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Infrastructures : informations, discussions générales et actualités


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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2013/04/25/004-infrastructures-piq-bedard.shtml

 

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Dans son nouveau Plan québécois des infrastructures, le gouvernement prévoit des investissements de 92 milliards de dollars d'ici 2023. D'un même élan, Québec révisera sa stratégie d'investissement afin de limiter les dépassements de coûts. À cet effet, un projet de loi sera déposé d'ici la fin de la session parlementaire.

 

Un article de Pascal Poinlane

 

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  • 2 semaines plus tard...

http://journalmetro.com/actualites/montreal/305995/les-cinq-travaux-de-real-menard/

 

Si Réal Ménard avait rêvé qu’un jour il serait au comité exécutif de la Ville de Montréal, il n’aurait jamais pensé être responsable des transports. Il aurait pensé hériter plutôt de la sécurité publique, qui correspond davantage à son champ d’expertise. Aujourd’hui, il est très heureux de ses responsabilités. Pour les prochains mois, avant la tenue des élections municipales, il s’est donné un plan de match qu’il veut réaliser avant de quitter – possiblement – la Direction des transports.

 

Politique d’investissement et de verdissement du réseau artériel

Le projet le plus cher aux yeux de Réal Ménard est de faire adopter une politique d’investissement et de verdissement du réseau artériel. «L’idée, c’est de ne plus refaire les trottoirs, les égouts et les systèmes secondaires de la même façon, a expliqué le responsable des transports. Il faut s’assurer qu’il y ait du verdissement, de la végétation des mesures d’apaisement de la circulation – élargissement des trottoirs par exemple – et qu’il y ait des mesures en lien avec le développement durable.» M. Ménard veut que cette politique guide la Direction des transports dans ses travaux sur les artères de la métropole. Les grands principes de cette politique ont été rédigés. Les fonctionnaires devraient présenter une première ébauche d’ici quelques semaines à M. Ménard. Ce dernier souhaite la rendre publique en septembre.

 

Bureau de la sécurisation des déplacements

Le Plan de transport prévoyait la création d’un bureau de la sécurisation des déplacements. Cinq ans après son adoption, rien n’a été fait. M. Ménard aimerait remédier à la situation en réunissant de façon formelle le Service de police de la Ville de Montréal et la Direction des transports autour d’une même table. Ils seraient appelés à réfléchir à des solutions pour améliorer la sécurité aux intersections les plus accidentogènes. Ils pourraient compter sur un budget qui serait établi selon les revenus engendrés par les radars photo du ministère des Transports. Le directeur adjoint du SPVM, Pierre Brochet, a d’ailleurs donné son appui au projet, a rapporté le responsable des transports. «Les conditions sont réunies pour que ça se fasse à court terme», a-t-il fait savoir.

 

Les rues piétonnes

Les rues piétonnes sont trop peu nombreuses à Montréal aux yeux de Réal Ménard. Cette été, il y aura entre autres deux tronçons de la rue Saint-Catherine (dans le Quartier des spectacles et dans le Village) ainsi que les rue Saint-Paul, McTavish, Ottawa et Victoria qui seront réservées aux piétons à différents moments. «Il faut qu’on soit en mesure d’offrir aux Montréalais davantage de rues piétonnes parce que ça me semble difficilement défendable qu’une poignée de rues soient piétonnisées», a fait savoir M. Ménard. La Direction des transports doit pour ce faire accoucher d’un programme pour aider les arrondissements à piétonniser certaines de leurs rues. Des budgets pourraient leur être accordés selon les projets qu’ils présenteront. Réal Ménard espère ainsi doubler les rues piétonnes à Montréal d’ici cinq ans. Seulement pour son arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, il pense déjà à la rue Ontario et à la rue Morgan.

 

Stationnement

Avant son possible départ du comité exécutif, Réal Ménard veut lancer une discussion sur le stationnement à Montréal afin qu’une politique soit ultérieurement adoptée. Celle-ci porterait entre autres sur les tarifs, les aménagements des stationnements, la rotation des véhicules, la taxe sur l’immatriculation. «Il n’y a jamais eu de politique sur le stationnement à Montréal», a rapporté le responsable des transports. Ce dernier a indiqué que les données sur le stationnement à Montréal, notamment sur le nombre d’espace et leur utilisation, devront avant tout être colligées. M. Ménard souhaite en outre que de trois à quatre bornes de recharge électrique soient installés dans les arrondissements, notamment dans les stationnements des bibliothèques, des maisons de la culture ou des bâtiments municipaux. Il aimerait qu’un «embryon d’infrastructure» soit en place d’ici le mois de septembre.

 

Nouveaux boulevards urbains

Deux projets d’aménagement et de prolongement de boulevards urbains sont sur la table à dessin de la Ville de Montréal. L’un vise le prolongement du boulevard L’Assomption dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve jusqu’à la rue Notre-Dame. Cela permettrait aux milliers de camions lourds d’avoir un meilleur accès au Port de Montréal. L’autre prévoit l’aménagement d’un boulevard entre le boulevard Gouin et l’autoroute transcanadienne dans l’emprise de l’autoroute 440 dans l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro. Ce projet permettrait la construction de 5400 logements. Avant de quitter – possiblement – la Direction des transports, Réal Ménard aimerait convenir d’ententes cadre avec le gouvernement du Québec pour que ces projets soient réalisés.

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  • 5 mois plus tard...

http://www.ledevoir.com/politique/montreal/390800/quebec-veut-se-passer-de-l-avis-des-villes

 

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<figure class="photo_paysage" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 16px;"><figcaption style="box-sizing: border-box; font-size: 0.846em; line-height: 1.2em; padding: 2px 0px;">Photo : Jacques Nadeau - Le DevoirLa Ville de Montréal pourrait de perdre ses responsabilités dans les projets d'élargissement ou de reconstruction d’autoroutes en milieu urbain.

 

</figcaption></figure>La Ville de Montréal craint de perdre son droit de regard sur les projets du ministère québécois des Transports (MTQ) visant l’élargissement ou la reconstruction d’autoroutes en milieu urbain. C’est pourquoi elle a formulé de sérieuses réserves à l’égard du projet de règlement déposé par Québec qui permettrait au gouvernement de passer outre les objections de la Ville lorsque des infrastructures autoroutières sont refaites sur son territoire.

 

Le 4 octobre dernier, la Ville de Montréal a fait parvenir une lettre au ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) pour lui signifier son opposition au projet de règlement publié dans la Gazette officielle du Québec le 7 août dernier.

Ce projet de règlement stipule que l’attestation de conformité à la réglementation municipale en matière d’environnement que délivrent les villes ne serait plus requise pour les projets d’agrandissement ou d’élargissement d’autoroutes en milieu urbain. La Ville de Montréal estime qu’elle serait dès lors privée de son droit de se prononcer sur les travaux autoroutiers réalisés sur son territoire puisque son avis ne serait plus nécessaire pour l’obtention d’un certificat d’autorisation auprès du MDDEFP.

Rappelons que le gouvernement a délégué certains pouvoirs en matière d’assainissement de l’air et de l’eau à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), c’est pourquoi les villes doivent s’assurer du respect des règlements en ces matières.

« Cette modification, si elle est adoptée, enlèvera les pouvoirs d’intervention aux municipalités permettant de faire respecter les règlements visant à protéger l’environnement, ce qui est la mission première du MDDEFP », signale la Ville dans les commentaires que le directeur du Service des infrastructures, du transport et de l’environnement, Marc Blanchet, a fait parvenir au ministère au début du mois d’octobre.

« Le processus actuel d’attestation par le greffier avant la délivrance du certificat d’autorisation nous assure d’être au courant en détail des projets, et de pouvoir intervenir adéquatement en amont de leur réalisation ; c’est une question d’équité et de cohérence », estime la Ville.

La Ville fait valoir que la modification aurait pour effet de créer une application à deux vitesses de la réglementation. Ainsi, un promoteur pourrait obtenir une autorisation de Québec même si son projet n’est pas conforme à la réglementation municipale, alors qu’un autre promoteur pourrait voir son projet bloqué parce que celui-ci est de moindre envergure et que des règles différentes s’appliquent.

 

Réduire les délais

Les élus montréalais sont préoccupés par ce projet de règlement. Le sujet a d’ailleurs été discuté mercredi matin lors de la réunion hebdomadaire du comité exécutif. « Je trouve extrêmement préoccupant ce projet du gouvernement », a indiqué Benoit Dorais, maire sortant de l’arrondissement du Sud-Ouest et responsable des grands projets au comité exécutif, en rappelant que l’analyse des projets autoroutiers par la Ville - comme ce fut le cas pour le projet du complexe Turcot - nécessitait du temps et des ressources financières importantes de la part des services municipaux concernés.

« Le gouvernement a trouvé un moyen extrêmement efficace de raccourcir les délais et de ne plus avoir à débourser d’argent, a commenté M. Dorais. Puisqu’ils ne demanderont plus notre avis, ça devrait leur coûter moins cher. Je pense que ce projet de règlement ne devrait pas être là. »

Le responsable des infrastructures et de l’approvisionnement, Richard Deschamps, a lui aussi exprimé ses inquiétudes, tout comme la présidente du comité exécutif, Josée Duplessis : « C’est “malaisant” parce que quand il y a un projet de reconstruction ou d’agrandissement sur les autoroutes à Montréal, les impacts sont incroyables sur les milieux de vie », a-t-elle indiqué au Devoir.

 

La prochaine administration

« Il y a une démarche politique à faire », a souligné Mme Duplessis en précisant que le projet de règlement n’avait pas encore fait l’objet de discussions entre Québec et les élus montréalais et que pour l’instant, la démarche de la Ville se limitait aux instances administratives. À la suite des élections municipales du 3 novembre, le dossier sera remis à la prochaine administration qui, espère-t-elle, assurera le suivi.

S’il est entériné par Québec, le projet de règlement pourrait s’appliquer à des chantiers comme celui de l’autoroute 19 dans Ahuntsic, ou de l’autoroute Métropolitaine qui, tôt ou tard, devra faire l’objet de travaux importants, a rappelé Josée Duplessis.

Il n’a pas été possible mercredi soir d’obtenir les commentaires du MDDEFP à ce sujet.

De son côté, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) soutient ne pas avoir été alertée par ses membres de ce projet de règlement, mais qu’elle entend se pencher sur le dossier au cours des prochaines semaines.

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http://blogues.lapresse.ca/avenirmtl/2013/10/24/quebec-veut-ramener-montreal-50-ans-en-arriere%E2%80%A6/

 

Ce matin, François Cardinal parle de la possibilité que Montréal perd son droit de regard dans les projets de la MTQ et cite l'exemple du projet de l'autoroute qui était à l'étude dans le Vieux-Montréal.

 

À l’époque, la mode était aux autoroutes le long des cours d’eau. Et Montréal avait besoin d’une telle infrastructure le long du port pour connecter l’autoroute Bonaventure au pont Jacques-Cartier, répétait-on sur toutes les tribunes. Osant prendre le contrepied du discours ambiant, Blanche Lemco van Ginkel et son mari, Sandy van Ginkel, ont mené la lutte contre ce projet qui aurait assurément détruit le Vieux-Montréal.

 

Les candidats à la mairie ont réagi aussi:

http://www.ledevoir.com/politique/montreal/391043/un-nouvel-affront-de-quebec-envers-la-metropole

Modifié par IluvMTL
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Sur le fonds de la question, j'oserai émettre une opinion plus nuancée que l'opposition unanime manifestée à Montréal tant par les politiciens locaux que les médias. D'abord, il est faux de présenter le Ministère des Transports du Québec (MTQ) comme le seul Grand Méchant Loup, et la ville de Montréal comme une pauvre petite victime innocente. C'est bien un ancien maire de Montréal qui rêvait de construire des voies rapides sur le Mont-Royal, c'est bien lui qui a approuvé la destruction des grands manoirs de la rue Sherbrooke ouest, et bien d'autres. Deuxièmement, le MTQ a la responsabilité de s'assurer que le transport routier soit efficace; or, pour le meilleur et pour le pire, l'île de Montréal occupe une position primordiale dans le réseau routier, et ses propres besoins, pour son commerce et son industrie, sont immenses: Montréal ne peut pas se voir comme une île au milieu de l'océan. Certes, Montréal est la première concernée par des projets routiers sur son territoire et à ce titre elle a un important mot à dire; cependant, elle a le devoir de le faire dans des délais convenables, et proposer des alternatives viables. Surtout, elle doit s'en tenir à la parole donnée, quand elle consent à un projet. Malheureusement, depuis plusieurs années, des changements de cap ont eu pour résultat le report indéfini de projets pourtant cruciaux. Aujourd'hui, il est minuit moins une. Cela ne va pas sans conséquences: outre les risques associés à des bris imprévus, la construction en situation d'urgence est toujours beaucoup plus coûteuse; le cauchemar du chantier olympique vers 1975 devrait en être un rappel inoubliable. Dans les circonstances, le MTQ (et peut-être le gouvernement dans son ensemble) peut de moins en moins prendre le risque de délais supplémentaires. En son temps, le gouvernement de Robert Bourassa avait dû prendre le contrôle du chantier olympique (création de la Régie des Installations Olympiques--RIO): les Jeux furent "sauvés", mais les coûts furent astronomiques. En se rappelant ces faits, on comprend que "l'annonce" ne vient pas de nulle part.

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Pour moi c'est simple. Laisser la province la carte blanche d’exproprier comme il veut dans les milieux urbains pour créer des autoroutes les plus directes et moins coûteux possible n'est pas correcte. La MTQ n'est pas préoccupé par les enjeux urbaines et Montréal est juste une région comme les autres. Imagines si on ajoute l'aspect politique en plus..,Tout cela ne fait pas de bonnes décisions pour les gens qui habitent autour.

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Personne n'aime avoir des infrastructures de transport majeures dans sa cour. Pourtant, ces infrastructures sont essentielles. Quand on dispose de suffisamment d'espace, il est relativement facile de concilier les deux. Quand on est l'île de Montréal et ses 500 km carrés et qu'on veut garder l'aéroport principal, le port océanique, la gare de triage principale, des dizaines de milliers d'entreprises dépendantes du transport par camion, qu'on abrite 1,8 millions de personnes et des emplois pour des centaines de milliers d'autres ("banlieusards") et qu'on souhaite aussi accroître substantiellement les superficies consacrées aux espaces verts, c'est plus difficile. Et quand en plus on est situé au beau milieu d'une région abritant les trois-cinquièmes de la population québécoises (ancienne région administrative 06, divisée aujourd'hui en Ile de Montréal, Laval, Laurentides, Lanaudière et Montérégie), on a un défi majeur. Pour prendre nos décisions, on ne peut plus s'en remettre exclusivement aux préférences des populations riveraines. Cela peut sembler brutal de dire cela, mais je me demande: quelles alternatives proposez-vous? S'il s'agit de mesures visant à diminuer la demande de transit, je veux bien, mais il faudra alors accepter son corollaire, soit le déplacement hors de l'île de certaines des infrastructures sus-mentionnées et des emplois s'y rattachant. Historiquement, c'est la trajectoire prise par la plupart des grandes villes du monde.

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