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26 juin 2008 - 10h35

 

Presse Canadienne

 

 

L'essence se vendra bientôt 7 $ US le gallon aux États-Unis, comparativement à environ 4 $ US actuellement, et cette situation rendra l'utilisation d'une voiture trop dispendieuse.

 

Cela entraînera la mise au rancart de plus de 10 millions de véhicules dans ce pays au cours des quatre prochaines années, selon une étude de Marchés mondiaux CIBC.

 

Dans ce contexte, l'industrie de l'automobile déjà aux prises avec d'importantes difficultés s'affaiblirait davantage.

 

Selon la CIBC, la demande mondiale croissante combinée à des défis persistants du côté de l'approvisionnement feront grimper les prix du pétrole à plus de 200 $ US le baril d'ici 2010.

 

L'économiste et stratège principal chez Marchés mondiaux CIBC, Jeff Rubin, soutient que cette situation fera monter les prix à la pompe à près de 7 $ US le gallon.

 

Il croit que d'ici 2012, il y aura quelque 10 millions de véhicules de moins sur les routes américaines, soit davantage que durant les crises pétrolières précédentes.

 

Plusieurs des personnes qui devront cesser d'utiliser leurs voitures seront les Américains à bas revenus, soit ceux des foyers gagnant moins de 25 000 $ US par année.

 

Au niveau actuel de leurs habitudes d'utilisation de leurs véhicules, faire le plein représentera 20% de leurs revenus, comparativement à environ 7% actuellement. Plusieurs commenceront graduellement à prendre l'autobus, estime M. Rubin.

 

En 2004, les prix de l'essence à la pompe en 2004 aux États-Unis oscillaient autour de 1,80 $ US.

 

 

D'après vous:

ESt-ce que ça signifierait un renforcement des centre-villes, ou un affaiblissement?

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Membres prolifiques

26 juin 2008 - 10h35

 

D'après vous:

ESt-ce que ça signifierait un renforcement des centre-villes, ou un affaiblissement?

 

Un renforcement des villes car, les services y sont plus accessible en transport en commun ou en vélo-marche, ce qui est un énorme avantage par rapport au banlieux si le frais reliés à l'automobile deviennent trop élevé. Du moins, j'espère que de nombreux banlieusards migrerons vers les villes!

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Le développement des banlieues devra se faire autrement, donc plus densément construit et les habitations plus près des services pour limiter le recours à l'automobile.

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Le développement des banlieues devra se faire autrement, donc plus densément construit et les habitations plus près des services pour limiter le recours à l'automobile.

 

Ça, ou bien les banlieues vont demander plus d'accès aux transports en communs. Surtout des grands projets (trains, métro, SLR) pour relier Montréal (le centre d'emplois) et les banlieues dortoirs. Ça ne coute pas si cher que ça de prendre sa voiture pour faire 1 km une fois par semaine pour aller faire l'épicerie, mais ça coute plus cher de faire 10 km 2 fois par jour pour aller travailler. C'est davantage le transport domicile-travail qui sera affecté plutôt que le transport commission ou loisirs.

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Un plein qui coûte plus cher

 

Mise à jour le mardi 1 juillet 2008, 10 h 41 .

 

Les consommateurs doivent s'attendre à une montée des prix de l'essence en Colombie-Britannique mardi. C'est en ce 1er juillet que la taxe sur les combustibles fossiles de la province entre en vigueur.

 

Un supplément de 2,4 ¢ le litre d'essence est ajouté à la pompe. Les prix du mazout sont aussi à la hausse.

 

Le gouvernement libéral de Gordon Campbell a annoncé cette mesure dans son plus récent budget, en février, pour amener les Britanno-Colombiens à changer leurs habitudes et, ainsi, réduire les émissions de gaz à effets de serre dans la province.

 

Les revenus engendrés par la taxe sur le carbone, évalués à 1,8 milliard de dollars pour les trois prochaines années, se traduiront par des diminutions de l'imposition sur le revenu des particuliers et sur les profits des entreprises, a promis la province. Par ailleurs, le premier ministre Gordon Campbell a réitéré son intention de conserver cette initiative, malgré l'opposition populaire.

 

Il y a quelques jours, le Nouveau Parti démocratique a lancé une campagne contre la taxe sur le carbone. Le chef de l'opposition officielle, Carole James, estime que la mesure défavorise particulièrement les résidents des régions éloignées qui doivent se déplacer sur de plus longues distances et où le transport en commun est moins développé.

 

L'objectif de la Colombie-Britannique est de réduire ses émissions de gaz à effets de serre du tiers de leur niveau actuel d'ici 2020.

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Ramenant ses projections à la baisse sur la quantité de pétrole qui sera transigée sur le marché, l'Agence a prédit que les stocks excéderaient la demande de seulement deux millions de barils par jour, ce qui représente un coussin assez mince, selon l'AIE.

 

Le directeur exécutif de l'Agence, Nobuo Tanaka, s'est dit également surpris que les prix records n'aient pas affecté davantage la demande mondiale.

Le prix du baril a dépassé les 143 $US pour la première fois, lundi. Il a clôturé à près de 141 $ US mardi.

 

Dans son rapport annuel de mi-mandat, l'Agence a estimé que les besoins mondiaux en pétrole grimperaient de 86,87 millions de barils par jour cette année à 94,14 millions de barils en 2013.

 

Alors que les pays de l'Occident tenteront de réduire leur dépendance au pétrole, la Chine et d'autres pays émergents devraient accroître leur consommation dans l'avenir.

 

Aux Etats-Unis, un nouveau record à la pompe a été établi, mardi, avec une moyenne de 4,087 $ le gallon. De récents rapports du département américain de l'Energie et des Transports ont également démontré que les Américains, de loin les plus grands consommateurs de pétrole au monde, utilisent de moins en moins leur véhicule à mesure que les prix augmentent.

 

M. Tanaka a déclaré que le monde vivait sans nul doute son troisième choc pétrolier, après ceux de 1973 et 1979. Mais cette fois, la crise est bien différente, selon le directeur exécutif de l'Agence, qui a soutenu que les principales économies d'énergie avaient déjà été réalisées et que la majorité des puits de pétrole avaient déjà été exploités.

 

 

Les réserves de pétrole resteront minces

 

 

Associated Press

 

Madrid

 

Les réserves de pétrole resteront minces en dépit d'une réduction de la demande mondiale attribuable à la hausse des prix, et le monde vit présentement son troisième choc pétrolier, selon ce qu'a soutenu mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

 

Pendant ce temps, durant une visite à Berlin, le secrétaire au Trésor américain, Henry Paulson, a déclaré qu'il ne semblait pas y avoir de solution à court terme pour limiter l'explosion des prix du pétrole.

 

Les craintes de tensions avivées dans le Moyen-Orient ont par ailleurs continué d'influencer les négociants.

 

ABC News a cité une source du Pentagone soutenant qu'il y avait une probabilité croissante qu'Israël attaque les installations nucléaires de l'Iran avant la fin de l'année. Une telle attaque serait sans doute suivie d'une riposte de l'Iran, qui pourrait potentiellement perturber le marché pétrolier dans le golfe Persique.

 

Le porte-parole du département d'Etat, Tom Casey, a confié n'avoir absolument aucune information corroborant les propos rapportés par le réseau ABC.

 

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080701/CPACTUALITES/80701122/6488/CPACTUALITES

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Il va falloir qu'on se déniaise rapidement et qu'on trouve d'autres alternatives. Personnellement, je crois en le développement du transport en commun. Ça ne réglera pas tout le problème, mais ça en réglera une bonne partie.

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Hydro devrait peut être regarder un partenariat avec un constructeur automobile (idéalement pas américain, ils sont au bord de la faillite) et créer une nouvelle entité qui serait chargé de fabriquer et de commercialiser une voiture électrique. Le siège social de cette nouvelle compagnie serait à Montréal (peut être dans une nouvelle tour... :) ) et on pourrait avoir des usines au Québec. Je suis peut être trop optimiste, mais on peut toujour espérer.

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