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If we do that, Alberta will separate from Canada and probably join the United States. Imagin if the Canadian Government wanted to "federalize" Hydro-Québec to help industries in southern Ontario. The result of a referendum on separation would be what? 65%? 70%?

 

Can you really blame Albertans if they were to seperate?? I know I'd do the same thing if I were them!

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L'Alberta, future province pauvre ?

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080527/LAINFORMER0202/805270941/5930/LAINFORMER02

 

 

27 mai 2008 - 06h00

La Presse

Claude Picher

 

 

Voilà un titre qui peut sembler proprement inimaginable. L'Alberta, la riche Alberta qui roule sur l'or, pourrait connaître d'importants problèmes financiers d'ici quelques années.

 

Évidemment, au premier coup d'oeil, rien ne laisse supposer cela. Le gouvernement provincial a complètement éliminé sa dette en 2001. Depuis sept ans, il accumule les surplus; aux dernières nouvelles, il a ainsi amassé une cagnotte de 36 milliards.

 

Ce montant représente essentiellement les excédents budgétaires, et n'a donc rien à voir avec le Heritage Fund, créé dans les années 70 par le gouvernement de Peter Lougheed, et qui est alimenté avec les redevances pétrolières. Ce fonds frise aujourd'hui les 17 milliards.

 

La province dispose donc d'un solide coussin financier de 53 milliards. Et comme on n'est jamais trop prudent, le gouvernement albertain a voté l'an dernier la Fiscal Responsibility Act. La nouvelle loi impose notamment une limite au financement des dépenses à même les redevances pétrolières. Au-delà de ce seuil, toutes les redevances seront versées dans un Fonds de stabilisation.

 

Dans ces conditions, on peut certainement penser que les finances publiques albertaines, de loin les plus saines au pays, semblent bel et bien à l'abri de n'importe quel coup dur.

 

Ce n'est pas si certain que cela, constatent les économistes Leslie Shiell et Colin Busby, dans une étude que vient de publier l'Institut C.D. Howe.

 

Les finances publiques albertaines sont lourdement dépendantes des prix pétroliers et gaziers. L'ensemble des redevances et autres revenus provenant de ce secteur représente 30% des revenus budgétaires de la province, contre 32% pour les impôts sur le revenu des particuliers. Autrement dit, sans le pétrole, l'Alberta devrait doubler le fardeau fiscal de ses citoyens.

 

Quand les prix sont élevés, comme c'est le cas maintenant, les recettes budgétaires explosent; en fait, entre 1999 et 2006, les redevances pétrolières versées au gouvernement albertain ont augmenté de 152%; la province en a profité pour éliminer sa dette, baisser les impôts et augmenter ses dépenses de programmes de 80%.

 

Mais quand les prix baissent, les recettes baissent et la province doit créer des déficits; on oublie souvent que l'Alberta, qui croule aujourd'hui sous l'opulence, traînait jusqu'à aussi récemment que 1994 une dette de 13 milliards.

 

L'instabilité des redevances pétrolières est un problème connu et documenté depuis longtemps. Les auteurs reconnaissent d'ailleurs d'emblée que les gouvernements albertains, depuis 1948, c'est-à-dire depuis qu'on a trouvé les premiers puits de pétrole, ont bien su gérer cette situation, comme en témoigne son solide coussin financier.

 

L'avenir est moins rose. Certes, il ne faut pas s'attendre à ce que les prix pétroliers se mettent à reculer prochainement. En revanche, le gouvernement de la province ne peut pas s'attendre à ce que les redevances augmentent de 150% tous les cinq ou six ans.

 

Si on se place dans une perspective à long terme, les réserves pétrolières de l'Alberta seront épuisées en 2095. S'il veut éviter de frapper un mur, le gouvernement albertain doit trouver le moyen de remplacer ses redevances par des revenus de placement.

 

Pour cela, il lui faudra beaucoup beaucoup d'argent, d'autant plus que l'économie albertaine, hors pétrole, n'est pas très performante: entre 1981 et 2006, si l'on ne tient pas compte des ressources, le taux de croissance annuel moyen de l'économie albertaine se situait à 1,2% seulement. C'est très faible.

 

Or, les revenus de placement provenant des surplus budgétaires actuels, ainsi que du Heritage Fund, sont largement insuffisants pour remplacer les redevances. Même la nouvelle Fiscal Responsibility Act sera insuffisante.

 

Selon les projections du C.D. Howe, il faudrait que l'Alberta augmente considérablement son effort d'épargne. Il lui faudrait commencer dès maintenant à mettre de côté pas moins de 15 milliards par année pendant les cinq prochaines années.

 

Ainsi, au fur et à mesure que les redevances diminueront, elles seront remplacées par des revenus de placement. Mais l'objectif est tellement énorme qu'on voit mal comment le gouvernement pourrait s'y conformer: ces 15 milliards représentent 139% des redevances! Pourtant, sans cela, dans 15, 20, 30 ans, l'Alberta ne vivra plus que sur la nostalgie de sa richesse passée.

 

Mais il y a pire. Les auteurs basent leurs calculs sur un scénario conventionnel, où les prix du pétrole se maintiennent. Or, sur une aussi longue période, il peut se passer énormément de choses.

 

Les technologies alternatives (voitures moins gourmandes, hybrides ou électriques), le développement d'autres sources d'énergie et de chaleur (éolien, hydroélectricité, nucléaire), les contraintes environnementales de plus en plus exigeantes peuvent bien faire en sorte que la demande de pétrole, et les prix qui vont avec, s'effondrent bien avant l'épuisement de la ressource. Si cela se produit, l'Alberta risque de frapper le mur encore plus tôt.

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Can you really blame Albertans if they were to seperate?? I know I'd do the same thing if I were them!

 

I am not blaming them at all. Natural ressources are the property of the provinces and Ottawa should not get their claws on them. Alberta is rich with oil and natural gaz, good for them!

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  • Administrateur

On mentionne toujours l'europe quand ça fais notre affaire, mais quand la France parle de suspendre l'application de certaines taxes sur l'essence pour soulager les consommateurs, et bien, ici on en parle pas...

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On mentionne toujours l'europe quand ça fais notre affaire, mais quand la France parle de suspendre l'application de certaines taxes sur l'essence pour soulager les consommateurs, et bien, ici on en parle pas...

 

On pourra peut-être en parler quand le prix de l'essence ici sera le même que celui en France (avec le même niveau de taxes).

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  • Administrateur
On pourra peut-être en parler quand le prix de l'essence ici sera le même que celui en France (avec le même niveau de taxes).

 

Tu peux pas dire ça parceque notre utilisation en France et ici n'est pas comparable. C'est pas parceque ça nous coute moins chère ici que notre facture totale n'est pas comparable à la France.

 

Ce que je veux dire, c'est que les gens ici ont une plus faible tolérance pour diverses raisons au prix élevé.

 

Par exemple, disons (j'invente), une personne aura besoin de 50 litres par semaine à 1.40$, et en france 30 litres par semaines à 2.30$, mais à la fin, les deux paient presque le même montant par semaine.

 

Aussi, certaines personnes vont te dire, l'eau en bouteille au dépanneur coute plus cher qu'un litre d'essence, arrêtons de chialer. Sauf que je connais personne qui achète 50 ou 60 litres d'eau en bouteille par semaine.

 

Le prix est toujours relatif aux besoins des gens.

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  • Administrateur

Voici ce que la Belgique fait pour aider ses citoyens, c'est un système intelligent.

 

Plafonner la TVA sur les carburants: le ministre belge des Finances réservé

 

BRUXELLES - Le ministre belge des Finances Didier Reynders s'est montré mardi réservé face à l'idée du président français Nicolas Sarkozy de plafonner le prélèvement de la TVA sur le prix des produits pétroliers, jugeant que cette mesure aurait des "coûts colossaux".

 

"On est prêt à examiner la question, mais un taux réduit, ce sont des coûts colossaux, de l'ordre de un à quatre milliards d'euros en Belgique", a dit M. Reynders à l'agence Belga, soulignant en outre que la baisse "ne changera peut-être pas le prix final".

 

Il a en revanche défendu le système adopté par la Belgique, dit du "cliquet inversé", où les revenus supplémentaires de la TVA lors des hausses de prix des carburants sont compensés par une baisse des accises.

 

"La Commission européenne ne nous a jamais critiqués sur le sujet" du cliquet inversé, a-t-il dit.

 

Les droits d'accise, comme la Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) en France, constituent la majeure partie des taxes perçues sur les produits pétroliers dans les pays européens.

 

Contrairement à la TVA, variable selon le prix facturé, les droits d'accise sont fonction de la quantité achetée (prélèvement d'une somme donnée par litre vendu).

 

La Commission européenne a elle aussi critiqué mardi l'idée du président français Nicolas Sarkozy de plafonner le prélèvement de la TVA sur le prix du pétrole pour limiter les effets de la flambée du brut, qui enverrait selon elle "un mauvais signal" aux pays producteurs de pétrole.

 

Il faut "poser à nos partenaires européens la question: si le pétrole continue à augmenter, est-ce qu'on ne doit pas suspendre la fiscalité pour sa part TVA sur le prix du pétrole", c'est à dire que "la TVA ne s'appliquerait plus à un niveau de prix", avait déclaré M. Sarkozy dans une longue interview sur la radio privée RTL.

 

(©AFP / 27 mai 2008 19h37)

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Au lieu de s'entêter à brûler de l'essence avec nos voitures, on devrait les transformer en mode électrique dès maintenant: ça se fait, la preuve! :thumbsup:

 

Des Mazda 3 qui roulent à l'électricité

Hélène Baril - La Presse

 

27 mai 2008

 

5693.jpg

 

La Mazda 3

 

En attendant des voitures électriques plus abordables et plus performantes, Loïc Daignault a décidé de faire quelque chose pour la planète, et pour le portefeuille.

 

Son entreprise, Voitures électriques, convertit des voitures traditionnelles en véhicules électriques qu'il est possible de brancher chez soi pour en recharger les batteries. Les voitures ainsi converties n'ont aucune restriction de circulation sur le réseau routier.

 

Ce jeune ingénieur a choisi la Mazda 3, une voiture populaire avec un bon rapport qualité-prix. Il achète les véhicules usagés de quelques années, les convertit et les revend à un prix variant entre 20 000$ et 25 000$.

 

Le véhicule modifié se passe complètement de pétrole et peut rouler à une vitesse maximale de 120 à 140 km/h. Il est équipé de batteries ordinaires qui assurent une autonomie de 100 kilomètres. Des batteries au lithium-ion pourraient quadrupler cette autonomie, mais le coût serait prohibitif, explique-t-il. «Mon objectif, c'est d'entrer sur le marché avec un produit abordable».

 

Les batteries restent le point faible des voitures électriques. Elles sont soit hors de prix, comme les batteries au lithium-ion, soit très encombrantes. Les batteries ordinaires installées dans les Mazda 3 de Loïc Daignault, 24 au total, occupent tout le coffre arrière de la voiture.

 

Ça peut être un inconvénient, reconnaît-il, mais son marché cible, ce sont les gens qui prennent leur voiture tous les jours pour aller travailler, et qui ne se servent jamais du coffre de toute façon.

 

L'autre inconvénient de ses Mazda, c'est leur autonomie de seulement 100 kilomètres. Encore là, l'ingénieur n'y voit pas un problème majeur. «La majorité des gens font moins de 30 kilomètres par jour pour aller travailler», dit-il.

 

La batterie peut être branchée dans n'importe quelle prise électrique et ne nécessite pas de changement au système électrique. «C'est comme un toaster», illustre l'ingénieur.

 

Loïc Daignault a commencé en 2006 à transformer son idée en entreprise. Il est maintenant fin prêt, et n'attend plus que son permis de commerçant de voitures usagées pour se lancer en affaires. Une question de semaines, selon lui.

 

Coût pour parcourir 20 000 kilomètres par année avec une Mazda 3

 

Essence: 2400$

Électricité: 240$

 

http://monvolant.cyberpresse.ca/200805/27/dossiers/auto-ecolo/18495-des-mazda-3-qui-roulent-a-lelectricite.php

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Seeing we are on the subject of plug-in hybrid vehicles and what not.

 

Look at the Aptera Typ-1 / Typ-1h

 

800px-Aptera_Typ-1_Wallpaper.jpg

 

The car is for sale in California, starting in October I think for about $30k USD.

 

I am waiting for the info on the new 2009 Toyota Prius.

 

One more thing if you are thinking of getting a Smart Fortwo DON'T! Try and wait and see if the Aptera Typ-1 coming to Canada, one reason it should seeing Quebec already builds something similar called the T-Rex.

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