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La demande revue à la baisse

 

Mise à jour le mardi 10 juin 2008 à 10 h 15

 

Le déséquilibre de l'offre et la demande pétrolière, invoqué par les grands spéculateurs pour expliquer les hausses fulgurantes du prix du baril, pourrait se résorber en partie au courant de l'été.

 

C'est du moins ce que soutiennent, mardi, les analystes de l'Agence internationale de l'énergie, une association créée par les pays consommateurs dans les années 70 pour faire valoir leurs intérêts face aux grands producteurs et exportateurs.

 

Ainsi, l'AIE abaisse pour une cinquième fois d'affilée sa prévision de demande mondiale pour l'or noir, prévoyant que la demande pétrolière devrait enregistrer en 2008 sa plus faible croissance depuis six ans.

 

Dans son plus récent rapport mensuel, l'AIE évalue la demande mondiale à 86,8 millions de barils par jour, en baisse de 80 000 barils par jours par rapport au mois précédent.

 

Et si la demande est en décroissance, l'offre pétrolière, elle, se bonifie légèrement grâce à la décision de l'OPEP d'accroître sa production journalière de près de 400 000 barils. En mai, la production mondiale a bondi de près d'un demi-million de barils par jours (bpj) pour atteindre 86,6 millions bpj.

 

Toutefois, les analystes de l'AIE ne pensent pas que la baisse de la demande et le retour à l'équilibre du marché ramèneront rapidement les cours à des prix plus « raisonnables », arguant cette fois de la baisse de stocks dans les pays de l'OCDE pour expliquer un marché sous tension.

 

La Banque Nationale voit plutôt une baisse

 

Pour sa part, l'économiste en chef de la Banque Nationale, Clément Gignac, estimait, vendredi dernier, qu'il faut au contraire s'attendre à ce que le prix du baril chute largement sous la barre des 100 $US le baril en raison, justement, de l'augmentation de l'offre et de la baisse de la demande.

 

« Avec des pays émergents en voie d'abandonner progressivement leurs subventions sur le carburant et les changements d'habitude en cours des automobilistes américains, la demande mondiale devrait bientôt croître moins rapidement que l'offre et ramener le prix du pétrole autour des 75 à 80 dollars », explique M. Gignac dans son commentaire financier du 6 juin.

 

Les interrogations du gouvernement américain sur la légalité de certaines opérations boursières sur le pétrole, ainsi que la pression mise sur la Réserve fédérale pour redonner de la vigueur au dollar américain devraient quant à elles, selon M. Gignac, « inquiéter les spéculateurs transigeant sur le marché des matières premières ».

 

Le baril de brut se négocie actuellement à plus ou moins 135 $ sur les marchés mondiaux. Vendredi, le prix du baril a enregistré sa plus forte hausse en une seule séance de son histoire, bondissant de près de 11 $US pour atteindre un nouveau record historique, à 138,54 $.

 

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2008/06/10/001-petrole-aie-equilibre.shtml?ref=rss

 

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Ici à Moncton il est de 130.5, une heure de retard dans les maritimes qu`ils disent :)

 

Sérieusement, le gouvernement réglemente le prix plancher, ceci a donc un effet positif en situation de forte hausse.

 

Vive le Québec! 20¢ de plus qu'au Nouveau-Brunswick. ON l'a l'affaire nous!:confused:

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Les détaillants d'essence indépendants perdent de l'argent

 

10 juin 2008 - 16h36

 

Presse Canadienne

 

Les détaillants d'essence indépendants perdent de l'argent en dépit des prix sans précédent affichés à la pompe, prétend l'organisation qui les défend.

 

La présidente de la Canadian Independent Petroleum Marketers Association, Jane Savage, explique que ces détaillants doivent non seulement débourser davantage pour s'approvisionner en carburant, mais qu'ils ont aussi vu leurs frais de cartes de crédit augmenter.

 

«Les détaillants d'essence font moins d'argent, nos marges fondent quand le prix de l'essence augmente, a-t-elle déclaré. L'endroit où vous achetez votre essence n'est pas l'endroit qui fait des profits.»

 

Les détaillants enregistrent normalement un profit net de 5 à 6 cents le litre, a dit Mme Savage. Elle ajoute que les vols d'essence sont aussi en progression.

 

Les grandes pétrolières intégrées - comme Petro-Canada, l'Impériale et Shell - sont en meilleure position, affirme-t-elle, parce que leurs activités d'extraction du pétrole brut leur rapportent des profits énormes.

 

Le prix moyen d'un litre d'essence à travers le Canada est d'environ 1,37 $, selon la firme albertaine MJ Ervin. Dans la région de Montréal, il atteint par endroits 1,51 $, d'après le site essencemontreal.com, même s'il ne se vend apparemment que 1,33 $ au nord de la métropole.

 

Une analyste de la firme MJ Ervin, Cathy Hay, explique qu'elle calcule les marges de détail en soustrayant le prix de gros de l'essence du prix à la pompe avant taxe.

 

Cette analyse, dit-elle, démontre que les détaillants ne sont pas en si mauvaise posture.

 

«En tenant compte de la différence entre ces deux prix, les marges n'ont pas diminué du tout. Ca veut donc dire que les détaillants ont pu refiler leur augmentation de coûts aux consommateurs, a dit Mme Hay. S'ils ne pouvaient pas le faire, ils seraient dans le pétrin.»

 

En fin d'après-midi mardi, le baril de pétrole était redescendu sous la barre des 132 $ US sur le marché new-yorkais. Il s'agit d'un repli marqué par rapport au sommet de 139 $ US atteint la semaine dernière, mais le cours du baril de pétrole demeure néanmoins deux fois plus élevé qu'au même moment l'an dernier.

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La hausse des prix de l'essence est établie et devrait rester pour de bon.

 

La majorité des puits de pétrole dans le monde sont en déclin, que ce soit aux USA, en Mer du Nord ou au Koweit. La production mexicaine, deuxième fournisseur américain, décline d'environ 20 % par année.

L'Indonésie est maintenant un importateur. La Russie a connu un déclin de 5% de sa production depuis son peak de 2006.

La Mer du Nord est très largement épuisée et la Norvège devrait devenir un importateur net d'ici 5 ans.

L'arabie Saoudite refuse de dévoiler des données sur sa production depuis les années 70. Selon les modèles généralement reconnus, sa production aurait peaker vers 2005.

Le Venezuela voit ses ressources conventionnelles de pétrole décliner environ au même rythme que le Mexique.

 

 

Pendant ce temps, l'Asie est en train de se convertir massivement à l'automobile, et les nord-américains refusent de mettre un terme à leur style de vie dépendant du pétrole pas cher.

Même si il est hasardeux de s'aventurer jusque là, il est très possible de voir de l'essence à 3$ le litre d'ici 1 à 2 ans.

 

Selon moi c'est une très bonne chose. Cela permet aux gens de mieux comprendre le véritable coût de leur mode de vie ( banlieue, son propre terrain éloigné du centre, déni des transports en commun ) .

De plus, ça permet de faire de la spéculation et des $$$ .

 

Comme l'indiquait La Presse, il en coûte maintenant 45 $ par jour pour quelqu'un de Varennes pour venir travailler au centre-ville.

D'ici 5 ans, il pourrait coûter environ 75 $ pour quelqu'un de Brossard ou Laval pour venir travailler au centre-ville en voiture.

 

Vivement le métro !! La hausse de 2$ par année sur la passe est bien maigre comparée à la hausse de l'essence!

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Tu est très intelligent mais tu manques de vision, le "manque" de pétrole ne veux pas dire la fin de l'automobile, et surtout pas les banlieus.

 

Tu dois le savoir, les gens ne peuvent changer d'habitudes du jour au lendemain, personne est assez fou pour jeter son auto aux vidanges pour s'acheter une honda fit 1.3L juste comme ça. Les gens le feront quand la vie de leur automobile sera terminée. Ça prends des années pour des conversions de cette ampleur.

 

Et la on parle même pas des technologies hybrides qui coupent la consommation de moitié, ou les technologies à l'hydrogène qui existe déjà et utilisé par plusieurs constructeurs comme honda, bmw, toyota, ford et gm.

 

On s'en reparlera dans 5 ans ;)

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  • Administrateur

Pourquoi le pétrole s'emballe-t-il?

 

 

11 juin 2008 - 06h45

La Presse

Agnès Gruda

 

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Les consommateurs canadiens profitent d'ailleurs de la force de leur dollar: s'il avait suivi son voisin du Sud, nous pourrions payer le litre d'essence 25 cents de plus qu'aujourd'hui.

 

Photo: AFP

 

Q Lundi dernier, le prix du litre d'essence a franchi le seuil de 1,50$. S'agit-il d'une première?

 

R En septembre 2005, le prix de l'essence s'était envolé dans la foulée de l'ouragan Katrina qui avait mis hors d'usage des installations pétrolières en Louisiane. Brièvement, le litre de l'essence avait alors atteint 1,47$. Mais ce n'était qu'une poussée ponctuelle et la situation s'était rapidement rétablie.

 

Cette fois, signale Carol Montreuil, «nous sommes dans des eaux nouvelles» avec une montée graduelle des prix. Une tendance lourde qui est là pour durer, croit ce spécialiste. Mais ce n'est pas l'avis de Jean-Thomas Bernard, selon qui le prix de l'essence pourrait redescendre.

 

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Q Pourquoi le prix de l'essence monte-t-il autant?

 

R Parce que la demande est trop forte par rapport à l'offre, notamment à cause des pays émergents tels que la Chine et l'Inde. Dans les années 90, la planète disposait d'un excédent de pétrole qui représentait 5% de la production totale. «Il y avait un coussin, on pouvait ouvrir les robinets pour soulager la pression à la hausse» signale Carol Montreuil, selon qui cette marge de manoeuvre a maintenant fondu.

 

Le déclin du billet vert contribue aussi à la hausse de prix. «Les 135$US d'il y a cinq ans ne valent plus que 65$US aujourd'hui», signale Carol Montreuil. Ce qui incite les pays producteurs à majorer les prix. Les consommateurs canadiens profitent d'ailleurs de la force de leur dollar: s'il avait suivi son voisin du Sud, nous pourrions payer le litre d'essence 25 cents de plus qu'aujourd'hui. Enfin, selon Jean-Thomas Bernard, entre 30 et 40$US du prix du baril de brut est attribuable à un effet de spéculation qui devrait s'apaiser avec le temps.

 

Q Pourquoi l'essence est-elle plus chère au Québec qu'aux États-Unis?

 

R Tout dépend des taxes prélevées par les gouvernements. Le prix de gros de l'essence est semblable partout sur la planète: environ 98 cents le litre. Alors que certains États subventionnent l'essence, qui se détaille alors beaucoup moins cher le litre, d'autres prélèvent des taxes qui augmentent la facture. Ainsi, en France, où l'essence coûte deux fois plus cher qu'au Québec, les taxes représentent 80% du prix de vente. Au Québec, c'est 30%. Et aux États-Unis, entre 15 et 20%.

 

Q Pourquoi le prix de l'essence augmente-t-il toujours en été?

 

R Parce qu'avec les vacances estivales, c'est la période où la demande connaît sa plus forte pointe. Les prix ont tendance à augmenter de 5% à 10% en été.

 

Q Qui profite le plus de l'augmentation du prix de l'essence?

 

R Les deux experts sont unanimes: ce sont surtout les grands producteurs de pétrole, comme l'Arabie Saoudite; 90% des réserves mondiales sont propriété de pays souverains. La marge du détaillant, qui récolte environ 5 ou 6 cents le litre, ne change pas avec les hausses de prix, idem pour les profits des raffineurs. Quelques pétrolières, comme Shell et Esso, qui font de l'exploration pétrolière, profitent aussi de la hausse de prix. Mais ce ne sont pas elles qui fixent les prix, souligne Carol Montreuil.

 

Q La flambée va-t-elle se poursuivre?

 

R Ça dépend d'une série de facteurs. Une récession mondiale pourrait réduire la demande de pétrole et donc ramener les prix à la baisse. Des tensions géopolitiques, comme une intervention militaire contre l'Iran, pourraient au contraire réduire l'offre de pétrole - et favoriser une hausse des prix.

 

Des prix élevés pourraient à leur tour favoriser de nouveaux projets pétroliers, et rentabiliser des méthodes d'extraction coûteuses. Le cas échéant, l'offre augmenterait, ce qui aurait pour effet de baisser les prix. C'est pourquoi Jean-Thomas Bernard est convaincu que le prix du baril de brut redescendra à 60$US d'ici quelque temps, alors qu'il vient d'atteindre un sommet de 139$US. Mais toutes les prévisions demeurent, bien sûr, aléatoires.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080611/LAINFORMER/806110736/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER

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