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  1. Centre hospitalier Jacques-Viger / Hôpital de la Miséricorde Il n'y a pas de projet proposé, mais intéressant reportage au Téléjournal sur ce batîment, situé au 840-890, boulevard René-Lévesque Est.
  2. http://patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/fiche_bat.php?batiment=oui&lignes=25&protection=&id_bat=0142-12-4467-01&debut=525 AIDE NOUVELLE RECHERCHE RETOUR AUX RÉSULTATS DE LA RECHERCHE FICHE DU BÂTIMENT Identification Cliquez sur l'image, pour une version agrandie. Station de pompage Craig, façade ouest ©Ville de Montréal, 2006 Station de pompage Craig, façade nord ©Ville de Montréal, 2006 Station de pompage, façade sud ©Ville de Montréal, 2006 Les termes précédés d'un sont définis au glossaire. Nom du bâtiment : Station de pompage Craig Adresse civique : 2000, avenue Viger Est Arrondissement ou ville : Ville-Marie (Montréal) Localisation : Use ctrl + scroll to zoom the map Imagery ©2017 , DigitalGlobe Terms of Use Satellite 50 m Construction Date de construction initiale : 1887 Nom du concepteur de la construction initiale : Perrault et Mesnard (architectes) Maurice Perreault (1857-1909) et Albert Mesnard (1847-1909) forment la firme d’architecture qui porte leur nom de 1880 à 1895. Cette dernière compte à l’époque parmi l’une des plus importantes de la profession et son carnet de commandes est bien rempli, surtout pour des édifices religieux et institutionnels. On leur doit entre autres l’agrandissement du Vieux-Palais de justice de Montréal, 155 Notre-Dame Est (1890), les églises Saint-Charles et Saint-Gabriel, 2115 et 2157 du Centre (1889 et 1891), et le bureau d’enregistrement de Longueuil (1890). Plus tard associés à Joseph Venne, ils concevront notamment le Monument National, 1182 Saint-Laurent (1891-1894). Perreault et Mesnard sont également les concepteurs de la station de pompage Riverside, érigée à la même époque que la station Craig. Nom du propriétaire constructeur : Ville de Montréal (propriétaire de 1887 à aujourd'hui) À la suite des recommandations de la Commission des inondations, la Ville de Montréal fait construire cette station de pompage en 1887. Pendant près d’un siècle, la station Craig demeure fonctionnelle. Depuis que la station est devenue une installation excédentaire dans les années 1980, on dénote, de la part du milieu culturel montréalais, une volonté d’animer ce lieu. Ainsi, plusieurs événements culturels ont été organisés dans l’ancienne station de pompage. Sa localisation particulière entre deux voies rapides ainsi que son état physique représentent un défi à son éventuelle mise en valeur. Station de pompage, façade sud (détail) ©Ville de Montréal, 2002 Intérêt et protection patrimoniale du bâtiment Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : Immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle (juridiction municipale) Bibliographie sur l'immeuble Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du bâtiment, veuillez consulter les sources suivantes : Blouin & associés, Bâtiments municipaux, fiche 171. CUM, Dossiers du répertoire CUM, Édifices publics, pp. 288-289. Ethnotech, Macro-inventaire Ste-Marie, p. 83. Lafontaine, Usine de pompage Craig (2006) Noppen, Du chemin du Roy (2001), p. 105. Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 3, pp. 359-368. Thiffault, Usine de pompage Craig (2005) Ville de Montréal, Dossiers administratifs Ville de Montréal, évaluation Ville-Marie, p. 96. Numéros de référence Bâtiment : 0142-12-4467-01 Propriété : 0142-12-4467 Avertissement : Ce site Web a été produit pour des fins d'information et n'a pas de valeur légale. Pour obtenir de l'information officielle sur un statut de protection légale ou réglementaire, communiquez directement avec l'arrondissement ou la ville concernés et la Direction de Montréal du ministère de la Culture et des Communications du Québec. Droits réservés, 2002-2017 Données mises à jour le 14 avril 2011 RETOUR AUX RÉSULTATS DE LA RECHERCHE AIDE NOUVELLE RECHERCHE
  3. http://journalmetro.com/actualites/national/419174/ces-eglises-qui-changent-de-vocation/ <header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 16px; position: relative !important;">Ces églises qui changent de vocation Par Marie-Eve Shaffer Métro </header><figure style="display: inline-block; margin: 0px; max-width: 100%; box-sizing: border-box; padding: 6px; position: relative; color: rgb(86, 86, 86); font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif; font-size: 15px; line-height: 27px; border: 1px solid rgb(227, 227, 227) !important;"><figcaption style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.8); bottom: 0px; box-sizing: border-box; color: rgb(255, 255, 255); font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; left: 0px; line-height: 1.4; border-style: solid; border-color: rgb(255, 255, 255); border-width: 0px 6px 6px; padding: 10px; position: absolute; width: 630px;">Archives MétroL’église Sainte-Germaine-Cousin, à Montréal, abritera sous peu une salle communautaire ainsi qu’un centre de la petite enfance.</figcaption></figure> Depuis une décennie, pas moins de 285 églises du Québec ont changé de vocation, sinon elles sont sur le point de le faire. La majorité de ces églises ont été converties. Elles ont été mutées en centres communau*taires, en bibliothèques, en salles de spectacle ou même en im*meubles à logements abordables, d’après une compilation scrupuleuse du Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), un organisme à but non lucratif qui veille à la mise en valeur des biens et des immeubles de l’Église. Parfois, les nouvelles fonctions de ces églises sont multiples. Par exemple, l’église Sainte-Germaine-Cousin, dans l’arrondissement de Rivière-des-Pariries–Pointe-aux-Trembles, abritera sous peu une salle communautaire ainsi qu’un centre de la petite enfance. À la place de l’ancien presbytère, un immeuble à logements pour des personnes âgées sera construit. <aside class="related-articles" style="border-style: solid; border-color: rgb(218, 218, 218); border-width: 1px 0px; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: Arial, sans-serif; padding: 25px 0px;">À ce sujet: Les rideaux du Théâtre Paradoxe prêts à s’ouvrir </aside>Les activités de culte ne sont pas nécessairement écartées des projets. Plusieurs communautés religieuses ont d’ailleurs racheté ces églises. Dans d’autres cas, un espace plus restreint a été accordé aux religieux. À La Durantaye, dans Chaudières-Appalaches, l’église Saint-Gabriel a été trans**formée en centre multifonctionnel. Les bancs ont été retirés. Le chœur y est toujours, mais il est dissimulé derrière un rideau lors des activités laïques. Dans moins de 1% des cas, les églises ont été modifiées pour abriter des condos. «Des projets de condos, ce n’est pas l’avenir, a indiqué le chargé de projet du CPRQ, Denis Boucher. Il y a toutes sortes de modifications qui doivent être faites et leur coût est énorme.» D’après la professeure titulaire à la Faculté de théologie et des sciences de la religion à l’Université de Montréal, Solange Lefebvre, le Québec est en avance sur plusieurs pays, notamment européens, lorsqu’il est question de trouver un nouvel usage aux églises. «On est plus avancé dans la mesure où on en a déjà converti, a-t-elle dit. On a assumé déjà le fait qu’il fallait [convertir ces églises]». Mme Lefebvre a notamment souligné la création de la Fondation du patrimoine religieux du Québec, en 1995, qui est devenue en 2007 le CPRQ, ainsi que le rapport de la Commission de la culture déposé en 2006, Croire au patrimoine religieux du Québec. La deuxième vie des églises du Québec Infographie: Steve Proulx/37e avenue Le gouvernement du Québec a en plus consacré près de 275 M$ dans la restauration du patrimoine religieux depuis 1995. Bien que le Québec ait fait un pas de plus, il est encore trop souvent en mode réaction, a déploré l’architecte Ron Rayside. «Il faudrait que l’archevêché, les églises, la Ville et peut-être même le gouvernement du Québec s’assoient ensemble pour voir quel sera le plan pour les 20 prochaines années. Il faut qu’on ait une grande réflexion et surtout le temps de la faire», a-t-il fait savoir. En 2006, la Commission de la culture a demandé en vain au gouvernement du Québec de décréter un moratoire «sur l’aliénation et la modification des bâtiments religieux». Ron Rayside regrette que trop souvent, les communautés cherchent à la va-vite un nouvel usage à leurs églises. Lorsque celles-ci sont fermées, elles se détériorent rapidement, faute d’entretien. Et le temps que les communautés, sinon les promoteurs, trouvent un projet réalisable et le financement nécessaire, la dégradation s’accélère. «Quand on trouve un acquéreur, il y a une facture de mise à niveau qui est énorme, a rapporté M. Boucher. Et je ne parle pas de mise aux normes et de tout ce que le bâtiment peut exiger selon l’usage qu’on veut en faire.» Près de 100 ans de changement Depuis près d’un siècle, des églises du Québec sont vendues, transformées sinon démolies. Elles ont laissé leur place dans un premier temps à des développements immobiliers ou même autoroutiers. Sinon, elles sont devenues inutiles en raison de la fusion de deux communautés religieuses. À partir des années 1990, la désertion des églises, le vieillissement de la communauté religieuse et la baisse des vocations religieuses ont poussé les diocèses et les fabriques à commencer à se départir de leurs bâtiments, dont l’entretien est onéreux. Une poignée d’églises changeaient alors de main à chaque année. De 1900 à 2003, près de 250 églises ont été converties, selon l’évaluation de la Chaire de recherche en patrimoine urbain de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, la cadence s’est accélérée. Tellement qu’aujourd’hui, près d’une église par semaine est fermée, vendue ou transformée. Au moins 50 églises délaissent annuellement en tout ou en partie leur fonction religieuse. Des travaux sont actuellement réalisés dans 13 d’entre elles. *** Le financement, le nerf de la guerre Le ministère de la Culture dispose d’une enveloppe budgétaire, dont une partie est gérée par le CPRQ, pour protéger le patrimoine religieux. Le CPRQ accorde son aide financière à hauteur de 70% des coûts des projets. Il évalue ceux-ci selon la valeur patrimoniale de l’église – un classement des églises cons*truites avant 1945 a été fait –, la teneur des travaux et la participation de la communauté. Du côté du ministère de la Culture, il finance en partie les projets situés sur des sites patrimoniaux, désignés par lui-même ou les municipalités. «Dans le cas de la basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, il n’y a pas de problème, c’est une église reconnue qui est bien classée par le [CPQR]. Quand l’église n’est pas bien classée, elle n’est pas dans les “winners” qui ont accès à l’argent», a expliqué la professeure titulaire à la Faculté de théologie et des sciences de la religion à l’Université de Montréal et la titulaire de la Chaire religion, culture et société, Solange Lefebvre. Par région Nombre d’églises fermées, transformées ou en cours de transformation par région du Québec Bas-Saint-Laurent: 15 Saguenay–Lac-Saint-Jean: 14 Capitale-Nationale: 18 Mauricie: 14 Estrie: 30 Montréal: 58 Outaouais: 8 Abitibi-Témiscamingue: 15 Côte-Nord: 4 Nord-du-Québec: 0 Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine: 4 Chaudière-Appalaches: 17 Laval: 1 Lanaudière: 5 Laurentides: 21 Montérégie: 47 Centre-du-Québec: 14 TOTAL: 285 Source: Le Conseil du patrimoine religieux du Québec. Les chiffres sont basés sur un inventaire des lieux de culte réalisé en 2003 et mise à jour régulièrement par le CPRQ. Série Métro propose cette semaine une série sur le patrimoine religieux au Québec Aujourd’hui. Ces églises qui trouvent une nouvelle vocation et Les rideaux du Théâtre Paradoxe prêts à s’ouvrir Demain. Ces églises qui ne sont plus Mercredi. Une conversion unique: un spa Jeudi. Très-Saint-Nom-de-Jésus en attente Vendredi. Le cas de l’Oratoire Saint-Joseph
  4. http://www.operationpatrimoine.com/ http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=19577&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques 22e Opération patrimoine architectural de Montréal : Une trentaine d'activités patrimoniales gratuites 20 septembre 2012 Montréal, le 20 septembre 2012 - La 22e édition de l'Opération patrimoine architectural de Montréal (OPAM) débutera dans quelques jours! Durant cette quinzaine (28 septembre au 14 octobre), les Montréalais et les visiteurs amateurs d'histoire auront la possibilité de prendre part à une trentaine d'activités patrimoniales gratuites : animations dans les musées, les bibliothèques et les églises, conférences, circuits de découverte à pied ou en autobus, etc. L'occasion pour toute la famille de se divertir de manière intelligente, enrichissante et entièrement gratuite! Le grand public sera aussi appelé à voter pour La maison coup de cœur 2012 parmi cinq des propriétés résidentielles primées le 12 octobre prochain (lamaisoncoupdecoeur.com). Toutes les activités offertes sont répertoriées sur le site de l'OPAM (operationpatrimoine.com). « Chaque année, les activités offertes dans le cadre de l'OPAM offrent une belle occasion pour les Montréalais et les visiteurs de se laisser inspirer par le riche patrimoine architectural qui définit le paysage de la métropole. Par une programmation gratuite et diverse, cette 22e édition est l'occasion parfaite de découvrir l'histoire de Montréal en parcourant les divers quartiers de la ville et en explorant des bâtiments et lieux historiques qui témoignent de son passé. J'invite donc les Montréalais à répondre en grand nombre à cette invitation et à découvrir la grande richesse architecturale de leur métropole », de déclarer Mme Helen Fotopulos, responsable de la culture, du patrimoine, du design et de la condition féminine au comité exécutif de la Ville de Montréal. Voici un échantillon des activités culturelles gratuites proposées par l'OPAM 2012 : • Maisonneuve, cité modèle (circuit de découverte en autobus) Visite commentée de l'ancienne cité de Maisonneuve, jadis considérée comme la Pittsburgh du Canada. La visite inclut notamment le Musée du Château Dufresne et le Studio Nincheri, le plus ancien studio de vitrail du Québec encore en activité. Le dimanche 30 septembre 2012 de 13 h 30 à 16 h 30 (en français). Réservations obligatoires (places limitées) : 514 259-9201 (http://www.chateaudufresne.com). • Visite extérieure de l'ensemble conventuel des Sœurs de Sainte-Anne à Lachine Accompagnés d'un guide, les participants découvriront l'histoire du développement des bâtiments abritant le Collège Sainte-Anne et le Centre historique des Sœurs de Sainte-Anne. Situé aux abords du Canal de Lachine, l'ensemble conventuel est un point d'intérêt majeur de l'arrondissement de Lachine. Il témoigne de l'héritage important laissé par la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne aux plans religieux, éducatif et culturel. Les samedi 29 et dimanche 30 septembre 2012 à 10 h (en français). Réservations (places limitées) : 514 637-4616, poste 212 (http://www.ssacong.org/musee). • Une petite promenade dans le village de De Lorimier (circuit de découverte à pied) Au fil d'une promenade tranquille commentée par Gabriel Deschambault, architecte et urbaniste, on découvrira quelques anecdotes et petits secrets de l'ancien Village de De Lorimier. De Papineau à Iberville, on fera connaissance avec quelques lieux particuliers aujourd'hui disparus, comme le couvent Mont-Royal ou encore les grands abattoirs de l'Est. Ce sera aussi l'occasion de parler de l'architecture et du patrimoine de ce secteur du Plateau-Mont-Royal. Le dimanche 14 octobre 2012 de 14 h à 15 h 30 (en français). Réservations à compter du 2 octobre 2012 (places limitées) : 514 527-6702. • Visite architecturale de la Maison LeBer-LeMoyne Magnifique exemple d'architecture française du 17e siècle, la Maison LeBer-LeMoyne fait la fierté du Musée de Lachine. Cette maison et sa dépendance ont été construites entre 1669 et 1671 pour la traite des fourrures. Accompagné d'un guide chevronné, on visitera ces bâtiments considérés comme les plus anciens de l'île de Montréal. Les samedi 29 et dimanche 30 septembre ainsi que les 6-7 et 13-14 octobre 2012 à 14 h (en français et en anglais). Réservations : 514 634-3478 (http://www.museedelachine.com). • Visite architecturale de Pointe-à-Callière Pointe-à-Callière invite le public à participer à un parcours guidé inédit du Musée. Les visiteurs pourront découvrir les défis relevés par les architectes, les archéologues et les muséologues lors de la construction du Musée sur des vestiges archéologiques. Les samedi 29 et dimanche 30 septembre 2012 à 13 h 30 (en anglais) et à 15 h 30 (en français). Réservations : 514 872-9150 (http://www.pacmusee.qc.ca). • Visite guidée du village de Pointe-Claire Les origines de Pointe-Claire remontent au temps de la colonie française. La visite guidée fera découvrir l'histoire du moulin à vent fortifié de 1710 et de l'église Saint-Joachim, de style néo-gothique, ainsi que la vie des premiers habitants. De l'information sera également donnée sur les anciennes maisons, témoins de différentes époques. Les dimanches 30 septembre, 7 et 14 octobre 2012 de 13 h à 15 h (en français et en anglais). Renseignements : 514 693-9114. La 22e édition de l'Opération patrimoine architectural de Montréal est réalisée par la Ville de Montréal, en collaboration avec le Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine du Québec et Héritage Montréal. Surveillez la remise des Prix émérites du patrimoine 2012 et le lancement du Concours La maison coup de cœur le 12 octobre prochain!
  5. https://www.journaldemontreal.com/les-surs-grises-veulent-leguer-la-maison-de-mere-dyouville-en-heritage-aux-montrealais Les Sœurs Grises veulent léguer la Maison de Mère d’Youville en héritage aux Montréalais PARA-SOL ARCHITECTURE ET DÉVELOPPEMENT GUILLAUME PICARD Mercredi, 6 février 2019 13:39 La Maison de Mère d’Youville, dans le Vieux-Montréal, pourrait être mise en valeur dans le cadre d’un projet de conservation de plus de 35 millions $ visant à en assurer la pérennité et à en faire un pôle patrimonial, éducatif et culturel. Mais avant que les ouvriers ne débarquent sur place, il faudra compléter le montage financier avec l’aide d’Ottawa, de Québec et de la Ville de Montréal, avec qui les discussions se poursuivent. Et il faudra aussi retenir les services d’un promoteur pour mettre de l’avant la proposition présentée mercredi, fruit du travail des firmes d'architectes Para-Sol, Beaupré Michaud et Associés ainsi que Civiliti. L’ensemble, qui est classé bien patrimonial, date de 1693 et comprend plusieurs éléments architecturaux du 17e siècle. Abritant autrefois l’ancien hôpital général de Montréal, il pourrait être conservé pour les prochaines générations dans le cadre d’un projet émanant de la congrégation des Sœurs Grises de Montréal, avec la collaboration du musée Pointe-à-Callière et de l’Université de Montréal. C’est ainsi que les Sœurs Grises souhaitent voir naître l’Espace Marguerite d’Youville au terme de travaux qui pourraient s’échelonner sur deux ans. On y mettrait en lumière l’héritage de Marguerite d’Youville (1701-1771), fondatrice en 1737 de la congrégation des Soeurs de la Charité de Montréal (Sœurs Grises). Les Sœurs Grises ont travaillé avec des experts en patrimoine et en archéologie afin de permettre éventuellement aux visiteurs de s’imprégner de l’époque de la Nouvelle-France, alors que Montréal n’était encore qu’une bourgade. «Au moment où de nombreux immeubles patrimoniaux du Québec se trouvent dans une position de fragilité, nous tenons non seulement à assurer la protection de cet espace historique, mais aussi à donner une nouvelle vie à la Maison de Mère d’Youville. Il est important pour nous de contribuer activement à la transmission de notre histoire et de notre patrimoine», a dit sœur Aurore Larkin, supérieure générale des Sœurs Grises de Montréal. L’idée est de donner accès à des lieux inédits, dont la Salle des pauvres où les gens moins nantis se sustentaient et se reposaient à une autre époque. Elle est «quasi intacte» depuis le 17e siècle. De plus, les gens pourraient accéder à une voûte de l’époque de la Nouvelle-France. Elle est, dit-on, «unique par son ampleur» et les curieux pourraient y découvrir un four à pain d’origine. L’Espace Marguerite d’Youville serait un lieu d’enseignement, de recherche et de diffusion. Il accueillerait le laboratoire d’archéologie citoyenne de l’Université de Montréal. L’institution d’enseignement pourrait ainsi poursuivre, avec le musée Pointe-à-Callière, ses activités de recherche et de formation. On souhaiterait de plus, avec l’Espace Marguerite-d’Youville, réunir des collections archéologiques à Pointe-à-Callière, lieu de fondation de Montréal. Ces pièces sont disséminées en plusieurs endroits en ce moment. «Ce partenariat avec la congrégation des Sœurs Grises et Pointe-à-Callière permettra à nos chercheurs et à nos étudiants de profiter d’un espace patrimonial exceptionnel, tout près du lieu de fondation de Montréal. Un cadeau rare», a indiqué M. Frédéric Bouchard, doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. Mais avant de procéder à la première pelletée de terre, le projet devra obtenir le soutien de tous les ordres de gouvernement, a-t-on précisé en point de presse, mercredi après-midi. «Notre congrégation demande l’appui financier nécessaire des gouvernements et de la Ville de Montréal pour permettre à cet ensemble patrimonial unique de continuer à témoigner de la fondation de notre ville et de notre congrégation. Face à l’enthousiasme que notre projet suscite, nous sommes persuadées de recevoir l’aide financière souhaitée. Nous avons des partenaires solides, l’Université de Montréal et Pointe-à-Callière, et un projet exemplaire», a dit sœur Aurore Larkin.
  6. Entendu Marc-André Carignan parler de ce projet de redéveloppement du site de la Maison mère des Soeurs de Sainte-Anne (1950, rue Provost à Lachine) à l'émission Le 15-18 cet après-midi. Chronique radio de Marc-André Carignan : http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/episodes/402496/audio-fil-du-lundi-12-mars-2018/11 Ce projet est à l'ordre du jour du conseil d'arrondissement de Lachine ce soir, 12 mars aux points 40.05 et 40.06. C'est un plan directeur pour le terrain. http://ville.montreal.qc.ca/documents/Adi_Public/CA_Lac/CA_Lac_ODJP_ORDI_2018-03-12_19h00_FR.pdf : 40.05 : « Recommandation au conseil municipal - Adoption du Règlement autorisant la démolition, la construction, la transformation et l'occupation de bâtiments à des fins notamment d'habitation sur le terrain de la Maison mère des Sœurs de Sainte-Anne située au 1950, rue Provost » 40.06 : « Recommandation au conseil municipal - Adoption du Règlement modifiant le Plan d'urbanisme de la Ville de Montréal (04-047) afin de modifier la carte 3.1.1 intitulée « L'affectation du sol », la carte 3.1.2 intitulée « La densité de construction » et le chapitre 9 de la partie II de ce plan d'urbanisme concernant l'arrondissement de Lachine visant à autoriser l'affectation « Secteur résidentiel », permettre une hauteur maximale de 8 étages, un taux d'implantation allant de faible à moyen ainsi que la création d'un nouveau secteur établi 09-11 sur la propriété située au 1950, rue Provost, et ce, en vue d'un projet de reconversion de la Maison mère des Sœurs de SainteAnne » PROJET DE REQUALIFICATION DE LA MAISON MÈRE DES SOEURS DE SAINTE-ANNE Le projet de requalification prévoit : la transformation du complexe à des fins résidentielles mixtes à prédominance sociale et communautaire, pour un total de 450 logements; le maintien de la chapelle et de la maison du chapelain et leur requalification; la construction d’une nouvelle résidence, pour y accueillir notamment les religieuses, au nord du site à l’emplacement du garage et de l’entrepôt qui seront démolis; l'agrandissement du stationnement existant bordant la rue Esther-Blondin; l'aménagement paysager du site; le maintien du verger, de l’allée menant au cimetière de la Congrégation et des parterres gazonnés donnant sur la rue Provost. La réalisation du programme immobilier se ferait en trois phases afin d’éviter tout préjudice incluant la perte de services pour les sœurs durant les travaux. http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/chronique/63035/couvent-lachine-logement-social Transformer le patrimoine bâti au profit de la communauté : l’exemple des soeurs de Sainte-Anne PUBLIÉ LE LUNDI 12 MARS 2018 La maison mère des soeurs de Sainte-Anne dans l'arrondissement de Lachine, à Montréal Photo : Radio-Canada / Marc-André Carignan Les soeurs de Sainte-Anne occupent depuis le 19e siècle un immense complexe religieux situé dans l'arrondissement de Lachine, à Montréal. Comme il leur est de plus en plus difficile d'assumer l'entretien du bâtiment, elles veulent le vendre. Elles posent toutefois des conditions strictes au futur promoteur, ce qui est tout à leur honneur, estime le chroniqueur municipal Marc-André Carignan. Cela fait sept ans que les soeurs de Sainte-Anne tentent de vendre leur maison mère. Ce ne sont pourtant pas les promoteurs qui manquent. Elles ont déjà refusé plusieurs projets parce qu’ils ne respectaient pas leur vision, rapporte Marc-André Carignan. Les soeurs de Sainte-Anne souhaitent que leur bâtiment garde un esprit communautaire, que le jardin soit accessible au public et que le projet soit inclusif. Après toutes ses années d’attente, voilà qu’un promoteur leur propose une vision respectant leurs valeurs. Il s’agit de l’organisme à but non lucratif la Traversée, qui est déjà responsable de plusieurs projets communautaires à Montréal. La Traversée aimerait donner plusieurs vocations au bâtiment : logement social, unités familiales, logements pour personnes âgées, petits commerces de proximité, etc. La chapelle, dont les soeurs veulent préserver l’architecture, pourrait être transformée en salle de spectacle. Une école pourrait même y voir le jour, précise Marc-André Carignan. Rien n’est toutefois coulé dans le béton. Le conseil municipal de Lachine devra se prononcer lundi sur un changement de zonage avant que le projet puisse aller de l’avant. Une démarche inspirante « C’est tellement exemplaire dans la démarche et l’ouverture à la communauté! », s’exclame Marc-André Carignan. Le chroniqueur aimerait que les différentes instances gouvernementales s’inspirent de l’exemple des soeurs de Sainte-Anne quand vient le temps de trouver une nouvelle vocation à des édifices gouvernementaux.
  7. Une entrevue intéressante avec le chroniqueur Marc-André Carignan au Téléjournal 18h. Il donne les exemples du CHUM et du nouveau pavionne de HEC
  8. <header id="page-header"> 05/04/2017 Mise à jour : 5 avril 2017 | 16:56 Reconnaissance du mont Royal par l’UNESCO: le soutien des Montréalais réclamé Par Marie-Eve Shaffer /journalmetro.com/actualites/montreal/1113523/reconnaissance-du-mont-royal-par-lunesco-le-soutien-des-montrealais-reclame/) </header> <figure> (http://journalmetro.com/actualites/montreal/1113523/reconnaissance-du-mont-royal-par-lunesco-le-soutien-des-montrealais-reclame/#) <figcaption> Chantal Levesque Le site du mont Royal vu de l'observatoire de la Place Ville-Marie </figcaption> </figure> L’appui des Montréalais est réclamé afin que le site du mont Royal puisse être proposé pour faire partie du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Les Amis de la montagne ont lancé mercredi une campagne de mobilisation au cours de laquelle ils espèrent obtenir 30 000 signatures de soutien d’ici le 26 avril prochain. «On espère que ces lettres d’appui viendront ajouter plus de poids à la candidature», a dit mercredi la directrice générale des Amis de la montagne, Silvie Guilbault. À la suite de l’appel de la ministre fédérale de l’Environnement, Catherine McKenna, l’été dernier, la Ville de Montréal a soumis la candidature du mont Royal afin qu’il fasse partie de la liste des sites promus par Ottawa auprès de l’UNESCO. Seul le gouvernement du Canada peut formuler de telles propositions à cet organe des Nations unies et seulement deux sites peuvent être mis de l’avant à chaque année. Les sites retenus par Ottawa seront dévoilés en décembre prochain. Le patrimoine culturel du site du mont Royal a été vanté dans son dossier de candidature présenté par la Ville, a indiqué Mme Guilbault. «S’il y a un lieu emblématique qui reflète toute l’histoire du pays, c’est le mont Royal», a-t-elle dit. La reconnaissance du mont Royal par l’UNESCO ferait en sorte que la montagne aurait un genre de protection planétaire. «Elle permettrait de dire, au niveau international, qu’on doit toucher ce site avec des gants blancs», a illustré la directrice des Amis de la montagne. Celle-ci a convenu que les mesures de protections du mont Royal devront être renforcées, tout en précisant que cette préoccupation est constante par les citoyens et les organisations qui ont pignon sur la montagne. À ce jour, 18 sites canadiens font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, dont l’arrondissement du Vieux-Québec, le Canal Rideau et le parc des montagnes Rocheuses. La dernière fois que le gouvernement canadien avait proposé des sites, c’était en 2004. Cinq des 11 sites faisant partie de la liste indicative du Canada ont par la suite été retenus pour faire partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, dont le site fossilifère de Terre-Neuve, Mistaken Point, l’an dernier.
  9. Le Devoir 1 avril 2017 | Jean-François Nadeau | Montréal http://www.ledevoir.com/politique/montreal/495380/le-patrimoine-de-la-rue-saint-antoine-menace
  10. 2,7M$ pour le patrimoine religieux à Montréal Le gouvernement du Québec a annoncé mardi un investissement de 2,7M$ pour la restauration du patrimoine religieux montréalais. Cette aide financière servira entre autres à effectuer des réparations et des réfections sur huit bâtiments à caractère religieux de la métropole. Le choix des projets retenus a émané de la table de concertation de Montréal du conseil du patrimoine religieux du Québec. Les sommes les plus importantes de l’enveloppe sont allouées à la cathédrale Christ Church, au centre-ville et à la Maison mère d’Youville, dans le Vieux-Montréal. Québec consacrera respectivement 1M$ et 552 500$ à ces projets de restauration. «On a un devoir de mémoire à l’égard de notre patrimoine, ça fait partie de notre histoire, de notre identité, et on veut prendre soin de ce patrimoine-là pour le léguer aux générations futures», a déclaré le ministre de la Culture et des Communications, Luc Fortin, au moment de l’annonce. Le ministre a cherché à faire valoir l’importance du patrimoine religieux dans le paysage montréalais. «Dans les pays européens, il y a beaucoup de châteaux, et les gens sont intéressés à aller les visiter. Ici, au Québec, on a moins de châteaux, mais on a beaucoup d’églises, et on souhaite les préserver et les mettre en valeur», a-t-il illustré. Le directeur des politiques d’Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, salue ces sommes «très bienvenues», mais fait remarquer qu’elles ne représentent qu’une partie des investissements nécessaires à la réfection de ce patrimoine bâti. Il ajoute que ces projets de restauration sont souvent le fruit de mobilisations et de campagnes de financement communautaires. M. Bumbaru confirme que les quelque 600 lieux de culte de la métropole occupent une place importante au sein de son patrimoine bâti. Il fait aussi remarquer que les bâtiments proviennent de diverses communautés montréalaises de l’époque, et non pas seulement de la communauté catholique. «Le patrimoine religieux, c’est souvent la somme de tous les arts qu’on a réunis dans ces constructions», explique-t-il, en ajoutant qu’on peut voir dans les églises plusieurs formes d’expression, dont la sculpture, la peinture, le plâtre et le vitrail, entre autres. «Même si aujourd’hui on a un regard beaucoup plus critique sur les grandes confessions, il faut reconnaître ceux qui nous ont précédé ont mis beaucoup d’efforts dans la réalisation de ce patrimoine-là», juge-t-il. C'est une bonne chose mais c'est trop peu -et j'espère qu'il n'est pas trop tard pour beaucoup d'édifices religieux !! Je sais pertinemment que les Anglicans à eux seuls ont besoin d'un minimum de $2M pour remplacer la flèche dans les plus brefs délais -soit dans un peu moins de deux ans !! Comme le fait remarque Mr Bumbaru : "Il ajoute que ces projets de restauration sont souvent le fruit de mobilisations et de campagnes de financement communautaires." Je sais que les anglicans prévoient en effet d'organiser une campagne de financement afin de trouver le reste de l'argent nécessaire pour ces travaux !! 2,7M$ pour le patrimoine religieux a Montreal | Metro
  11. Ouf, j'ai mal à mon patrimoine cette semaine... Source : Flickr: Page Not Found
  12. Le bâtiment est souvent cité lorsqu'on parle de patrimoine menacé. Par Mu Architecture :
  13. Je ne sais pas trop où placer ce genre de propos. L'idée est de retracer l'influence d'architectes connus ou moins connus sur la patrimoine bâti de Montréal.
  14. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/458218/charte-des-valeurs-economie-et-architecture/ Désirant profiter de la campagne électorale, l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) amorce une tournée provinciale pour réclamer de nos élus l’adoption d’une politique nationale de l’architecture. Mine de rien, le dossier traîne depuis plus de 30 ans à l’Assemblée nationale. L’OAQ avait en effet déposé en 1982, alors que René Lévesque était au pouvoir, un livre blanc pour guider le développement urbain du Québec. Le dossier a refait surface à quelques reprises depuis, mais n’a malheureusement jamais mené à l’adoption d’une réelle stratégie provinciale. C’est pourquoi l’OAQ partira, dès la semaine prochaine, à la rencontre de députés, de maires, d’architectes et d’organismes sensibles à notre patrimoine bâti afin de faire valoir les bénéfices d’une telle politique. Seize pays, dont les Pays-Bas et la Norvège, possèdent déjà la leur, alors que 14 autres y travaillent d’arrache-pied. Pourquoi pas le Québec? Une politique provinciale forcerait notre gouvernement à devenir un client exemplaire pour la construction de bâtiments publics, en établissant une série de critères précis à examiner avant de sortir le chéquier pour un musée, un hôpital et même un échangeur autoroutier. En ce moment, l’État québécois persiste trop souvent à sélectionner un projet en ne regardant que la facture. Pas le fournisseur le plus fiable. Pas le plus talentueux. Le moins cher, et ce, peu importe la proposition. Est-ce ce que vous feriez avec votre propre maison si vous souhaitiez, par exemple, l’agrandir? Prendriez-vous le plus bas soumissionnaire (peu importe son CV et ses références) ou opteriez-vous pour le meilleur rapport qualité/prix afin d’assurer une plus-value à votre propriété? Poser la question, c’est y répondre. Pourquoi procéder différemment avec notre patrimoine collectif? Depuis déjà trop longtemps, on dépense des millions et des millions de dollars en édifices publics sans prendre le temps de regarder plus loin que le bout de notre nez. Mais ces bâtiments maximisent-ils vraiment notre productivité au travail? Reflètent-ils notre créativité? Possèdent-ils une valeur touristique? Une stratégie nationale démontrerait [enfin] que nos politiciens se soucient réellement de l’aménagement de notre territoire en affirmant vouloir prioriser un patrimoine bâti de qualité. En donnant l’exemple, on s’efforcerait de transformer nos paysages urbains en une fierté nationale comme dans bien des pays. Mais attention ici. Je ne parle pas de favoriser la construction d’icônes tape-à-l’œil, dispendieuses, qui vieillissent mal et qui n’ont strictement aucun impact sur notre qualité de vie. Je parle plutôt d’une fierté collective qui se rapproche davantage des pays scandinaves avec une architecture à échelle humaine, respectueuse de l’environnement et qui reflète notre identité culturelle. Assurons-nous d’obtenir le meilleur pour notre société. Pas le minimum requis.
  15. Montréal a eu une tonne de projets ambitieux comme celui-ci. Mon cours de patrimoine urbain montréalais m'en a fait découvrir quelques-uns. J'irai refouillé dans mes notes si vous êtes intéressés! [ATTACH]12803[/ATTACH]
  16. Un document faisant état de la valeur patrimoniale du réseau de métro de Montréal vient d’être complété. Il servira à orienter les décisions futures de la Ville et de la Société des transports de Montréal. «On oublie parfois que le métro est un emblème de Montréal à l’international, pour la diversité de son architecture et l’ensemble des corridors souterrains qui s’y rattachent» -Isabelle Dumas, Chef de la division du patrimoine à la Ville de Montréal http://journalmetro.com/actualites/montreal/414308/un-document-pour-evaluer-le-patrimoine-du-metro/ http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2240,96375615&_dad=portal&_schema=PORTAL
  17. http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=19789&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques En route vers le Rendez-vous 2012 - Un nouveau plan pour la mise en valeur du Vieux-Montréal 25 octobre 2012 Montréal, le 25 octobre 2012 - Mme Helen Fotopulos, responsable de la culture, du patrimoine, du design et de la condition féminine au comité exécutif de la Ville de Montréal, a présenté aujourd'hui le nouveau plan de protection et de mise en valeur du Vieux-Montréal. Nouvelle feuille de route, Perspective 2017 trace les grandes lignes de mesures concrètes à prendre afin de conserver et de développer encore davantage les qualités culturelles et patrimoniales exceptionnelles de ce lieu unique qu'est le Vieux-Montréal. La Ville mandate l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) pour la tenue d'une consultation à cet effet. « Cette 3e annonce, d'une série de 10, nous mène un peu plus près du grand Rendez-vous 2012 Montréal, métropole culturelle. En élaborant Perspective 2017, la Ville de Montréal désire protéger et mettre en valeur ce lieu emblématique qu'est le Vieux-Montréal. Ce berceau de la fondation de notre métropole ne cesse d'attirer des gens des quatre coins de la planète par son charme et son caractère distinctif. L'arrondissement historique se porte bien et notre ville ne serait pas la même sans ce territoire qui est le fondement même de l'identité montréalaise. En se dotant d'un plan qui prend le relais du Plan d'action pour le Vieux-Montréal, adopté en 1998, nous entendons bien continuer à prendre tous les moyens nécessaires pour protéger ce joyau patrimonial », de déclarer Mme Fotopulos. C'est donc par le biais d'une consultation publique qui débutera au cours des prochaines semaines que la Ville de Montréal invite les citoyens à une réflexion sur les divers moyens à prendre afin de permettre à l'arrondissement historique de réaliser son plein potentiel. C'est un appel à tous ceux et celles qui ont le Vieux-Montréal à cœur à se joindre à cette réflexion collective que lancera l'OCPM. Le Vieux-Montréal, au cœur des fêtes du 375e anniversaire de Montréal Depuis plus de trois décennies, une série d'actions concertées ont été mises en place par la Ville de Montréal, le ministère de la Culture et des Communications et leurs partenaires publics et privés afin d'assurer la protection et la mise en valeur du cœur historique et patrimonial de la métropole. L'adoption et la mise en œuvre du Plan d'action pour le Vieux-Montréal, en 1998, et de la Politique du patrimoine, en 2005, en sont de bons exemples. Afin de poursuivre ses efforts de mise en valeur, la Ville de Montréal met tout en œuvre pour créer une discussion ouverte et inclusive. Perspective 2017 propose une stratégie de développement de la qualité de chacune des trois dimensions essentielles de ce territoire, soit un milieu de vie de qualité, un haut lieu du patrimoine montréalais et une destination touristique authentique. Cette stratégie vise à développer les outils nécessaires afin que le Vieux-Montréal puisse continuer à contribuer pleinement à la vie sociale, économique et culturelle de la communauté montréalaise et être au cœur des célébrations du 375e anniversaire de la fondation de Montréal en 2017. Le document de consultation est disponible dans ses versions intégrale et résumée, en ligne, à l'adresse suivante : ville.montreal.qc.ca/patrimoineurbain
  18. Puisque c'est une étude, j'ignore si j'aurais du la mettre dans vision. Des images de plus grandes tailles sont disponibles sur le site. https://maps.google.com/maps?q=45.522022,-73.707404&ll=45.484718,-73.556643&spn=0.00859,0.021136&num=1&t=h&z=16
  19. http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201103/12/01-4378670-lhopital-st-mary-sera-agrandi.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&ut m_contenuinterne=cyberpresse_BO2_montreal_173_accu eil_POS2
  20. Atze

    La Station (2012)

    Patrimoine - Station-service moderniste en danger Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du mardi 06 janvier 2009 Mots clés : station-service, Mies van der Rohe, Conseil du Patrimoine, Montréal Le Conseil du Patrimoine veut sauver la création de Mies van der Rohe, maintenant barricadée sur l'île des Soeurs L'ancienne station-service Esso de l'île des Sœurs a été conçue par l'architecte Ludwig Mies van der Rohe en 1968. On lui doit aussi le complexe Westmount Square, son dernier grand projet, inauguré en 1966. Photo: Jacques Nadeau Un pied sur le frein, un autre sur l'accélérateur. La mauvaise nouvelle, c'est que la station-service de l'île des Soeurs conçue par l'architecte Ludwig Mies van der Rohe en 1968 est fermée et barricadée depuis la mi-décembre. La bonne nouvelle, c'est que le Conseil du Patrimoine entamera dès la semaine prochaine des démarches officielles pour citer le bâtiment moderniste, selon les informations obtenues par Le Devoir. La citation d'un immeuble vise à faciliter sa sauvegarde et sa mise en valeur, sans toutefois les garantir. «Nous avons eu plusieurs réunions depuis l'automne avec le Bureau du patrimoine de la ville au sujet de la station-service», explique Marie Lessard, professeure à l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal et présidente du Conseil du patrimoine de Montréal (CPM), l'organisme consultatif de la ville en la matière. La première réunion au sujet de la citation aura lieu lundi prochain. La présidente ajoute que la ville-centre et l'arrondissement de Verdun, de même que le groupe d'étude et de défense du patrimoine moderne Docomomo Québec, ont été «très impliqués» dans la préparation du dossier d'appui à la sauvegarde de la station-service. «Tout le monde est très conscient de sa valeur», rassure Mme Lessard. «La volonté de citer ce bâtiment est une excellente nouvelle, commente Dinu Bumbaru, directeur des programmes du groupe de défense du patrimoine de la ville Héritage Montréal. Nous avons besoin de ce genre de reconnaissance pour enrichir le catalogue et étendre la notion de patrimoine. Même si on déteste l'automobile qui a façonné le XXe siècle, il faut bien reconnaître les qualités indéniables de cette station-service assez unique au monde.» Trésor patrimonial Son importance a été mise en évidence en 1992 dans un rapport de Docomomo, puis dans une étude du CPM publiée en octobre 2005. Après avoir acheté le territoire agricole à la Congrégation Notre-Dame de Montréal en 1955, la Quebec Home and Mortage Corporation Limited a associé Mies van der Rohe au développement du «plus merveilleux domaine résidentiel de l'Amérique du Nord». On lui doit aussi le complexe Westmount Square, son dernier grand projet, inauguré en 1966. Sur l'île, il a finalement participé à la conception du plan d'ensemble et a conçu cette fameuse station-service. Les pompes à essence originales ont déjà disparu. L'aire d'accueil (y compris ses meubles) a subi de nombreux réaménagements. «Il apparaît que le bâtiment devrait être maintenu dans son intégrité et restauré, concluait le CPM en 2005. Si la station-service perdait l'usage pour lequel elle fut conçue, le recyclage devrait maintenir les qualités architecturales du bâtiment.» Le Magazine, l'hebdo de l'île des Soeurs affirmait le mois dernier que l'arrondissement de Verdun, dont relève le secteur, songeait à installer un centre communautaire dans le garage moderniste. Le trésor patrimonial occupe un grand terrain du boulevard de l'Île-des-Soeurs qui appartient maintenant à un des grands promoteurs immobiliers du secteur, la Proment Corporation, dont il a été impossible d'obtenir un commentaire hier. Au total, il y a trois ans, le terrain et le bâtiment n'étaient évalués qu'à 681 000 $, soit le prix d'un grand condo dans ce coin huppé de la ville. La station Esso était exploitée en franchise depuis quatre décennies. La pétrolière détient l'exclusivité des droits de vente d'essence dans le secteur. Mike Terzian, le garagiste expulsé à la mi-décembre, cherche toujours à se relocaliser sur l'île avec sa dizaine d'employés. Le projet de déménagement dans un ancien entrepôt, sur le chemin du Golf, est tombé à l'eau sous la pression des riverains. «Nous acceptons la décision d'Esso, dit-il. Par contre, c'est un non-sens de ne pas pouvoir offrir de service aux automobilistes de l'île.»
  21. Une disparition à l'époque qui fit prendre conscience du patrimoine bâti de la vieille ville. La maison incendiée en 1906 fut reconstruite, pour être finalement démolie à l'automne de 1940. Le terrain est toujours vide ... en 2011, 71 ans plus tard.
  22. Espace MV - L'art de ne rien perdre Le Devoir Marie-Ève Maheu Édition du samedi 07 et du dimanche 08 mars 2009 Mots clés : Espace MV, Patrimoine architectural, Groupe Cardinal Hardy, Québec (province) Le Groupe Cardinal Hardy recycle un patrimoine architectural Un des éléments les plus intéressants du site est la rotonde, soit un pavillon circulaire en verre suspendu au-dessus d'un plan d'eau, qui servait autrefois de cafétéria aux employés de Ciba. Le clou de ce trésor architectural est une grande murale du peintre Jean-Paul Mousseau et du céramiste Claude Vermette, connus pour leurs œuvres exposés dans le métro de Montréal. Après le recyclage de l'ancienne raffinerie Redpath, la mise en valeur de l'îlot Anderson dans le faubourg Saint-Laurent, le réaménagement du Vieux-Port de Montréal et du secteur des écluses du canal de Lachine, le Groupe Cardinal Hardy se lance dans un nouveau projet d'envergure à Dorval. Avec Espace MV, Aurèle Cardinal, architecte et urbaniste qui a fait sa marque dans le domaine en remettant en valeur des bijoux du patrimoine industriel de Montréal, s'attaque maintenant à un patrimoine plus contemporain. Il s'est lancé un défi: recycler l'ancien siège social de l'entreprise pharmaceutique Ciba, construit au tournant des années 1960. Le projet Espace MV proposera 290 lofts, condos et maisons de ville, à moins de 15 minutes du centre-ville de Montréal, en bordure de l'autoroute 20. Le projet a été inspiré par la richesse du patrimoine architectural, raconte Aurèle Cardinal. «La multinationale Ciba y a créé un lieu de travail exemplaire. Quand on regarde l'intérieur, on comprend tout de suite que ce n'était pas juste une entreprise qui s'installait. Elle a engagé l'architecte Percy Booth, qui s'est inspiré de ce qui se faisait à Chicago et à New York. Il a aussi intégré des oeuvres artistiques à l'intérieur et à l'extérieur de l'immeuble.» Lorsque le Groupe Cardinal Hardy s'en est porté acquéreur, l'immeuble était à l'abandon depuis cinq ans. «Tout le monde regardait ce bâtiment comme un édifice à bureaux et le considérait comme un obstacle au développement. Pour nous, c'est tout le contraire. On voulait en tirer parti pour faire quelque chose de différent.» Un des éléments les plus intéressants du site est la rotonde, soit un pavillon circulaire en verre suspendu au-dessus d'un plan d'eau, qui servait autrefois de cafétéria aux employés de Ciba. Le clou de ce trésor architectural est une grande murale du peintre Jean-Paul Mousseau et du céramiste Claude Vermette, connus pour leurs oeuvres exposées dans le métro de Montréal. C'est d'ailleurs à ces deux artistes qu'on doit le nom du projet: Espace MV, pour Mousseau et Vermette. On a ainsi voulu souligner la richesse patrimoniale du lieu. Projet d'envergure «On va transformer ce qui était un lieu de travail exceptionnel en un milieu de vie exceptionnel», explique Aurèle Cardinal, responsable du projet. Le campus résidentiel sera divisé en deux secteurs. Le siège social de Ciba -- un grand édifice de briques, de verre et d'acier -- sera transformé en 75 lofts. Deux sections en forme de «L» de 95 condos s'ajouteront à l'arrière du bâtiment rectangulaire, de façon à créer une cour intérieure avec, au milieu, la rotonde. L'ancienne salle à manger servira de lieu communautaire pour tous les résidants d'Espace MV, afin de rester fidèle à son ancienne fonction. Une salle d'entraînement sera aménagée dans la première moitié, et dans l'autre on trouvera un bar avec billard et soccer sur tables. Dans l'autre secteur du site, le Groupe Cardinal Hardy prévoit construire 78 maisons de ville de deux ou trois étages ainsi que 42 condominiums. Trésors recyclés Il n'y a pas que la coquille de l'ancien siège social de Ciba qui sera conservée. Humà Design, qui s'occupe notamment de l'aménagement intérieur, s'est affairé à récupérer tout ce qui était réutilisable à l'intérieur de l'édifice: vitres, poignées, portes, panneaux de bois en teck, etc. Un grand entrepôt, qui sera pour sa part démoli, a aussi été vidé de ses trésors. «C'est hallucinant qu'on ait eu la chance de pouvoir faire ça, parce que c'est coûteux, mais ça ajoute beaucoup de cachet et c'est très écologique comme démarche», dit Stéphanie Cardinal, présidente d'Humà Design. Construction verte Justement, Espace MV veut prendre le virage du développement durable. Il y a bien sûr l'importante récupération de matériaux. Ensuite, les logements seront construits de façon à assurer une bonne efficacité énergétique. De plus, le projet est situé à proximité de deux lignes d'autobus et d'une ligne de train, ce qui facilite les déplacements en transport en commun. Finalement, ce ne sont pas les espaces verts qui manquent sur le site, avec ses grands arbres matures et le ruisseau qui longe le terrain. Il faut dire que la propriété a déjà abrité un terrain de golf, le plus ancien club en Amérique, durant la première moitié des années 1900. Une partie de cette végétation est toujours intacte et le Groupe Hardy prévoit conserver 20 % d'espaces verts. «C'est un projet novateur qui propose un équilibre entre nature et design, en plus d'une philosophie de développement durable», résume Aurèle Cardinal. Intérieur sur mesure L'intérieur des unités a fait l'objet d'une longue réflexion pour coller à l'âme du projet. Pour les lofts, les nouveaux propriétaires devront faire le choix entre quatre styles bien différents. Connection Nature offre un environnement épuré avec un mélange de bois naturel et de matériaux bruts dans des blancs, des beiges et des gris pâle. Pour un look plus classique qui mêle le noir et le blanc, mieux vaut opter pour Connection Club, en référence à l'ancien club de golf aménagé sur le terrain. Le style Vintage, qu'on peut voir dans l'unité modèle, rappelle quant à lui l'époque des années 1960 avec des armoires en teck récupérées. Finalement, pour les plus audacieux, il y a le style MV avec des armoires rouges, bleues ou jaunes et un plancher de bois très foncé. Pour les maisons de ville et les condos, l'offre sera plus diversifiée, précise Stéphanie Cardinal. La construction débutera ce printemps. Dès l'automne prochain, les nouveaux propriétaires pourront commencer à s'installer. Malgré la crise économique, les acheteurs semblent être au rendez-vous. Avant même l'ouverture officielle du bureau des ventes, le 25 février dernier, 15 unités avaient déjà été vendues. *** Collaboratrice du Devoir http://www.ledevoir.com/2009/03/07/237702.html (8/3/2009 15H37 )
  23. Le 25 septembre 2010 Opération patrimoine: de découverte en découverte * Carole Thibaudeau La Presse L'Opération patrimoine architectural de Montréal (OPAM) célèbre ses 20 ans d'existence, avec, depuis hier et jusqu'au 10 octobre, son traditionnel concours de la maison coup de coeur du public, ses conférences, ses circuits de découverte à pied, ses activités pour la famille, ses musées et ses journées portes ouvertes, bref, près d'une quarantaine d'activités gratuites. Du nouveau cette année: le circuit pédestre Trésors du Vieux-Montréal. Les personnes intéressées aux immeubles patrimoniaux du Vieux-Montréal organisent leur propre itinéraire, à partir des fiches descriptives (histoire et architecture) qu'on trouve sur http://www.operationpatrimoine.com.'>http://www.operationpatrimoine.com. Deux autres randonnées urbaines, guidées cette fois, promettent de belles découvertes: une visite des lieux mentionnés dans les romans de Mordecai Richler, sur la Main et dans le Mile-End, aujourd'hui, de 10h à 12h (http://www.amisboulevardstlaurent.com ou http://www.mile-end.qc.ca); et une excursion toponymique du Vieux-Montréal au centre-ville, avec des experts expliquant l'origine des noms des rues, une activité réputée riche en anecdotes: le samedi 2 octobre, de 14h à 16h. Réservation obligatoire: 514-872-3953. À noter, deux itinéraires de découverte se feront simultanément en autobus, demain, dimanche, à 10h: l'un pour les cinémas de quartier, et l'autre sur le Montréal disparu (squares anéantis, rivières enfouies, etc.). Renseignements au 514-872-3207 ou sur http://www.autremontreal.com. Comme activité familiale, la Chasse aux trésors à Stewart Hall, le remarquable édifice abritant le centre culturel de Pointe-Claire, vaudra un prix à chaque enfant qui terminera le parcours. Aujourd'hui, de 13h à 16h. Renseignements: 514-630-1220. Maison coup de coeur Les Montréalais sont invités à choisir la maison coup de coeur La Presse-Historia, pour la 14e fois. Chacun vote, avant le 31 octobre à 17h, pour sa maison favorite parmi une sélection de cinq propriétés primées en 2010. Les participants sont admissibles à un tirage avec 12 700$ en prix à gagner: un week-end pour deux à l'hôtel Place d'Armes du Vieux-Montréal (800$), un ventilateur-échangeur d'air LifeBreath (1200$), trois aspirateurs centraux (900$ chacun), un bon d'achat de 3000$ pour Portes&Fenêtres Métropolitain et un bon d'achat de 5000$ applicable chez un fournisseur recommandé par CAA-Québec, services en habitation). Les photographies de ces maisons seront télédiffusées sur Historia et publiées dans La Presse, où elles seront accompagnées de bulletins de vote à découper. On pourra aussi faire son choix directement sur le site http://www.lamaisoncoupdecoeur.com. Portes ouvertes Encore une fois revient la Journée portes ouvertes du patrimoine, demain dimanche, de 13h à 16h. Une cinquantaine de propriétés à vendre, dotées d'un grand cachet patrimonial, seront ouvertes aux amateurs de belles résidences. La Journée est organisée par des membres de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM). La Journée portes ouvertes du patrimoine a été imaginée pour offrir aux amateurs de patrimoine la possibilité d'apprécier en un après-midi un bel échantillon de résidences anciennes. La liste de ces résidences se trouve sur le site de l'OPAM ainsi que sur celui de la CIGM (http://www.centris.ca). L'OPAM est organisée par la Ville de Montréal et Héritage Montréal, en partenariat avec la Banque Laurentienne et avec l'appui de plusieurs autres organismes. http://www.operationpatrimoine.com
  24. Une centaine d'arbres abattus, deux bâtiments démolis, une chapelle en danger et des vues sur la montagne masquées. Voilà les grandes lignes du projet de transformation extrême de l'ancien collège Marianopolis, situé en plein écoterritoire du mont Royal, sur lequel les élus de la garde rapprochée du maire Tremblay devront se prononcer aujourd'hui. Dans un avis carrément «défavorable», dont La Presse a obtenu copie, et qui sera rendu public aujourd'hui, le Conseil du patrimoine de Montréal recommande que le projet de complexe résidentiel, avec clinique médicale, soit modifié de fond en comble. L'instance consultative estime que le promoteur, Développement Cato inc., devrait par ailleurs refaire ses devoirs pour préserver le site de 16 âcres tout en garantissant un accès au public malgré la nouvelle vocation privée. Depuis que l'ancienne propriété des prêtres de Saint-Sulpice a été mise en vente, en mars 2008, l'organisme de défense du mont Royal, Les Amis de la montagne, a demandé à plusieurs reprises de voir les plans détaillés du futur acquéreur. Mais en vain. Ce n'est qu'aujourd'hui, alors que le projet sera fort probablement soumis à des audiences de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM), un organisme de la Ville sans pouvoir décisionnel, qu'on apprend l'ampleur des travaux et l'impact sur la montagne. Un complexe de 325 logements Dans l'ensemble, il est projeté de recycler l'ancien séminaire de philosophie du chemin de la Côte-des-Neiges en un complexe de 325 logements comprenant des maisons superposées, des unifamiliales isolées et des multiplex. Outre les deux nouveaux immeubles d'une hauteur variant de 3 à 9 étages, le promoteur entend aménager une clinique médicale, possiblement à vocation privée, d'une superficie de 2000 m2, soit l'équivalent de la superficie du tablier du viaduc Rockland. Il est aussi question de creuser une piscine et d'aménager 671 unités de stationnement souterrain. Afin d'analyser le projet et de tirer des conclusions, le Conseil du patrimoine (CPM) s'est basé sur la version finale du plan directeur de développement du promoteur Cato, datée du 7 janvier. À la lumière des maquettes, le CPM en vient à la conclusion que le site aurait dû demeurer à vocation institutionnelle ou publique, et croit qu'il serait temps d'explorer les moyens pour «transférer les droits de développement du promoteur Cato sur un autre site.» Mais comme le site a déjà été vendu pour la somme de 45 millions et que la Ville n'a pas le pouvoir de dire non, le Conseil du patrimoine va de l'avant avec ses recommandations. Au chapitre des arbres, on apprend que l'abattage d'une rangée d'arbres matures doit servir à installer des maisons unifamiliales à l'ouest du site, donc en direction du sommet Westmount. À cet égard, le CPM déplore qu'aucune information n'a été fournie sur les mesures de plantation et les espèces retenues. Tous les travaux de déblai et de remblai projetés font par ailleurs penser qu'on est encore une fois «en train de grignoter les flancs du mont Royal.» Éléphant dans un jeu de quilles Dans un endroit où la circulation est particulièrement délicate, avec des impératifs de développement durable, les ambitions d'ouvrir une clinique médicale et d'aménager 671 unités de stationnement sont aussi vertement critiquées par le CPM. «La capacité d'accueil du site est limitée, note le Conseil. Et compte tenu de la proximité de l'Hôpital général de Montréal et des difficultés probables d'accès à partir de Côte-des-Neiges, il est difficile d'assurer un équilibre.» En ce qui concerne la démolition du centre sportif et de la maison des employés, l'instance patrimoniale estime enfin que la nouvelle construction de neuf étages, plus haute que l'ancienne, cachera la vue sur l'ancien séminaire à partir de l'avenue Cedar. En conséquence, le Conseil craint qu'on répète l'erreur du projet de la Ferme sous les noyers, tout près du séminaire, qui a eu pour effet de rendre invisible la maison rénovée. Informée par La Presse des conclusions du Conseil du patrimoine, la directrice générale des Amis de la montagne, Sylvie Guilbault, partage entièrement l'avis du Conseil, particulièrement au sujet de l'importance d'étudier les façons de transférer au public ou à l'institutionnel les droits de construction. «Ce projet, dans un endroit particulièrement achalandé, avec en plus l'agrandissement prévu de l'Hôpital général de Montréal, constituera un bon test pour les gouvernements. Si on prend juste le nombre de stationnements que le groupe veut construire, c'est effarant», ajoute Mme Guilbault.
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