Maison symphonique de Montréal (2013)

[Le Philosophe]

Au secours! Ça commence à ressembler dangereusement à un consensus!!! (première fois que j'utilise des smileys sur ce forum!)

[yarabundi]

Ma première éraction : WOW !!!

 

Lapsus révélateur !!

 

On a pas le plus beau skyline mais au niveau de la rue on a certainement la plus belle ville.

Je serais tenté d'acquiescer. Je remarquais la semaine dernière que la Ville depuis moins de 10 ans a refait le Square Victoria (quelle belle réussite !!), aménagé un tout nouveau square le Jean-Paul Riopelle (quelle belle réussite !! ) et s'apprête à en inaugurer un tout nouveau celui de la Place du QDS !! Rajoutons à cela la place le l'OSM le long de st-Urbain et Clark (qui reste à venir). Sans oublier le retour du Champs-de-Mars au début des années 1990, le parc Émilie-Gamelin, la Place Jérome Le Royer de la Dauversière en face de l'hôtel-de-ville (qui était je vous le rappelle un stationnement). Peu de villes nord-américaines ont autant truffé leur centre-ville de places agréables !! Et là-dedans, je devrais ajouter le sqaure Dorchester / Place du Canada et le square Phillips. Et depuis peu le timide square Béthune. Peu importe où nous sommes dans le centre-ville, il y a toujours un oasis de verdure à peu de distance.

[Atze]

J'aime beaucoup, je crois que ça va vraiment bien s'intégrer avec la Place des arts. Je vois quelques similitudes avec le musée d'art contemporain, c'est génial.

[MartinMtl]

Lapsus révélateur !!

 

 

Je serais tenté d'acquiescer. Je remarquais la semaine dernière que la Ville depuis moins de 10 ans a refait le Square Victoria (quelle belle réussite !!), aménagé un tout nouveau square le Jean-Paul Riopelle (quelle belle réussite !! ) et s'apprête à en inaugurer un tout nouveau celui de la Place du QDS !! Rajoutons à cela la place le l'OSM le long de st-Urbain et Clark (qui reste à venir). Sans oublier le retour du Champs-de-Mars au début des années 1990, le parc Émilie-Gamelin, la Place Jérome Le Royer de la Dauversière en face de l'hôtel-de-ville (qui était je vous le rappelle un stationnement). Peu de villes nord-américaines ont autant truffé leur centre-ville de places agréables !! Et là-dedans, je devrais ajouter le sqaure Dorchester / Place du Canada et le square Phillips. Et depuis peu le timide square Béthune. Peu importe où nous sommes dans le centre-ville, il y a toujours un oasis de verdure à peu de distance.

 

c'est tellement vrai. Je ne comprends pas tous les chialeux qui disent que Montréal est devenue une "dump". Moi je trouve que la ville ne cesse de s'embellir depuis dix ans. Et ça ne fait que commencer. On panse les blessures du passé.

[Gbx]

L'orgue sera majestueux. Sait-on déjà qui en sera le manufacturier ?

 

Non pas encore, comme mark le disait plus tôt, l'installation et l'achat de l'orgue reste à la charge du gouvernement et non à SNC. Celui qui est montré dans l'évocation n'est qu'un rendu d'artiste de ce à quoi cela pourrait ressembler.

 

l'encoignure St-Urbain/Maisonneuve qui me fait penser un peu au pavillon de musique de McGill !!

 

J'ai eu la même impression aussi, il y a une touche "saucier+perotte" dans ces "rayures" très dynamiques du matériau. Pourtant, rappelons qu'ils ne sont pas les architectes et qu'ils faisaient même parti d'un soumissionnaire concurrent.

[FRED]

WoW, génial ! Superbe !!!

[marco]

Wow! Montréal aura sa salle de calibre international, les matériaux sont de qualité, l'implantation de la salle sur St-Urbain est parfaite, l'architecture avec sa façade en verre est moderne, une réussite!

[FRED]

sur La Presse

 

http://www.cyberpresse.ca/photos-et-videos/audios-et-videos/#go

[monctezuma]

J'aime pas cet article.

 

 

Dès le départ, au lieu de féliciter l'architecture, le projet, l'ensemble de l'idée, on parle déjà de ce que ça va nous couter.

 

Maudite mentalité de gratte-cennes qui nous habite !

 

Le reste de l'article est plus intéressant et plus évocateur au moins.

 

 

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Montréal

La salle de l'OSM coûtera 259 M$ aux contribuables

La Presse Canadienne Bernard Barbeau

28/05/2009 18h14

 

 

 

La très attendue nouvelle salle de concert de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM), construite en partenariat public-privé (PPP) pour éviter les dépassements de coûts incontrôlés, amènera tout de même les Québécois à allonger 259 millions $ sur une période de 30 ans.

 

Le gouvernement de Jean Charest, qui s'était donné une limite de 266 millions $, fera un premier paiement de 75 millions $ à la livraison de la salle, en mai 2011.

 

L'entente couvre le financement, la conception, la construction, l'exploitation et l'entretien du bâtiment, qui sera construit sur l'esplanade nord-est de la Place des Arts, à Montréal. Il aura la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design).

 

L'annonce des détails du projet a été faite jeudi à la salle Wilfrid-Pelletier, en présence du premier ministre Charest, de la ministre de la Culture Christine St-Pierre, du président du conseil de l'OSM Lucien Bouchard, et de son directeur musical Kent Nagano.

 

L'«Adresse symphonique», le nom temporairement donné à l'endroit où l'OSM s'installera à temps pour sa saison 2011-2012, aura une apparence chaleureuse, moderne et épurée où le bois (du hêtre tout québécois) sera omniprésent, surtout en raison de ses propriétés acoustiques. Près des trois quarts des surfaces, incluant le plancher, les murs et les sièges, en seront recouvertes.

 

Cent vingt musiciens pourront prendre place sur la scène alors que 200 choristes pourront s'installer à l'arrière de celle-ci. En l'absence de choristes, la salle en mesure de recevoir 1900 spectateurs passera à 2100 places.

 

La salle de concert qu'on veut de calibre mondial portera la griffe du défunt acousticien Russell Johnson.

 

«On construit donc une salle qui sera de haut calibre dont l'acoustique réalisée par la firme Artec comptera parmi les meilleures, nous l'espérons, en Amérique du Nord et, pourquoi pas, dans le monde, a affirmé M. Charest. Une salle qui est la toute dernière signé par feu Russell Johnson, un virtuose de l'acoustique que je rappelle à notre mémoire.»

 

Des réflecteurs acoustiques mobiles seront suspendus au plafond de la salle. On pourra en varier la hauteur en fonctions des besoins. Des rideaux acoustiques auront la même mobilité.

 

A l'extérieur, les façades de maçonnerie et surtout de verre du bâtiment lui donneront un aspect très ouvert. On y aura accès par la rue Saint-Urbain.

 

En soulignant à quel point il est difficile d'avoir de la «vision» et du «courage» par les temps qui courent, Kent Nagano s'est dit «très très impressionné» devant ce qu'il qualifié de «miracle».

 

«Quelque chose de spécial se passe, ici», a-t-il lancé.

 

«C'est l'un des plus imposants projets culturels de la décennie», a estimé la ministre St-Pierre.

 

L'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard a pour sa part fait rire les gens présents en reconnaissant que M. Charest a réussi là où il a, lui, échoué.

 

«Vous, vous avez le privilège à la fois d'annoncer les projets et d'inscrire votre nom sur les pierres inaugurales, a badiné M. Bouchard en prenant un air faussement contrarié. Avec votre manie de vous faire réélire, on ne sait jamais ce qui peut arriver en matière de constance et d'inscriptions sur les pierres de l'éternité!»

 

C'est en 2038 que prendra fin l'entente de PPP, conclue officiellement le 22 avril dernier. Le gourvenement québécois, par le biais de la Place des Arts, deviendra alors propriétaire des lieux.

 

Mais le fait que le projet se réalise en PPP ne garantit pas qu'il n'y aura absolument aucun dépassement de coûts.

 

«Rien n'est impossible, a souligné Pierre Lefebvre, président-directeur général de l'Agence des partenariats public-privé du Québec. Un PPP, c'est un partage du risque.» Les responsabilités de chacun ont été clairement établies.

 

«S'il y a un problème avec le toit, c'est la responsabilité du partenaire privé», a illustré M. Charest.

 

Le Groupe immobilier Ovation, dirigé par SNC-Lavalin, réalise le projet en collaboration avec Diamond and Schmitt Architects, Aedifica, Solotech et Gala Systems.

[monctezuma]

Qui est Russel Johnson :

 

 

Russell Johnson, master acoustician and theatre planner, and the mind and inspiration behind many of the world’s most celebrated modern performing arts venues, passed away peacefully in his sleep on Tuesday, August 7, 2007, in New York. Johnson, 83, continued to be active as chairman of Artec Consultants Inc, the firm that he founded, until the day he died.

 

Working in collaboration with architects all over the world, Johnson and his team were instrumental in shaping contemporary approaches to the design of concert halls, opera houses, theatres and recital halls worldwide. Performance spaces designed by Artec under his leadership have been acclaimed not only for their impact on individual communities but also on the performing arts world as a whole.

 

Johnson’s work won tributes from such international artists as Emmanuel Ax, Daniel Barenboim, Cecilia Bartoli, Kyung Wha Chung, Edo de Waart, Christoph Eschenbach, Mariss Jansons, Lang Lang, Wynton Marsalis, Kurt Masur, Riccardo Muti, Franz Welser-Möst, John Neschling, Sir Simon Rattle, Wolfgang Sawallisch, Carl St. Clair, and many others. The many orchestras he has worked with around the world include the Boston Symphony Orchestra, the Budapest Festival Orchestra, the Chicago Symphony Orchestra, the City of Birmingham Symphony Orchestra, the Cleveland Orchestra, the Dallas Symphony Orchestra, Hungarian National Philharmonic Orchestra, the Lahti Symphony, the Lincoln Center Jazz Orchestra, London Symphony Orchestra, the Minnesota Orchestra, Montreal Symphony Orchestra, Orchestre de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio France, the New York Philharmonic, the Pacific Symphony Orchestra, The Philadelphia Orchestra, the São Paolo State Symphony, Singapore Symphony Orchestra, and the Toronto Symphony Orchestra.

 

Russell Johnson was perhaps best known as the acoustics genius behind a family of new and renovated concert halls in cities around the world including: Dallas, Texas (USA); Birmingham (England); Edmonton, Alberta (Canada); Vancouver, British Columbia (Canada); Lucerne (Switzerland); São Paulo (Brazil); Lahti (Finland); Nottingham (England); Philadelphia, Pennsylvania (USA); Toronto, Ontario (Canada); Singapore (Republic of Singapore); Budapest (Hungary); Miami, Florida (USA); Paris (France); and Costa Mesa, California (USA).

 

The conductor, Trevor Pinnock, said of the acclaimed Culture and Congress Centre in Lucerne, Switzerland:

 

“…a great concert hall… A hundred years from now musicians will still be thankful for the wonderful acoustics of this group of Artec concert halls.”

 

Johnson himself was a perfectionist in the pursuit of the optimum in concert hall acoustics. In his own words, the sound must

 

“…have strength, impact, punch and fullness. Sound with lows that are not too weak; highs that are not too powerful. The clarity and the reverberance must be in a natural balance with each other. Musicians and the conductor can hear, or sense, what the audience is hearing. There must be no distancing effect between the orchestra and the public, no harshness of sound, no echoes, no frequency imbalances. There must be air around the music, as if the music is floating.”

 

Johnson was a dynamic proponent of adjustable acoustics systems designed to effectively accommodate the widest possible range of performance types, without losing the quality associated with designing for a specific art form. In concert halls, these included signature adjustable acoustics features such as large motorized reflectors, motorized cloth systems and secondary acoustics chambers, as well as elements that shape the performance area such as adjustable seating and staging systems.

 

An innovative force also in the development of multi-purpose halls (or concert theatres as he called them), Johnson pioneered unique design elements that resulted in facilities acclaimed for their first class acoustics for music performance, as well as the efficiency of the design and planning of their theatre spaces and equipment. In these facilities, Artec developed signature design features that provide the musicians with a high quality performance environment suited to their needs. Among the best known are: Jazz at Lincoln Center, New York, New York (USA); New Jersey Performing Arts Center, Newark, NJ (USA); Centre-in-the-Square, Kitchener- Waterloo, Ontario (Canada); Pikes Peak Center, Pikes Peak, Colorado (USA); and the Kravis Center for the Performing Arts, West Palm Beach, Florida (USA).

 

Early acclaimed facilities which Johnson worked on include the Orchestra Shell Renovation at Tanglewood (USA), Derngate Centre, Northampton (UK); Grand Theatre de Quebec, Quebec City (Canada); Centennial Concert Hall, Winnipeg, Manitoba (Canada); Crouse-Hinds Concert Theater, Syracuse, New York; Hamilton Place, Hamilton, Ontario (Canada); Tampa Bay Performing Arts Center, Tampa, Florida (USA); and Place des Arts, Montréal (Canada).

 

Trained as an architect, Johnson took particular pride and pleasure in his work in collaboration with some of great architects of the world. These have included Cesar Pelli, Jean Nouvel, I.M. Pei, Moshe Safdie, Barton Myers, Bing Thom, Sir Michael Wilford, Eb Zeidler, Fred Lebensold, Sir James Stirling, Robert Venturi, and Rafael Viñoly. More recently, he has continued to work behind the scenes with his Artec team as they work with such architects as Wolf Prix (Coop Himmelb(l)au), Zaha Hadid, Herzog de Meuron, Erick van Egeraat, Winy Maas (MVRDV), Peer Jeppesen (Henning Larsen Architecture), Andrew Bromberg (AEDAS), David Schwarz, Kevin Roche, Bernardo Fort-Brescia (Arquitectonica), and Alessandro Zaera (Foreign Office Architects).

 

Beyond the enormity of his physical legacy, Johnson has also left behind a body of knowledge, education and experience embodied in his team at Artec Consultants Inc; the firm he founded in 1970 under the name of Russell Johnson Associates and renamed in 1971. Unique then, and still today, he firmly believed that the best halls would result when undertaken by an architect working in partnership with a single cohesive specialist consultant team; a team where each member, individually proficient in their own areas, would work in close harmony to produce a coherent single recommendation.

 

In Johnson’s own words –

 

“Artec is unique. We are the only company in the world with a group of highly motivated specialists providing comprehensive services every technical aspect of world class performing arts spaces for opera, theater, concerts and recitals. Our specialists cover a broad range of disciplines: designers, acousticians, musicians, architects and experts in theatrical lighting, machinery, rigging and sound reinforcement equipment. Artec’s basic philosophy of opera house and concert hall design can be neatly summed up in one word: versatile. Our concert halls provide excellent acoustics not just for large symphony orchestras, but excellent acoustics for almost countless forms of music performance - string quartets, choral groups, voice recitals, piano, chamber orchestra, tiny orchestras using period instruments and so forth.”

 

A new generation of Artec halls carrying on this philosophy put in place by Russell Johnson, and building on his legacy of halls and commitment to innovation, will open in coming years in such cities as Carmel, Indiana (USA), Wroclaw (Poland), Reykjavik (Iceland), Aalborg and Aarhus (Denmark), Zarautz (Spain), Singapore (Republic of Singapore), and Montreal (Canada), among others.

 

Born in Berwick, Pennsylvania, on September 14, 1923, Johnson entered the fi eld of acoustics and theatre planning after studying architecture at Carnegie-Mellon and Yale Universities. Between 1954 and 1970, he worked for Bolt, Beranek and Newman in Cambridge, Massachussetts, as founder and principal consultant of the Theatre Consulting Division, and as technical coordinator for concert hall and opera house design, including acoustics.

 

Over the last decade Johnson was the recipient of several prestigious honours, including the United States Institute of Theater Technology Award (for life-long commitment to excellence in architectural acoustics and theatre planning for performing arts spaces), 1996; the Wallace Clement Sabine Medal from the Acoustical Society of America in recognition of his lifetime contribution to advancing the knowledge of architectural acoustics, 1997; and the International Citation of Merit from the International Society of Performing Arts, 1998; and an Honorary Doctorate of Laws from Wilfred Laurier University, Waterloo, Ontario (Canada), 2003. Johnson was also a fellow of the United States Institute of Theater Technology, and the Acoustical Society of America.

 

Johnson’s lifetime achievements will be remembered alongside his dedication and strong artistic personality. Johnson embodied a philosophy of relentless self-improvement and constant reflection, as well as an attention to detail that has been an inspiration for an entire generation of designers and consultants.

 

He is survived by a sister, Barbara Johnson Mansfield, and her children John F., David R. and Suzanne Mansfield, of Vienna, VA.

 

A funeral service was held in Berwick, Pennsylvania on August 18th. A Memorial service was held in The Allen Room, Frederick P. Rose Hall, Home of Jazz at Lincoln Center, New York City on November 7, 2007.

 

http://www.artecconsultants.com/04_personnel/consultants_bios/russell_johnson.html