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Cette crise de la dette est mondiale et risque d'entrainer une des pires récessions de tout les temps, qui ferait pâlir de honte la crise de 2009.

 

Par quoi la crise de 2008-2009 a-t-elle été déclenchée?

Principalement par un surendettement général des ménages et des compagnies.

 

On a réglé cette crise avec une solution farfelue, soit créer plus de dette pour financer l'ancienne.

 

Notre mode actuel de gouvernement et de société, est selon moi, en voie de disparaitre et à beaucoup plus court terme que plusieurs peuvent le croire.

 

La crise de la dette mondiale ne va faire que s'accentuer avec le vieillissement massif de la population partout à travers le monde industrialisé. Tout cela combiné à une inflation dramatique qui devra être couverte par des taux d'inflation exhorbitants.

 

Imaginez le 'lost decade' du Japon, la crise financière de 1998 de la Russie, tout ça combiné et en bien plus gros, dans une économie mondiale qui ne repose que sur une confiance somme toute fragile et méfiante.

 

Les problemes de dette sont surtout en occident (et il n'y a pas un vrai probleme de dette au Canada a part au Quebec). Et la balance commerciale ne peut pas etre negative pour tout les pays en meme temps. Les economies emergentes n'ont pas vraiment de probleme de dette et il se cree la une classe moyenne qui commence a consommer. Je pense qu'a moyen terme, la balance commerciale Chinoise se stabilisera (i.e. les importations de produits et services augmenteront) et que ce nouveau marche asiatique ouvrira de nouvelle opportunitee pour l'occident.

 

Je crois qu'ont est inonde de scenarios catastrophe presentemment parce qu'on est en crise mais des que l'economie reprendra, ces scenarios seront vite oublies.

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Membres prolifiques

Les Québécois font partie du Canada et, à ce titre, doivent assumer leur part de la dette fédérale de 535 milliards, ou 16 000 dollars par citoyen canadien. Pour le Québec, cela représente 123 milliards. On est rendus à 108% du PIB.

 

I rest my case. À tout ceux qui croient que notre dette n'est pas si grave que cela, je vous dis de sortir vos tête du sable. Arretez de faire les autruches. Ça nous coute 10 milliards par année juste pour financer cette dette...

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:yes: La maxime : "qui paie ses dettes s'enrichit" n'aura jamais été aussi vraie. Si les pays endettés étaient des personnes individuelles, aucune banque ne voudrait prendre le risque tellement le poids de ces dettes est lourd à financer.

 

Pourquoi alors est-il acceptable collectivement puisque chaque canadien ou québécois pris individuellement représente en nombre additionné autant de risques qu'il y a de population.

 

On peut malheureusement dire que chaque canadien et québécois qui nait aujourd'hui, sans même avoir poussé son premier cri, doit déjà des dizaines de milliers de dollars. Il y a de quoi crier et même pleurer, ce que chacun fait d'ailleurs sans trop le savoir.

 

Et ce n'est pas parce que nous ne sommes pas les pires que notre avenir est plus confortable puisqu'il dépendra proportionnellement de nos capacités à générer de la richesse pour pouvoir rembourser. Un défi qui sera de plus en plus difficile à relever si on ne change pas le plus tôt possible notre façon de consommer et de dépenser en services de toutes sortes.

 

On dit qu'un homme averti en vaut deux mais dans le cas qui nous intéresse, il demeurera tout de même seul à payer.

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:yes: La maxime : "qui paie ses dettes s'enrichit" n'aura jamais été aussi vraie. Si les pays endettés étaient des personnes individuelles, aucune banque ne voudrait prendre le risque tellement le poids de ces dettes est lourd à financer.

 

Pourquoi alors est-il acceptable collectivement puisque chaque canadien ou québécois pris individuellement représente en nombre additionné autant de risques qu'il y a de population.

 

On peut malheureusement dire que chaque canadien et québécois qui nait aujourd'hui, sans même avoir poussé son premier cri, doit déjà des dizaines de milliers de dollars. Il y a de quoi crier et même pleurer, ce que chacun fait d'ailleurs sans trop le savoir.

 

Et ce n'est pas parce que nous ne sommes pas les pires que notre avenir est plus confortable puisqu'il dépendra proportionnellement de nos capacités à générer de la richesse pour pouvoir rembourser. Un défi qui sera de plus en plus difficile à relever si on ne change pas le plus tôt possible notre façon de consommer et de dépenser en services de toutes sortes.

 

On dit qu'un homme averti en vaut deux mais dans le cas qui nous intéresse, il demeurera tout de même seul à payer.

 

Exactement pourquoi on se dirige tout droit dans un mur.

 

La crise de 2008-2009 aurait du être une alarme, un réveil.

Malheureusement, elle fut la fin, la chute.

 

La conclusion de 60 ans d'abus.

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  • 1 mois plus tard...

Le Québec 5e plus endetté du monde industrialisé

 

Publié le 27 février 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Francis Vailles

La Presse

 

Les Québécois se doutaient bien qu'ils étaient endettés, mais une étude vient maintenant démontrer à quel point. Tout pris en compte, le Québec est la cinquième nation la plus endettée dans le monde industrialisé, selon une analyse du ministère des Finances du Québec.

 

Le document de 44 pages du ministère, passé inaperçu la semaine dernière, fait une analyse pointue de l'endettement public des Québécois. On y explique les divers concepts de mesure de la dette, nommément la dette brute, la dette nette ou la dette représentant les déficits cumulés.

 

Le ministère compare ensuite l'endettement du Québec à celui des neuf autres provinces et, enfin, à celui des grands pays industrialisés, regroupés sous l'Organisme de coopération et de développement économique (OCDE).

 

En calquant la méthode de calcul de l'OCDE, le ministère estime que la dette publique des Québécois correspond à 94% du Produit intérieur brut du Québec (PIB). Le PIB est la mesure de l'ensemble des biens et services produits durant une année.

 

Le Québec est devancé de quelques points de pourcentage par deux pays en difficulté, soit la Grèce (102,6%) et l'Islande (96,3%). Il est plus endetté que la France (75,7%), le Portugal (75,2%), les États-Unis (70%), la Suède (47,1%) ou le Canada pris dans son ensemble (69,7%).

 

Pour se conformer à la méthode de l'OCDE, le ministère a essentiellement ajouté à la dette brute du Québec la dette des municipalités et des réseaux de la santé et de l'Éducation. Grosso modo, la dette brute comprend les déficits cumulés, mais aussi les avances de fonds aux sociétés d'État et à Hydro-Québec et les investissements dans les routes et les immobilisations. Cette dette pour les fins de la comparaison avec l'OCDE totalisait 162,7 milliards au 31 mars 2009.

 

Le ministère a ajouté à ce montant la part du Québec de la dette du gouvernement fédéral, soit 122,9 milliards, calculé au pro rata de la population (23,3%). L'endettement public total des Québécois est donc de 285,6 milliards, soit 94% de notre PIB, selon le ministère.

Difficultés en Grèce

 

La comparaison donne froid dans le dos quand on sait que des pays comme la Grèce et l'Islande éprouvent de sérieuses difficultés financières par le temps qui courent.

 

La Grèce est scrutée par les agences de crédit, qui craignent qu'elle fasse défaut de payer ses engagements aux prêteurs. Les risques de défaut font augmenter les taux d'intérêt des nouveaux prêts.

 

En Islande, le gouvernement doit tenir un référendum, la semaine prochaine, pour savoir si la population accepte que le gouvernement rembourse les 3,8 milliards d'euros (5,4 milliards CAN) que doit la banque islandaise Icesave à ses prêteurs anglais et néerlandais.

 

La situation du Québec est cependant loin d'être aussi grave que celle de l'Islande ou la Grèce. D'abord, l'Islande est un petit pays isolé qui n'a que 310 000 habitants.

 

Quant à la Grèce, le déficit annuel équivaut à 12,7% du PIB,comparativement à 5% au Québec, si l'on inclut la part du déficit fédéral. En outre, ce pays de 11 millions d'habitants a une économie moins diversifiée et moins développée du point de vue technologique que le Québec. Il ne fait également pas partie d'un ensemble fédéral.

 

«La Grèce n'a pas la même dynamique économique que nous. Le déficit annuel y est presque trois fois plus grand et l'économie y est moins diversifiée. Mais le Québec doit bouger s'il ne veut pas se retrouver dans la même situation», dit Claude Montmarquette, un des quatre économistes qui ont produit les trois rapports sur les finances publiques.

 

Qui plus est, le Québec est propriétaire d'un des plus importants producteurs d'énergie renouvelable au monde, Hydro-Québec.

 

En Grèce, c'est la crise. Le premier ministre Georges Papandréou veut ramener le déficit de 12,7% à 8,7% du PIB cette année, mais pour ce faire, il doit implanter plusieurs mesures d'austérité. Jeudi dernier, une grève générale de la fonction publique a paralysé la capitale, Athènes.

 

Au Québec, la dette représentant les déficits cumulés était de 98 milliards de dollars au 31 mars 2009, soit 32,3% du PIB. En ajoutant les autres éléments, comme la dette des entités du gouvernement, la dette brute s'élève à 151,4 milliards ou 49,9% du PIB.

 

À ce niveau, le Québec est la province la plus endettée au Canada, devant la Nouvelle-Écosse (35,1%), l'Ontario (30,1%), la Colombie-Britannique (19,8%) et l'Alberta (4,2%). D'ici cinq ans, la dette brute du Québec aura augmenté de 29 milliards, notamment en raison des déficits budgétaires prévus.

 

«On ne peut s'endetter davantage, car on s'en va vers des années où la croissance économique sera moins forte, entre autre en raison du vieillissement de la population», dit Claude Montarquette.

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  • 3 semaines plus tard...

La cote de crédit du Québec sous surveillance

 

18 mars 2010 | 16h56

Carl Renaud

Argent

 

Les agences de cotation ont à l’œil les finances de Québec à l’approche de la présentation du prochain budget du gouvernement Charest. Les analystes s’attendent à ce que le gouvernement adopte les mesures nécessaires pour résorber son déficit mais s’il échoue la pression pourrait s’accroître sur la cote de crédit de la province.

 

 

«On s’attend à ce qu’il y ait des déficits en raison de la récession mais ils peuvent devenir préoccupants s’ils se perpétuent et qu’il n’y a pas de mesures pour réduire les dépenses ou augmenter les revenus du gouvernement», a expliqué à Argent Debra Roane, analyste principale pour le Québec à l’agence Moody’s de New York.

 

«Nous allons regarder si le Québec va présenter un plan et des mesures pour rétablir l’équilibre budgétaire», a expliqué Travis Shaw, analyste chez DBRS à Toronto, précisant que la cote du Québec n’est pas en danger pour le moment.

 

La cote de crédit d’un gouvernement ou d’une entreprise est une donnée financière de taille car elle reflète leur capacité à rembourser leurs emprunts. Par ricochet, la cote de crédit peut avoir un impact à la hausse ou à la baisse sur les taux d’intérêt facturés à l’emprunteur.

 

Actuellement la firme Moody’s accorde une note Aa2 (stable) au Québec, ce qui est inférieur au Aa1 de l’Ontario. Les premiers de classe au pays sont l’Alberta et la Colombie-Britannique qui jouissent d’une cote AAA, la meilleure consentie par Moody’s.

 

L’agence DBRS, qui emploie une autre échelle de notation, a de son côté inscrit une cote A high (stable) au bulletin du Québec, ce qui est également inférieur aux notes de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta qui s’élèvent respectivement à AA low, AA high et AAA.

 

Une révision à la baisse de ses notes aurait un impact sur le bilan financier du Québec selon Charles Lefebvre, vice-président principal, chez Optimum Gestion de placement. «C’est difficile à prévoir mais c’est évident que le coût de financement de la dette sera plus élevé», a-t-il commenté.

 

Le gouvernement du Québec doit présentement verser des frais d’intérêt de 4,15% lorsqu’il vend des obligations sur le marché pour financer sa dette. Ce taux pourrait passer à 4,25% si les agences abaissaient d’un cran la cote de crédit de la province.

 

Rappelons que les firmes de cotation ont plongé le Québec dans la course au déficit zéro au milieu des années 1990. Elles avaient menacé le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard d’abaisser la note de la province en raison notamment de l’importance de la dette québécoise.

 

Quinze ans plus tard, la dette brute du Québec est beaucoup plus élevée. Elle est passée de 76 G$ en 1995-1996 à 151 G$ en 2008-2009. Le poids de cet endettement dans le PIB a aussi progressé en passant de 43% à près de 50% de la production intérieure brute de la province.

 

Malgré tout, plusieurs experts demeurent optimistes. «L’économie diversifiée du Québec lui permet de contrôler l’importance de sa dette», a conclu Travis Shaw de DBRS.

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