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  1. http://www.nytimes.com/2016/10/30/travel/montreal-green-alleyways-take-visitors-backstage.html?smid=fb-share&_r=1
  2. Nom: 1200 McGill College Hauteur en étages: 24 Hauteur en mètres: 84 Bonjour à tous! Je suis un lecteur d'MtlUrb depuis un an maintenant. J'adore la passion que tout le monde ici a pour l'architecture à Montréal, même si elle est négative parfois! Je suis bilingue, mais je préfère écrire en anglais, donc vous pouvez me répondre en anglais ou en français. Merci! La Tour Rogers in the state that it is today is a disgrace to McGill College, one of the most beautiful streets in Montreal. If you are not familiar with the rusted and faded building, here it is: Bellow is my vision to refresh 1200 McGill College. The renders were created in Revit 2017, I'm studying to be architectural technologist and making these renders are a part of the job. The renderings that usually come with a proposal are created by a team with very powerful computers. I made these renders on my laptop at home in my free time, I still think it turned out well: In my vision, the bronze aluminum sections of the elevations would be replaced by a silver aluminum. This finish would be nearly identical to the finish on Place ville Marie, I think that would be a noteworthy integration. The windows would be replaced with black reflective windows, like the ones being installed on the new Holiday Inn on R.L. For the brick section, I would replace the brick with black prefab concrete slabs like the ones on Tour Des Canadiens. I also chose to add a billboard that would be used to advertise CityTv and Breakfast Television Montreal (I wanted to put a screen under the billboard, but didn't). This is done on the CityTv building in Toronto: I know some of you hate prefab and billboards, but I think in this situation they add character to a TV studio building. I did not do any design work on the commercial section facing St Catherines, so in the render it is just a glass box. If you have any ideas for the vision, let me know! If I have free time, maybe I will add some suggestions and post new renders. Thank you!
  3. http://www.lapresse.ca/arts/musique/201610/13/01-5029959-le-metropolis-va-se-refaire-une-beaute.php <!-- .excerpt --> Le Métropolis subira une cure de rajeunissement l'an prochain. Son propriétaire, l'Équipe Spectra, cherche actuellement un partenaire-commanditaire pour mener à bien des travaux qui doivent commencer au printemps et se terminer à temps pour la saison des festivals. Il n'est pas question de fermer la salle de spectacle pendant ce réaménagement, qui ne touchera pas à sa structure. «C'est le 20e anniversaire de l'acquisition du Métropolis par Spectra, le 375e de Montréal, et le Quartier des spectacles est vraiment en ébullition. On veut y participer, et c'est un bon moment pour faire ces investissements-là», affirme Jacques-André Dupont, président de l'Équipe Spectra. À 132 ans bien sonnés, le Métropolis n'a pas subi de baisse de fréquentation récemment et sa réputation est bien établie. Le magazine spécialisé Pollstar le classe bon premier au Canada et 13e au monde dans sa catégorie de salle. «Mais comment fait-on pour passer de la 13e à la 4e place au monde et pour que les artistes et le public qui nous adorent nous adorent encore plus?» demande Jacques-André Dupont. «Il faut garder cet actif-là en parfait état et, tant qu'à investir, on va essayer d'aller plus loin et de créer un lieu qui va nous mener vers les 20 prochaines années.» Agrandir Jacques-André Dupont, président de l'Équipe Spectra, qui est propriétaire du Métropolis. Photo Ivanoh Demers, Archives La Presse S'ouvrir sur la rue L'Équipe Spectra veut surtout investir dans l'aspect technologique du Métropolis pour être à la fine pointe de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Son président tient également à ce qu'il soit plus accueillant pour les spectateurs et qu'il prenne un peu plus de place au coeur du Quartier des spectacles. «On pourrait ouvrir davantage sur la rue Sainte-Catherine, dit M. Dupont. Notre façade pourrait être plus large que présentement. C'est un petit sas pour entrer dans le Métropolis, et j'aimerais que ce soit plus accueillant. Il y aurait même la possibilité d'ouvrir une terrasse sur la [rue] Sainte-Catherine si on voulait. J'aimerais bien également avoir un accès direct au Savoy. Présentement, pour accéder à cette boîte, il faut entrer par le Métropolis.» Il est également question de changer les systèmes de son de la salle, de rénover les loges des artistes, les toilettes, les guichets, les bars ainsi que, peut-être, les loges au balcon et les corbeilles de chaque côté de la scène. «On a trois objectifs: on veut que le public voie la différence et que son expérience soit améliorée, que les artistes soient mieux accueillis et que les techniciens trouvent ça encore plus facile de travailler chez nous.» Changement de nom? M. Dupont parle d'un investissement «dans les sept chiffres» dont la hauteur dépendra de l'implication du partenaire à dénicher. Ce commanditaire éventuel pourrait provenir du monde médiatique ou encore du milieu technologique, plus présent que jamais dans les arts de la scène. Des pourparlers ont déjà été entrepris, et M. Dupont espère que le partenariat sera scellé d'ici la fin de l'année. Le Métropolis pourrait-il changer de nom et devenir la vitrine d'un commanditaire, comme son grand cousin du Groupe CH, le Centre Bell? «Il est tôt pour parler de cela, mais nous serions ouverts à explorer cette option avec le bon partenaire - un partenaire qui, au-delà d'une contribution financière, partagera nos valeurs et notre attachement au Métropolis et à la métropole», répond Jacques-André Dupont. Le Métropolis au fil des ans 1884: Ouverture du Théâtre français. 1923: Après un incendie qui le détruit complètement à la fin du XIXe siècle, il est reconstruit et sera converti en salle de cinéma. 1930: Au début de la décennie, il est encore la proie des flammes. Il sera rénové et décoré par Emmanuel Briffa, qui a également décoré le Théâtre Outremont. 1960: Le théâtre devient une salle de cinéma érotique. 1987: Le Métropolis rouvre ses portes après une fermeture qui aura duré sept ans. Il a une double vocation de discothèque et de salle de spectacle. 1997: L'Équipe Spectra achète le Métropolis et le réaménage quelques années plus tard pour qu'il soit consacré uniquement au spectacle. w.lapresse.ca/arts/musique/201610/13/01-5029959-le-metropolis-va-se-refaire-une-beaute.php
  4. La Bourse de Montréal déménagera en 2018 dans la Tour Deloitte, un nouvel immeuble situé tout près du Centre Bell, au centre-ville. Un bail à long terme a été signé et les travaux pour adapter l'espace aux besoins des futurs locataires débuteront cet automne. Dans un communiqué conjoint publié jeudi, la firme immobilière Cadillac Fairview et le Groupe TMX ajoutent que les bureaux montréalais de la Caisse canadienne de dépôt de valeurs, de la Corporation canadienne de compensation de produits dérivés, de la Bourse de Toronto et de la Bourse de croissance TSX occuperont approximativement 44 000 pieds carrés répartis sur deux des 26 étages de cette tour de bureaux. Lou Eccleston, Chef de la direction, Groupe TMX, soutient que la nouvelle Tour Deloitte proposera un environnement de travail inspirant, durable, adapté aux besoins des employés et situé à proximité des clients locaux. La Bourse de Montréal est installée depuis 1965 dans la Tour de la Bourse, au Square Victoria.
  5. De mars 2014 à juillet 2016 J'espérais pouvoir la fin de l'Avenue mais ça n'a pas été possible Les tours que l'on peut voir monter: - Tour Deloitte - Lowney sur Ville - Roccabella - Tour des Canadiens - L'Avenue - District Griffin - Icône (brièvement @ 0:52) Allez-y plein écran HD, l'image s'améliore après une trentaine de secondes...
  6. Bye bye le Muse. Ça explique probablement la demande de certificats de démolition plus tôt ce mois-ci :
  7. Hôtel 1000-1006 de la Montagne et Appartements 947 Lucien-L'Allier - 26, 41 étages Condos Laurent & Clark - 20 étages Condos Babylone - 26 - 37 étages Condominium Maritime Montréal - 39 étages Quad Windsor - Tour Peel - 20 étages Tour des Canadiens 3 - 37 ou 49 étages Tour Bleury - 25 étages
  8. Ça va faire le tour du monde ça. http://journalmetro.com/culture/985845/seal-surprend-un-chanteur-de-rue-a-montreal/
  9. Canvar n'en a pas terminé avec ce quadrilatère! De loin le plus dense en ville, surtout si l'autre projet au Nord se concrétise. Le design est simple, mais l'intégration des bâtiments patrimoniaux est intéressante. Content de voir qu'on fait appel à Christian Thiffault plutôt que Geiger Huot cette fois-ci. Tour residentielle rue de Bleury | Atelier Christian ThiffaultAtelier Christian Thiffault
  10. UN PROJET AUDACIEUX, SIGNÉ DEVIMCO IMMOBILIER Ancré dans une vision moderne où se juxtaposent éléments naturels, matériaux bruts et design novateur, Éléments condominiums offre des espaces de vie exceptionnels d’une à deux chambres au cœur du réputé quartier Griffintown, à l’intersection des rues du Séminaire, Basin et de la Montagne. http://elementscondos.com/ (Probablement la prochaine phase de District Griffin ZEN (sur le Parc)
  11. Très peu de détails. Architectes : NEUF Promoteur : Jadco
  12. Le projet de conversion de cette ancienne résidence pour personnes âgées devrait être approuvé ce soir au conseil d'arrondissement du Plateau. Ce projet avait été bloqué par le refus du promoteur de se conformer à la nouvelle politique d'insertion de logements sociaux de l'arrondissement. Le tout à débloqué on dirait bien (je crois avoir lu ailleurs qu'ils ont contribué à un fond pour le logement social). On en avait discuté ici: http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/23346-Logement-abordable-la-nouvelle-politique-du-Plateau-%C3%A9chaude-un-promoteur Il y aura des commerces au rez-de-chaussée et une réfection de plusieurs éléments de la façade. C'est un édifice de 12 étages.
  13. Le terrain du Square Philips est immense, près de 70,000 pieds carrés, est zoné +200m en plus d'avoir une densité de 12 ce qui lui permet un potentiel maximal. En plus, il est situé à un endroit idéal au centre-ville. Son gros problème est que le terrain est enclavé dans les arrières cours et possède un accès à la rue très limité. Je me suis amusé avec Google Sketch et Earth à développer un projet pour ce site. Sans plus tarder, je vous présente: LE PRISME Ce projet rempli l'espace enclavé par une portion stationnement qui devient la base de tout l'ensemble qui se retrouve dégagé en hauteur. Le plus gros prisme jamais conçu sur la planète sera érigé au sommet d'une tour et culminera à 205 mètres de hauteur. À cette hauteur très précise, une fois la nuit tombée, le faisceau de la place Ville-Marie frappera de plein fouet le prisme ce qui aura pour effet de créer un arc-en-ciel de lumière au dessus du Village! Puisqu'on aime ça à Montréal de bien s'intégrer avec les voisins, le nom de ce projet est une référence à un autre bijou montréalais connu sous le nom de LE CRYSTAL. En plus, son architecture audacieuse fait un petit clin d'oeil à ses grandes voisines, les tours McGill et KPMG comme on peut le voir ci-dessous. L'espace qui reste au pied de la tour et au dessus du stationnement est très grand: plus de 35,000 pieds carrés (dans la configuration avec un hôtel tel qu'illustré) pour pouvoir y installer un magnifique espace de loisir comme un tennis ou une piscine, à faire mourir d’envie les résidents des Lofts St-Alexandre avec leur pataugeuse. On pourrait aussi développer un hôtel dans la partie sud qui pourrait apporter restaurants, bar, cafés, tous avec terrasses sur cette grande place. Voici quelques vues avec l'impact sur le skyline montréalais: Du pont Champlain Du pont Jacques-Cartier Du Mont-Royal
  14. Triptyque monochrome et gradation lumineuse pour Pavilion Financial Corporation Montréal, Canada, 01-03-2016 - Le 1250 René-Lévesque Ouest est un immeuble commercial bien connu des Montréalais, construit à la fin des années 1980 par les architectes Kohn Pedersen Fox (KPF). L’immense façade courbée, témoignage incontestable de son architecture postmoderniste, fait face à l’est et offre une vue imprenable sur le paysage urbain de la métropole. Pavilion Financial Corporation, une société diversifiée de services mondiaux d’investissement ayant des bureaux dans plusieurs villes en Amérique du Nord, dispose de locaux au 40e étage de ce bâtiment iconique de Montréal, jouissant ainsi d'un panorama exceptionnel. L’équipe de Lemay a été mandatée pour la rénovation majeure de l’espace d’accueil et des salles de conférence, et LumiGroup a soutenu l’équipe de conception dans la mise en lumière de l’espace... (suite avec photo) http://v2com-newswire.com/fr/salle-de-presse/categories/design-d-interieur-commercial/dossiers-de-presse/1152-06/triptyque-monochrome-et-gradation-lumineuse-pour-pavilion-financial-corporation
  15. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201602/23/01-4953587-square-phillips-un-stationnement-etage-plutot-quune-tour-de-bureaux.php Square Phillips: un stationnement étagé plutôt qu'une tour de bureaux Exclusif Publié le 23 février 2016 à 06h19 | Mis à jour à 06h19 Maxime Bergeron La Presse Le projet de tour de bureaux qui était prévu au square Phillips, en plein coeur du centre-ville de Montréal, pourrait faire place à un stationnement étagé. Le promoteur Canderel projette d'y construire une telle structure pour la louer ensuite à la Ville de Montréal, a appris La Presse Affaires. Canderel prévoyait ériger une tour de bureaux d’une trentaine d’étages, certifiée LEED, au 1201-1215, square Phillips. Ce n'est plus le cas. Canderel vient tout juste de s'inscrire au Registre des lobbyistes dans le but d'officialiser ses pourparlers avec la Ville. Dans son inscription, on apprend que l'entreprise cherche à négocier « une entente avec la Ville de Montréal pour la construction pour la Ville et la location à la Ville de Montréal d'un stationnement à étage pour le public ». Au bureau du maire Denis Coderre, on confirme que des négociations ont bel et bien été entamées avec Canderel « pour la location potentielle d'espaces » au 1201-1215, square Phillips. « Montréal est en train de se doter d'une véritable politique de stationnement et elle analyse actuellement différentes mesures qui pourraient la bonifier », a indiqué Catherine Maurice, l'attachée de presse du maire. Canderel ne vise pas qu'à construire un stationnement vertical sur ce terrain stratégique du centre-ville. Le groupe planche aussi sur un projet d'habitations en partenariat avec une autre entreprise, a souligné hier Daniel Peritz, vice-président principal. Selon nos informations, il s'agirait de résidences étudiantes, ce que le dirigeant a refusé de confirmer. Il n'est pas exclu que le stationnement étagé voie le jour sans le volet résidentiel, et vice-versa. Mais l'objectif ultime de Canderel reste de construire un projet qui comprendrait les deux fonctions, a indiqué M. Peritz. « On ne peut pas prévoir le futur, mais l'idée est vraiment de faire un projet combiné. » Depuis 2008 Il s'agit là d'une nouvelle incarnation pour ce vaste terrain de stationnement à ciel ouvert, acquis par Canderel en janvier 2008. Le groupe montréalais prévoyait au départ y ériger une tour de bureaux d'une trentaine d'étages, certifiée LEED, qui aurait compté plus de 600 000 pieds carrés de bureaux et commerces. Le projet n'a pas réussi à attirer les locataires, si bien que Canderel a ensuite contemplé la possibilité de construire un immeuble mixte, qui aurait inclus des bureaux et des logements. Le promoteur a par la suite tenté de revendre le terrain, en 2012, pour le retirer du marché peu après. Pendant un temps, l'Université McGill a aussi contemplé la possibilité de construire un « campus vertical » sur ces terrains. Le projet a été écarté lorsqu'un autre emplacement de taille - l'ancien hôpital Royal Victoria - est devenu disponible pour une conversion à l'automne 2015, a confirmé hier le porte-parole de McGill, Vincent Allaire. Plus de stationnements Ni Canderel ni la Ville n'ont voulu s'avancer sur un échéancier pour leurs négociations. Daniel Peritz ne cache toutefois pas qu'il a hâte de voir un projet se réaliser sur ces terrains évalués à 14,4 millions au dernier rôle d'évaluation foncière. « Notre attitude est toujours : le plus tôt, c'est le mieux », a-t-il dit. Le maire Denis Coderre, pour sa part, martèle depuis plus d'un an qu'il souhaite voir davantage de stationnements au centre-ville de Montréal. Cet enjeu sera d'autant plus crucial pendant les longs travaux de réfection prévus dans la rue Sainte-Catherine, qui ajouteront à la rareté déjà extrême des places disponibles. Denis Coderre a encore une fois réitéré son intention « d'optimiser » le stationnement au centre-ville en décembre dernier, lorsqu'il a annoncé son projet de politique sur le stationnement.
  16. Voici le lien FB https://www.facebook.com/chmmtl/?fref=ts
  17. Même projet que celui ci (?) : http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php?t=20569
  18. http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201107/16/01-4418490-des-projets-fous-montreal-la-echappe-belle.php Publié le 16 juillet 2011 à 10h10 | Mis à jour le 17 juillet 2011 à 08h30 Des projets fous! Montréal l'a échappé belle Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La... (Illustration: Anik Poliquin, La Presse) Illustration: Anik Poliquin, La Presse Karim Benessaieh La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La Fontaine, n'existe plus, remplacé par un campus. Pour construire l'autoroute Ville-Marie, on a rasé une grande partie de Saint-Henri, du Vieux-Montréal et d'Hochelaga. Une énorme tour évasée et penchée domine le mont Royal, un restaurant trônant à son sommet. Le métro de Montréal, démesuré, est un gouffre financier sans fond, avec ses 112 km de voies et ses 300 stations. Cauchemars d'urbaniste ou d'amant du patrimoine? Pas du tout. Dans l'ambiance folle des années 60, ces projets ont bel et bien existé, des plans ont été dessinés, des études commandées. Voici un florilège de projets ambitieux qui auraient complètement changé le visage de la métropole. Montréal, à quelques occasions, l'a vraiment échappé belle. *** L'autoroute métropolitaine, à Montréal, vers l'ouest près d'Anjou.... (Photo: Bernard Brault, La Presse) - image 1.0 L'autoroute métropolitaine, à Montréal, vers l'ouest près d'Anjou. Photo: Bernard Brault, La Presse UNE AUTOROUTE À L'ASSAUT DES VIEUX QUARTIERS Depuis plus de 50 ans, les politiciens et les ingénieurs sont embourbés dans un projet qui ne veut pas aboutir: «l'autostrade est-ouest», une autoroute qui devait être l'équivalent, au sud, de l'autoroute Métropolitaine. Une des raisons de cet échec: il aurait fallu détruire 40% du Vieux-Montréal et des portions considérables des quartiers Saint-Henri et Hochelaga pour la construire. Ce projet, couché sur papier en 1960, «c'est le pire du pire», estime Nancy Dunton, d'Héritage Montréal. Il résume à lui seul le peu de cas qu'on faisait il y a quelques décennies de ce qu'on appelait avec mépris les «vieux quartiers». «Il y avait une espèce de honte de ce qu'on était avant, explique Richard Bergeron, urbaniste et chef du parti municipal Projet Montréal. Cette honte, c'était nos quartiers anciens. Et tout prétexte pour les détruire était bienvenu. On voulait tout démolir.» Urbaniste à la Ville de Montréal dès 1956, directeur des services d'habitation puis d'urbanisme jusqu'en 1986, Guy Legault, lui, défend aujourd'hui cette vision. «Une autoroute, ça fait partie d'un réseau, ce n'est pas isolé. Il faut que l'autoroute Ville-Marie se rende jusqu'à l'autoroute 25. Notre réseau est aujourd'hui infirme, il comporte des noeuds de congestion.» Un musée sans protection Le premier segment, planifié en 1960, devait traverser le quartier Saint-Henri, de ce qui allait devenir l'échangeur Turcot à la rue Guy. «La province voulait passer dans les vieux quartiers, et le service d'urbanisme de Montréal s'y est opposé, raconte M. Legault. On a proposé une solution: construire l'autoroute le long de la falaise Saint-Jacques, une barrière naturelle déjà existante. C'est une bonne solution, je pense.» Le deuxième segment, qui devait longer la rue de la Commune, aurait détruit près de la moitié du Vieux-Montréal. Cette idée, impensable aujourd'hui, rappelle que ce quartier historique ne disposait que de peu de protection à l'époque. On a finalement opté pour l'autoroute en tranchée, partiellement recouverte entre la rue Saint-Antoine (Craig à l'époque) et l'avenue Viger, jusqu'à l'avenue Papineau. Il a tout de même fallu détruire 850 maisons. L'avenue Papineau transformée en autoroute Pour le segment suivant, on a songé à un échangeur gigantesque qui aurait causé la destruction de tout le quadrilatère Papineau-De Lorimier-Ontario-Sherbrooke. L'autoroute Ville-Marie aurait été prolongée vers l'est, entre les rues De Rouen et Hochelaga. Ce dernier quartier aurait pratiquement disparu. «Le service d'urbanisme de la Ville était opposé à ça, c'était hors de question, dit Guy Legault. Notre idée a toujours été de suivre la rue Notre-Dame.» Connectée à la rue Notre-Dame en 1987, l'autoroute Ville-Marie est restée depuis à 8 km de son objectif, l'autoroute 25. «On l'a vraiment échappé belle, dit Richard Bergeron. Je le dis souvent, le pire ne s'est pas produit!» Il rappelle notamment que la rue Berri devait initialement être prolongée jusqu'au nord, une autre autoroute qui aurait traversé le Plateau. L'autoroute 19, elle, devait relier le pont Papineau-Leblanc au pont Jacques-Cartier - un fantasme d'automobiliste aujourd'hui. L'avenue Papineau et quelques centaines de maisons dans son sillage auraient disparu. Le projet d'axe nord-sud a finalement été déplacé vers l'autoroute 25. Comment expliquer la facilité avec laquelle on envisageait à l'époque la destruction de quartiers entiers? Une idée l'emportait sur tout: le progrès. «À l'époque, tout était permis, on pensait que Montréal aurait 7 millions d'habitants, qu'il fallait détruire les quartiers anciens qui entouraient le quartier des affaires du centre-ville, rappelle Richard Bergeron. Il fallait se préparer à la construction de 150 tours. C'était ça, la vision de Drapeau.» Les quartiers aujourd'hui branchés, comme le Plateau-Mont-Royal, étaient loin d'avoir autant la cote dans les années 60, rappelle Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. «Dans beaucoup de quartiers, le tissu social était effectivement affaibli, des quartiers qui étaient devenus des maisons de chambres, presque des quartiers de transition. On était sans mémoire et sans merci, on avait peu de pitié pour ces quartiers.» Et il y avait une «apathie» de la population, estime-t-il. L'exode vers les banlieues était notamment causé par une perception répandue, celle que «l'espoir ne se trouvait pas en ville. Et ce qui se passait avec la ville ne suscitait pas tellement de passions.» *** Le secteur du Plateau Mont Royal à l'est... (Photo: Robert Skinner, La Presse) - image 2.0 Le secteur du Plateau Mont Royal à l'est de Saint-Laurent et au sud de Rachel. Photo: Robert Skinner, La Presse LE JOUR OÙ LE PLATEAU FAILLI TOMBER Ce projet obtient sans conteste «la palme de l'éradication de l'habitat populaire», affirme l'architecte André Lortie dans son livre Montréal voit grand. Le rêve est pourtant beau: en 1966, on dresse les plans d'une université ouvrière en plein centre-ville. Elle aurait compté 12 pavillons et des résidences d'étudiants sur un campus digne des grandes institutions anglo-saxonnes. Petit détail: il fallait raser la quasi-totalité du Plateau-Mont-Royal. Carrément. Du parc La Fontaine au boulevard Saint-Laurent, de la rue Rachel à l'avenue des Pins, tout aurait été démoli, au nom de la «rénovation de l'est de Montréal». Le projet est «plus destructeur encore que l'éradication du Faubourg à m'lasse pour Radio-Canada», commente André Lortie. Il ne verra heureusement pas le jour, remplacé par une version plus modeste animée par les mêmes nobles motifs: l'Université du Québec à Montréal. Nancy Dunton, d'Héritage Montréal, est fascinée par «cette haine inimaginable» de l'époque pour les vieux quartiers. «On parle de renouvellement urbain, mais on veut en fait raser des quartiers au complet! Plus on lit sur cette époque, plus on est pris par ça, cette rage d'écraser le passé, sans réflexion sur le contexte. Comme si c'était une façon de mettre en arrière la noirceur de la guerre.» Cette attitude est d'autant plus révoltante que les vieux quartiers montréalais ont un «génie» qu'on redécouvre aujourd'hui, dit Richard Bergeron. Le concept de village urbain autour de la paroisse, la distribution des rues commerciales, la densité, le fait de pouvoir y vivre à pied, la qualité de l'architecture... «Il n'y a pas une règle d'urbanisme hyper tendance actuellement dans le monde qui n'avait pas été parfaitement comprise et mise en forme entre 1880 et 1920, dans les quartiers anciens de Montréal, estime l'urbaniste et conseiller municipal. Il y a du génie dans un quartier ancien de Montréal, autant qu'à Stockholm ou Copenhague, qui servent aujourd'hui de référence pour la qualité de l'aménagement urbain.» *** Le Stade olympique à Montréal.... (Photo: Robert Skinner, La Presse) - image 3.0 Le Stade olympique à Montréal. Photo: Robert Skinner, La Presse L'HOMME QUI RÊVAIT D'UNE TOUR endant toute sa carrière, Jean Drapeau a voulu donner une tour emblématique à Montréal. Il y est finalement parvenu l'année de sa retraite politique, en 1986: l'énorme mât du Stade olympique, qui porte le titre surréaliste de «plus grande tour penchée au monde». Cette structure n'était toutefois pas son premier choix. Deux fois, d'abord au début des années 60, puis des années 80, il a plutôt tenté de la planter sur le mont Royal. Embauché par la Ville en 1956, Guy Legault, directeur de l'urbanisme et de l'habitation au cours des trois décennies suivantes, se souvient de l'obsession de son patron en 1960. «Ça m'avait rendu vraiment malade. J'étais jeune urbaniste, je ne comprenais pas ça du tout, aller sacrer une tour sur le mont Royal...» Il ne s'agissait pas d'un projet modeste: «La tour du mont Royal serait devenue une merveille du monde et aurait servi de point de ralliement à tous les peuples de la terre», raconte dans ses mémoires Yvon Lamarre, alors président du comité exécutif. Le projet tombe, et l'on songe ensuite à construire une tour «Montréal-Paris» pour l'Expo 67. Présentée aux médias en décembre 1964, elle ressemble étrangement à celle qui, deux décennies plus tard, surplombera le Stade olympique. Cette tour devait être financée en partie par la Ville de Paris, qui n'a jamais confirmé sa participation. Selon Guy Legault, l'échec serait également lié à des problèmes techniques: «Là où on voulait placer la tour, il y avait une faille, la faille Logan. C'est un endroit où le roc est fracturé, ça ne pouvait pas tenir.» Le maire, opiniâtre, verra tout de même sa tour apparaître sur les plans de l'architecte du Stade olympique, Roger Taillibert. Selon l'ex-directeur de l'urbanisme, c'est à la demande expresse du maire Drapeau que l'édifice sera orné d'une tour. Il faudra cependant attendre jusqu'en 1986 pour voir cette structure enfin construite, et un an de plus pour la visiter. Peu auparavant, en 1985, une tour sur le mont Royal rappelant l'obsession originelle de Jean Drapeau est proposée par Radio-Canada. La société d'État, appuyée par l'administration de la Ville, souhaite remplacer sa vieille antenne de télécommunications par une tour de plus de 300 m, digne de celle du CN à Toronto. Le projet provoquera une levée de boucliers et l'entrée en scène de celui qu'on surnommera monsieur Patrimoine, Dinu Bumbaru. «Souvent, les administrations municipales pensent qu'un parc, c'est simplement un endroit qui attend d'être bâti, dénonce-t-il. On voulait remplacer l'antenne de transmission par une structure, plus digne, plus haute, avec un restaurant qui tourne. On disait qu'il ne se passait rien au parc du mont Royal, que c'était un endroit abandonné, mais il y avait 2 millions de visiteurs!» *** Jean Drapeau dans le tunnel qui allait accueillir... (Photo: archives La Presse) - image 4.0 Jean Drapeau dans le tunnel qui allait accueillir la ligne orange du métro, en 1962. Photo: archives La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La... - image 4.1 UN MÉTRO TROP GRAND POUR MONTRÉAL En 1967, un an après l'inauguration du métro de Montréal, un fonctionnaire manifestement enthousiaste trace les plans du futur réseau. Il prévoit que, en 1982, le métro comptera 9 lignes et quelque 300 stations sur un total de 112 km. Plus de quatre décennies plus tard, le métro de Montréal n'a même pas la moitié de cette envergure, avec ses 68 stations et ses 4 lignes longues de 65 km en tout. Ouf! peut-on dire aujourd'hui: le réseau prévu en 1967 était manifestement démesuré et aurait coûté une fortune. Montréal, qui engloutit chaque année quelque 360 millions de dollars dans ses services de transports en commun, aurait dû y consacrer près du double. «Ils voulaient vraiment ce plan de métro? Ils en fumaient du bon! lance Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et docteur en aménagement. C'est de la folie furieuse. Il ne faut pas avoir une réponse excédant de 10 fois le problème posé, c'est un des principes de rationalité en urbanisme.» Ce plan est influencé par l'enthousiasme de l'époque, estime-t-il, alors qu'on croyait que la métropole québécoise compterait 7 millions d'habitants en l'an 2000. Légendes urbaines que tout cela! rétorque Guy Legault, qui a été, en 1967, le premier directeur du service de l'habitation de la Ville de Montréal. «On a fait des prévisions de population, et c'était un peu comme jouer aux cartes ou au loto. Il y avait trois scénarios: 7, 5 et 3 millions d'habitants. On ne parle que de l'hypothèse de 7 millions, ce n'est pas correct. C'était la possibilité la plus farfelue, celle à laquelle on ne croyait pas.» L'ex-fonctionnaire insiste: le scénario qu'on croyait le plus vraisemblable, et qui n'est pas si loin de la réalité aujourd'hui, était de 3 millions d'habitants dans la grande région métropolitaine. Quant à cette fameuse carte digne de la science-fiction établie en 1967, il se souvient l'avoir déjà vue. «Mais je pense que ça n'a jamais été bien sérieux. C'était des idées en l'air. On n'a pas la densité de population pour faire ça. Je ne connais pas la source de ce plan, mais c'est du wishful thinking. On savait bien que l'expansion n'allait pas se poursuivre indéfiniment au rythme des années 60.»
  19. Exclusif - Vide depuis sa construction, le mât du stade aura finalement des locataires. Le Mouvement Desjardins a signé une entente avec la Régie des installations olympiques (RIO) pour y aménager un centre de gestion des opérations de cartes bancaires. Un texte de Davide Gentile Selon nos informations, entre 1300 et 1800 employés pourraient éventuellement occuper les énormes espaces situés dans la tour. L'entente, d'une durée de 15 ans, serait d'une valeur de 37 millions de dollars, renouvelable pour 15 ans de plus. Des sources indiquent à Radio-Canada « qu'entre quatre et six étages » seraient occupés par le Mouvement Desjardins. L'investissement total de Desjardins serait cependant bien supérieur à 37 millions, puisque la coopérative devra assumer tous les coûts d'aménagement. Il semble notamment que les fenêtres de la tour doivent être changées. En ce moment, les étages sont vides. Tout le travail de construction des bureaux reste à faire, et l'installation du matériel pour faire fonctionner le centre se ferait à partir de zéro. Avantages indéniables Le stade présenterait des avantages indéniables pour Desjardins. D'abord, la majorité des employés déplacés travaillent déjà dans l'est de la métropole. Le déménagement ne dévitaliserait donc pas cette partie de Montréal. Et le stade comporte aussi des avantages au niveau de la sécurité, comme un approvisionnement autonome d'énergie, ce qui est une donnée importante pour la stabilité des installations informatiques. Le gouvernement et la RIO négocient depuis des mois avec Desjardins. Des sources indiquent que l'entente devait être annoncée mercredi par Monique Leroux, PDG de Desjardins, lors d'une allocution devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. L'entente n'a toutefois pas encore été présentée au conseil des ministres. Des sources gouvernementales indiquent qu'elle sera entérinée par le conseil des ministres fin octobre. Pour la RIO il s'agit d'une première bonne nouvelle depuis longtemps. Les revenus qu'elle rapportera sont non négligeables, mais c'est surtout l'arrivée de centaines de salariés au stade qui va s'avérer positive. L'occupation des énormes stationnements va augmenter, ce qui pourrait aussi engendrer des revenus. Et les commerces du quartier pourront profiter d'une nouvelle clientèle, plus stable que les touristes, plutôt rares entre novembre et avril. Le stade : tout un défi La RIO cherche depuis toujours à louer les grands espaces du mât. En 2001, l'entreprise BUSAC avait lancé un projet de 44 millions en ce sens, dont 20 millions en subventions de Québec. On prévoyait alors convertir le mat en complexe de bureaux. Le projet n'a jamais vu le jour et a finalement été abandonné en 2008. La RIO est toutefois toujours devant un grand défi, celui de convaincre le gouvernement d'investir pour remplacer le toit actuel. Dans le contexte budgétaire actuel, ce dernier ne semble pas pressé de débourser les quelque 200 millions de dollars nécessaires. La ministre du Tourisme, Dominique Viens, mentionnait d'ailleurs en mars qu'elle cherchait à préciser la vocation du stade avant de prendre une décision dans le cas du toit. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2015/10/05/005-desjardins-demenagement-employes-tour-stade-olympique.shtml
  20. Les Tours Axial Actualités:
  21. http://chartwell.com/fr/ « Complexe moderne et évolutif au cœur d'un milieu urbain dynamique » Situé dans le secteur dynamique de Lachenaie dans la ville croissante de Terrebonne, Chartwell Le Teasdale est un nouveau complexe moderne alliant prestige et confort qui comprendra plus de 349 appartements répartis sur 11 étages ainsi qu'un milieu de vie de 32 chambres proposant des soins de santé spécialisés. Avec une localisation de choix où se côtoie une grande variété de magasins, de restaurants et de services professionnels, dont l’hôpital Pierre-Le Gardeur, ainsi que de nombreux espaces verts aménagés autour de la résidence, les retraités pourront profiter d’une retraite active et engagée en toute tranquillité d’esprit.
  22. J'aime bien l'idée de rendre l'avenue des Canadiens piétonne. Ça fera un beau coin entre l'Avenue (le building, pas la rue!) et la tour des Canadiens.
  23. Source: Le Devoir La Ville octroie 250 000 $ pour du ski sur le mât du Stade olympique 4 juin 2015 |Jeanne Corriveau | Montréal Une piste de ski extrême sur le mât du Stade olympique ? L’idée paraît peut-être saugrenue, mais elle risque bien de se concrétiser en 2017. L’événement baptisé « Skying Montréal Big Air » vient de recevoir un coup de pouce financier de la Ville de Montréal et du gouvernement du Québec. Le projet prévoit l’aménagement d’une piste de ski le long de la tour du Stade sur une longueur d’environ 120 mètres jusqu’à un tremplin d’où 25 skieurs s’élanceront pour effectuer des sauts acrobatiques. La rampe d’atterrissage aura une hauteur de six à huit étages. Mais attention, l’événement est réservé à des skieurs d’élite. Des tests techniques seront effectués en 2016 pour préparer la première édition de l’événement qui se déroulera en 2017, année du 375e anniversaire de Montréal. Le maire Denis Coderre et le ministre responsable de la Métropole, Robert Poëti, ont confirmé mercredi l’octroi d’une aide financière de 250 000 $ à la Corporation Skying Montréal. Cet organisme est chapeauté par l’entreprise de production d’événements Inbox, créée il y a environ un an. Les dirigeants du Parc olympique auraient été séduits par le concept proposé par l’entreprise. Une inclinaison parfaite Tom Czerniecki, associé chez Inbox, explique que l’idée d’aménager une piste de ski acrobatique sur la tour du Stade est venue lorsqu’il a remarqué que la structure penchée avait une inclinaison parfaite pour le ski. « Les vraies rampes de ski extrême ont la courbe du Stade, dit M. Czerniecki. On a fait venir des experts et des designers qui nous ont dit que c’était un heureux hasard, mais que oui, le projet était possible. » Tom Czerniecki précise que certaines ficelles restaient à attacher pour ce projet et que la recherche de commanditaires était toujours en cours. Cet événement contribuera à raffermir l’image de Montréal comme « ville sportive, festive et innovante », croit Denis Coderre.Un village hivernal qui accueillera des activités sportives et culturelles sera aussi aménagé sur l’esplanade du Parc olympique. La subvention de 250 000 $ provient du programme PRAM-EST visant à soutenir les projets de développement dans l’est de Montréal.
  24. http://www.ledevoir.com/politique/montreal/440961/guy-laliberte-convoite-un-terrain-sur-l-ile-sainte-helene Guy Laliberté convoite l’île Sainte-Hélène Le fondateur du Cirque du Soleil veut implanter son projet funéraire Pangéa sur un terrain de 130 000 m2 26 mai 2015 |Jeanne Corriveau | Montréal Sur le terrain convoité par Guy Laliberté se trouve notamment la Grande Poudrière, un bâtiment dont la construction remonte à la première moitié du XIXe siècle. Le projet Pangéa comporterait une place publique ainsi qu’un parcours piétonnier dans le «parc nature». Guy Laliberté convoite un terrain sur l’île Sainte-Hélène afin d’y réaliser son projet Pangéa, soit créer un espace commémoratif visant à redéfinir le rapport à la mort et à la mémoire des personnes disparues, a appris Le Devoir. Le fondateur du Cirque du Soleil a dans sa mire une zone située au sud du pont Jacques-Cartier sur cette île montréalaise. Le projet Pangéa s’étendrait sur une superficie de 130 000 m2, selon nos informations. Guy Laliberté souhaite créer une place publique d’environ 10 000 m2 sur la rive ouest de l’île. Cet espace comprend à l’heure actuelle une partie du stationnement P8. Il serait relié à un parcours piétonnier qui s’étendrait sur une portion de 120 000 m2 du parc. Pangéa est un projet mené par la compagnie Lune Rouge Innovation, une entreprise détenue par Guy Laliberté, et c’est sa branche immobilière, Lune Rouge Immobilier, qui pilote la création de l’espace commémoratif sur l’île. L’île Sainte-Hélène, qui avait accueilli Expo 67, appartient à la Ville de Montréal depuis 1908. En 2007, le conseil municipal avait cité l’île comme site du patrimoine, la soumettant dès lors à des règles précises quant à sa préservation. Guy Laliberté veut concrétiser ce projet à temps pour les fêtes du 375e de Montréal. Ce lieu devrait devenir le phare, le premier jalon d’une série de sites commémoratifs que le patron du Cirque du Soleil cherche à implanter partout dans le monde. La réalisation du projet Pangéa pourrait donc impliquer l’achat d’un terrain public à vocation récréative et culturelle pouvant atteindre 130 000 m2, soit l’équivalent de 24 terrains de football américain. Les détails de la transaction financière et des conditions d’occupation de ce territoire par l’entreprise de Guy Laliberté ne sont pas connus. Selon nos informations, le projet aurait fait l’objet d’au moins une rencontre entre des représentants du promoteur et le maire Denis Coderre, mais lundi soir, le cabinet du maire n’a pas voulu commenter le dossier. Musée et restaurant La place publique du projet Pangéa offrirait un accès au fleuve et une vue sur le centre-ville de Montréal. L’aménagement d’un bâtiment emblématique, d’un restaurant, d’un musée, mais également d’un espace pour des célébrations funéraires privées est envisagé dans et aux abords de cette place. Cet espace consacré à la mémoire et à la redéfinition des rites mortuaires comprendrait un large « parc nature » situé à l’est de la place publique et englobant la Poudrière, la Tour de Lévis ainsi que l’étang de la Poudrière. Les éléments préliminaires de ce projet évoquent la création d’une promenade circulaire dans les espaces boisés comportant plusieurs lieux de mémoire, de souvenirs, de détente et de contemplation, ainsi que la mise en place d’un éventuel cimetière pour animaux de compagnie. L’ensemble du projet s’articule autour des quatre éléments de la cosmologie : le feu, l’eau, la terre et l’air. Il devrait comprendre une structure artistique emblématique en forme de tour de plusieurs mètres de haut placée sous le thème du feu. Controverse en vue La possible vente d’une partie d’un parc public par la Ville de Montréal est de nature à susciter une vive controverse. Au cours des dernières années, plusieurs projets empiétant sur les parcs municipaux ont fait les manchettes. En 2009, les critiques avaient eu raison du projet de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles de construire une maison de la culture et des bureaux d’arrondissement dans le parc René-Masson. En 2010, c’était au tour de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension de renoncer à l’agrandissement du poste de police 31 dans le parc Jarry en raison des protestations citoyennes. Et en 2012, la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys avait dû abandonner le projet de construction d’une école dans un parc de l’île des Soeurs. En 2012, la mise en vente de l’ancien Planétarium de Montréal, qui incluait un terrain zoné parc, avait attiré les critiques de l’opposition à l’hôtel de ville. La Ville avait finalement fait don de la propriété à l’École de technologie supérieure (ETS). Baptisée Sainte-Hélène par Samuel de Champlain en 1611 en hommage à son épouse Hélène Boullé, l’île avait été concédée à Charles Le Moyne en 1657. Lorsqu’ils en prennent possession en 1818, les Britanniques y construisent des installations militaires pour se protéger des invasions américaines. Après avoir acquis l’île en 1906, la Ville de Montréal a confié à l’architecte-paysagiste Frederick G. Todd l’aménagement de routes, de sentiers et la construction de la Tour de Lévis. Patrimoine Pour créer l’île Sainte-Hélène telle qu’on la connaît aujourd’hui, trois îles ont été réunies, soit l’île Sainte-Hélène, l’île Ronde (qui accueille désormais La Ronde) et l’île aux Fraises. À l’occasion d’Expo 67, plusieurs bâtiments y sont érigés, dont le pavillon des États-Unis (l’actuelle Biosphère) et la Place des Nations. Les travaux d’excavation du métro permettent d’élargir l’île et contribuent à la création de l’île Notre-Dame, que la Ville a cédée au gouvernement du Québec en 2003 en échange d’un chèque de 240 millions de dollars. Le Règlement sur la constitution du site du patrimoine de l’île Sainte-Hélène précise que tous les travaux d’aménagement doivent assurer la conservation des valeurs caractéristiques du site, dont le paysage historique du site militaire et les aménagements conçus par Frederick G. Todd. Toute nouvelle construction doit faire l’objet d’une étude d’impact visuel « démontrant la qualité de son intégration au paysage et aux composantes bâties du site ». Plusieurs bâtiments de l’île sont ainsi protégés en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, dont la Grande Poudrière, la Tour de Lévis et le Pavillon des baigneurs. L’île comporte en outre plusieurs oeuvres d’art public, dont L’homme de Calder. Le terrain de La Ronde, qui fait l’objet d’un bail emphytéotique, est exclu de la zone protégée.
  25. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201612/15/01-5051640-un-projet-de-400-millions-sur-le-site-de-lancien-childrens.php [ATTACH]29673[/ATTACH] [ATTACH]29674[/ATTACH] Les points saillants de l'ensemble du projet sont : 1 400 unités de logements locatifs, de copropriétés et de logements sociaux ; sept immeubles, dont six de 20 à 32 étages (superficie totale de 130 000 m2) incluant un immeuble patrimonial de trois étages ; des commerces de proximité au rez-de-chaussée des immeubles ; des espaces à bureaux et un hôtel d'environ 250 chambres ; la construction d'un centre communautaire, le « Centre Peter-McGill », qui abritera notamment une salle de spectacle multifonctionnelle, une bibliothèque, des salles polyvalentes pour l'organisation d'activités culturelles et physiques et une grande salle communautaire ; l'aménagement d'espaces verts et d'un parc public qui compteront pour plus de 30 % de la superficie totale du projet ; l'agrandissement et le réaménagement de la place Henri-Dunant, ce qui implique le réaménagement d'un tronçon de la rue Lambert-Closse à des fins de parcs ; la restauration et l'intégration au projet de la première résidence des infirmières ; l'ouverture d'une nouvelle vitrine sur le square Cabot. Le volet communautaire inclura la construction du centre Peter-McGill et une contribution significative à l'aménagement du parc Henri-Dunant, deux éléments dont bénéficiera la population du quartier. Ces éléments permettront de créer un grand ensemble public assurant la consolidation du square Cabot et du parc Hector Toe-Blake en tant que cœur culturel et social de ce secteur de la Ville de Montréal. Ainsi, le projet contribuera à la relance économique de la rue Sainte-Catherine Ouest.
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