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La production de pétrole plafonnerait avant 2020

 

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Le pétrole est de plus en plus cher et rare. Photo Bloomberg

2 juin 2008 - 11h53

 

Agence France-Presse

 

La production mondiale de pétrole va plafonner avant 2020 pour des raisons essentiellement géopolitiques, a prédit lundi le groupe français Total, en avançant une date plus proche que celle généralement admise par les experts.

 

Le groupe pétrolier estime que la production va atteindre un «plateau» de 100 millions de barils par jour (mbj) avant 2020, ont expliqué des responsables de Total lors d'une rencontre avec la presse.

 

Cette prévision est plus pessimiste que celle de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui table sur une production de 103 mbj en 2030 voire 116 mbj, contre 87 mbj environ aujourd'hui.

 

Côté demande, Total estime qu'elle va croître de 1,2% par an entre 2005 et 2030, tirée par les pays émergents, et qu'elle «sera contrainte par l'offre» si bien qu'il sera «nécessaire de faire des économies d'énergie».

 

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Le monde disposerait, selon Total, de 1000 milliards de barils de réserves connues pas encore produites, de 200 milliards de réserves à découvrir, de 300 milliards de réserves issues d'une amélioration du taux de récupération, ainsi que de 600 milliards de barils de réserves d'huiles lourdes.

 

Mais le pétrole se trouve dans des zones techniquement plus difficiles d'accès et l'exploitation des nouveaux hydrocarbures, comme les huiles lourdes, est très consommatrice d'énergie, a souligné le groupe, qui a redit sa volonté de se développer dans le nucléaire ou le charbon «propre».

 

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Entre Hummer et Smart

 

 

3 juin 2008 - 06h00

La Presse

Claude Picher

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Tant que les prix du pétrole demeuraient à des niveaux relativement raisonnables, on ne s'en faisait pas trop. Certes, c'était bien connu, il en coûtait pas mal moins cher de rouler en sous-compacte qu'en fourgonnette; bon, pis après?

 

var nsteinWords;nsteinWords = unescape('');Mais la donne a changé. Les prix à la pompe atteignent des niveaux sans précédent, et presque tous les experts s'entendent: ils n'ont pas fini de grimper.

 

Dans ces conditions, le type de voiture que vous conduisez peut faire une grosse différence. Prenons deux automobilistes qui font un usage identique de leur véhicule. Chacun parcourt 20 000 kilomètres par année, dont 11 000 kilomètres en ville et 9000 sur la route. Le premier roule en Hummer, le deuxième en Smart Fortwo.

 

Au bout d'un an, la facture d'essence du propriétaire du Hummer atteint 4144$. Le propriétaire de la Smart s'en tire avec 1620$. À kilométrage égal, la différence atteint 50$ par semaine. Dans un budget familial, cela commence à compter.

 

Ce n'est pas tout. Si vous êtes le moindrement sensibilisé au réchauffement climatique, vous aurez la conscience beaucoup plus tranquille en roulant en petite voiture. Dans les exemples que nous venons de voir, le Hummer envoie dans l'atmosphère 7100 kg de cochonneries par année, contre seulement 2600 pour la Smart.

 

J'ai choisi ces deux modèles à dessein. Le Hummer représente la quintessence de la grosse voiture énergivore. La Smart, même si sa curieuse ligne en fait rire plusieurs (en fait, ceux qui rient le plus fort quand ils voient les prix monter sont les proprétaires de Smart), est le symbole idéal de la petite voiture économe.

 

Mais il y a moyen de faire pire (ou mieux).

 

Le VUS Jeep Grand Cherokee SRT8 est encore pire que le Hummer. Dans les conditions que nous venons de décrire, il engloutit 5070$ d'essence par année, et émet 8100 kg de gaz à effet de serre.

 

À l'autre bout de l'échelle, encore moins énergivore que la Smart, on trouve la Toyota Prius Hybride, qui se contente de 1148$ d'essence et pollue quatre fois moins que le Grand Cherokee. Pour le portefeuille du consommateur, la différence entre ces deux véhicules est de 75$ par semaine.

 

Il y a encore pire. Vous bavez d'admiration devant ce chef-d'oeuvre de la technologie italienne, cette magnifique Lamborghini Murcielargo aux lignes si aérodynamiques?

 

Eh bien, sachez que si vous avez les moyens de vous l'offrir, cette grosse cylindrée vous coûtera 6390$ d'essence par année. Et si cela ne vous dérange pas, sachez aussi que ses 12 cylindres crachent plus de 10 200 kg de saloperies dans l'air chaque année. C'est 44% de plus que le Hummer.

 

Mais si, pour des raisons familiales ou professionnelles, un VUS vous convient mieux qu'une petite voiture, vous pouvez vous tirer d'affaire avec le Ford Escape Hybride, dont la consommation n'atteint que 1700$ par année.

 

Si vous trouvez les voitures hybrides trop chères à l'achat, vous pourriez être intéressés par un VUS quatre cylindres comme le Honda Element, dont la consommation est inférieure à celles de voitures comme la Volkswagen Passat, la Nissan Altima ou la Pontiac Grand Prix.

 

De nombreux indices montrent qu'avec la hausse des prix à la pompe, les automobilistes recherchent de plus en plus les voitures moins gourmandes. Certes, il y a des solutions de rechange: transport en commun, covoiturage, vélo, marche. Mais pour toutes sortes de raisons pratiques, la voiture demeure une nécessité pour la majorité des ménages.

 

Dans ces conditions, il est plus important que jamais de se renseigner avant d'acheter.

 

Heureusement, il existe un excellent (et trop peu connu) instrument pour cela. C'est le Guide de consommation de carburant, publié chaque année par l'Office de l'efficacité énergétique. Tous les chiffres cités dans cette chronique sont calculés à partir de cet ouvrage.

 

Le Guide fournit, pour plus de 1100 modèles de véhicules différents, des indications sur la cylindrée, le type d'essence recommandée par le constructeur, la consommation, la quantité annuelle de carburant, le prix à la pompe et les émissions de gaz à effet de serre.

 

Le Guide 2008 a été publié il y a quelques mois, et ses auteurs n'ont pas vu venir la rapidité des hausses de prix. Leurs évaluations sont donc basées sur des prix de 90 cents le litre pour l'essence ordinaire et de 1$ pour le super. On a bien prévu une table de calcul, au cas où les prix grimperaient, mais celle-ci s'arrête... à 1,30$.

 

Cela n'est pas très grave. N'importe qui, capable de faire une règle de trois, peut ajuster les prix du guide en fonction des prix actuels. Dans cette chronique, par exemple, j'ai supposé que l'essence ordinaire coûte 1,40$, et la super, 1,50$, et tous les montants ont été ajustés en conséquence. Le Guide demeure donc un instrument très précieux par les temps qui courent, à la fois pour sauver de l'argent et pour réduire la pollution.

 

On peut y avoir accès gratuitement sur l'internet, mais le site est peu convivial et difficile à consulter. La version imprimée, également gratuite, est beaucoup plus facile à utiliser.

 

Pour obtenir une copie gratuite, composez sans frais le 1-800-387-2000. Pour consulter le Guide sur l'internet, tapez

 

http://oee.rncan.gc.ca/transports/outils/consommation-carburant/guide-consommation-carburant-2008.pdf

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Il paraît que la marque Hummer va disparaître :(

 

C'est pas une grande perte, le seule vrai hummer digne du nom c'était le H1, tout les autres, c'était des posers (H2 = suburban, H3=trailblazer)

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Le pétrole retombe sous les 125 $ le baril

 

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Les investisseurs s'interrogent sur les perspectives de la demande de brut face à plusieurs pays asiatiques.

 

3 juin 2008 - 16h21

 

Agence France-Presse

 

Les cours du pétrole ont perdu plus de 3 $ mardi à New York, descendant sous les 125 $ le baril, les investisseurs s'interrogeant sur les perspectives de la demande de brut face à plusieurs pays asiatiques remettant en cause leurs subventions sur les carburants.

 

Les prix ont également souffert du rebond inattendu du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le brut, ont souligné les analystes.

 

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en juillet a fini la séance à 124,31 $, soit 3,45 $ de moins par rapport à son cours de clôture de lundi.

 

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en juillet a également clôturé en forte baisse, cédant 3,44 $ à 124,58 $.

 

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Le prix du pétrole avait atteint les 135,09 $ le baril, un niveau jamais vu, le 22 mai à New York, et les 135,14 $ à Londres, soit le doublement en un an.

 

«Le recul des prix suggère que les craintes sur le niveau de la demande ont pris le dessus», a expliqué John Kilduff, analyste à la maison de courtage MF Global.

 

Plusieurs pays asiatiques ont annoncé qu'ils allaient abandonner leur politique de subvention des carburants à la pompe, ce qui suggère que la demande dans ces pays pourrait refluer.

 

L'Inde a annoncé lundi, selon les analystes, que les subventions qu'elle accordait à ses citoyens sur les carburants ne pourraient plus être relevées en dépit de l'envolée des cours.

 

La Malaisie aurait pour sa part annoncé la libéralisation des prix de l'essence à partir du mois d'août.

 

La semaine dernière, l'Indonésie, la Thaïlande et Taiwan avaient déjà ouvert la voie, en annonçant qu'ils allaient soit relever les prix de l'essence à la pompe, soit réduire les subventions sur les carburants.

 

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C'est pas une grande perte, le seule vrai hummer digne du nom c'était le H1, tout les autres, c'était des posers (H2 = suburban, H3=trailblazer)

 

c'est vrai que le seul et réel hummer à mes yeux c'est le premier.

 

La compagnie avait arrêté de les produire parcequ'elle prétendait qu'ils étaient si solides qu'ils passaient de père en fils.

 

En tout cas, tout un symbole.

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Attention à la bulle du pétrole

 

4 juin 2008 - 07h31

 

Le Soleil

 

Pierre Couture

 

Prudence, prudence, prudence. La flambée des prix du pétrole et du gaz continue de sourire aux titres du secteur énergétique sur les marchés. Mais pour combien de temps encore?

 

Plusieurs lecteurs du Soleil se demandent d'ailleurs s'ils devraient acheter ces temps-ci des titres d'entreprises pétrolières et gazières canadiennes, question de profiter de la manne.

 

«Attention», répond l'analyste Vincent Paquet, d'ING Investment Management. «Car tout ce qui monte rapidement a tendance à redescendre tout aussi vite.»

 

L'analyste fait toutefois remarquer qu'il est un peu tard, comme on dit, pour entrer dans la danse. «Acheter ces jours-ci de ces titres serait un risque», prévient-il en rappelant l'adage des courtiers avertis : sell in May and go away.

 

Il faut savoir que depuis janvier, les titres de sociétés de pétrole et de gaz sont en feu. Les spéculateurs réunis autour des caisses de retraite, des fonds d'investissement et des courtiers des grandes banques s'en sont donné à coeur joie. À Toronto, l'indice boursier du secteur énergétique a bondi de 25 %.

 

Des titres comme EnCana (ECA), Canadian Natural Resources (CNQ) et OPTI Canada (OPC) notamment ont grimpé de près de 40 % depuis le 31 décembre. Cette tendance suit de près le prix du baril de pétrole, dont le cours s'est apprécié de 30 % durant cette même période.

 

Hier, le prix du baril de pétrole de type West Texas a terminé la journée à 124,31 $US. Il y a six mois, le même baril se vendait près des 92 $US. À pareille date l'an dernier, le baril de West Texas valait 67,48 $US à la Bourse Nymex de New York.

 

Dans le secteur gazier, les hausses sont plus spectaculaires. Depuis janvier, le titre de la gazière albertaine Duvernay (DDV) a doublé, passant de 30 $ à près de 60 $. Idem pour le titre de Crew Energy (CR), dont la valeur s'est appréciée de 135 % depuis le début de 2008.

 

Les entreprises québécoises d'exploration gazière profitent également de la manne. Par exemple, le titre de Junex (JNX) a connu depuis le 1er avril une impressionnante poussée de 1200 %, passant de 50 ¢ à près de 6,50 $ (hier).

 

Junex a des ententes de partenariat avec l'américaine Forest Oil sur près de 60 000 hectares de propriétés au Québec. Forest Oil dit avoir trouvé des réserves de gaz naturel d'environ quatre trillions de pieds cubes (TCF). En valeur marchande, quatre TCF valent plus de 48 milliards $US.

 

Encore là, ces hausses spectaculaires des gazières suivent de près l'ascension des prix du gaz naturel sur les marchés. À la fin décembre, 1000 pieds cubes de gaz naturel se vendaient 7,48 $US à la Bourse de New York. Hier, pour la même quantité, on devait allonger 12,25 $US.

 

Ce qui fait dire à plusieurs analystes que les prix du pétrole et du gaz devraient rester «fermes» au cours des mois d'été.

 

Une analyse de l'évolution des cours pétroliers depuis 2002 démontre d'ailleurs une progression soutenue des prix du pétrole en été. Les coupables? Les automobilistes en vacances qui créent une forte pression sur les producteurs, qui n'ont d'autres choix que de produire à pleine capacité.

 

Morale de cette histoire? Si vous n'avez pas encore de titres énergétiques dans votre portefeuille, il est préférable de rester sur les lignes de côté, le temps d'y voir plus clair, concède l'analyste Vincent Paquet.

 

Car déjà, le prix du baril de pétrole a commencé à se refroidir. Depuis son sommet atteint il y a deux semaines, à 135 $US, il n'a cessé de se replier. Hier, il a terminé la séance en baisse de 3,45 $US.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080604/LAINFORMER/806040431/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER

 

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