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  1. http://www.journaldemontreal.com/2016/04/19/de-riches-acheteurs-chinois-debarquent-a-montreal sent via Tapatalk
  2. http://www.journaldemontreal.com/2016/01/20/les-plus-pauvres Nous sommes tellement habitués à ce genre de manchettes, c’est à peine si cela se fraye encore une place dans les bulletins de nouvelles. Le Québec est la province la plus pauvre du Canada. L’Île-du-Prince-Édouard a connu une meilleure croissance depuis deux ans. Cette minuscule province nous a dépassés. Dixième sur dix. Ces données de l’Institut de la statistique du Québec auraient dû semer la panique dans la population, nous servir un électrochoc pour revoir tout notre modèle économique. On devrait voir des gens s’arracher les cheveux, des vieillards frapper les lampadaires avec leur canne et des politiciens pleurer de rage. Rien de tel ne se produit au Québec. Endormis On reçoit cette nouvelle comme un fait divers. Certains nient la réalité en se moquant des statistiques, d’autres se réfugient derrière l’idée que nous sommes choyés d’avoir un modèle plus «égalitariste». Le pauvre François Legault fait cavalier seul en s’époumonant depuis des mois à l’Assemblée nationale à essayer d’intéresser quelqu’un à la tragédie de notre appauvrissement collectif. La statistique dont on parle est pourtant simple: le revenu disponible par habitant. Combien en moyenne nous reste-t-il dans nos poches pour vivre une fois que les gouvernements nous ont plumés? Difficile à truquer, pas difficile à interpréter. Il nous en reste beaucoup moins dans nos poches. Cela correspond pas mal à l’idée de pauvreté. Niveler par le bas Pourquoi ne pas être consolés par cette notion d’un Québec plus égalitaire? Il y a au Québec un écart moins grand entre riches et pauvres, cela est vrai. Mais attention. Les pauvres du Québec sont plus pauvres qu’ailleurs, la classe moyenne est plus pauvre aussi. Ladite égalité vient du fait que nous avons moins de riches. Moins de riches, donc moins de raison d’être jaloux peut-être, ce qui donne une impression de justice. Par contre, moins de riches signifie aussi moins de contributeurs pour payer les impôts qui financent tous nos beaux services publics. Une analyse complète permet difficilement de conclure que l’égalitarisme viendrait compenser pour le triste constat que nous sommes globalement plus pauvres. L’importance de l’écart mérite aussi qu’on s’y attarde. Plus de 4200 $. C’est le montant en moyenne de revenu disponible que nous avons de moins dans nos poches, par habitant! Faites le calcul: cela signifie que le couple québécois moyen dispose de près de 10 000 $ de moins pour faire face à ses obligations et se payer de petites gâteries. Les garderies auront beau coûter moins cher ici, on parle d’un écart énorme dans le même pays. Je reste estomaqué par une question existentielle: comment le discours dominant au Québec peut-il continuer d’être en faveur de la sauvegarde du supposé «modèle québécois»? Comment en sommes-nous venus à penser que notre modèle étatique, social et syndical nous rend service avec des résultats semblables? Mystère.
  3. Inégalités des revenus: Toronto en tête, Montréal 4e http://journalmetro.com/actualites/national/728640/les-inegalites-de-revenus-croissent-vite-a-toronto/ TORONTO - Les écarts entre les riches et les pauvres s'accroissent plus rapidement à Toronto que dans les autres grandes villes canadiennes, selon une nouvelle étude. Les inégalités de revenus à Toronto augmentent aussi à un rythme plus rapide que la moyenne nationale, selon cette étude commandée par l'organisme Centraide. En analysant les taux de variations des inégalités de revenus des ménages et des individus de 1980 à 2005, l'étude a révélé qu'à Toronto, l'écart entre riches et pauvres s'était creusé deux fois plus que la moyenne nationale de 14% pendant cette période de 25 ans. Si on compare les grandes villes canadiennes, Toronto arrive en tête, avec une croissance de 31% de l'écart entre riches et pauvres en 25 ans; à Calgary, ce taux de croissance a atteint 28%, à Vancouver 17 et à Montréal 15%. Si l'on ne tient compte que des revenus des individus, Toronto arrive encore en tête, avec un taux de croissance de 23% de l'écart entre riches et pauvres, alors que la moyenne nationale est de 6%. L'étude a utilisé des données de Statistique Canada et d'un sondage externe mené auprès de 2684 répondants torontois, afin de connaître leur perception des inégalités et ce qu'elles signifient pour la vie en métropole canadienne. Le rapport conclut que les écarts croissants entre riches et pauvres créent un environnement «où les différents acteurs n'ont pas les mêmes chances», et qu'il est parfois illusoire de penser qu'on va nécessairement réussir à force de travail et de détermination sent via Tapatalk
  4. Les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense Nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise. Les Québécois peuvent s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. On entend beaucoup parler de la concentration accrue de la richesse, particulièrement dans le 1 % supérieur de la distribution des revenus. Il est alors naturel d’imaginer que l’État pourrait facilement financer des programmes sociaux en augmentant les impôts des mieux nantis. « Faire payer les riches » est devenu un slogan répandu parmi ceux qui s’opposent au coup de frein donné dans les dépenses publiques. Malheureusement, nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise, et trop souvent sur des données et des anecdotes venant de l’extérieur. Les Québécois peuvent bien s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. La proposition selon laquelle le fisc québécois pourrait tirer des revenus plus importants des hauts salariés se heurte à au moins deux problèmes. D’abord, la concentration des revenus a été moins forte au Québec ces 30 dernières années que dans le reste du Canada, et beaucoup moins forte qu’aux États-Unis. En fait, elle s’est largement limitée aux économies anglophones ; la part du 1 % supérieur est restée stable dans les autres économies industrialisées. On constate la même tendance au Canada : Une des hypothèses avancées pour expliquer cet écart — la question demeure ouverte — porte sur le pouvoir de négociation : une menace de la part d’un anglophone hautement qualifié de quitter son pays pour prendre un emploi mieux rémunéré à New York ou à Londres serait plus crédible que celle venant d’un Japonais, d’un Suédois ou… d’un francophone. Ce pouvoir de négociation se traduit par des salaires plus élevés — mais seulement pour ceux qui sont assez bien placés pour chercher des offres à l’étranger. Par ailleurs, la proportion de hauts salariés est moins importante au Québec que dans les autres provinces. Et les « riches » québécois sont moins nombreux que leurs homologues ailleurs au pays : Le taux de hauts revenus au Québec est semblable à celui des provinces atlantiques et inférieur à celui de toutes les autres régions du Canada. Même si sa population équivaut à moins de la moitié de celle du Québec, l’Alberta compte plus de hauts salariés que le Québec. À ces deux points, il faut en ajouter un troisième: une augmentation du taux d’imposition risque de réduire les revenus pour le fisc. Comme je l’ai déjà expliqué au magazine Maclean’s, le taux d’imposition qui maximise les revenus au Canada est autour de 50 %, et c’est ce qu’applique déjà le Québec. Les Québécois peuvent se féliciter d’avoir bien résisté à la tendance vers la concentration des revenus, mais il faut aussi accepter l’autre côté de cette médaille. Il est illusoire de croire que le gouvernement du Québec pourrait générer des revenus substantiels en imposant davantage les mieux nantis: les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense, et ils gagnent moins qu’on ne le pense. Si l’État veut plus de revenus, il lui faut ratisser plus large. Stephen Gordon est professeur titulaire au département d’économique de l’Université Laval à Québec. http://www.lactualite.com/actualites/politique/les-riches-sont-moins-nombreux-quon-ne-le-pense/
  5. L'exploitation de nos réserves pétrolières pourrait enrichir le Québec de 400 milliards, selon l'Institut économique de Montréal. Même si les Québécois veulent se débarrasser du pétrole, ils en consomment toujours plus. S'ils acceptaient d'exploiter leurs propres hydrocarbures plutôt que les importer, ils s'enrichiraient considérablement. Nos ressources valent au moins 400 milliards, estime Germain Belzile, professeur de HEC, dans une étude réalisée pour l'Institut économique de Montréal. Trop de gens, au Québec, pensent qu'on est sur le point de se débarrasser du pétrole, explique-t-il au cours d'un entretien avec La Presse Affaires. Or, rien n'est plus faux, selon lui. La consommation est en hausse presque partout dans le monde. «Depuis 20 ans, la consommation de pétrole du Québec a augmenté de 4%. Et la part du pétrole dans le bilan énergétique du Québec a à peine diminué pendant cette période, passant de 41% à 39%.» Le secteur des transports est responsable de la dépendance au pétrole, au Québec et ailleurs. Et même si les voitures électriques et hybrides se répandent, ce n'est pas à la veille de changer. Germain Belzile cite l'Agence internationale de l'énergie, qui prévoit que le pétrole sera encore la plus importante source d'énergie primaire dans le monde en 2035. «Du pétrole, il y en aura encore dans 50 ou 100 ans», soutient le professeur. Il souligne que le charbon existe toujours, même si on prédit sa disparition depuis que le pétrole l'a remplacé comme source principale d'énergie, il y a 100 ans. Comme c'est le cas avec le charbon, la part du pétrole diminuera avec le temps au profit d'autres sources d'énergie, plus vertes. «En attendant, le pétrole reste incontournable», dit Germain Belzile, le Québec aurait tort de se priver de cette richesse. Une richesse qui peut être estimée à 400 milliards, a-t-il calculé, en se basant sur les estimations des entreprises qui font de l'exploration pétrolière, et sur l'hypothèse relativement prudente qu'un dixième des réserves identifiées serait économiquement récupérable à un prix de 100$ le baril. Cette somme inclut les profits, les redevances, les salaires et les impôts générés par l'industrie. Selon lui, «on peut être hypocrite et se péter les bretelles en disant qu'on pollue pas, et continuer de consommer du pétrole importé», ou décider d'exploiter notre ressource pour contribuer à régler nos problèmes de pauvreté, de dette et de fiscalité élevée. Les provinces qui le font sont plus riches, souligne-t-il. «En 2010, les trois provinces ayant le produit intérieur brut par habitant le plus élevé étaient l'Alberta à 70 826$, la Saskatchewan à 60 877$ et Terre-Neuve à 55 140$.» Au Québec, la même année, le PIB par habitant était sensiblement plus bas que dans ces trois provinces, à 40 395$. «Même les plus pauvres bénéficient de la richesse pétrolière», soutient le professeur. Le revenu disponible des 20% des Québécois les moins riches était de 13 500$ en 2009, comparativement à 17 700$ pour les moins riches en Alberta, illustre-t-il. C'est une différence de 31%. La solution verte «On n'est pas en train de dire faisons les cow-boys et exploitons nos ressources n'importe comment», dit le chercheur associé à l'Institut économique de Montréal. Il faut développer notre industrie pétrolière seulement si on peut le faire de façon rentable en respectant la réglementation. Ce qu'il ne faut pas faire, à son avis, «c'est mettre une croix là-dessus en partant en se disant qu'on n'en a pas besoin». Les solutions de rechange sont coûteuses, et le resteront encore longtemps, croit-il. L'Espagne et l'Allemagne l'ont appris à leurs dépens et ont dû réduire les subventions coûteuses qui avaient pour but de réduire rapidement leur dépendance aux énergies fossiles. Le développement des énergies renouvelables entraîne lui aussi des retombées économiques importantes, mais son coût est très élevé. En Espagne, par exemple, «chaque emploi vert créé depuis 2000 a coûté plus de 500 000 euros en subventions au gouvernement», rapporte Germain Belzile. Seuls les pays très riches peuvent se permettre ce luxe-là, croit-il. Et encore. «Les États-Unis subventionnent les acheteurs de voitures électriques et hybrides parce qu'il y en a très peu, explique-t-il. Si leur nombre augmentait, ça coûterait trop cher.» «Tant qu'il sera plus économique que les énergies renouvelables et qu'il nous rendra des services essentiels, le pétrole demeurera une ressource incontournable, au Québec et ailleurs dans le monde. Quelqu'un, quelque part devra le transformer. « Si le Québec produisait le pétrole qu'il consomme plutôt que de l'importer, sa balance commerciale s'en porterait mieux. C'est vrai, convient le professeur, mais ce n'est pas une bonne raison pour développer cette industrie. «On pourrait aussi produire des bananes, dans des serres, ce qui réduirait également le déficit commercial. Mais ça coûterait plus cher que d'en importer», explique-t-il. Le développement d'une industrie pétrolière au Québec a un sens uniquement si le pétrole produit ne coûte pas plus cher que le pétrole importé. «Il n'y a aucune raison de croire que l'industrie pétrolière du Québec serait moins rentable que celle de l'Alberta.» Le professeur ne veut pas laisser croire que le pétrole québécois résoudra tous les problèmes. C'est seulement un outil de plus pour améliorer notre niveau de vie, croit-il. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201204/26/01-4519043-le-quebec-assis-sur-lor-noir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS4 De belles retombées à espérer pour Montréal?
  6. Publié le 03 février 2012 à 06h53 Hélène Baril La Presse Une fois qu'ils ont payé leurs taxes et leurs impôts, les Canadiens sont plus riches que les Québécois, dont le fardeau fiscal est plus lourd. Ça, on le sait. Ce qu'on ignorait, c'est que cet écart de revenus s'est accru chez les hommes les plus riches et est en voie de disparaître chez les femmes et chez les plus pauvres. La situation s'est inversée depuis le début des années 80, a constaté le professeur Daniel Parent, dans une étude réalisée pour le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. «Dans le passé, c'était chez les plus pauvres que l'écart de revenus entre les Québécois et les Canadiens était le plus marqué.» Après avoir passé les statistiques à la moulinette, le professeur estime que les plus riches Canadiens ont un revenu disponible de 20 à 22% supérieur à celui des hommes les plus riches au Québec. Chez les femmes, l'écart de revenus entre les Québécoises et les Canadiennes s'amenuise. Il est à peine de 8% chez les plus riches et a pratiquement disparu chez les plus pauvres, a calculé Daniel Parent. C'est, selon lui, une autre preuve à l'appui de l'affirmation «qui s'instruit s'enrichit». Les Québécois ont rattrapé une partie du retard qu'ils avaient, ce qui a fait diminuer les écarts de revenus entre les plus pauvres, explique-t-il. Chez les femmes faisant partie de la tranche de revenus les plus élevés, il n'y a plus de différence sur le plan de la scolarité entre les Québécoises et les Canadiennes. Chez les hommes de la même tranche de revenus, par contre, le retard dans le niveau de scolarité demeure. Les Québécois en général sont plus scolarisés qu'avant. Mais le taux de fréquentation des universités est inférieur à la moyenne canadienne. «C'est aussi le cas en Alberta et en Colombie-Britannique, donc dans trois provinces riches en ressources naturelles», souligne-t-il. Parce qu'il offre une abondance d'emplois relativement bien payés, le secteur des ressources naturelles détourne les jeunes, les garçons surtout, des études supérieures. Plus égalitaire Au Québec, les riches sont peut-être encore moins riches qu'ailleurs au Canada, mais les pauvres ne sont plus aussi pauvres comparés aux autres Canadiens, a aussi constaté le professeur Parent. L'écart de revenus entre les plus pauvres n'est plus aussi grand qu'il l'a déjà été, parce que le Québec fait plus d'efforts pour redistribuer les revenus, précise-t-il. Même en ne tenant pas compte des programmes sociaux comme les garderies à 7$ ou les congés parentaux, qui n'existent qu'au Québec, les mécanismes de redistribution sont plus élaborés au Québec que dans le reste du Canada», explique-t-il. Le niveau de vie des plus pauvres est donc équivalent partout au pays. Cette redistribution des revenus fait du Québec une société plus égalitaire, dans un pays qui fait aussi des efforts pour redistribuer les revenus. L'envers de la médaille, c'est que le Québec est moins prospère, vu sous l'angle du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. «Ça peut être vu comme une mauvaise chose, reconnaît Daniel Parent, qui estime que c'est une question d'interprétation. Ça peut aussi bien être vu comme un choix de société.» Lien: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201202/03/01-4492138-les-quebecois-moins-riches-mais-aussi-moins-pauvres-que-les-canadiens.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS3
  7. Allez dire ça à Françoise David maintenant... ************************** Gignac: les Québécois doivent surmonter leur «malaise» face aux riches Publié le 15 avril 2011 à 17h12 | Mis à jour le 15 avril 2011 à 18h06 * Sylvain Larocque La Presse Canadienne Les Québécois devraient cesser d'éprouver un «malaise» face aux riches et se montrer aussi fiers de leurs entrepreneurs que de leurs artistes, a soutenu vendredi le ministre du Développement économique, Clément Gignac. «Au Québec on dirait qu'on a un problème avec les gens qui sont riches. C'est comme si on avait un malaise. Et ça, il va falloir travailler là-dessus. Je veux qu'un jour, on soit aussi fiers des entrepreneurs qui réussissent, qui font de l'argent et qui créent des jobs qu'on peut l'être de nos artistes qui se distinguent au Québec ou à l'étranger», a déclaré M. Gignac à la tribune du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), suscitant les applaudissements spontanés des gens d'affaires venus l'entendre. Le ministre a tenu à rappeler que plus du tiers des contribuables québécois ne payaient «pas une cenne d'impôt» et que ceux gagnant 100 000 $ et plus par année représentaient à peine deux pour cent du total, contre six pour cent en Ontario. Le «problème» du Québec, ce n'est pas tant la générosité de ses programmes sociaux, ni même la taille de son État, mais la faiblesse de son produit intérieur brut (PIB) par rapport à celui du reste du Canada et des États-Unis, a martelé Clément Gignac. En riant, il a confié à l'auditoire qu'il ne se plaindrait pas de se faire surnommer «le ministre du PIB». Au Québec, le PIB par habitant est 5000 $ inférieur à celui de l'Ontario, 7000 $ moins élevé que celui du Canada et 17 000 $ en deçà de celui des États-Unis, a énuméré le ministre. Cette pauvreté relative de la province fait en sorte que celle-ci doit compter sur la péréquation fédérale pour financer ses programmes sociaux, une dépendance dont Clément Gignac a dit vouloir libérer le Québec. Pour accroître la productivité du Québec, et par ricochet sa richesse, il faut hausser le taux d'emploi de la population et investir davantage dans les nouvelles technologies, a plaidé le ministre. Des progrès ont été réalisés sur le plan du taux d'emploi au cours des dernières années. Par contre, les entreprises québécoises dépensent encore 1000 $ de moins par année et par employé dans les technologies de l'information que celles de l'Ontario, a-t-il relevé. «On peut bien vouloir être plus productifs, mais il faut avoir les bons outils, les bons logiciels.» Les Québécois pourraient également apporter leur contribution en augmentant leur nombre d'heures de travail, a souligné M. Gignac. Au Québec, on travaille en moyenne 60 heures de moins par année qu'en Ontario et 175 heures de moins qu'aux États-Unis. Le ministre s'est toutefois empressé de reconnaître le caractère délicat de cette suggestion, évoquant la controverse qui avait suivi une proposition semblable faite par l'ex-premier ministre Lucien Bouchard, en 2006. «Compte tenu du caractère précaire de mon emploi, on va changer de sujet», a-t-il lancé. Aide aux entreprises Même s'il continue de croire à la pertinence du modèle québécois, Clément Gignac a estimé vendredi que le gouvernement pouvait en «faire plus» pour réduire sa taille. Il s'est ainsi félicité que son ministère soit en train de faire passer de 15 à six le nombre de programmes d'aide aux entreprises, ce qui devrait entraîner des économies de 300 millions $ d'ici 2013-2014. Quant à la bonne manière d'accompagner les entreprises, «les politiciens ne doivent pas empêcher la restructuration de l'économie», a insisté M. Gignac, y voyant un «piège». «Ce n'est pas de ma faute, moi, si les gens n'achètent plus les journaux et décident de les lire directement sur leur iPad», a-t-il lâché pour illustrer la réticence du gouvernement à subventionner les activités traditionnelles de l'industrie forestière. C'est pour la même raison que Québec n'a pas déployé d'efforts titanesques pour sauver de la fermeture la raffinerie Shell de Montréal-Est. «Soyons logiques, a expliqué le ministre. Si on veut développer la filière des véhicules électriques, ça veut dire qu'il va y avoir moins de gens qui vont aller faire le plein d'essence. Donc est-ce qu'on va mettre des centaines de millions de dollars pour moderniser une raffinerie de 75 ans qui ne répond même pas aux nouveaux standards internationaux, c'est-à-dire (la prédominance des) grosses raffineries?»
  8. La crise a redessiné la carte de l'économie mondiale Publié le 04 octobre 2009 à 14h54 | Mis à jour à 14h56 Agence France-Presse Istanbul La crise a redessiné la carte de l'économie du monde au profit des pays émergents, comme la Chine, mais les experts doutent de la capacité de ce pays à tirer à lui seul la croissance mondiale. «La crise a acceléré le mouvement de l'Ouest vers l'Est» de l'économie mondiale, a résumé Niall Ferguson, professeur à la Harvard Business School, lors d'un débat organisé par la BBC à Istanbul, en marge des assemblées générales du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. «Les prévisions récentes montrent que la Chine et l'Inde ont aidé à sortir l'économie mondiale de la récession», a remarqué de son côté le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, soulignant qu'un tel monde plus équilibré, c'est-à-dire moins dépendant du consommateur américain, serait aussi plus «stable». La consommation aux États-Unis représente les deux tiers de l'activité de ce pays, qui reste, et de loin, la première économie de la planète. En 2008, les États-Unis ont représenté 13,2% des importations mondiales, d'après l'Organisation mondiale du commerce. Selon le FMI, les économies en développement vont connaître en 2010 une croissance beaucoup plus forte (5,1%) que les pays développés (1,3%). Celle de l'Asie en développement (7,3%) contrasterait avec celle des États-Unis (1,5%), du Japon (1,7%) et surtout de la zone euro (0,3%). Parmi les grandes économies, la Chine (9,0%) restera championne du monde de la croissance, devant l'Inde (6,4%). En queue de peloton, on retrouverait uniquement des pays de la zone euro, dont l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne. Dans ce contexte, il est clair que «le moteur américain n'est plus aussi puissant qu'auparavant», a remarqué le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn. «Les économies émergentes sont en train de devenir de plus en plus les vrais partenaires», a-t-il ajouté. Ce rééquilibrage de l'économie mondiale, que le FMI appelle de ses voeux, ne va pas sans interrogations. Le consommateur chinois peut-il remplacer son homologue américain et tirer par exemple la croissance européenne? Rien n'est moins sûr, selon les experts du FMI. En Europe, «la reprise reste sur les épaules des consommateurs européens», a assuré le directeur du département Europe du FMI, Marek Belka. Or, les pays riches restent plombés par le poids de leur dette publique qui pourrait atteindre à l'horizon 2014 quelque 110% de leur produit intérieur brut (PIB), a averti l'économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard. Et pour en finir avec ces déficits publics, il est impératif que les consommateurs prennent le relais de l'État pour conforter la reprise. Mais, avec une population âgée et des coûts croissants dans les dépenses de santé, les pays riches sont face à de véritables défis, a averti M. Blanchard. Le rééquilibrage de l'économie mondiale est déjà réalité, a souligné M. Strauss-Kahn. En Amérique latine, les économistes du FMI remarquent que la crise a surtout frappé les pays plus dépendants de l'économie américaine, à l'instar du Mexique, et moins ceux ayant des liens étroits avec la Chine comme le Brésil. «S'il n'y avait pas eu la Chine, nous n'aurions pas vu de croissance positive au deuxième trimestre au Brésil», a remarqué Ilan Goldfajn, économiste en chef de la banque brésilienne Itau Unibanco. Ce rééquilibrage est aussi devenu réalité dans l'arène politique mondiale au profit par exemple du G20, qui regroupe pays riches et émergents, dont la Chine, l'Inde ou le Brésil, intronisé principale enceinte de la coopération économique internationale.
  9. Le sous-sol québécois est l'un des plus riches au monde. Et de toute évidence, il n'a pas fini de nous étonner. Pour en lire plus...
  10. Pas de Carla Bruni pour accompagner le fougueux président français Nicolas Sarkozy à la Maison-Blanche hier soir, pas de somptueux repas ni de grands spectacles pour les leaders des 20 pays les plus riches de la planète: le sommet économique mondial de Washington se fait dans l'austérité. Pour en lire plus...
  11. Le fossé entre riches et pauvres s'est aggrandi au cours des dix dernières années, partiellement en raison de dépenses sociales d'Ottawa qui se trouvent à un niveau inférieur de la moyenne des pays développés. Pour en lire plus...
  12. À l'heure où la bourse est en chute libre, où le Kremlin se bat pour soutenir le rouble et où certains experts prédisent des faillites en cascade, la fête pourrait bien s'arrêter pour les nouveaux riches russes. Pour en lire plus...
  13. Au Québec, le marché pour le très haut de gamme demeure restreint, selon l'auteur du livre Consommation et luxe, Benoît Duguay. La raison est simple: "Il y a peu de Québécois très riches." Pour en lire plus...
  14. Après plus d'une semaine de négociations sur la libéralisation du commerce, le rapprochement entre pays riches et pauvres demeure le principal défi des négociateurs. Pour en lire plus...
  15. RBC Dexia Investor Services qui a étudié des régimes ayant une valeur totale de plus de 340 G$ a expliqué que les régimes riches en titres énergétiques ont surpassé les problèmes de crédit. Pour en lire plus...
  16. Un ex-employé de la banque LGT, qui appartient à la famille princière du Liechtenstein, raconte comment l'institution utilise notamment des banques canadiennes pour aider de riches Américains à échapper au fisc. Pour en lire plus...
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