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La première chose à faire serait d'améliorer la productivité au gouvernement (tant au sommet qu'au bas de l'échelle). Quand ce sera fait, on aura une meilleure idée de ce qu'il faudra couper.

 

Le mot clé, c'est l'efficacité!

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Membres prolifiques

j'ai un ami qui est sur la CSST depuis 2 ans, il est payé 600$ aux 2 semaines à rien faire.

Son opération est sur une liste d'attente, si tout va bien,il va être opéré en septembre 2009.

 

Lui payer une opération dans une clinique privée ?? Jamais de la vie!! ça serait trop cher !!! :(

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Donnes-moi des exemples de services dans lesquels il faudrait couper, Habsfan.

 

Il faudra aussi hausser les tarifs à l'université, chez Hydro-Québec, probablement à la SAAQ. En meme temps etre un peu moins généreux avec les pensions, avec les avantages sociaux des employés de l"état.

 

merci steve 36 pour la réponse parfaite. Un autre endroit ou l'on pourrait "couper" serait d'augmenter les frais de garderie. Passer de 7$ par jour à 10$ par jour. Ce n'est pas une hausse massive, mais une hausse qui représente bien l'inflation depuis 2004.

 

Comme dans la plupart des organismes gouvernementaux ce sera à la bureaucratie de donner davantage. Avons nous encore besoin d'un ministère de l'éducation et de commissions scolaires ?

 

Encore une fois j'utyilise la réponse à Steve 36 car elle est excellente. La bureaucratie au Québec est trop grosse et lente. Le fonctionnaire devrait en donner un peu plus. Ils sont grassement payer pour des jobs pas trop difficile à faire.

 

La fonction publique est massive...peut être qu'il serait temps de la réduire de 10 ou 15%!?

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Scrapper les services de santé au complet, je doute que ce soit une bonne idée. Couper dans les services tout court ne me semble pas nécessaire. Mais il faudra accepter de hausser les tarifs (après examen de l'efficacité svp). Les gens de la génération X refuseront probablement de le faire, mais tous ceux après ne sont pas frustrés par les boomers et n'ont pas d'opposition à les aider.

 

Je crois qu'il soit plutôt normal que l'on aie à payer pour aider nos aînés, c'est un peu la base de ce système. Je ne crois pas que ce soit une raison pour empiéter sur le futur de nos enfants (en coupant dans l'éducation) non plus.

 

On n'est que dans un creux temporaire. Dans 15 ans, les enfants du mini baby-boom seront sur le marché du travail et les boomers commenceront à mourir. Si le système survit entre temps, il pourrait survivre.

 

Pour ce qui est de la croissance, ce n'est que bien normal qu'elle baisse! On est moins, on produit normalement moins. Bon, il y aurait toujours l'idée de favoriser l'immigration, mais paraîtrait qu'au Québec on aime pas les étrangers...

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Je crois qu'il soit plutôt normal que l'on aie à payer pour aider nos aînés, c'est un peu la base de ce système. Je ne crois pas que ce soit une raison pour empiéter sur le futur de nos enfants (en coupant dans l'éducation) non plus....

 

Bien sur qu'il faut aider nos ainés mais je crois que plusieurs baby boomers qui sont à la retraite ou tout près de l'etre n'ont pas vraiment d'etre aider car ils bénéficient de régimes assez généreux. C'est probablement eux qui devraient aider la société et les génération suivantes. Je parle de ceux avec des fonds de pensions.

 

Bon, il y aurait toujours l'idée de favoriser l'immigration, mais paraîtrait qu'au Québec on aime pas les étrangers...

 

Non, il ne faut pas dire qu'au Québec on n'aime pas les étrangers car n'importe qui qui se balade à Montréal se rend compte tout de suite que les étrangers font partis intégrantes du paysaged montréalais. C'est vrai qu'il peut y avoir certans coins du Québec un peu plus réfractaires mais ce n'est pas unique au Québec, c'est partout la meme situation.

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Un autre endroit ou l'on pourrait "couper" serait d'augmenter les frais de garderie. Passer de 7$ par jour à 10$ par jour. Ce n'est pas une hausse massive, mais une hausse qui représente bien l'inflation depuis 2004.

 

En effet, les frais de garderie aussi devront etre haussés. $10.00 c'est très raisonable.

 

Il y a surement d'autres endroits comme cela ou les tarifs pourraient etre majorés mais aussi des endroits ou l'on devra etre imaginatif et faire autant avec moins de moyens.

 

Mais Charest nous avait-il pas promis une réingénerie de l'état, en 2003 ?

 

Je dois admettre que j"étais à l'extérieur pendant près de 4 ans et que j'ai manqué ce qui s'est passé....d'ailleurs, s'est il passé quelques choses avec lui ?

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  • 6 mois plus tard...

La dette, un faux épouvantail?

Publié le 26 décembre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

 

Claude Picher

La Presse

 

En pleines négociations avec le gouvernement, les syndicats de la fonction publique essaient de répandre, par les temps qui courent, l'idée que la dette publique québécoise n'est pas aussi grave qu'on pourrait le croire.

 

Ça tombe mal. Quatre économistes de grande réputation (Pierre Fortin, Robert Gagné, Luc Godbout et Claude Montmarquette) viennent de déposer un rapport qui qualifie la dette d'exorbitante.

 

Cette semaine, dans les pages Forum de La Presse, l'économiste Louis Gill accuse les quatre auteurs d'agiter «l'épouvantail d'une catastrophe imminente». Selon lui, il s'agirait de camoufler «une volonté de demander aux moins nantis de contribuer davantage sans toucher aux privilèges existants», rien de moins.

 

Qu'en est-il? La dette est-elle ou un problème grave, comme le soutiennent une vaste majorité d'économistes, ou un faux épouvantail?

 

Voyons donc quel est le raisonnement de Louis Gill.

 

La dette du gouvernement québécois est de 125 milliards. Cela représente 41% du produit intérieur brut (PIB). Aux États-Unis, le chiffre équivalant est de 8500 milliards et représente 60% du PIB. Compte tenu de leur capacité de payer, les Québécois sont donc beaucoup moins endettés que les Américains, et l'écart a des chances de se creuser davantage au cours des prochaines années. En 2011, en effet, la dette québécoise atteindra 45% du PIB, contre 70% aux États-Unis.De quoi se plaint-on?

 

Le chiffre de 125 milliards mesure la dette directe, celle qui est inscrite dans les documents budgétaires et que le gouvernement doit financer sur les marchés. C'est aussi le chiffre qui sert pour les comparaisons interprovinciales.

 

Or, il est hautement téméraire de se limiter à ce chiffre, qui ne comprend pas la dette d'Hydro-Québec, ni les dettes des commissions scolaires, des municipalités, des hôpitaux, des universités, ni les engagements de l'État à l'égard de ses futurs retraités. Certes, le gouvernement n'a pas à financer directement toutes ces dettes. Ce n'est pas une raison pour faire comme si elles n'existent pas. Au total, si on tient compte de l'ensemble de ces engagements, la dette publique québécoise atteint 214 milliards. On vient de passer à 68% du PIB.

 

Mais la plus grosse erreur de M. Gill est de dresser sa comparaison avec les États-Unis comme si le Québec était un pays souverain.

 

Les Québécois font partie du Canada et, à ce titre, doivent assumer leur part de la dette fédérale de 535 milliards, ou 16 000 dollars par citoyen canadien. Pour le Québec, cela représente 123 milliards. On est rendus à 108% du PIB.

 

Pour être juste, il fait aussi tenir compte de la dette publique totale des États-Unis, qui dépasse largement le chiffre de 8500 milliards que nous venons de voir. Il faut aussi ajouter, comme on l'a fait dans le cas du Québec, les dettes des États, des municipalités, comtés, commissions scolaires et autres instances. Il y en a pour 1000 milliards. Les États américains sont beaucoup moins endettés que les provinces canadiennes. La Californie, par exemple, a une dette directe de 122 milliards, à peu près la même que le Québec (pour une population cinq fois supérieure). La Virginie, dont la population est comparable à celle du Québec, a une dette de 22 milliards. Il faut aussi ajouter les déficits actuariels des caisses de retraite et de la sécurité sociale, 2800 milliards. On en arrive ainsi à une dette publique totale de 12 300 milliards, ou 87% du PIB.

 

En tenant compte de l'endettement public total, les Québécois sont donc plus endettés que les Américains.

 

En évoquant le «lourd endettement» des États-Unis, M. Gill ajoute que «tous les pays industrialisés sont dans la même situation». Tous, vraiment? Nous avons vu que la dette directe américaine représentait 60% du PIB. Voici, selon le plus récent classement du CIA World Factbook (dont les chiffres recoupent dans les grandes lignes ceux de l'OCDE, mais avec l'avantage d'être plus récents), voici donc la liste des pays dont la dette directe est inférieure à ce pourcentage: Australie, Autriche, Espagne, Finlande, Irlande, Islande, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Taiwan.

 

Mais au-delà de ces comparaisons internationales, le fait est que l'ampleur de la dette publique québécoise n'a rien d'un faux épouvantail. Elle est, comme le soulignent avec justesse MM. Fortin, Gagné, Godbout et Montmarquette, exorbitante, et cela, c'est la réalité.

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les pourcentages sont totalement dépassés on parle en 2011 de dettes de vers ou au dela de 100 pct pour France,Uk,Irlande,Belgique,Italie etc etc la grèce 150pct .. la dette privée et publique US = 350 pct !!!!!et aucune épargne ....les taux d'épargne sont par contre plus importants en Europe..à noter que le Japon vit bien avec une immense dette de plus de 200 pct et qui va aussi atteindre les 300 pct

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Cette crise de la dette est mondiale et risque d'entrainer une des pires récessions de tout les temps, qui ferait pâlir de honte la crise de 2009.

 

Par quoi la crise de 2008-2009 a-t-elle été déclenchée?

Principalement par un surendettement général des ménages et des compagnies.

 

On a réglé cette crise avec une solution farfelue, soit créer plus de dette pour financer l'ancienne.

 

Notre mode actuel de gouvernement et de société, est selon moi, en voie de disparaitre et à beaucoup plus court terme que plusieurs peuvent le croire.

 

La crise de la dette mondiale ne va faire que s'accentuer avec le vieillissement massif de la population partout à travers le monde industrialisé. Tout cela combiné à une inflation dramatique qui devra être couverte par des taux d'inflation exhorbitants.

 

Imaginez le 'lost decade' du Japon, la crise financière de 1998 de la Russie, tout ça combiné et en bien plus gros, dans une économie mondiale qui ne repose que sur une confiance somme toute fragile et méfiante.

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