Aller au contenu
publicité

ToxiK

Membre premium
  • Compteur de contenus

    6 405
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    22

Tout ce qui a été posté par ToxiK

  1. Regardons les dépenses des automobilistes qui deviendront des revenus pour les gouvernements et qui pourront servir à subventionner le transport en commun. Premièrement, je ne compterai pas la TPS ni la TVQ puisque ces taxes se retrouvent sur la plupart des produits. Si quelqu’un ne possède pas de voiture, cette personne dépensera son argent sur autre chose et paiera la TPS et la TVQ de toute façon. Cependant, les taxes supplémentaires que l’on retrouve sur l’essence comptent comme une dépense que les automobilistes ont à défrayer que les non-automobilistes n’ont pas à payer directement. Voyons maintenant les frais gouvernementaux que doivent payer les automobilistes : -Les taxes supplémentaires sur l’essence (incluant le 1,5 cent pour l’AMT dans la région de Montréal); -Les péages (on n’en a pas encore au Québec, mais ça s’en vient probablement); -Les frais de contraventions; -Les parcomètres et autres frais de stationnement; -Les permis de conduire, l’immatriculation et la SAAQ; -Autres? Regardons ces frais un par un. -Les taxes sur l’essence apportent des revenus aux gouvernements fédéral et provincial. Aucun doute là-dessus que les automobilistes payent plus. -Les péages (que nous n’avons pas encore au Québec) servent à payer pour un service spécifique sur le principe de l’utilisateur-payeur. Ça devient une surtaxe si la route ou le pont en question est déjà payé par les automobilistes avec d’autres frais. -Les frais de contraventions sont en quelque sorte des frais volontaires. Admettons tous qu’il nous arrive parfois de ne pas suivre le Code de la route à la perfection. Il est possible que l’on reçoive une contravention qui n’ait pas été pleinement méritée, mais combien de fois une contravention aurait été méritée, mais n’a pas été donnée? De plus, ces frais servent à payer pour de la présence policière sur les routes, prévenant partiellement les comportements dangereux et apportant de l’aide en cas d’accident. -Les parcomètres et frais de stationnement sont d’autres frais pour un service précis. Si on trouve que les frais de parcomètres à Montréal sont trop élevés à Montréal, alors on verra une forte diminution de voitures stationnées à Montréal et les autorités devront baisser leurs prix pour augmenter le pourcentage d’occupation des stationnements sur rue. Si les taux d’occupation demeurent toujours élevés, ça veut dire que la demande accepte le pris proposé pour le stationnement. C’est une simple question d’offre et de demande. -Les permis de conduire et les frais d’immatriculation et la SAAQ sont aussi des frais reliés à des services directs. Oui, il serait probablement possible de mieux gérer ces services pour en réduire les coûts, mais c’est aussi vrai pour les utilisateurs du transport en commun et la gestion des sociétés de transport. Les automobilistes ne sont pas les seuls à faire face à de la bureaucratie inefficace… La gestion des permis de conduire et l’immatriculation sont des services essentiels pour contrôler les conducteurs délinquants (ou du moins essayer de les contrôler) et l’immatriculation a un rôle à jouer entre autres au niveau des vols de voiture. Les frais d’assurance de la SAAQ servent à défrayer les coûts des accidents de la route. Plusieurs diront que c’est injuste puisque les piétons qui ne payent pas de SAAQ ont quand même une couverture et ne dédommagent pas les automobilistes quand le piéton en question est l’unique responsable de l’accident. Le Québec a choisi un système de « no fault », pour le meilleur et pour le pire. Si ce n’était du no fault, il faudrait probablement payer davantage en frais d’assurance pour enrichir les avocats. D’une façon ou d’une autre, on paye. Cependant, ce système pourrait être à revoir. -Touts autres frais auxquels je n’aurais pas pensé. Voyons maintenant les bénéfices des automobilistes, c’est-à-dire ce que les gouvernements leur payent : -Construction et entretien des ponts, des routes et des viaducs (entretien variable, admettons-le); -Déneigement et abrasifs; -Présence policière et autres véhicules d’urgence; -Place de stationnements sur rue; -Droit de polluer; -Autres? Regardons les un par un : -Combien de milliards est-ce que le gouvernement du Québec met-il annuellement pour la construction de nouvelles routes? Combien pour l’entretien et les réparations? À la fois trop et pas assez. Trop parce que les constructeurs semblent tricher au niveau des appels d’offres et pas assez parce que nos infrastructures s’effondrent. Si on décidait de réellement combattre la corruption, on pourrait diminuer les frais pour la construction et l’entretien des routes. On pourrait aussi choisir des matériaux plus modernes et plus efficaces et améliorer les méthodes de gestion (peut être des PPP). D’un autre côté, il faudra remettre à jour nos infrastructures existantes. De plus, j’entends souvent dire sur ce forum qu’on se paye trop de services au Québec, par rapport à nos moyens. C’est probablement vrai. Mais ce l’est probablement aussi au niveau des routes. On ne paye pas assez de taxes (ou nos frais d’électricité ne sont peut-être pas assez élevés) pour nous payer le système de santé que nous voulons, mais peut être que les automobilistes ne paient pas assez à leur tour pour le système routier qu’ils veulent. -Le déneigement et l’épandage d’abrasifs sont d’autres dépenses qui servent les automobilistes, mais qui servent aussi les piétons (et parfois les cyclistes). Malgré qu’à Laval, il y a plusieurs rues sans trottoir dont seul le centre semble être déblayé. Certains diront que les piétons n’ont qu’à porter ces crampons. Dans ce cas peut-être que les automobilistes devraient installer des chenilles à leur voiture. On sauverait des millions en déneigement et déglaçage! De plus, il y a beaucoup plus de surfaces de routes à déblayer que de surface de trottoir. Et n’oublions pas que bien que ce ne soit pas tous les piétons qui sont aussi automobilistes, tous les automobilistes (ou presque) doivent marcher un jour ou l’autre. -La présence policière et de véhicules d’urgence de la route, bien que prioritairement destinée aux automobilistes, peut aussi servir les non-automobilistes. Il y a plus de policiers sur la route pour surveiller les infractions, mais ces mêmes policiers peuvent aussi intervenir dans une situation d’urgence qui n’implique pas de voiture. Les frais de contraventions payent en partie pour ces services, mais une autre partie est chargée à tous les citoyens (je n’ai pas les chiffres, mais je doute que les seuls revenus de contraventions, des frais « volontaires » je le rappelle, ne financent ces services). Le financement et les bénéfices de ces services affectent donc tant les automobilistes que les non-automobilistes. -Les places de stationnement sur rue ne représentent pas un coût direct pour les villes, mais plutôt un coût d’opportunité. L’espace dévolu pour le stationnement sur rue pourrait être consacré pour bien d’autres fonctions. Premièrement, pour l’élargissement des trottoirs. Comme je l’ai mentionné, les automobilistes sont à un moment ou un autre des piétons, ils utilisent donc eux aussi les trottoirs. Les tenants du transport en commun vous diraient qu’on devrait plutôt utiliser ces espaces pour des voies réservées ou des tramways. On pourrait aussi utiliser ces espaces pour des terrasses permanentes (et aller chercher des revenus de taxes tout en augmentant le potentiel commercial de certaines rues). En fait, si l’espace réservé pour le stationnement sur rue était transformé en espace de développement pour des bureaux ou des condos, imaginez les revenus de taxes que les villes pourraient recevoir. Évidement, je sais que ce n’est pas possible de déplacer les espaces de stationnement sur rue et de les transformer en terrains pour la construction de tours, mais considérons simplement le fait que l’utilisation du sol des villes pourrait être plus rentable s’il était utilisé à autre chose qu’à du stationnement. Ce point est purement académique à Montréal puisque l’espace ne manque pas dans la région et qu’il y a un grand nombre de terrains de stationnements qui ne demandent qu’à être développés (sauf que parfois les NIMBYs n’aiment pas ça). -Le droit de polluer représente le fait que les automobilistes peuvent laisser aller leurs gaz d’échappement, gratuitement peu importe ce que ça peut coûter à la société (et je ne parle même pas de la pollution visuelle et auditive que représentent certaines voitures…). Il y a un principe du capitalisme qui dit que l’on peut fabriquer, vendre et acheter ce que l’on veut pourvu qu’on en assume tous les frais. Cependant, dans notre système, on accepte que les frais entrainés par les « résidus » des produits (que ça soit des gaz, des liquides ou des déchets solides) soient assumés par l’ensemble de la société (du moins les frais engendrés par la population en général, certains types de déchets doivent être jetés selon certains protocoles et des compagnies ont à payer pour se débarrasser de leurs résidus). Cette mise en commun des résidus (ce qu’on pourrait communisme de résidus) fait en sorte qu’un gros producteur de déchet (par exemple un gros consommateur ou quelqu’un qui ne recycle pas) paiera le même prix qu’un faible producteur de déchets. C’est la même avec les gaz d’échappement. Les automobilistes peuvent donc polluer davantage que les non-automobilistes tout en faisant payer la société. Certains diront que les gaz d’échappement ne polluent pas vraiment. Il y a tout le débat sur les gaz à effet de serre. Plusieurs ont lancé des arguments contre cette théorie, parfois de bonne foi, parfois de mauvaise foi. Moi, ce que je me dis c’est que la planète est un système très balancé et très fragile. Débalancer ce système en y ajoutant quantité de gaz ne peut certainement pas être une bonne chose. Il y a quelques années, la DSP de Montréal (là ou je travaille mais pas dans le département qui a fait cette étude) a publié une étude qui démontrait qu’environ 1500 personnes par année mourraient à Montréal suite à la pollution atmosphérique. Supposons que cette étude soit alarmiste (et je n’ai aucune raison de croire que c’est le cas) et que seulement la moitié ou le quart de ce nombre meurt de la pollution, c’est quand même trop, surtout que ça pourrait être évitable (peut être pas complètement, mais au moins partiellement). Avez-vous déjà vu de quoi à la neige en hivers quand une voiture stationnée avec le moteur en marche y colle son pot d’échappement? Elle passe du blanc au noir. Et on respire tout ça! Est-ce que c’est vraiment bon pour nous? Combien est-ce que ça coute au système de santé? Je suis sûr que certains pourront trouver des études qui démontrent « hors de tout doute » que les gaz d’échappement ne causent aucun dommage à la santé et que c’est même bénéfique. Il y a aussi des études tout aussi sérieuses qui démontrent « hors de tout doute » que la Terre est plate. En gros, je crois que dans le meilleur des cas les gaz à effet de serre nous rendent malades et dans le pire des cas, ils rendent la planète malade. Dans les deux cas, je crois que ça serait préférable de diminuer la quantité de ces gaz. Je réalise que ça n’est pas possible de le faire complètement, encore moins de la faire d’un seul coup, mais il y a plusieurs actions possibles. Ajoutons que les automobilistes ne sont pas les seuls responsables de ces gaz, mais que des industries (fabriquant des produits pour tout le monde) et le chauffage de certaines maisons sont d’autres sources de gaz à effet de serre. Je ne veux pas ici relancer le débat sur le réchauffement de la planète (il y a déjà un fil pour ça), mais simplement noter que nous payons tous la facture même si nous ne possédons pas de voiture. -Touts autres bénéfices auxquels je n’aurais pas pensé. Comparons maintenant les revenus et les dépenses des gouvernements impliquant les automobilistes. -Le gouvernement fédéral collecte les taxes sur l’essence et fournit la présence de la GRC sur les routes. Le Fédéral est aussi responsable de certains ponts au Québec. À première vue, je dirais que ce gouvernement empoche plus de la part des automobilistes qu’il n’en donne. -Le gouvernement du Québec empoche les taxes sur l’essence, des frais de contraventions, et tous les frais de permis de conduire, d’immatriculation et de la SAAQ. Le Provincial offre en retour la construction, l’entretien, la réparation et le déneigement des routes de même que la présence policière sur les routes. Je n’ai pas les chiffres, mais je dirais que le gouvernement du Québec paye plus que ce que ne rapportent les automobilistes pour les routes (je peux me tromper à ce sujet). -Au niveau du municipal, les revenus sont les contraventions et les frais de stationnement. Les contraventions sont des frais « volontaires » et le stationnement est un service direct. Les villes doivent cependant construire, entretenir et déneiger leurs réseaux routiers (parfois avec l’aide des paliers supérieurs de gouvernements). Elles doivent aussi fournir des véhicules d’urgence et de la présence policière et avoir des places de stationnement sur rue. Si on prend une ville comme Laval, elle ne perçoit pratiquement aucuns frais aux automobilistes (à part les contraventions et certaines places de stationnement sont payantes, je crois), alors qu’elle doit fournir toute la gamme de services que les municipalités offrent aux automobilistes. -Il n’y a pas encore de péages, donc personne n’empoche ces revenus. -Le droit de polluer est payé par tout le monde. N’oublions pas que les routes en Amérique du Nord ont été généralement construites par les gouvernements et payées par les contribuables. Les premiers bénéficiaires ont été les manufacturiers de voitures et les pétrolières. Ce fut une décision qui avait du sens à l’époque et qui en a encore aussi aujourd’hui. Il faut cependant être honnête et admettre que les automobilistes payent pour avoir le droit de conduire, mais ils en reçoivent aussi beaucoup. Je sais, je n’ai pas encore abordé le sujet du transport des marchandises, ni des bénéfices que reçoivent non-automobilistes du réseau routier, ni des subventions que reçoivent les usagers du transport en commun. Il est tard et je vais adresser ces sujets demain ou plus tard cette semaine (ce post est plus long que je ne l’avais prévu…).
  2. Près de la 19 (le viaduc de la Concorde). Vendredi encore, il y avait des arbres qui attendaient d'être plantés à l'est et à l'ouest de la 19. Il y a déjà plusieurs arbres depuis des années sur ces terre-pleins, mais maintenant il va y en avoir beaucoup.
  3. Cette semaine, il y avait plusieurs arbres sur le terre-plein du boulevard de la Concorde en attente d'être planté. Des arbres sur les terre-pleins, c'est du gagnant-gagnant. Ça embellie la ville, c'est une meilleure utilisation de terrain et c'est un plus pour l'environnement.
  4. Si ça avait été le Québec qui avait signé une mauvaise entente, ou même si une entente qui semblait bonne à la signature mais dont des changements aux conditions économiques l'auraient rendu mauvaise, On n'entendrait pas parler dans certains cercle canadiens que Terre-Neuve escroque le Québec, mais on noterait plutôt l'incompétences des Québécois en affaires. Mais puisque c'est le Méchant Québec qui bénéficie le plus de cette entente, ça veut dire que l'on vole les pauvre Terre-Neuviens, innocentes victimes d'une province corrompue et avide d'argent... Et si on regardait toute l'histoire, particulièrement la partie ou Terre-Neuve a obtenue le Labrador....
  5. Je travaille pour le gouvernement et les locaux appartiennent à la ville de Montréal.
  6. En partie, mais il y a des nuances. Si tu permets, je vais répondre samedi. PS: Je ne suis pas anti-voitures comme un des candidat à la mairie de Montréal. Je suis pro-transport en commun, mais pas un extrémiste en la matière.
  7. Je me posais la même question. Je fais un travaille de bureau et nous sommes localisés dans une ancienne école (techniquement sur le Plateau, juste en bordure du centre-ville). Nous sommes 300 ou 400. Si nous avions des bureaux au centre-ville, on diminuerait le pourcentage de locaux inutilisés. Combien d'autre employés de bureau sont dans des vieux bâtiments qui ne comptent pas officiellemet comme espace à bureau?
  8. Je parlais de la TPS et la TVQ qui affectent pratiquement tous les produits. Ce qui implique que ces taxes payées lors de l'achat ne sont pas directement des automobilistes qui financent le transport en commun (contrairement au 1,5 cent le litre que l'AMT récolte dans la région de Montréal). La TPS et la TVP chargées sur l'essence ne peut pas être comptée comme autre chose que des taxes de vente que l'on retrouve sur les autre produits, mais les taxes spéciales sur l'essence, elles, sont effectivement des frais que l'on charge aux automobilistes que l'on ne charge pas aux autres citoyens. Je n'ai pas le temps d'élaborer maintenant (because la pandémie de grippe) mais je vais essayer d'en reparler bientôt: les automobilistes payes cher, c'est vrai, mais ils reçoivent aussi.
  9. Je parlais de l'achat de la voiture elle-même, pas de l'essence.
  10. Est-ce que ça veut dire qu'un pourcentage plus faible de montréalais travaille dans un bureau que dans les autres grandes villes canadiennes?
  11. Ce n'est pas un bon argument. Si tu n'avais pas acheté de voiture, tu aurais acheté d'autres choses avec le même montant et tu aurais sensiblement payé le même montant de taxes. Un utilisateur de transport en commun qui dépense son argent va aussi payer des taxes. Un portion de ses taxes vont aller pour financer des autoroutes qu'il n'utilisera pas.
  12. ToxiK

    Guaranteed milk bottle

    Méchantes améliorations!!
  13. Je ne sais pas si cette courbe serait possible, mais il y a quelques années, j'ai entendu parler d'un projet d'extension de la ligne Bleue au-delà des Galleries d'Anjou avec une station dans les alentours de Jarry et de l'autoroute (du côté est de l'autoroute, dans le quartier industriel), et un stationnement incitatif pour recueillir les automobilistes en provenance de Laval et de la Rive-Nord par le nouveau pont de la 25. Cette proposition avait causé des remous à Anjou oû on préférait que le métro passe au sud-est de l'intersection 25/40, dans un quartier résidentiel. Il avait même été suggéré d'avoir une intersection en Y dans le métro pour qu'un train sur 2 se rende à la station à côté du stationnement incitatif et l'autre train sur 2 se rende dans le quartier résidentiel d'Anjou. Toutes ces suggestion sont restées dans le domaine des hypothèses. Je sais que ça ne répond pas directement à ta question mais ça indique qu'il est possible que le métro soit éventuellement prolongé au-delà d'Anjou vers Rivière-des-Prairies.
  14. ToxiK

    Tour Centreville ~ 58 étages

    Une tour d'ivoire? C'est bien trop haut! Ils vivent dans un duplex d'ivoire...
  15. Pas nécessairement. Ça permettrait de passer le l'est à l'ouest sans avoir à passer par le centre ville. C'est sur que le centre ville demeure la principale destination des usagers du métro (à moins que vous ayez des chiffres qui prouveraient le contraire), mais la ligne Bleue a quand même des destinations intéressantes, encore plus si on la prolonge dans l'est (et si la gare de triage d'Outremont se développe).
  16. Je fais cette affirmation en voyant qu'il n'y a que 6 wagons alors que les stations peuvent en accueillir 9. En regardant les fréquences de passage sur le site de la STM, on peut aussi voir que la fréquence sur la ligne Bleue est légèrement inférieure à la fréquence de la ligne Orange et à celle de la ligne Verte. Le fait qu'il y ait trop de passagers dans chaque wagon signifie simplement qu'il n'y a pas assez de wagons ou de trains. Les trains des lignes Orange et Verte sont remplis eux aussi, malgré leur fréquence légèrement plus grande et leurs 3 wagons supplémentaires. Je ne suis qu'un utilisateur occasionnel de la ligne Bleue et je ne peux pas témoigner de l'augmentation de l'achalandage sur cette ligne. Je suis bien content si le nombre de passagers augmente (mais désolé que tu sois "sardiner" dans les wagons), mais la ligne Bleue commence avec 2 prises contre elle quand elle se compare aux lignes Orange et Verte. 1, elle est moins longue que les deux autres, ce qui signifie moins de points d'entrée et de sortie et moins de passagers potentiels, et 2, la ligne ne passe pas au centre ville. Je sais, il n'y a pas que le centre ville à Montréal, et la ligne Bleue a plusieurs destinations intéressantes, mais ces destinations ne se comparent pas au centre ville en terme d'achalandage. Je crois que le prolongement de la ligne Bleue vers Anjou, comme demandé par Montréal, et celui vers l'ouest, suggéré par Richard Bergeron aideraient à augmenter l'achalandage de cette ligne et idéalement feraient en sorte que la STM augmente la fréquence des trains et ajoutent les 3 wagons manquants aux métros. Je ne dis pas qu'il n'y a personne dans la ligne Bleue, je dis simplement que cette ligne est encore loin de son plein potentiel, et avec une infrastructure de qualité comme le métro, j'aimerais qu'on l'utilise à sa juste valeur.
  17. Moi aussi j'aime bien cette idée. NDG a une bon niveau de population et il est tout à fait logique de relier un campus universitaire par métro. Je trouve que c'est une très bonne idée de relier la gare Montréal-Ouest au métro. Ça permet aux usagers d'avoir plus options de destinations sans avoir à passer par le centre ville. De plus, si la navette ferroviaire pour l'aéroport passe par là, ça permettra à des usagers de se rendre à l'aéroport sans avoir à passer par le centre ville. Finalement, cette extension permettrait d'augmenter l'achalandage sur la ligne Bleue, qui est nettement sous-utilisée.
  18. If you did that, you might be attacked by those people who are protesting against George W. Bush because he used violence....
  19. Je crois que le meilleur argument contre la piétonisation de la rue Ste-Catherine (du moins pour la partie entre Guy et Aylmer) est que l'activité commerciale y va très bien en ce moment et que ce n'est généralement pas une bonne idée de changer une formule qui marche. Je suis en faveur de piétonniser des rues, mais il faut bien les choisir. Cependant, j'aurais certaines questions: -En quoi la piétonisation d'une rue est-elle nuisible à la vitalité commerciale de la rue? Est-ce le manque de stationnement ou est-ce le fait qu'il n'est plus possible de circuler en voiture sur cette rue? -Quel pourcentage des clients des magasins de la rue Ste-Catherine se rend en voiture? De ce nombre, quel pourcentage stationne sur Ste-Catherine (par opposition aux clients qui travaillent au centre-ville et qui stationne leur voiture pour la journée et vont faire des achats après leurs heures de travail ou pendant leur diner tout en laissant leur voiture dans leur stationnement pour la journée)? -Combien de magasins sur Ste-Catherine offrent du service au volant? -Est-ce que des places de stationnement hors rue offertes à l'heure (ou pour 2 heures, de la même façon qu'un parcomètre) pourrait être la solution? Les clients stationneraient dans ces stationnements étagés et laisseraient plus de places aux piétons. Ces mêmes clients sont eux-mêmes piétons pour se rendre de leur voiture au magasin de toute façon.
  20. Pourquoi pas les Résidences Soleil... En prime, ce serait le meilleur moyen de ne pas avoir cette horreur apparaitre sur la photo
  21. Ça, ou bien elle a lu ce que disait Gérald Tremblay et elle a décidé de dire exactement le contraire. Ça fonctionne trop souvent comme ça en polique.
×
×
  • Créer...