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Infrastructures : informations, discussions générales et actualités


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Il y a 2 heures, Rocco a dit :

Peu de gens se souviennent que la plupart des autoroutes du Québec avaient des péages à l'origine... Les routes étaient belles dans ce temps là.

OK, mais approfondissons un peu, en commençant par les identifier:  Autoroute des Laurentides (maintenant partie de l'A-15);  Autoroute des Cantons de l'Est (A-10);  Autoroute de la Rive Nord (partie de l'A-40), et plus tard, Autoroute Chomedey (A-13). 

-  Ces autoroutes à péage étaient peut-être belles parce qu'elles étaient neuves et moins sollicitées que de nos jours.  Et la plus récente des quatre, l'A-13, a dû être reconstruite peu de temps après sa construction sur une bonne partie de son trajet.

- C'étaient toutes des radiales à partir de Montréal; quand la deuxième et la troisième furent prolongées, les nouveaux segments étaient (et demeurèrent toujours) gratuits, pour le plus grand bien des usagers régionaux. Parallèlement, les réseaux autoroutiers de la Ville de Québec, puis de Trois-Rivières et de Sherbrooke, furent entièrement développés sans péages, pendant que persistaient les péages dans la région de Montréal.  (ICeux-ci furent subséquemment supprimés graduellement, en commençant par les postes les plus éloignés de Montréal).

- Les entrées/sorties aux échangeurs à proximité des postes de péage étaient configurées de telle sorte qu'on ne pouvait pas les éviter; cela donna lieu à des échangeurs de forme bizarre, avec des entrées précédant les sorties, et dont il subsiste encore des traces (e.g. A-40/A-31, A-10/A-35), A-10/r 237 Marieville, A-10/r139 Granby).

- Sur le territoire de Montréal, il n'était pas possible d'utiliser l'Autoroute des Laurentides pour des déplacements locaux: en direction nord, il n'y avait que des entrées, pas de sorties, et inversement dans l'autre direction (seulement des sorties, pas d'entrées).   (Cela a été récemment "corrigé" avec des réaménagements pour Henri-Bourassa et de Salaberry).

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Sans vision globale on ne ferait que déplacer le problème. Le péage kilométrique n'est en fait qu'un élément de solution parmi un ensemble de programmes qui doivent être instaurés simultanément. Ce n'est ni plus ni moins qu'une réflexion profonde sur le développement durable de nos villes, dont on ne peut faire l'économie, afin que l'on puisse créer un meilleur équilibre entre toutes les forces en présences.

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