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mtlurb

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Tout ce qui a été posté par mtlurb

  1. C'est sûr que c'est pas nécessaire. Le projet du havre et le quartier des spectacles aussi c'est pas nécessaire et ça va couter cher. Mais c'est toujours plus beau que ce qu'il y a présentement.
  2. un détaillant pourrait rénover la place et l'ouvrir sous forme de magasin. mais je comprends pas, Maisonneuve est pas assez piétonne pour que ce soit assez intéressant. Le dernier chiffre que j'ai vu c'est 10 millions pour ce petit terrain (incluant la batisse qui vaut rien). asti de famille de %)&)
  3. ouain... avec les couilles (non existentes) de nos élus, ce projet ne vera surement pas le jour.
  4. C'est tellement stupide! Le terrain de Ben's, c'est une merde qui prend le 1/10 du quadrilatère, pis il va probablement être vendu à un autre que la SITQ, qui possède le reste du terrain. On peut rien construire là-dessus, c'est trop petit!
  5. Le terrain de Ben's plutôt convoité 1 février 2007 Jesse Caron, LesAffaires.com SITQ Immobilier ne pourra pas acheter le terrain du restaurant Ben's, à Montréal, aussi facilement qu'elle l'aurait souhaité. La SITQ construira une tour à bureaux de 400 000 pieds carrés au 900 bouelvard de Maisonneuve Ouest, à Montréal, en collaboration avec le promoteur américain Hines. Cet immeuble occupera l’adresse voisine du restaurant Ben’s, qui a fermé ses portes le 15 décembre dernier. La filiale immobilère de la Caisse de dépôt et placement du Québec aimerait bien acheter le terrain de Ben’s pour agrandir son projet. Elle a entamé des négociations avec le propriétaire du restaurant, la famille Kravitz. Selon ce qu’a dit à La Presse Jacques-André Chartrand, le directeur des communications de la SITQ, les discussions piétinent. Il a en outre indiqué que Hines et la SITQ ne sont pas les seuls à s’intéresser au terrain situé en plein centre-ville, sans nommer d’autres acheteurs potentiels. Qui plus est, la famille Kravitz demande cher pour son lot. Elle a d’ailleurs longtemps refusé de vendre le restaurant presque centenaire à Hines, qui souhaite construire sur le stationnement voisin depuis trois ans. La SITQ et Hines affirment être en mesure d’entamer la construction de leur immeuble sans le terrain de Ben’s. Les travaux devraient commencer dans un peu plus d’un an, lorsque des locataires auront signé des baux pour de 40 à 50 % de la superficie de l’édifice.
  6. Junex: il n'y a pas que l'électricité 7 février 2007 - 06h00 Le Soleil Gilbert Leduc Junex (JNX), rencontre avec le président Jean-Yves Lavoie Jean-Yves Lavoie débarque de Houston. Il assistait, la semaine dernière, à un congrès réunissant plus de 17 000 joueurs des secteurs pétrolier et gazier. Des représentants des gouvernements de plusieurs provinces y participaient. Pas de trace, cependant, d'un quelconque émissaire du gouvernement du Québec. Sa société d'État - Hydro-Québec - a récemment mis sur la tablette sa filiale Pétrole et gaz et le programme de recherche prévoyant des investissements de plus de 300 millions $ d'ici 2010. «Pour plusieurs, l'électricité est la seule source d'énergie que peut produire le Québec. Chez Junex, nous travaillons à démontrer qu'il y a aussi du potentiel pour le pétrole et le gaz naturel», affirme Jean-Yves Lavoie, président et chef de l'exploitation de cette entreprise de Québec spécialisée dans l'exploration gazière et pétrolière. Au cours des dernières années, Junex - qui détient les droits d'exploration sur plus de quatre millions d'acres situés dans le bassin géologique des Appalaches - s'est attardé à mettre en valeur ses terrains, à réaliser des études géophysiques et à faire des présentations devant des sociétés savantes. Tout ça dans l'espoir d'attirer des partenaires de l'extérieur. Ententes Ce travail a porté ses fruits puisque Junex a conclu, l'an dernier, des ententes avec deux sociétés américaines qui vont investir environ 20 millions $US au cours des deux prochaines années. Au moment de la visite du Soleil dans les bureaux de Junex, le vice-président aux affaires corporatives, Dave Pépin, montrait un communiqué de presse diffusé, la semaine dernière, dans lequel Talisman Energy, de Calgary, annonçait que l'entreprise allait commencer la production de gaz naturel dans l'État de New York et plus particulièrement dans le bassin géologique des Appalaches. Tiens, tiens... De plus en plus, selon Jean-Yves Lavoie, les géants nord-américains de l'énergie cherchent des hydrocarbures sur le continent plutôt que d'aller chercher au Moyen-Orient. Il ne faut donc guère se surprendre de l'intérêt de l'industrie pour les sables bitumineux de l'Alberta. Le shale gas - ces gaz non conventionnels que l'on trouve dans le corridor entre Québec et Montréal - en font saliver également plusieurs. Plusieurs chaudrons sur le feu Junex a fondé sa stratégie sur la conclusion de partenariats afin de réduire les risques financiers associés à la recherche de gaz naturel et de pétrole. "Tranquillement, nous commençons à regarder les marchés de l'Ontario et du Nord-Est américain", a indiqué M. Lavoie. Pour le moment, toutefois, l'entreprise pilote de nombreux projets au Québec. À une vingtaine de kilomètres de Gaspé, l'entreprise est associée avec Bernard Lemaire - patron de Cascades - dans le projet de production de pétrole et de gaz de Galt. "Nous venons de terminer un quatrième forage. Deux pompes de production sont déjà installées." Le pétrole tiré du puits Galt numéro 3 a permis à Junex de réaliser des ventes de 150 000 $. L'entreprise a déjà investi environ 2 millions $ dans un autre projet - celui de la baie des Chaleurs -, où elle possède un permis d'exploration qui couvre une superficie de plus d'un million d'acres. "Aucun puits n'a jamais été creusé", informe Jean-Yves Lavoie en signalant que les études géophysiques réalisées démontraient un "potentiel intéressant". Toujours en Gaspésie, Junex est partenaire avec Pétrolia dans un projet qui permettrait de produire 34 barils de pétrole par jour. Pour "payer l'épicerie", la compagnie continue de pomper de la saumure dans la région de Bécancour qui est utilisée comme déglaçant l'hiver et abat-poussière l'été. "Nous évaluons la possibilité d'en faire une exploitation industrielle", fait-il remarquer en signalant que la vente de ce liquide représentait, l'an dernier, une somme de 750 000 $. JunexAnnée de fondation : 1999 Direction : Jean-Yves Lavoie, président et chef de l'exploitation, et Jacques Aubert, président du conseil et chef de la direction Secteur d'activité : exploration gazière et pétrolière Chiffre d'affaires : 3 millions $ Nombre d'employés : il varie entre 15 et 40 Symbole boursier : JNX (TSX de croissance) Valeur de l'action : 96 ¢ Adresse : 3075, chemin des Quatre-Bourgeois, bureau 103, Québec Téléphone : 418 654-9661 Télécopieur : 418 654-9662
  7. Canon 20D Canon 16-35mm L F2.8 Canon 24-70 mm L F2.8 Flash Canon 580EX
  8. A Catholic Armenian Church, lots of Christians still live in Old Damascus. Schumacher rules :-) Thats Bab Tooma... one of the doors to get inside Old Damascus. Here's the biggest river in Damascus................ sad how polluted it is... This guy tells me, who cares about the river, take my picture. One of the hordes of lottery seller, the grand prize for NYE was 30 million syrian pounds... or about 750K $. Every 10 meters you would either see one or hear one... The worst is that if I ever win, I cannot take that money outside of Syria..... the other side of the river... on the left notice the slums. Très gentille institute... hheeheheeh Now we're talking, nothing beats a shish taouk :-) Yeah they wear no gloves and touch your food with their bare hands, get used to it you're in Syria. ;-) Stay tuned for more about Damascus, Aleppo, Beirut, .....
  9. Leaving old Damascus On my way out of Old Damascus, a very complex maze of very tight streets. You could get lost easily. Yes people do live here. Mickey Mouse rules Damascus ;-) Thats how narrow are the passages... and every wall is part of a dwelling. French vestige? We decided to make a detour and get inside a good restaurant... but we didn't eat there. Kids on a field trip... they were amazed by the camera and wanted me to take their picss!!! as if they have never been taken in pics. A buffet... Deserts and fruits. Antiquities... alot of them in Syria, too much for Syrians to handle... so they sell them to tourists. If you love antiquities... you'll be served. Nice...
  10. The Governor's garden. This one liked me alot :-) Inside the turkish baths... again no pics allowed. almost banged my head... and I'm not that tall... people were shorter. iiiiish... the room of the mother in law... run run. The Kings room. The view when the King sat on his thrown. His cariage... a
  11. All the spices you want are there.. more... ... and the candies... ... and the perfumes... well these guys are the real thing, you tell them which perfume you want and they make it with the essences... or you can have a custom made one too ;-) Here's the palace entrance... which was restored by the French when the country was occupied in the 40s. Sadly, nothing seems to have changed since... I wasn't allowed to take pictures inside the rooms... but I managed to take some blurry ones :-) Oranges Lilas........ The palace map...
  12. Ageless lantern retrofitted to hold a halogen lamp wow... all mosaics Inside of the Mosque. A bit of relief for our feet because of the tapistry. Colored glass... like the Palais des Congrès in Montréal ;-) More Roman. A very high dome... wow. Here's Saint Jean the Baptist toomb... its a shrine to Muslims too. This is where the Mollah installs himself to recite the prayer... he looks inward and the semi-cylindrical form helps project his voice to the back where the fidels pray. Books, lots of them, old too. This looks very very old. Again Market (Souq) al-Hamidiyya and Governor Azem's We got out of the Mosque and we headed to Governor Azem's palace in Old Damascus.On our way we passed more secondary commercial streets... Those streets are covered by vigns in the summer. Thats a Mosque wall, which used to be a Church, and thats a carving of the Christ which was defigured by zealous fidels.
  13. Omeyyad mosque, Saint John the Baptist toomb & Saladin's Shrine The Omeyyad mosque was a big Church built by the Romans, Arabs took it and converted it into a giant Mosque. Here's where Saladin is burried... you know that guy from the movie last year ;-) wow... no one cares, its just laying there. Thats the interior court of th Mosque. We had to take of our shoes and walk with our socks... kind of cold. Our female friend had to cover herself and was almost jumped on when her head scarf fell when she bended backward to take a picture. High ceilings... Lots of pigeon. nice nice... These are not drawings but Mosaiques... Roman mixed with Arabic. Splendid. Majestic.
  14. Stores are specialized, no Wal Mart here. Shisha galore... A jewler display. More shishas... At the end of that stretch... out of nowhere we find ignored Roman vestige. Its kind of plaza... so the next pictures are at the same spot. Exterior wall of th Omeyyad Mosque - Jean Baptiste is buried there. Babooj (Sandals) "factory" Look at what we found while entering a lost door, its a babooj factory, sandals out of wood. I was blown away... that shop except for the machinery looked like it came out from the medieval ages. The pictures give a brighter look to the place... it was really dark in there. I don't know where they're getting their hard wood from, there's barely any forests in Syria... let alone near Damascus. That guy was so proud to see us taking picture, that he took off his hat to look good in them He said show Canada how we make real Baboojs hehehe... His partner... Every babooj is unique... i don't know if thats a good thing :-) What a waste of wood......
  15. Old Damascus is quite unique, it is enclosed by very high walls and it can only be accessed by very few doors ( i believe 7 of them). Streets are never wider than the width of two cars, and most of them are unmapped and wide enough for one person to pass. Old Damascus is composed of a good sized Christian Minority, and you can find packed Churches on Sundays and other Holidays. Old Damascus is the heart of the oldest still inhabited city in the world, Damascus goes back to over 4000 years before Christ. So I'm not going to spoil any surprises, check the pics and some commentaries... i tried to be as concise as possible, but if you do have questions, just ask. If you haven't checked the first part: Going to Old Damascus There's no detached houses in Damascus, its all 3-4-5 stories with no elevator. Thats why you don't see many fat Syrians :-) The almighty Minister of Finance... aka Mafia. My host in his '78 Mercedes annoyed by my too many pics... he hasn't seen nothing yet. The usual 3 lanes become 6 lanes traffic in Syria. More fountains... Notice the fruits on the left, that guy makes amazing fresh pressed juice... I was always having one too... 25sp or 50 cents. That's the most important commercial street in Damascus, the mazout deliverer and his horse perfectly blend. The almighty Commercial Bank of Syria... the biggest fiasco I've ever witnessed in my life... it takes maybe 5 or 6 signatures to cash in a regular cheque (45 minutes)... to bad I couldn't take any pics inside. A roundabout, very common. Another common sight... ok maybe not, a fellah wit his lamb :-) A vestige of old railroad tracks. Thats a movie theatre... look at those sexy women. BTW, going to the movies in Syria is seen as a bad thing by the masses. A viaduc. Thats the old central station. Good luck in getting in. Can't remember what was that building. Thats the telegraph and communication central... if you want a phone line, you go there. (the waiting list for a phone line was so long that we got it nearly 10 years after we already moved to Canada) Market (Souq) al-Hamidiyya and Roman ruins So we wanted to visit Al Hamidiyya, unique I confess, and encolsed in Old Damascus. These are the walls of Old Damascus. Thats the new part of the markt... not intresting. That guy on the left doesn't seem to like being taken in a picture :-) Here we are... it is encolsed by roof. This is the prime spot of the Sook (which spans on many many blocks). Secondary streets where the sook spans.
  16. mtlurb

    Montréal vs. Toronto

    quelqu'un va finir par la mettre la bas...
  17. Toronto rafle le paquet… pour Montréal des miettes Serge Joyal, sénateur Où en sommes-nous un an plus tard dans la course au leadership culturel dans laquelle sont engagées Montréal et Toronto? On a beau lever le nez sur Toronto et penser qu’ «on est toujours seul au monde» comme dit la chanson de Starmania, n’empêche que, comme Montréal puise largement aux mêmes sources de financement privées que Toronto, ce que la Ville-Reine siphonne de tous bords pour financer ses sept nouveaux équipements culturels majeurs, c’est autant de moins de disponible pour Montréal. Le marché des fonds privés n’est pas indéfiniment élastique. Qu’on en juge : au total Toronto aura raflé, à ce jour, plus de 565 millions de dollars du secteur privé pour financer le milliard et plus que couteront ses 7 projets d’agrandissement ou de construction de musées, de salles de concert, de spectacles et de Festival. À Montréal, l’an dernier, les 7 institutions culturelles correspondantes auront ramassé en tout et pour tout 25 millions de dollars. Cela ne représente pas plus que 4.5% de ce que Toronto aura recueilli! En fait, parce que Montréal a mis ses priorités ailleurs, dans le cadre du programme d’infrastructures publiques financé par le fédéral, exclusivement dans la réfection de ses égouts et aqueducs (126 millions de plus cette année sur les 270 millions de ce budget, selon l’annonce du 1er juin 2006, dont 35 millions proviennent du transfert fédéral de la taxe d’essence) , elle a laissé, à toutes fins pratiques, le champ libre à Toronto pour rafler à peu près tout du secteur privé et obtenir des commandites et partenariats de compagnies, sociétés et fondations nationales qui ont littéralement pressé le citron au maximum, ne laissant à Montréal que des miettes. J’en veux pour exemple deux contributions majeures, celle de Telus, et celle de Bell Canada, deux entreprises qui ont un large marché au Québec, et dont l’une, Bell Canada, a toujours son siège social à Montréal depuis sa création en 1880. Ainsi, Telus a contribué cette année 10 millions à la construction du nouveau Conservatoire de Musique de Toronto (Projet total de 119 millions) et s’est aussi engagé à recueillir un autre 5 millions auprès de son réseau d’affaires . Dans le même temps, Telus aura donné cette année 20 000 dollars (2 000 dollars l’an dernier) au Musée des beaux arts de Montréal et 25 000 dollars aux Grand Ballets Canadiens. Mais, rien au MAC, au CCA, à l’Opéra de Montréal, ou à l’OSM. Quant à Bell Canada dont le nombre d’abonnés au Québec est toujours élevé depuis des lustres, elle donne 25 000 dollars par année au MBAM (depuis 1998 jusqu’en 2009); jusqu’à l’an dernier, 50 000 dollars par année (2000 à 2005) au MAC; et 21 000 dollars en 2005 aux Grands Ballets. Mais, rien au CCA, rien à l’Opéra de Montréal, ni à l’OSM . Pendant ce temps là, à Toronto, Bell est devenue, jusqu’en 2023, le fournisseur exclusif du nouveau «Festival Centre», ce même centre où se déroulera le Festival du Film de Toronto (devenu le 2ième en importance au monde après Cannes) pour un montant de plusieurs dizaines de millions de dollars, probablement au-delà de 30 millions, si l’on en juge par les annonces diffusées les 1er et 11 septembre 2006 . Ce n’est pas que Bell ou Telus boudent Montréal; c’est Montréal qui n’offre pas à Bell et Telus l’occasion de se manifester en grand, à ce niveau de contribution. En d’autres mots, parce que Toronto s’est donnée un plan stratégique de développement culturel axé sur de grands projets d’infrastructures et d’équipements qui la situeront à la fine pointe des institutions semblables en Amérique, elle a réussi à littéralement écrémer le marché des commandites privées auprès des grandes entreprises canadiennes, même de celles qui sont bien implantées, et ce depuis fort longtemps, dans le marché montréalais. De plus, le gouvernement ontarien fait des pieds et des mains pour obtenir du fédéral 49 millions de plus aux 140 qui ont déjà été versés pour ces 7 projets et leurs fonds de dotation. La faiblesse de notre leadership conjugué, Montréal-Québec-Ottawa, aura fait en sorte que la très grande majorité des fonds disponibles chez les grandes entreprises aura été canalisée vers le financement des équipements culturels de Toronto. Ce manque à gagner pourrait éventuellement être compensé si les entreprises situées au Québec contribuaient au financement de la culture au moins autant que celles actives ailleurs au Canada, en particulier en Ontario. Mais la Chambre de Commerce de Montréal, dans une étude exhaustive publiée en novembre 2005, a fait éclater le mythe voulant que la culture soit une priorité collective au Québec, supportée à sa juste part par les milieux d’affaires. L’étude conclut : «Le Québec se classe bonne dernière parmi les provinces pour l’importance des dons qui sont de petite envergure» (page 8) et plus loin « La tradition de philanthropie est peu développée parmi les entreprises francophones au Québec» (page 9) . On est donc doublement frappé : d’un côté on n’a pas de projets mobilisateurs capables d’aller chercher notre part du gâteau, et de l’autre, les nôtres sont en fait moins intéressés par la culture que leurs vis à vis ailleurs au Canada ! Même les québécois demeurent les moins généreux au pays, selon Statistique Canada . Il y a donc pour nous, d’une certaine façon, «un prix à payer» pour notre manque de vision dans la gestion de la modernisation de nos grands équipements culturels. Qui plus est, le marché de l’art canadien est maintenant concentré pour de bon à Toronto. Depuis, un an, les ventes aux enchères d’art canadien ont totalisé 47.8 millions à Toronto, contre à peine 4 millions à Montréal, soit moins de 10 % ! On a en fait l’impression que depuis un an on fait du sur place, quand on ne s’embourbe pas. Qu’on en juge : 1) L’Opéra de Montréal souffre! la démission du conseil de son principal mécène, M. Hans Black, a coupé les jambes à l’institution. Un différent sur la programmation était à l’origine de la dispute. 2) Le Festival International du Film de Montréal (FIFM) n’a pas eu lieu en 2006. On a passé l’hiver dernier à enquêter sur l’utilisation du million en subvention dépensé l’an dernier qui a produit la faillite que l’on sait. M. Losique, avec son FFM, continue de ramer contre vents et marées, sans un sou des gouvernements de Québec et d’Ottawa. 3) Le Musée d’Art Contemporain a produit un ambitieux projet de 100 millions pour le réaménagement de ses collections d’art moderne au sommet des silos à grain (no 5) désaffectés dans le Vieux-Port. Mais du côté des gouvernements, c’est un silence…de mort. Le MAC est un musée d’état et on connaît la rapidité légendaire des bureaucrates pour fournir des réponses qui permettraient d’enclencher à court terme le projet. On s’en reparlera dans… 4) Le MBAM se débat comme un beau diable pour concevoir un projet d’agrandissement qui lui permettra de prendre tout le potentiel que ses dirigeants dynamiques sont en mesure de lui inculquer. 5) Les gouvernements provincial et municipal et les représentants de l’OSM ont bien annoncé à la fin de juin un PPP de 105 millions pour la construction d’une nouvelle salle sur le site de la Place des Arts mais personne ne connaît encore l’identité de l’entreprise du secteur privé qui soit preneur, et la date d’ouverture en est reportée en 2011 ! Vous avez bien lu, d’ici ce temps-là on aura eu quelques élections municipales, provinciales et fédérales. On a d’ailleurs déjà eu cette annonce du gouvernement précédent… 6) Le quartier des spectacles avance…à pas de tortue. L’annonce d’une contribution par la Ville en novembre est opportune, mais ne fait pas oublier que le manque de financement de d’autres sources que les fonds publics empêchera le plan global de se réaliser. En fait, de puis un an, on s’est plus appliqué à faire un faux débat public en prétextant opposer le «béton à la création», comme si on pouvait isoler les institutions et le support qu’elles apportent à la définition de l’excellence et au relèvement de la qualité, et du statut des créateurs. C’est un faux argument qui ne résiste pas à l’analyse. Les chiffres révélés par Statistique Canada le printemps dernier démontrent, on ne peut plus clairement, qu’à Montréal les artistes sont moins bien rémunérés qu’à Toronto, soit en moyenne 26 245$ par année comparativement à 34 139$ (le revenu le plus élevé au pays). Malgré tous les beaux discours sur la création et la priorité qu’on est censé faire de l’aide aux artistes, les chiffres ne mentent pas : ils ont encore à se débattre avec un salaire de pitance. Même plus, le gouvernement de M. Harper a coupé de moitié l’annonce des 300 millions de plus au budget du Conseil des arts du Canada qu’avait réussi à obtenir Lisa Frulla l’an dernier. L’argument souvent répété que le Québec dépense plus en moyenne que les autres provinces, pour la culture, lui aussi en prend un coup. En fait, en dépenses culturelles, Québec est devancé par la Saskatchewan, et dépense à peine 1% de plus que le Manitoba. Ce qui permet en fait au Québec de figurer en tête du peloton pour les dépenses publiques en culture, c’est le fait que le fédéral dépense plus au Québec que le Québec lui-même (156 millions contre 153) et que nulle part ailleurs au Canada (c’est 119 millions en Ontario) . On peut bien continuer de se bercer d’illusions, d’entretenir le mythe que la culture est une priorité au Québec, que tout est mis en œuvre pour garantir son développement, et notre capacité commune à en faire un élément distinctif de notre rapport au monde et à la civilisation, mais c’est un mythe qui malheureusement ne survit pas au test de l’analyse toute crue. Où en serons-nous dans sept mois, à l’aube du Sommet sur la Culture attendu à l’automne 2007? Nous contenterons-nous d’ergoter sur les priorités de l’an 2015? A qui chercherons-nous alors à faire porter la faute quand on regardera avec envie ce que nos voisins auront accompli et la profondeur du « déficit culturel » qu’il nous faudra combler? Où se situe vraiment la culture entre un Québec lucide, et un Québec solidaire?
  18. la réponse simple a ça c'est que les gens des pays chauds s'habillent très mal pour l'hiver. Je me rapelle, j'étais au magasin qui appartient à Roudain (dans les photos) et ses employés étaient gelés DANS le magasin. moi j'étais ben correct. Ils avaient des chaussures a semelle de cuir qui fait passer le froid à la place du caoutchouc, des vetements en cotton qui laissent passer l'air trop facilement. Leurs pantalons sont malades, tu mets ça la bas et c'est comme si t'est tout nu tellement que l'air ambient gèle les jambes.
  19. Bon je m'attendais un peu oui et non, j'avais 26 ans quand j'ai fait le voyage. Le peu de mémoire qui me reste sont de ma petite ville et non de la capitale. Ce que je me rapelle c'est les bouts de rues ou je jouais avec mes cousins et amis, et l'école ou j'allais et la place ou il y a une statue dans un "round-about"... le reste c'est nébuleux ou me viens des parents. Il fait pas si froid que ca, le mercure a descendu à zero, ce qui est la mort pour eux... hehehe le reste du temps il faisait 10 degrés à meme 19 une fois (on est en décembre).
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