il y a plein de possibilité d'avoir des crédits d'impôt pour un paquet de trucs. Les déductions pour les REER sont meilleures entre autre qu'en Ontario. À moins de faire le choix de vivre dans une maison ou condo beaucoup plus modeste que ce que tu pourrais t'offrir au Qc pour le même prix, je ne vois pas comment c'est possible d'avoir tellement plus d'argent dans ses poches. Sauf si dans ton domaine les salaires sont plus élevés. Pour moi, l'aspect taxe est vite annulé quand on prend en compte la différence au niveau du coût de la vie.
  17. 10 jan. 2014 - par Pierre Fortin Non, pas vraiment. Le taux de croissance pour le Québec est historiquement plutôt faible, mais le mal est canadien, pas seulement québécois. On rapporte généralement la performance économique d’une région dans une année en se basant sur le taux de croissance de son produit intérieur brut (PIB) par rapport à l’année précédente. Le PIB mesure la valeur des biens et des services que la région a produits dans l’année. (C’est identique à la valeur des revenus qu’elle a ainsi engendrés.) Pour estimer de combien le volume réel des biens et des services produits a augmenté depuis un an, il faut évidemment retrancher de la hausse du PIB la partie qui résulte purement de prix plus élevés (l’inflation). À l’heure actuelle (janvier 2014), on estime que, inflation ainsi déduite, la croissance du PIB a été de 1,2 % au Québec, de 1,4 % en Ontario et de 1,7 % dans l’ensemble du Canada en 2013 par rapport à 2012. Ces chiffres paraissent, en surface, donner une réponse affirmative à la question posée en titre. La croissance économique semble avoir été plus faible au Québec qu’ailleurs en 2013. Mais attendez. Le PIB résulte tout autant du nombre d’habitants dans la région que de ce que chacun d’eux produit et achète. Si la population double et qu’elle produit deux fois plus de biens, le PIB va doubler, mais il n’y en aura évidemment pas plus pour chacun. Le pouvoir d’achat (ou niveau de vie) moyen par habitant sera inchangé. Autrement dit, la mesure adéquate du bien-être véritable des gens n’est pas le PIB total, mais le PIB par habitant. Par exemple, selon le Fonds monétaire international, la Norvège a enregistré en 2012 un PIB total de 275 milliards de dollars; les États-Unis, eux, un PIB total de 16 250 milliards. Est-ce que cela veut dire que les Américains étaient plus riches que les Norvégiens? Pas du tout. Il y avait seulement 5 millions d’habitants en Norvège en 2012, contre 315 millions aux USA. Le PIB par habitant était donc de 55 000 dollars en Norvège et de 51 600 dollars aux États-Unis. Le revenu moyen des Norvégiens était supérieur de 6 % à celui des Américains. La conclusion qui s’impose, c’est que la performance économique d’une région doit s’évaluer en suivant l’évolution de son PIB par habitant, et non pas l’évolution de son PIB total. La croissance du PIB par habitant (inflation déduite, bien sûr) est celle qui compte vraiment lorsqu’on veut apprécier la progression du bien-être matériel des habitants de la région. On calcule le PIB par habitant en divisant le PIB par la population. Mais par quel concept de population ? Ici, il y a deux options. Selon la première option, on divise le PIB par la population totale du territoire — tous les habitants, enfants, adultes et aînés. Le PIB par habitant qui en résulte mesure le revenu (ou pouvoir d’achat) auquel un habitant de la région a accès en moyenne, quel que soit son âge. Selon la seconde option, on divise le PIB par la population d’âge actif seulement, habituellement celle de 15 à 64 ans. Cette grande catégorie d’âge est le principal bassin de recrutement des travailleurs potentiels. Dans ce cas, le PIB par habitant de 15 à 64 ans qui est obtenu mesure la capacité de la population d’âge actif de la région à créer la richesse pour l’ensemble de tous les citoyens. Si on veut juger de la performance économique véritable d’une société, c’est cette seconde option qu’il faut choisir. Pour le voir, on n’a qu’à considérer l’exemple de deux régions qui affichent la même population totale de 10 millions d’habitants et le même PIB total de 600 milliards de dollars. Le PIB par habitant est de 60 000 dollars, le même dans les deux cas. Mais supposons que la population de 15 à 64 ans est de 8 millions de personnes dans la première région et de seulement 7,5 millions de personnes dans la seconde. Il est évident que la performance économique de la région qui produit la même richesse avec moins d’habitants d’âge actif, soit celle qui compte 7,5 millions de 15-64, est la meilleure des deux. Car ses habitants d’âge actif produisent une richesse de 80 000 dollars chacun en moyenne, alors que, dans la région qui compte 8 millions de 15-64, les habitants d’âge actif ne créent 75 000 dollars de richesse chacun. Si on veut simplement comparer le bien-être matériel auquel l’ensemble des habitants d’une région a accès en moyenne, sans plus, il est parfaitement légitime de le faire en divisant son PIB par sa population totale. Mais si c’est sa vraie performance économique, c’est-à-dire l’habileté de sa population d’âge actif à produire la richesse, qu’on veut mesurer, il faut plutôt diviser le PIB par la population qui est la grande responsable de sa création, soit celle de 15 à 64 ans. C’est sur cette base que le tableau ci-dessous compare la performance économique du Québec à celle de l’Ontario et de l’ensemble du Canada en 2013. Pour obtenir le taux de croissance du PIB par habitant d’âge actif de chaque région, il faut soustraire le taux de croissance de sa population de 15 à 64 ans du taux de croissance de son PIB total. Dans le cas du Québec, par exemple, comme on estime que le PIB total a augmenté de 1,2 % et la population de 15 à 64 ans de 0,2 %, on trouve que le PIB par habitant de 15 à 64 ans a augmenté de 1,0 % (1,2 moins 0,2). On voit bien, dans la colonne de droite du tableau, que le taux de croissance estimé du PIB par habitant de 15 à 64 en 2013 a été à peu près le même au Québec, en Ontario et dans l’ensemble du Canada. La performance économique du Québec (1,0 %) n’est pas moins bonne que celle des autres régions du pays, contrairement à ce que laisse croire la comparaison basée sur le taux de croissance du PIB total dans la colonne de gauche. C’est malheureusement cette dernière statistique, la croissance du PIB total, qui reçoit la publicité presque exclusive dans la presse financière. La réponse à la question posée en titre est donc négative. Bien évidemment, le taux de croissance par habitant autour de 1,0 % qui est estimé ici pour le Québec est historiquement plutôt faible. Mais on voit bien que le mal est canadien, pas seulement québécois. Une dernière question se pose tout de même au sujet de ce résultat. Dans la colonne du centre du tableau, on peut voir que la croissance de la population de 15 à 64 ans est plus faible au Québec que dans les autres parties du Canada. (En fait, la population de cette catégorie d’âge va bientôt commencer à diminuer en niveau absolu au Québec.) Est-ce que cela ne veut pas dire qu’il est, par conséquent, plus facile pour une région comme le Québec d’enregistrer une croissance par habitant d’âge actif plus rapide que les autres parce que sa population de 15 à 64 ans, qui apparaît au dénominateur du PIB par habitant, augmente moins vite qu’ailleurs ? Si cela s’avérait, le fait même que le PIB par habitant du Québec n’a pas augmenté plus vite que la moyenne canadienne en 2013 constituerait en lui-même une preuve de sous-performance de l’économie québécoise. Il n’en va pas ainsi. Au strict plan de la logique, moins de gens dans la population veut dire, bien sûr, moins d’habitants au dénominateur du PIB par habitant. Mais moins de gens veut aussi dire moins de biens produits et achetés au numérateur. Le nombre d’habitants au dénominateur est plus faible, mais le PIB lui-même au numérateur est plus faible lui aussi. Ces deux effets s’annulent. Au plan des faits, l’exemple des 24 pays membres les plus avancés de l’OCDE dans le dernier quart de siècle en fournit une preuve sans équivoque : de 1987 à 2012, il n’y a aucune corrélation significative entre la croissance de leur PIB par habitant d’âge actif et la croissance de leur population. Lien: http://www.lactualite.com/blogues/le-blogue-economie/en-2013-la-croissance-economique-a-t-elle-ete-plus-faible-au-quebec-quailleurs-au-canada/
  18. 31 juil. 2013 - par Pierre Duhamel L’entrepreneuriat au Québec? Pas fort, si l’on en croit les médias et les spécialistes du domaine. Les entrepreneurs seraient «historiquement moins nombreux que dans le reste du Canada», nous apprenait La Presse lundi. «Le Québec serait sérieusement en retard sur ses voisins canadiens et américains en matière de création de PME», affirme Pierre-Karl Péladeau. «Les indices du dynamisme entrepreneurial au Québec sont généralement inférieurs à ceux obtenus dans le reste du Canada», soutient depuis des années la Fondation de l’entrepreneurship. Pourtant, rien dans les statistiques officielles ne soutient un tel pessimisme. Je ne parle pas ici d’un sondage où des gens expriment leurs intentions de se lancer en affaires ou rendent compte des démarches qu’ils ont effectué pour créer une entreprise, mais des données réelles colligées par Statistique Canada sur le nombre d’entreprises au pays. Dans mon livre sur l’entrepreneuriat, je constatais que le Québec comptait en 2011 un nombre d’entreprises de plus de deux employés qui correspond, grosso modo, à son poids dans l’ensemble canadien. En revanche, l’Ontario comptait proportionnellement moins d’entreprises compte tenu de son poids démographique. J’ai été manifestement peu ou mal lu. Je persiste et signe: il n’y a pas de retard entrepreneurial au Québec. Cela n’existe pas. Voici donc de récentes données à l’appui de mon propos. Si on ne compte que les incorporations, qu’importe le nombre d’employés, il y a avait au Québec, en décembre 2012, 220 954 entreprises, soit 21,7 % des sociétés au Canada. Cela est légèrement inférieur au poids démographique du Québec (23,6%), mais c’est aussi le cas pour l’Ontario, malgré ses 355 211 entreprises. L’Ontario représente 35 % des entreprises de toutes les tailles et 38,3% de la population. Si je prenais en compte dans mon livre des entreprises de plus de deux employés, c’est que je ne voulais pas inclure les travailleurs autonomes comme moi qui, bien que propriétaire d’une entreprise, ne sont pas des employeurs et donc de véritables entrepreneurs. Éliminons donc les micro-entreprises et ne tenons compte que des entreprises qui comptent cinq employés et plus. Il y a 100 889 entreprises qui se qualifient au Québec, contre 141 240 en Ontario, dont la population est pourtant 1,6 fois plus nombreuse. Le Québec compte pour 24,3 % des entreprises de plus de cinq employés au Canada. Allons voir du côté des moyennes entreprises, celles qui ont de 100 à 499 employés. Il y en a en tout 7 814 au Canada, selon la BDC. 27 % d’entre elles ont leur siège social au Québec. Cette proportion n’était que de 25 % en 2006. Loin de s’affaiblir, la position du Québec tend donc à s’améliorer. La BDC a son propre indice pour identifier les régions où l’entrepreneuriat est le plus dynamique. Le Québec est pratiquement au niveau national. Au cours des 12 dernières années, le Québec a devancé l’Ontario à sept reprises. Faut-il plus d’entrepreneurs au Québec? Sans aucun doute. Nos PME ont-elles de formidables défis devant elles? Assurément. Ont-elles des difficultés à atteindre une taille conséquente et à devenir des moyennes, puis des grandes entreprises? Oh que oui! Je ne pense pas que c’est en disant aux Québécois qu’ils sont de piètres entrepreneurs, en retard sur tout le monde, que nous parviendrons à créer ce mouvement irrésistible en faveur de l’entrepreneuriat et de la prise en main de notre économie Lien: http://www.lactualite.com/opinions/le-blogue-de-pierre-duhamel/lincrevable-mythe-du-retard-entrepreneurial-du-quebec/
  19. Mon opinion à propos du rôle de l'office et les médias sociaux: Personnellement, je ne suis pas du tout d'accord avec cette demande de L'office de demander à cette petite entreprise de traduire sa page Facebook ( mais je ne suis pas trop si la demande était pour en avoir une unilingue française ou d'avoir du contenu français? )Ce que l'office devrait faire plutôt serait d'inciter cette entreprise à inclure du contenu français dans sa page en lui faisant valoir les aspect positif de le faire et en lui indiquant les ressource nécessaires pour aider si c'est difficile. Si la personne après ne veut pas le faire, bien ça reste son problème. Dans le meilleur des monde, ce devrait pas être nécessaire et il devrait y avoir reconnaissance que c'est bon pour les affaires de considérer les francophones dans leur marketing (facebook et autres média sociaux ont un rôle de plus en plus important pour rejoindre les clients actuels et autres potentiels clients. Il m'est arrivé dans le passé d'avoir été sur des pages facebook de compagnies basées au Qc ou bien de certain projets de condos montréalais et d'y voir aucun français ou très peu. Dans ces situations, je ne peux m'empêcher de penser qu'on considère que ça ne vaut pas la peine de faire des efforts pour attirer les francophones d'ici et leur argent (incluant aussi les allophones qui ont le français comme première langue officielle parlée), poutant eux qui sont très fortement majoritaire dans cette province.
  20. Quand Green Mountain a acheté Van Houtte, on aurait pu penser que c'est ce qui allait arrivé. Mais c'est tout le contraire qui s'est passé. La situation de la compagnie à Montréal n'a jamais été aussi bonne. Le siège social reste à Montréal, ainsi que l'expertise. En plus la compagnie va maintenant avoir le soutient de Mattel, un géant. Personnellement, je ne pense pas que c'est une mauvaise nouvelle. Je suis plutôt neutre. C'est loin d'être la première compagnie qui aura un siège au Canada mais qui est de propriété Américaine.
  21. Ils mentionnent ceci: "Working drawings are ongoing. Owner is negotiating with potential tenants and expects to begin construction when the rental area reaches the desired percentage. Timelines for working drawings completion and invited sub trade tender have yet to be determined." Donc, j'en déduis que ce n'est pas encore 100% sure?
  22. Personellement, la pub ne me dérange pas tant. Plein de préjugés mais on a vu pire. L'attitude de la compagnie, par contre, c'est autre chose. On peut voir le patron dans le vidéo disponible via le lien de TVA et on peut voir que c'est vraiment un "chic" type...
×
×
  • Créer...