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Voici un article trouvé sur Cyberpresse.ca concernant les travaux routier dans la métropole et les maux de tête qu'ils causent!

 

Travaux routiers à Montréal: gros maux de tête pour les entreprises

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201108/23/01-4428368-travaux-routiers-a-montreal-gros-maux-de-tete-pour-les-entreprises.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS4

 

(Montréal) Candidats qui renoncent à postuler pour des emplois. Retards, absentéisme, stress, irritabilité, fatigue: les travaux routiers qui se multiplient à Montréal ont des impacts «inquiétants» sur les travailleurs, selon l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (OCRHA).

 

Selon un sondage mené par l'OCRHA directement auprès de ceux dont le métier est de gérer des employés, 55% des entreprises montréalaises subissent des impacts négatifs à cause des chantiers qui encombrent les routes de la métropole.

 

«Si, en plein mois d'août, les directeurs en ressources humaines parlent de retards, d'absentéisme, de stress et de fatigue, on peut penser que ça va être assez l'enfer après la fête du Travail», lance Florent Francoeur, PDG de l'Ordre.

 

Parmi les répondants qui ont accepté de détailler les problèmes découlant de la circulation chaotique, 46,3% affirment perdre des candidats potentiels parce que ceux-ci ne sont plus intéressés à occuper des emplois qui les obligeraient à traverser des ponts.

 

«C'est grave, dit M. Francoeur. De nombreuses entreprises ont déjà des problèmes de recrutement. Si les travaux routiers accentuent le problème, il est clair que ça va avoir des effets importants.»

 

L'ordre des conseillers en ressources humaines, qui envoie régulièrement des sondages à ses membres, dit n'avoir jamais observé un taux de réponse aussi élevé.

 

«Si on exclut Kadhafi et Jack Layton, on ne parle à peu près que de travaux routiers à Montréal. Notre sondage vient confirmer qu'il s'agit aussi d'une préoccupation majeure auprès des entreprises», dit M. Francoeur.

 

Près de 70% des répondants qui ont détaillé leurs réponses disent observer plus de retards qu'à l'habitude chez leurs employés, et le tiers d'entre eux évoquent des délais de 30 minutes et plus.

 

Plusieurs employés choisissent aussi de jeter l'éponge et de rester carrément chez eux plutôt que d'aller affronter les cônes orange sur les routes. Une hausse de l'absentéisme a été observée chez 45% des conseillers en ressources humaines ayant répondu au sondage.

 

«On est dans une économie où on parle beaucoup de productivité. Or, on voit que la question des travaux et des ponts est maintenant problématique dans les organisations», dit M. Francoeur.

 

Même le moral des troupes qui atteignent bel et bien leur lieu de travail est miné. Les gestionnaires ont observé du stress (78% des répondants), de la fatigue (71%), de l'irritabilité (64%), des pertes de motivation (26%) et même des conflits (9%) dans leur milieu de travail qu'ils attribuent directement aux travaux routiers.

 

Bref, les cônes orange qui parsèment la métropole font voir rouge.

 

Message politique que ce pavé dans la mare envoyé par l'OCRHA?

 

«Il faut que les gouvernements, quel que soit leur niveau, fassent leur possible pour minimiser les inconvénients. Mais notre message vise surtout les entreprises en disant qu'il est temps de réfléchir à des solutions», répond M. Francoeur.

 

Parce que des solutions, il en existe. Le sondage montre en effet que bon nombre d'entreprises ont déjà commencé à prendre des mesures pour réduire les impacts des bouchons sur leur fonctionnement.

 

Ainsi, 46,7% des gestionnaires en ressources humaines ayant répondu au sondage offrent des horaires plus flexibles à leurs employés, tandis que 27,6% d'entre eux ont commencé à favoriser le télétravail. Le covoiturage (7,6%) et les transports en commun (4,7%) sont aussi utilisés comme outils pour lutter contre les problèmes de circulation.

 

«C'est le temps de réfléchir à offrir des horaires flexibles aux employés, à favoriser le télétravail, à envoyer le message d'utiliser les transports en commun», dit M. Francoeur.

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Bah...sincèrement...on en parle à chaque été avec la température soit trop chaude soit trop froide et la sécurité autours des piscines.

 

Pas étonné que ce sujet arrive en 3e position derrière des sujets nettement plus pertinents.

On n'en parlera plus dans deux mois.

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Bien évidemment, personne n'ose évoquer l'impensable: déménager! Mais pourtant, plusieurs ont commencé à agir. A preuve: consultez les données récentes du Bureau de la statisique du Québec (BSQ), basées sur des données du recensement (de StatCan). On y découvre entre autres que l'ensemble de la région de Montréal (maintenant répartie entre les régions administratives de Ile-de-Montréal, Laval, Montérégie, Laurentides et Lanaudière) a enregistré une perte nette en termes de migration intra-provinciale; en d'autres termes, plus de personnes l'ont quittée pour d'autres régions du Québec, que le mouvement inverse. Voici un renversement spectaculaire d'une tendance qui avait duré plus d'un siècle et demi (l'exode rural). Néanmoins, la grande région de Montréal continue à bénéficier d'une croissance démographique positive, mais cela est dû uniquement à l'immigration internationale.

 

Il y a 35 ans, je connaissais des gens (juste quelques uns) qui ne voulaient pas déménager à Montréal à cause de la congestion routière! Imaginez aujourd'hui.

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Si les gens quitte, c'est pas seulement a cause du trafic, c'est la combinaison trafic + le fait qu'il n'y a aucune volonté d'améliorer la situation. Et bien souvent, lorsqu'on fait de quoi, ça empire la situation au lieu de l'aider. On pense au pont de la 25 qui a créer plus de congestion sur la 440 que d'autre chose. Après il y a notre dame qui est en projet depuis l'arrivé de Jacques Cartier et les projets de transport en communs qui n'avance pas... C'est pas mieux du coté du transport en commun. À un moment donné, les gens perdent espoir de jours meilleurs et déménage.

 

Soit en ville dans un micro-condos qui coûte le prix de leur maison, soit en région dont certaine comme l'Abitibi sont en grand boom économique.

 

Si au moins les gens avaient espoir! mais non, ils sont désillusionné parce que on ne parle plus d'année mais quasiment de demi-siècle avant qu'il y aillent un changement significatif. Surtout qu'il faut se battre avec les gens de la ville qui ne souhaite pas que ça change.

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Bien évidemment, personne n'ose évoquer l'impensable: déménager!

 

Voilà un excellent point. Un ''move'' que j'ai fait il y a déjà un peu plus d'un an et que je ne regrette pas du tout. J'ai quitté la banlieue (Chateauguay) pour Villeray. Du coup j'ai vendu ma voiture et je voyage maintenant en bus et en métro tout en marchant beaucoup. C'est une des meilleures décisions que j'ai prises depuis fort longtemps. Je serais devenu fou avec les problèmes actuels si j'étais encore là-bas.

 

Je peux aussi témoigner que là ou je travaille il y a une vingtaine de personne qui ont quitté la banlieue depuis les 6 derniers mois pour s'acheter un condo en ville donc le mouvement est bien amorcé à mon avis.

 

Cela ne doit pas etre une rivalité banlieue-ville mais plutot trouver le meilleur endroit pour vivre dans une réalité qui est la notre aujourd'hui. Par exemple, mon père qui est à la retraite est très bien à Chateauguay car il n'a pas à traverser les ponts à tous les jours mais mon beau frère qui doit le faire 2 fois par jour alors il n'est pas à la bonne place car ça le rend malheureux. (Stress, retard, annulation de rendez-vous etc...)

 

Je sais, je sais, il y a le prix des maisons qui est le facteur numéro 1 mais nous devons apprendre à vivre avec cette réalité et accepter d'habiter un peu plus petit pour etre plus près de notre lieu de travail si cela peut augmenter la qualité de vie. Ne pas dépendre de la voiture est merveilleux et facilite beaucoup de chose.

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Je ne connais pas ton âge, mais la tendance est à l'inverse pour les gens de mon âge (début 30aine), à mon boulot... mais bon.

 

Chateaugay c'est quand même à la limite du 'loin" comme banlieue, tout en étant pas très bien désservie en TEC ou routes, position géographique fatigante coincée entre un lac et la réserve :P

 

Mais si ton lieu de travail change, va-tu déménager à chaque fois? En moyenne je change de job au 2-3 ans, je déménagerais certainement pas.

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Même cas pour moi, j'habitais Saint-Eustache (desservie par le transport en commun, les routes abondantes et une belle position géographique!) et j'ai déménagé à Montréal... Je travaille à Laval, je n'ai plus de trafic pour aller au travail et ça me prends moitié moins de temps et d'argent qu’auparavant pour faire le transport jusqu'à l'Uqam... Et à moins de devoir travailler sur la rive-sud, le voyagement devrait bien se faire lorsque je changerai d'emploi.

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Maximus et Steve, Je suis bien heureux pour vous mais comme la bien mentionné Malek, la Tendance est bien au contraire de votre situation...surtout pour les gens dans la trentaine (jeunes familles).

 

Steve tu sembles vouloir dire qu'on peut avoir la même qualité de maison en ville par rapport à la banlieu...sauf qu'on doit "accepter d'habiter un peu plus petit". Quel genre de maison peux tu acheter à Montréal pour 200,000$? Un 3 1/2 de 675p²? Je ne me vois pas élever des enfants dans un appart de la grosseur d'un garde-robe...et il faut croire que bien des gens pensent comme moi car ça fait 50 ans que la ville se vide pour la banlieu.

Modifié par Habsfan
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Le jeudi 25 août 2011

Des entreprises fuient Montréal

24 août 2011 | 16h59

 

Carl Renaud

Argent

 

Des entreprises ont commencé à quitter Montréal pour s’éloigner des travaux routiers et se rapprocher du milieu de vie de leurs employés. Les immeubles à bureaux se sont d’ailleurs multipliés en périphérie de la métropole, à Brossard par exemple, depuis quelques années.

Photo : Agence QMI

 

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) constate que les travaux routiers ennuient les entreprises. L’un des membres de l’organisation a même décidé de délocaliser ses bureaux de la métropole vers la Rive-Sud l’an dernier.

 

«Les retards, l’absentéisme et les problèmes de stationnement étaient devenus trop importants aux yeux des dirigeants», a exprimé François Vincent, analyste des politiques à la FCEI.

 

Des motifs semblables ont poussé Patrick D’Astous à résilier le bail de sa société spécialisée en technologie de l’information. En juillet dernier, D’Astous Groupe Conseil a quitté un immeuble de la rue Beaver Hall, au centre-ville de Montréal, pour s’installer dans de nouveaux locaux, à Saint-Lambert sur la Rive-Sud.

 

«Maintenant mes employés arrivent à l’heure et ils quittent le bureau à l’heure», a affirmé Patrick D’Astous, indiquant qu’un de ses employés, qui habite dans l’Ouest de Montréal, travaille maintenant principalement de la maison. L’entreprise brasse toujours des affaires à Montréal mais son personnel attend la fin de l’heure de pointe pour traverser les ponts.

 

Certaines entreprises, établies en banlieue, ont cependant décidé de recentrer leurs activités en banlieue et de ne plus prendre de contrats à Montréal. «Les bénéfices ne sont pas assez importants pour justifier tous les éléments négatifs qui en découlent», a poursuivi François Vincent de la FCEI.

 

De telles désertions préoccupent Destination Centre-ville, l’organisme responsable du développement économique au centre-ville de Montréal. Le directeur général, André Poulin, craint que les déménagements augmentent au cours des prochaines années.

 

«La rareté des talents fait en sorte que les employés vont dorénavant décider où ils veulent travailler. Les employeurs devront s’ajuster aux exigences des employés dans le futur», a exprimé M. Poulin, déplorant que la Ville de Montréal planifie mal l’horaire des chantiers.

 

Ces délocalisations ne sont pas à l’origine d’une vague de déménagements d’entreprises selon le courtier Laurent Benarrous. «Les grandes entreprises ont besoin de la synergie du centre-ville. Ils doivent notamment être près des bureaux de comptables et d’avocats», a dit le vice-président de la firme Avison Young.

 

Dans un contexte de recrutement de personnel, M. Benarrous croit par ailleurs que les entreprises sont mieux positionnées à Montréal, entre la Rive-Sud et la Rive-Nord où résident plusieurs travailleurs.

 

carl.renaud@tva.ca

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