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Auto Dealerships Prepare for a Major Shakeout

As Sales Plunge and Big Three Face an Uncertain Future, Closures and Consolidation Loom for Many Franchisees

 

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By RICHARD GIBSON

Wall Street Journal

 

The nation's car dealers are bracing for the biggest shakeout in U.S. franchising history.

 

Thousands of dealer-franchisees are threatened with losing their businesses in coming months amid falling sales and uncertainty over the future of Detroit's Big Three auto makers and their many brands.

 

Auditing firm Grant Thornton LLP's Detroit office predicts that 3,800 of all of the country's 20,000 dealerships would need to close to maintain sales per dealer at last year's level. General Motors Corp. alone forecasts paring at least 1,700, or about a fourth, of its dealers by 2012 as it contemplates a restructuring.

 

An auto dealer in Santa Rosa, Calif. Dealers continue to see a decline in sales amid the uncertainty in Detroit.

 

Because the economic consequences for those franchisees could be catastrophic, some dealers' attorneys aren't waiting for what one called a "tsunami" to hit. Instead, they're urging clients to review their franchise contracts to better understand what options they might have should their franchiser-manufacturer decide to drop a brand, merge with another company or simply go out of business.

 

Franchising is primarily regulated by state rather than federal laws. For the most part, those statutes favor franchisees and have language designed to protect them from being terminated for other than good cause. But those laws are a patchwork, and not all provide the same protection. Some are vague on what constitutes "good cause." Some call for manufacturers to compensate dealers for their unsold inventory, but the formulas differ.

 

When GM phased out its Oldsmobile line starting in 2000, it paid dealers an average of $1,200 per new car on their lots if they sold multiple brands and $3,000 if they were solely Oldsmobile dealers. Those payments cost GM an estimated $1 billion.

Car Cast

[Car dealer] Associated Press

 

David Patton and Mathew Passy discuss troubles at car dealers, including Chrysler's efforts to get its dealer network to order more cars even if they draw less profit, in a podcast.

 

Susan Garontakos, a GM spokeswoman, says it's unclear whether the company's plans, which it will submit to Congress, will address dealer issues.

 

Another issue is a dealership's goodwill -- what a business is worth beyond its physical assets. There's no single formula for determining that value. But at least one state is trying to come up with some sort of rule. A bill recently introduced in the Colorado Legislature would require manufacturers terminating a dealership to pay "the fair market value" of the dealership's goodwill, as determined by an independent certified public accountant.

 

Big dealership chains already have been writing off the value of their Detroit-brand franchises. AutoNation Inc., the country's largest car-dealership chain, took a charge of $1.46 billion in the 2008 fourth quarter to cover a sharp decline in the value of its dealerships selling vehicles made by GM, Ford Motor Co. and Chrysler LLC. Sonic Automotive Inc., the third-largest chain, reported a write-down of $21 million. And Group 1 Automotive Inc., the fourth-largest dealership, took a write-down of $30 million related to its Detroit-brand dealerships.

 

Some dealers and their attorneys fear that cash-strapped auto makers may rely on attrition to diminish their dealer numbers -- hoping that those in financial straits will decide that it's time to abandon ship. Indeed, in recent months, dozens of dealers have gone out of business.

 

"This is uncharted territory," says attorney Luis Salazar of the Miami-based law firm of Greenberg Traurig LLP, referring to the uncertainty over what the government's bailout package might contain in relief for dealers facing the loss of what typically are multimillion-dollar investments.

 

Mr. Salazar says Ford has been telling its dealers to "look down the street" and see what current competitors might be potential merger partners. Stronger dealerships are likely to buy pieces of weaker ones, he says.

 

Marisa Bradley, a Ford spokeswoman, says the company has been voluntarily consolidating dealers in major metropolitan markets to improve their profitability, but added that "we anticipate that current economic and market conditions will accelerate normal attrition levels" among its dealers.

 

Mr. Salazar says "for folks with deep pockets, this is an opportunity. And as soon as credit starts to loosen, I think you'll see deals starting to get done." For now, though, it's almost impossible to sell a domestic dealership. Many are closing after finding no buyers.

 

Jim Moors, director of franchising and state laws for the National Automobile Dealers Association, says his trade organization is "working very hard to keep dealers in existence. They didn't create the financial situation hampering these companies."

 

Write to Richard Gibson at dick.gibson@dowjones.com

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Un analyste croit que 500 concessionnaires fermeront boutique

 

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Publié le 28 janvier 2009 à 19h20 | Mis à jour à 19h23

La Presse Canadienne

 

Un analyste du secteur de l'automobile, Dennis DesRosiers, dit s'attendre à ce que 500 concessionnaires de véhicules doivent fermer boutique au Canada au cours des cinq prochaines années.

 

En dépit de l'aide de 12 milliards $ prévue dans le budget fédéral déposé mardi, pour permettre aux consommateurs de financer l'achat d'un nouveau véhicule, le nombre des concessions des trois grands constructeurs de Detroit va fortement diminuer, croit M. DesRosiers.

 

L'analyste affirme que le resserrement du marché du crédit a fait mal aux concessionnaires autant qu'aux consommateurs et aux constructeurs. D'autant plus que Ford, General Motors et Chrysler comptent trop de concessionnaires, estime-t-il.

 

Néanmoins, Huw Williams, de la Corporation des associations de détaillants d'automobiles, dit quant à lui s'attendre à ce que 2009 soit une année «solide» pour les concessionnaires canadiens.

 

Les trois constructeurs nord-américains ont tous vu leur part de marché diminuer en 2008.

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Automobile : la Chine pourrait doubler les États-Unis

 

Presse Canadienne, 10:38

 

Il y a deux ans, la Chine est passée devant le Japon, en remportant la place de deuxième pays producteur de véhicules. Cette année, elle pourrait prendre la première place.

 

Les ventes automobiles ont ralenti ces derniers temps en Chine, mais moins que celles réalisées sur le marché américain. Aux Etats-Unis, les ventes ont chuté en janvier de 37% par rapport au même mois il y a un an, avec 656.976 véhicules commercialisés.

 

Les chiffres officiels chinois ne sortent que la semaine prochaine, mais une baisse de 8% est prévue, ce qui donnerait 790.000 unités vendues selon Zhang Xin, analyste chez Guotai Junan Securities à Pékin.

 

"C'est la première fois que la Chine passe devant les Etats-Unis dans les ventes mensuelles", a reconnu mardi Mike DiGiovanni, directeur de General Motors chargé de l'analyse des marchés mondiaux.

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La Chine continue son ascension rapide vers le no.1 mondial dans tous les domaines.

 

Tout ce qui est manufacturier va être déplacé.

Des secteurs stratégiques comme l'aéronautique vont être délocalisés massivement au cours de la prochaine décennie.

 

Des entreprises comme Bombardier, Pratt&Whitney ou Bell Helicopter vont disparaître ou rapetisser beaucoup leur présence ici.

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GM et Chrysler pourraient être forcés à faire faillite

 

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Bloomberg

 

General Motors (GM) et Chrysler pourraient être contraints de faire faillite par le gouvernement américain pour s'assurer du remboursement de 17,4 milliards US en prêts fédéraux de sauvetage, une solution qui, de l'avis des constructeurs d'automobiles, les réduirait à néant.

 

À l'heure actuelle, les contribuables viennent derrière les créanciers de premier rang comme Citigroup ©, JP Morgan Chase (JPM) et Goldman Sachs (GS), selon les accords de prêts apparaissant sur le site web du Trésor américain. Le gouvernement américain a fait appel à un cabinet d'avocats pour l'aider à assurer sa place au devant de la ligne de remboursement, indiquaient la semaine dernière deux personnes participant aux travaux.

 

 

 

Si les responsables fédéraux ne réussissent pas à obtenir un accord des parties pour changer leur position concernant le remboursement, ils disposent de l'option d'obliger les sociétés à faire faillite comme condition d'une aide de sauvetage supplémentaire. Le gouvernement financerait la faillite grâce à un prêt dit de débiteur en possession de ses biens, un statut de prêteur qui accorde aux États-Unis la priorité sur les autres créanciers, explique Don Workman, associé de Baker&Hostetler.

 

«Ils négocient pour voir s'ils peuvent parvenir à un accord, indique M. Workman, avocat spécialisé en faillites établi à Washington. Si ce n'est pas le cas, ils disent «Nous sommes pas mal convaincus qu'un juge du tribunal des faillites nous permettra d'être les premiers en ligne pour le remboursement»».

 

Hier, le titre de GM a perdu 1 cent US, à 2,83$US, à la Bourse de New York. Chrysler n'est pas négocié en Bourse.

 

Les constructeurs d'automobiles ont rejeté les suggestions pour se réorganiser en vertu de la loi sur les faillites, soutenant qu'une telle réorganisation ferait peur aux acheteurs et mènerait à la liquidation. Ils font face à une date limite, soit le 17 février prochain, pour montrer qu'ils progressent en exécutant un plan mis en place dans le cadre des prêts reçus du gouvernement américain en décembre dernier. Les sociétés doivent réduire leurs coûts de main-d'oeuvre et indiquer comment elles vont rembourser l'argent d'ici le mois prochain.

 

GM et Chrysler tentent déjà de se restructurer hors des dispositions de la loi sur les faillites en sabrant leurs coûts de main-d'oeuvre, en réduisant leur niveau d'endettement et en éliminant des concessionnaires. GM a indiqué qu'elle projetait de fermer définitivement des concessions et de réduire ses obligations envers le fonds de santé de ses employés syndiqués de moitié à 10,2 milliards US.

 

Pour sa part, Robert Nardelli, PDG de Chrysler, a fait savoir que sa société tentera également de réduire sa dette.

 

Hier, GM a annoncé qu'il avait entamé des négociations pour reprendre des éléments de Delphi Corp., fournisseur de pièces dont le constructeur s'était départi il y a une décennie, de manière à maintenir des portions de sa chaîne d'approvisionnement. L'entreprise a aussi annoncé qu'elle songeait à d'autres fermetures d'usines, à l'élimination de postes et à une baisse de salaire de ses cols blancs.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/nouvelles/fabrication/200902/10/01-825758-gm-et-chrysler-pourraient-etre-forces-a-faire-faillite.php (10/02/2009 20H37)

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Ça va se terminer devant les tribunaux, avec GM et Chrysler mis en morceaux.

 

Les seuls qui vont y gagner vont être les avocats.

 

Les grandes banques qui ont prêté de l'argent à GM et Chrysler n'accepteront pas de perdre des dizaines de milliards aux mains du gouvernement.

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La vie après GM

 

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Publié le 14 février 2009 à 12h12 | Mis à jour à 12h17

Hélène Baril

La Presse

 

L'arrêt des activités de l'usine de GM à Boisbriand avait été prévu depuis tellement longtemps qu'aucun des 1200 employés qui y travaillaient encore n'a été surpris, en 2000, lorsque la décision de GM a annoncé sa fermeture définitive.

 

Normand Guindon, 56 ans, y a passé 20 ans et, pendant toutes ces années, rappelle-t-il, il a été question de fermeture. Le mardi 27 août 2002, la dernière voiture, une Camaro Z28, est arrivée au bout de la chaîne de montage.

 

 

 

Comme la plupart des autres travailleurs qui ont été licenciés, Normand Guindon n'a pas cherché d'autre emploi. À l'âge que les employés avaient et avec l'ancienneté qu'ils avaient accumulée, la compensation financière et le régime de retraite versés par GM leur permettaient de jouir d'une retraite bien méritée.

 

S'ils s'attendaient à la fermeture de leur usine, personne parmi eux n'avait envisagé que GM puisse faire faillite. Jusqu'à récemment, lorsqu'une question - LA question - a commencé à hanter tout le monde. Qu'arrive-t-il à notre régime de retraite si GM fait faillite?

 

La question, pour l'instant, n'a pas de réponse. À la section locale du Syndicat des travailleurs canadiens de l'automobile, où Daniel Bélanger s'occupe toujours à temps plein des intérêts des ex-employés de GM, aux frais de la compagnie, les appels déferlent depuis que les difficultés financières de GM font les manchettes. «Allons-nous perdre nos pensions?» demandent tous ses interlocuteurs.

 

Pour répondre à cette inquiétude, des hauts gradés du syndicat à Toronto ont été invités à venir rencontrer les ex-employés de Boisbriand le 17 février pour une réunion spéciale au cours de laquelle tous les scénarios possibles seront évoqués. «Dans le pire des cas, on pourrait perdre 40% de nos pensions», avance Daniel Bélanger.

 

Si ce n'était de cette épée de Damoclès qui pend au-dessus de leurs têtes, les ex-employés de GM couleraient des jours heureux. À la fermeture de l'usine en 2002, 90% d'entre eux ont eu droit à une compensation de départ et à la pleine retraite, soit près de 3000$ par mois à vie. Jusqu'à cette année, ils bénéficiaient d'une assurance médicaments illimitée à peu près gratuite. Depuis le 1er janvier, ils doivent payer une part de 10% sur leurs achats de médicaments, et un plafond a été fixé à 250$ par année.

 

Après 30 ans de service dont 22 ans sur la ligne de montage, Pierre Dagenais est satisfait de sa vie de retraité. «Ma blonde travaille et moi, je reste à la maison. J'adore ça», dit-il.

 

Il joue au hockey avec les boys une fois par semaine. Le club des ex joue aussi à la balle l'été et organise d'autres activités toujours très courues.

 

Les anciens de GM continuent de conduire des voitures GM, parce qu'ils les aiment mais aussi parce qu'ils profitent à vie des rabais intéressants consentis aux employés. Récemment, c'est devenu aussi une façon d'aider la compagnie en difficulté et de préserver leur retraite, a dit l'un d'eux.

 

La plupart des ex-employés avaient accumulé assez d'ancienneté pour avoir droit à une pleine retraite parce qu'en 2002, GM était en mode rationalisation à Boisbriand, et ce, depuis une dizaine d'années déjà. L'usine québécoise, qui avait déjà employé 4200 personnes, n'en avait plus que 1200 lors de sa fermeture. Aucune embauche n'avait été faite depuis 10 ans. L'entreprise avait aussi éliminé un quart de travail en 1991.

 

Cette année-là, Denis Robitaille, est parti pour Scarborough, en Ontario, travailler dans une autre usine GM. Un an et demi plus tard, cette usine a fermé et il est revenu à Boisbriand, où il a travaillé jusqu'à la fermeture.

 

À 44 ans, Denis Robitaille était trop jeune pour la retraite et il est reparti pour Oshawa, pour compléter les années de service qui lui donneraient droit à la pleine retraite dans une autre usine GM. «Dans mon cas, le choix était facile à faire. Je perdais de 250 000$ à 300 000$ si je n'y allais pas», explique-t-il.

 

Denis Robitaille est resté trois ans et demi à Oshawa, soit jusqu'à ce que l'usine ferme à son tour, ce qui fait de lui un des rares employés de GM à avoir vécu trois fermetures consécutives.

 

Au cours des trois ans et demi qu'il a passés à Oshawa, Denis Robitaille est revenu presque tous les week-ends à Boisbriand. Une promenade de 500 kilomètres aller seulement. À l'usine ontarienne, les réfugiés québécois de GM n'ont pas été accueillis à bras ouverts, du moins au début. «On a passé deux ans le couteau entre les dents», se rappelle Denis Robitaille.

 

Daniel Juneau est lui aussi parti pour Oshawa en 2002, avec sa femme et ses deux filles, qui n'étaient pas enchantées de ce changement de vie. «Surtout la plus vieille, qui avait 14 ans à ce moment-là», précise-t-il.

 

À Boisbriand, Daniel Juneau était sur la ligne de fabrication des moteurs. À Oshawa, il a fait un peu de tout. Il y a passé le temps qu'il lui fallait pour avoir droit à la pleine retraite, pas un jour de plus. «Ça avait été entendu avec ma femme dès le départ», précise-t-il.

 

Richard Bourassa, lui, n'a pas voulu s'exiler à Oshawa. Après la fermeture de l'usine, l'électricien a travaillé dans la construction, où les travailleurs spécialisés ont été très en demande ces dernières années. Depuis juin 2006, il travaille à temps plein à la Société de transport de Montréal. Il a été embauché par la STM à l'âge de 56 ans.

 

Richard, Normand, Pierre et les autres ont tourné la page. Leur usine n'existe plus; elle a été rasée pour faire place au nouveau quartier de commerces et de résidences pour baby-boomers. Mais on n'oublie pas facilement 30 années de vie.

 

Eddy Roussy, qui s'occupe du comité des retraités, organise des rencontres où une centaine d'anciens se retrouvent une fois par mois. Il conserve une cassette où il a filmé la démolition de l'usine. Il pense faire un livre sur l'histoire de GM à Sainte-Thérèse.

 

«Quand je passe devant, ça me faire encore quelques chose», dit-il.

 

1500

 

À terme, Faubourg Boisbriand devrait générer autant d'emplois que l'usine GM

 

à sa fermeture, soit environ 1500.

 

21,8%

 

En 2001, 23,1% des résidants de la région travaillaient à l'extérieur de celle-ci. En 2006, cette proportion n'était plus que de 21,8%.

 

 

Baril, HélèneUn prêt à risque

 

Lorsqu'il a avancé 110 millions à GM en 1987, le gouvernement du Québec était loin de penser que GM pourrait être un jour au bord de la faillite et dans l'impossibilité de rembourser.

 

Cette éventualité est maintenant plus probable que jamais, depuis que le gouvernement américain songe à laisser GM se restructurer sous la protection de la loi sur la faillite avant de lui verser une aide financière.

 

Si ça arrivait, le gouvernement du Québec se retrouvera sur la liste des créanciers, a fait savoir un porte-parole du ministère des Finances.

 

Un prêt de 220 millions sans intérêt a été consenti à GM par les gouvernements de Québec et d'Ottawa pour la construction d'un atelier de peinture à son usine de Boisbriand. L'usine a fermé ses portes définitivement 5 ans après. D'une durée de 30 ans, le prêt est remboursable le 1er avril 2017.

 

Le gouvernement américain est prêt à verser une aide financière de 17,4 milliards$US à GM et Chrysler, mais il a promis que cette aide temporaire ne coûtera rien aux contribuables américains. Si le sauvetage réussit, les deux entreprises pourront rembourser le gouvernement.

 

Mais si le plan de relance de fonctionne pas et que les entreprises font faillite, ce sont les banques qui seraient remboursées en premier. C'est ce que le gouvernement américain voudrait éviter en les forçant à se restructurer avant de leur verser l'argent.

 

À Québec comme à Ottawa d'ailleurs, personne n'avait prévu protéger l'argent des contribuables en cas de faillite de GM.

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GM considering Chapter 11 filing, new company: report

 

Sat Feb 14, 2009 12:28pm EST

 

CHICAGO (Reuters) - General Motors Corp, nearing a Tuesday deadline to present a viability plan to the U.S. government, is considering as one option a Chapter 11 bankruptcy filing that would create a new company, the Wall Street Journal said in its Saturday edition.

 

"One plan includes a Chapter 11 filing that would assemble all of GM's viable assets, including some U.S. brands and international operations, into a new company," the newspaper said. "The undesirable assets would be liquidated or sold under protection of a bankruptcy court. Contracts with bondholders, unions, dealers and suppliers would also be reworked."

 

Citing "people familiar with the matter," the story said that GM could also ask for additional government funds to stave off a bankruptcy filing.

 

GM declined to comment, the story said.

 

General Motors and Chrysler LLC face a Tuesday deadline to file restructuring plans to the government in exchange for receiving $17.4 billion in federal loans.

 

Automakers have struggled as U.S. auto sales have tumbled amid a recessionary economy. U.S. auto sales in January tumbled to a 27-year low.

 

GM has been in talks with bondholders and the United Auto Workers union to get an agreement on a restructuring that would wipe out about $28 billion in debt for the auto maker, sources have told Reuters. However, it appears unlikely a deal could be reached by the Tuesday deadline, they said.

 

GM has already announced plans to cut 10,000 salaried workers worldwide, or 14 percent of its staff, impose pay cuts for most remaining white-collar U.S. workers and has offered buyouts to its 62,000 U.S. workers represented by the UAW.

 

In addition, it is trying to sell its Hummer SUV and Swedish Saab brands and is reviewing the status of its Saturn brand.

 

(Editing by Eric Walsh)

 

http://www.reuters.com/article/newsOne/idUSTRE51D1Q120090214 (14/2/2009 16H03)

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GM semble foncer droit dans le mur

 

Olivier Schmouker, Lesaffaires.com

11:23

 

Pour l'instant, GM a reçu 9,4 G$ US en aides publiques.

 

Demain, le Congrès américain décidera s’il continue ou non d’appuyer à coups de milliards de dollars les constructeurs d'automobiles General Motors et Chrysler. Mais d’ores et déjà, GM semble se préparer à se placer sous la protection du chapitre 11 de la Loi sur les faillites…

 

René Vézina : Il est minuit moins cinq pour GM

 

L’ex-numéro 1 mondial de l’automobile, General Motors (GM), a annoncé ce matin qu’il allait rapidement lancer de nouvelles mesures de restructuration en Europe. Et il a prévenu, sans donner de détails, que celles-ci seraient «non conventionnelles» et «agressives».

 

En fait, ces mesures pourraient concerner la fermeture de trois usines européennes, selon le magazine spécialisé Automotive News. Une information qui n’a pas été confirmée par la direction européenne de GM.

 

Comment rembourser 9,4 G$ US ?

 

Cette annonce survient la veille de la décision du Congrès américain de continuer, ou non, à soutenir les deux constructeurs automobiles de Detroit. Pour l’instant, Washington a déboursé 14,5 milliards de dollars américains pour les deux, dont l’essentiel (9,4 G$ US) pour GM.

 

Ces sommes phénoménales ont été accordées en décembre dernier, à condition que les deux présentent un plan de sauvetage d’ici le 31 mars 2009 ainsi qu’un rapport d’étape le 17 février, à savoir demain.

 

Si à l’écoute du rapport d’étape les parlementaires ne sont pas convaincus par la bonne évolution du plan de sauvetage, ils pourront obliger GM et Chrysler à rembourser les sommes déjà perçues et refuser de leur accorder les 7 milliards supplémentaires initialement prévus.

 

Dans un tel scénario, qui semble de moins en moins être hupothétique selon différents experts, GM, comme peut-être Chrysler, pourrait choisir de se protéger de ses créanciers, histoire d’avoir un peu de répit pour se restructurer. Le hic? GM serait alors malgré tout obligé de rembourser les aides publiques perçues, selon le Wall Street Journal.

 

Et comment faire pour rembourser une telle somme? Des suppressions d'emplois à l'étranger suffiraient-elles? Il semble que non. La faillite ne serait alors pas loin, avec toutes les conséquences possibles pour l'économie américaine dans son ensemble : perte de 3 millions d'emplois directs et indirects, etc

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