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And in the two years since he delivered his call for action, the gross public debt has continued to grow. The preliminary figure for the debt at the end of the fiscal year last March 31 was $144.9 billion. Subtracting an increase of $19.2 billion the previous year attributable to a change in the government's accounting methods, the debt still would have increased by $8 billion since Charest's speech.

 

That's even though Quebec governments have been announcing "balanced" budgets since 1996, as required by law.

 

But as auditor-general Renaud Lachance reported last week, first the former Parti Québécois government that adopted the law and then the current Liberal one actually ran up an accumulated hidden deficit of $5.8 billion by the end of the 2006-07 fiscal year.

 

That's when the Charest government finally accepted the auditor-general's long-standing recommendation to adopt generally accepted accounting principles.

 

The Liberals' average annual hidden deficit of $1.1 billion was nearly three times as large as that of the PQ.

 

Can someone tell me how is it possible for Gov't s to accumulate deficits if its supposed to be against the law???

 

Something is not right about this. Somethinig smells fishy.

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Membres prolifiques

  • 3 mois plus tard...

Il faut briser le tabou du déficit

 

Alain Dubuc

La Presse

 

 

Au Québec, ailleurs dans le monde, ou encore au Canada - à l'exception de Stephen Harper -, on s'entend sur l'importance d'une action gouvernementale pour contrer les effets de la crise mondiale. Depuis deux semaines, c'est devenu le principal enjeu de la campagne électorale fédérale. Le même débat a lieu au Québec entre le gouvernement Charest et ses deux partis de l'opposition.

 

Ces débats ont quelque chose d'un peu éthéré, parce qu'il y a une limite à ce que les gouvernements peuvent faire, parce qu'il est difficile aussi d'établir un plan précis face à une réalité radicalement nouvelle et quand on ne sait pas vraiment ce qui va arriver.

 

 

 

Mais il y a une autre raison: c'est qu'un des outils majeurs dont disposent les gouvernements en période de ralentissement ou de récession est le recours aux déficits pour relancer l'économie. Cependant, au Canada, tout comme au Québec, c'est un chemin qu'aucun politicien ne voudra emprunter et un mot tabou que personne n'osera prononcer.

 

 

Et pourtant, c'est l'a b c de la science économique, pour qui la création d'un déficit est un outil conjoncturel valide. Cela s'inscrit dans la théorie keynésienne, développée à la lumière de la grande crise. Elle dit, en gros, que les États peuvent jouer un rôle régulateur sur les cycles économiques en engrangeant des surplus budgétaires en période de forte croissance, pour contrer la surchauffe, mais aussi, à l'inverse, en créant des déficits pour relancer l'économie quand celle-ci ralentit.

 

Bien des pays, et particulièrement le Canada, se sont inspirés des théories de Keynes, mais seulement à moitié. On s'est mis à créer des déficits, dans les années 70, pour soutenir l'économie, mais sans le nécessaire retour du balancier. On a oublié l'autre volet de la théorie, l'importance de revenir à une situation d'équilibre budgétaire ou de surplus. Cela a créé une spirale qui a plongé le Canada et le Québec dans une situation d'endettement dont nous payons toujours le prix.

 

C'est parce que les déficits nous ont fait frôler la catastrophe que leur élimination est devenue une croisade, et que le maintien des surplus est devenu un dogme. On comprend bien pourquoi. On a trop peur que les politiciens, comme des junkies, ne nous entraînent encore une fois dans une spirale s'ils cèdent à la tentation du déficit.

 

Mais on en vient à oublier que le recours au déficit est une bonne politique conjoncturelle, et que la situation actuelle, tout à fait unique, est le genre de situation qui peut justifier cet outil d'exception. D'ailleurs, la loi québécoise sur le déficit zéro prévoit justement des mécanismes pour permettre des déficits conjoncturels et pour assurer leur résorption.

 

À ce chapitre, le Canada, et plusieurs provinces, sont dans une situation privilégiée, parce que les budgets sont équilibrés et qu'un déficit ne provoquerait pas une situation financière intenable, comme aux États-Unis. C'est ce que notait hier dans ces pages l'ancien recteur de l'Université de Montréal, l'économiste Robert Lacroix, et qui fut aussi mon professeur, pour qui cette marge de manoeuvre «doit être utilisée intelligemment, sans craindre, si nécessaire, un déficit budgétaire conjoncturel».

 

Pas tout de suite. Pas obligatoirement. Mais c'est une option qu'il faut garder en réserve. Pour l'instant, le Canada et le Québec ne sont pas dans une posture trop mauvaise. Non seulement nous échappons à la crise financière, mais les révisions à la baisse des prévisions économiques pour le Canada sont assez modestes. Le Fonds monétaire international, par exemple, réduit de 1% à 0,7% sa prévision pour la croissance canadienne en 2008 et de 1,9% à 1,2% pour 2009. Ce n'est pas le pactole, mais pas la débâcle. Si ces prévisions sont justes, cela placerait le Canada en meilleure posture que tous ses partenaires.

 

Il faut aussi noter que les gouvernements ont déjà injecté des sommes importantes dans l'économie. Le gouvernement Harper a baissé les impôts. Au Québec, les baisses d'impôt tant décriées du gouvernement Charest arrivent à point, tout comme les massifs investissements en infrastructures et en hydroélectricité. Le timing est providentiel.

 

Il est donc raisonnable, comme le promet le chef libéral Stéphane Dion et comme le fait le gouvernement Charest avec ses trois équipes de vigilance, qu'un gouvernement soit sur le qui-vive. Mais il doit aussi être prêt à passer très rapidement à l'action si nécessaire, pour soutenir l'activité économique en stimulant la consommation et en favorisant l'investissement, aussi pour aider les victimes de cette période difficile.

 

Mais pour passer à l'action, il faut être capable de le faire. L'option de pouvoir créer un déficit, c'est un as dans la manche. À condition qu'on ose briser le tabou.

 

 

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/200810/10/01-28217-il-faut-briser-le-tabou-du-deficit.php

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Je ne serais pas contre un déficit pour une période pré-établis si l'on a un plan concret d'investissements en infrastructures créatrices d'emplois et qui rapporteront des bénéfices à la collectivités pour une période de temps raisonnable. Si c'est pour financer des routes qui vont nul part (désolé aux 2-3000 personnes qui habitent au bout de la basse cote-nord) ou encore pire, pour régler des dépenses courantes, je suis totalement contre.

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Moi aussi, je comprends qu'il faut dépenser de l'argent pour en créer, mais le problème avec le Québec c'est qu,en temps de "récession" on accumule des déficits, mais quand l'économie va bien, nous ne la réduisons pas.

 

Le Canada a réduits sa dette d'environs 75 milliards au courants de 10 dernières années(ça pourrait êtr eplus, je ne suis pas sûr). Si le Canada décide de dépenser 30,40 ou 50 milliards pour stimuler l'économie dans ces moments difficile, ce serait une bonne affaire. Pas au Québec!

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Malheureusement, comme dit Malek, malgré le discour des gouvernements provinciaux qui se sont succédés depuis l'éradication officielle des déficits, le Québec produit encore des déficits (confirmé par le vérificateur général), alors si on se met à avoir des déficits officiels en plus des non-officiels, on creuse vraiment notre tombe.

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l'ontario aussi produits des déficits... Laissons au gouvernement fédéral le rôle qu'il a à jouer, soit de créer des déficits.

 

Notre gouvernement fédéral est en très bonne santé financière, en fait nous avons le gouvernement occidental le moins endetté !! Nous pouvons nous permettre quelques gros investissements.

 

 

Les USA, s'ils ne s'étaient pas lancés dans la guerre en Irak qui leur a coûté environ 2,7 trillions jusqu'à présent, auraient présentement les moyens de fouetter leur économie. Malheureusement, les gay lurons au pouvoir ont rempli les poches d'industries militaires au détriment du bien collectif. aujourd'hui il est trop tard !!

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  • 2 mois plus tard...

La vraie dette des Québécois

 

29 novembre 2008 - 12h10

 

La Presse

 

Claude Picher

 

 

Lors du débat des chefs, l'échange Charest-Dumont sur l'ampleur de la dette des Québécois a retenu beaucoup d'attention. Or, il faut savoir que les deux chefs politiques ne parlaient que de la dette du gouvernement provincial. En réalité, les Québécois sont beaucoup plus endettés qu'ils pourraient le croire.

 

En plus de la dette provinciale, ils doivent aussi assumer les dettes de leurs administrations municipales et scolaires, en plus évidemment de leur part de la dette fédérale. À cet égard, il est bon de rappeler que même si Ottawa a retrouvé l'équilibre budgétaire depuis plus de 10 ans et qu'il a réussi à réduire substantiellement son endettement, il traîne toujours une dette de 500 milliards.

 

D'autre part, c'est bien beau d'ergoter sur le montant de la dette, mais cela ne nous apprend pas grand-chose si on ne le compare pas aux dettes des autres provinces. Ainsi, la dette du gouvernement ontarien est légèrement plus élevée que celle du Québec. Mais les Ontariens sont presque deux fois plus nombreux que les Québécois pour la supporter, sans compter qu'ils sont plus riches, et que la capacité fiscale de leur province est plus élevée. Toutes proportions gardées, les Québécois sont donc plus endettés que les Ontariens.

 

Il est à peu près impossible de comparer l'endettement des provinces à partir des documents budgétaires. Avec le temps, chaque province a développé ses propres systèmes comptables. Les chiffres de certaines sociétés d'État, organismes et fonds spéciaux, déficits de fonds de retraite, dettes du réseau de la santé, ces chiffres, donc, peuvent ou non, en tout ou en partie, être inclus dans les résultats financiers des provinces.

 

Heureusement, malgré ce bric-à-brac, les comparaisons sont possibles. Statistique Canada a mis au point un système de comptabilité harmonisé, qui permet de mesurer l'actif et le passif financier de chaque province de la même façon. Il va de soi que les chiffres standardisés de l'agence fédérale de statistique peuvent différer sensiblement des chiffres publiés par certains gouvernements provinciaux. En revanche, le système permet de comparer des pommes avec des pommes. La même méthode d'harmonisation peut être appliquée aux municipalités et aux commissions scolaires. Le système présente cependant un inconvénient: la collecte, la compilation et l'harmonisation de données extrêmement complexes demandent du temps. La plus récente compilation a été publiée tout récemment, en juillet 2008, mais elle couvre l'année 2006.

 

 

 

Malgré ce décalage, la compilation de Statistique Canada demeure le meilleur instrument de comparaison disponible.

 

La province la plus endettée est Terre-Neuve, avec une dette frisant les 19 000$ par habitant; la Nouvelle-Écosse suit assez loin avec 15 700$, et le Québec arrive troisième avec 13 500$. Si on considère la dette provinciale, il est donc inexact de dire que les Québécois sont les citoyens les plus endettés au Canada. Il faut cependant dire que le poids démographique de Terre-Neuve et de la Nouvelle-Écosse, réunies, ne fait même pas celui de la ville de Montréal. À l'autre bout de l'échelle, la province la moins endettée est la Colombie-Britannique, avec moins de 4000$ per capita, Une seule province, l'Alberta possède un actif financier supérieur à son passif, ce qui signifie que chaque Albertain a «en banque» un montant de 8200$.

 

Les dettes des municipalités et commissions scolaires varient beaucoup d'une province à l'autre. À cet égard, ce sont les Québécois qui doivent supporter le fardeau le plus lourd, tandis que les Saskatchewanais sont largement dans les surplus.

 

Enfin, tous les Canadiens doivent assumer leur part de la dette fédérale, qui demeure beaucoup plus élevée que la dette de toutes les provinces réunies. Le montant frise les 16 000$ par personne. À cause du poids de la dette fédérale, même la riche Alberta bascule dans le rouge.

 

Comme il apparaît clairement au tableau ci-contre, les dettes des administrations locales sont relativement peu élevées; la dette fédérale est la même pour tout le monde. C'est donc le niveau d'endettement des provinces qui fait la différence.

 

Ainsi, si on tient compte de l'ensemble des dettes publiques (fédérale, provinciales, locales), le classement est presque identique à celui de l'endettement provincial. Au total, les Québécois ressortent clairement comme très lourdement endettés.

 

Vrai, Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse font pire, mais l'écart entre le Québec (en troisième place) et le Manitoba (en quatrième) est substantiel.

 

Toutes proportions gardées, si la dette per capita du gouvernement québécois était comparable à celle de l'Ontario, les Québécois seraient moins endettés de 35 milliards.

 

Devant ces chiffres, il serait peut-être pertinent de rappeler que si Hydro-Québec, depuis la nationalisation de l'électricité en 1962, avait vendu son électricité au prix du marché au lieu de subventionner la consommation, les Québécois seraient aujourd'hui collectivement plus riches que les Albertains.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20081129/LAINFORMER0202/811291111/5976/LAINFORMER0202

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La vraie dette des Québécois

 

Toutes proportions gardées, si la dette per capita du gouvernement québécois était comparable à celle de l'Ontario, les Québécois seraient moins endettés de 35 milliards.

 

Devant ces chiffres, il serait peut-être pertinent de rappeler que si Hydro-Québec, depuis la nationalisation de l'électricité en 1962, avait vendu son électricité au prix du marché au lieu de subventionner la consommation, les Québécois seraient aujourd'hui collectivement plus riches que les Albertains.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20081129/LAINFORMER0202/811291111/5976/LAINFORMER0202

 

 

Donc, si je comprends bien, si on avait le bon sens de vendre notre électricité à son vrai prix plutôt que de la dilapider:

 

-On n'aurait pas de dette (en on sauverait 7 ou 8 milliards par année en frais d'intérêts);

 

-On empocherait plus de dividendes chaque année de la part d'Hydro-Québec;

 

-On diminuerait le gaspillage d’énergie. Avec un prix de l'électricité plus élevé, on en consommerait moins (les mesures d'économies d'énergie seraient donc plus rentables et plus populaires, diminuant encore davantage la consommation d'électricité) et on exporterait encore plus en Ontario et aux États-Unis (à très bon prix!). Cette énergie exportée remplacerait de l'électricité produite par des centrales au charbon très polluantes, ce qui contribuerait à diminuer la pollution dans le nord-est de l'Amérique (pollution qui nous affecte nous aussi et qui entraine des coûts pour le Québec);

 

-On forcerait les ménages et les entreprises à devenir plus productifs.

 

Avec tous les milliards que l'on sauverait chaque année, on pourrait baisser les impôts en dessous des taux de l'Ontario, compenser les ménages les plus pauvres pour les prix plus élevés de l'électricité, mieux financer nos écoles, universités, hôpitaux, municipalités, etc., investir massivement dans le transport en commun, avoir des infrastructures de premier plan, mettre plus d'argent dans les programmes sociaux... Et il resterait encore des surplus!

 

Va-t-on se réveiller un jour?

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