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Obama puiserait dans les réserves stratégiques de pétrole

4 août 2008 - 11h15

Associated Press

 

Le candidat démocrate à l'élection présidentielle Barack Obama propose de puiser dans les réserves pétrolières stratégiques américaines pour contribuer à faire baisser le prix de l'essence.

 

Selon son état-major de campagne, M. Obama propose de puiser dans les stocks du pétrole brut léger et les reconstituer avec du pétrole brut lourd, plus adapté aux besoins à long terme. L'essence est produite par raffinage du pétrole brut léger.

 

Le prix de l'essence, qui dépasse désormais quatre dollars US le gallon aux États-Unis, est un des principaux enjeux de la campagne électorale. Barack Obama, par le passé, n'était pas partisan d'utiliser les réserves stratégiques pour faire baisser les prix.

 

Le candidat démocrate, selon une porte-parole de sa campagne, Heather Zichal, a changé d'avis en constatant que les Américains souffraient des prix du carburant.

 

Les réserves pétrolières stratégiques s'élèvent à quelque 700 millions de barils, répartis dans des stockages souterrains au Texas et en Louisiane. Elles ont été utilisées pour la dernière fois en 2005 après le passage de l'ouragan Katrina qui avait interrompu la production de pétrole dans le Golfe du Mexique.

 

L'état-major de campagne de Barack Obama a par ailleurs présenté lundi une publicité télévisée dénonçant la politique du candidat républicain John McCain, l'accusant de vouloir favoriser l'industrie pétrolière par le jeu de réductions fiscales.

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Le baril de pétrole descend sous les 119 $ US

5 août 2008 - 08h03

Presse Canadienne

 

Le prix du pétrole était encore en baisse ce mardi matin au Nymex, le marché des matières premières de New York, se vendant à un peu moins de 119 $ US.

 

Vers 7h35, le baril de brut léger non sulfuré pour livraison en septembre était à 118,80 $ US, en baisse de 2,61 $ US par rapport à son niveau de fermeture de lundi.

 

Cette baisse serait attribuable à la crainte chez les investisseurs de voir la demande diminuer en raison du ralentissement économique aux États-Unis.

 

Lundi, le baril de brut a reculé de 3,69 $ US pour terminer la journée à 121,41 $ US.

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High gas prices are good news for the planet

The Gazette

Published: 9 hours ago

Just consider the trend you can detect in much recent news coverage: Our American friends drove 3.7 billion fewer miles in May than in the previous May. North American auto-makers are retooling away from SUVs and big cars as fast as they can. Home-buyers are bidding up downtown properties, while showing less interest in commuter suburbs. If you buy a house in some U.S. suburbs the desperate seller will throw in his SUV.

 

Public transit use is increasing briskly almost everywhere - records are being set even in Los Angeles, that sprawling cathedral of car culture. Fewer cars on the road are already translating into slightly less gridlock and slightly faster commutes and, experts predict, fewer traffic deaths as well. And less driving, in newer, smaller, more fuel-efficient cars, means greenhouse gas emissions will soon start to come under control.

 

It's all good, and it's all due directly to higher gas prices. True, the sudden run-up in fuel prices has driven up the cost of many goods and services, but once the new price is established, there's no inevitable reason for further inflation.

 

The moral is that society-wide, almost nothing modifies human behaviour as efficiently as market economics. All those benefits of dwindling fuel use have come to pass not because of some vast and impersonal government bureaucracy, but by the simple efficiency of individuals making private choices in their own circumstances.

 

Some will keep driving and cut back elsewhere, some will sell the car, some will car-pool. Nobody is compelled; everyone applies his or her own ingenuity to managing this problem best for him- or herself. Nobody can cheat the system, influence the minister, or fiddle the books: provided there's some competition, market prices are astonishingly efficient.

 

True, pressure on gas prices means that at the margin, some people will not be able to afford a car or to use their car very often. There can be some individual hardship in this, but it's still not an unmitigated disaster for our society.

 

By one calculation - there are many - Canada had 438 motor vehicles per 1,000 people in 1986 - not a year remembered universally with shudders of horror - but has well over 500 today. Isn't it just as well to stop this growth? Is there an ideal ratio? If so, what? If not, what's wrong with our society reducing car use?

 

 

ah... la myopie.

 

Tout est vrai pour ce que dit cet auteur! Mais à court terme.

 

Il le dit lui même, dans la zone en gras, une fois que les nouveaux prix seront fixés, les gens s'y habitueront (plus d'inflations)... si c'est vrai pour tous les produits et services, pourquoi pas pour l'essence même?

 

C'est vrai que du jour au lendemain les gens sont prix avec des factures de +40% sur le prix de l'essence, et c'est vrai que ça fait mal vite. Mais à moyen et long terme, les gens vont s'y habituer et vont revenir à leur habitudes.

 

Pensez-y, à 1,00$ le litre on trouverait ça une aubaine aujourd'hui! Pourtant il y a pas si longtemps ce prix était un symbole de la flambée des prix du pétrole!!!

 

Honnêtement je ne vois pas l'impact sur le traffic, pas grand changement, je suppose que les gens qui prennent l'auto le font parcequ'ils n'ont pas vraiment d'alternatives... quelque soit le prix de l'essence.

 

Regardons les choses ailleurs ou le prix était déjà plus élevé avant la flambée des prix, dans les grandes villes européenes il y a quand même du traffic de fou. Le traffic à long terme n'as rien a voir avec le prix de l'essence, même dans un futur ou les autos rouleront avec une autre énergie que l'essence, le traffic existera. Le lien entre traffic et pollution atmosphérique est temporaire.

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Obama veut un gazoduc américain au Canada

 

Olivier Schmouker, Lesaffaires.com

11:00

 

Le gazoduc qui doit relier l’Alaska au reste des Etats-Unis en passant par le Canada verra le jour, si Barack Obama est élu président.

 

«Nous devons exploiter davantage nos considérables ressources de gaz naturel et construire enfin, en collaboration avec le gouvernement canadien, un gazoduc servant à acheminer le gaz naturel de l'Alaska», a déclaré le candidat démocrate lundi à l'Université du Michigan dans un discours sur la politique énergétique des Etats-Unis.

 

Le gazoduc devrait être mis en service d’ici cinq années, a-t-il ajouté. Il acheminerait du gaz naturel provenant d'un gisement arctique de l'Alaska.

 

D'ores et déjà, BP et ConocoPhilips ont amorcé la construction du gazoduc Denali en Alaska. Les deux prévoient dépenser 600 millions de dollars américains pour atteindre la première étape du projet avant la fin de l'année 2010.

 

«S'il est élu président, M. Obama engagera la coopération avec le gouvernement canadien, l'administration de l'Alaska, des producteurs de pétrole et de gaz et d'autres parties intéressées afin de construire le gazoduc», indique un communiqué émis par le camp démocrate à l’issue du discours.

 

La capacité prévue du gazoduc est de 4 milliards de pieds cubes de gaz naturel par jour, ce qui équivaut à presque 7% de sa consommation courante aux Etats-Unis. La longueur de la conduite sera de 2 744 km, et son diamètre de 1,2 m.

 

Le coût du projet est évalué entre 26 et 30 milliards de dollars américains.

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  • 2 semaines plus tard...

Même les prix élevés de carburants ne découragent pas les automobilistes au Canada....................................... duh.

 

 

Confirme ce que je croyais tout le long...

 

 

No let-up in driving in Canada

 

Gasoline demand up 0.5% in first five months of '08

 

Nicolas Van Praet, Financial Post Published: Friday, August 15, 2008

 

So much for feeling pinched by higher gasoline prices or guilty about polluting the environment.

 

Canadians are not cutting back on their driving, Statistics Canada says. At least, not yet.

 

Demand as measured by the volume of retail gasoline sales was 0.5% higher during the first five months this year compared with the same period last year, a Statistics Canada report released yesterday shows. The increase came despite a 23% jump in gas prices during the period, from a national average of $1.07 per litre of regular unleaded in early January to $1.32 by the end of May.

 

The situation is in sharp contrast to that in the United States. Americans have steadily cut back on their driving in a trend that began last November, according to the U. S. Department of Transportation.

 

"People see it in the news every day that U. S. gasoline consumption is down and it clearly is," said Philip Cross, chief of economic analysis for Statistics Canada. "They tend to assume that it's happening in this country, and it's not the case. It's a different country with a much different economy and a different housing market. All these things contribute to different behaviour by Canadians."

 

Nowhere is that difference more acute than in booming Alberta, where Drumheller's annual demolition derby is taking place this weekend. Patty Richardson, who has organized mud-bog events in the city in which competitors plow gas-thirsty 4X4 vehicles through pits of wet dirt, said off-road motorsport fans are well aware of the price of gas and are not deterred by it.

 

"If you're a four-wheelin' enthusiast like we are, you just go," she said. "It doesn't slow you down. You're spending thousands of dollars on tires. You spend thousands of dollars on parts. And a few more bucks on fuel, it really doesn't make a difference."

 

Late last year, there was a sharp spike in retail gasoline sales in Canada, Statistics Canada's research shows. Since then, sales have retreated to more normal levels, Mr. Cross said. "People took that drop as signifying some sea change in the way people are behaving. And I don't think the data says that," the analyst said. "Are we on pace for a drop in annual gasoline consumption? No. It's basically flat. It could very well happen. But this is the data we've got so far."

 

Canadian driving and commuting habits have been slow to change since 2002, partly because people are earning more money and paying less for cars and other goods overall, Statistics Canada says. Although gasoline prices have gone up, so have incomes. At the same time, the price of automobiles has gone down.

The portion of income consumers are paying for gasoline rose 0.9 percentage points, to 3.8% in the first quarter of 2008 from 2.9% in 2002, according to Statistics Canada.

 

Over that same period, the share of income earmarked for buying a vehicle fell by the same amount, to 5.3% from 6.2%.

 

"For the majority of people, being on the road today costs more than last year," Mr. Cross said.

 

"For the admittedly small percentage of people who have bought a car over the last couple of years, what they've saved on the drop in vehicle prices buys an awful lot of gasoline."

 

http://www.financialpost.com/story.html?id=725969

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By DAN STRUMPF, AP Business Writer Fri Aug 15, 12:14 PM ET

 

NEW YORK - When Honora Wolfe and her husband moved to the outskirts of Boulder, Colo., she wanted an environmentally friendly way to commute to her job as a bookshop owner in the city.

 

Wolfe, 60, found her solution about a month ago: an electric bicycle. It gets her to work quickly, is easy on her arthritis and is better for the environment than a car.

 

"I'm not out to win any races," she said. "I want to get a little fresh air and exercise, and cut my carbon footprint, and spend less money on gas. And where I live, I can ride my bike seven months out of the year."

 

The surging cost of gasoline and a desire for a greener commute are turning more people to electric bikes as an unconventional form of transportation. They function like a typical two-wheeler but with a battery-powered assist, and bike dealers, riders and experts say they are flying off the racks.

 

Official sales figures are hard to pin down, but the Gluskin-Townley Group, which does market research for the National Bicycle Dealers Association, estimates 10,000 electric bikes were sold in the U.S. in 2007, up from 6,000 in 2006.

 

Bert Cebular, who owns the electric bike and scooter dealership NYCeWheels in New York, said his sales are up about 50 percent so far this year over last. Amazon.com Inc. says sales of electric bikes surged more than 6,000 percent in July from a year earlier, in part because of its expanded offerings.

 

"The electric bikes are the next big thing," said Frank Jamerson, a former General Motors Corp. executive turned electric vehicle guru.

 

They're even more popular in Europe, where Sophie Nenner, who opened a Paris bike store in 2005, says motorists boxed in by traffic jams are looking for an alternative for short journeys that doesn't involve navigating overcrowded transport systems.

 

Industry associations estimate 89,000 electric bikes were sold in the Netherlands last year, while 60,000 power-assisted bikes were sold in Germany.

 

The principle behind electric bikes is akin to that behind hybrid cars: Combine the conventional technology — in this case, old-fashioned pedaling — with a battery-powered motor.

 

The net result is a vehicle that rides a bit like a scooter, with some legwork required. Most models have a motorcycle-like throttle that gives a boost while going up hills or accelerating from a stop. On some models, the motor kicks in automatically and adjusts its torque based on how hard the rider pedals.

 

Although regulations vary by state, federal law classifies electric bikes as bicycles, and no license or registration is required as long as they don't go faster than 20 mph and their power doesn't exceed 750 watts.

 

Price largely determines weight, quality and battery type. A few hundred dollars gets you an IZIP mountain bike from Amazon with a heavy lead-acid battery. For $1,400, you can buy a 250-watt folding bike powered by a more-powerful, longer-lasting nickel-metal hydride battery like those in a camera or a Toyota Prius. At the high end, $2,525 buys an extra-light 350-watt model sporting a lightweight lithium-ion battery similar to a laptop's.

 

Most models can go at least 20 miles before plugging in to recharge. Although the cost of electricity can vary, fully recharging the battery on a typical model costs less than a dime.

 

Joe Conforti, a commercial film director from New York, uses a four-year-old model designed by former auto titan Lee Iacocca in the 1990s for running errands or getting to social occasions.

 

"It's really nice," said Conforti, who is eagerly looking to upgrade to a newer, more powerful ride. "If you've got a date, you go to meet friends — you go out on a (conventional) bike, you're gonna sweat up. You go out in an electric bike, it's great it's terrific, you're not gonna sweat up and you ride home fine."

 

Bike dealers said the growing demand goes beyond just the uptick in gas prices, but also because of word of mouth. Cebular said business at his store and on his Web site has been booming.

 

"Fifty percent of that increase is probably because of gas prices, and the rest is that there's just more bikes out there," said Cebular, who has run his shop on Manhattan's Upper East Side for seven years.

 

Improved technology also has made electric bikes more popular, Cebular said.

 

"When I started, there was only one bike that had a nickel-metal hydride battery — everything else was lead-acid and was 80 or 90 pounds," he said. "That's a huge improvement."

 

Jay Townley, a partner at Gluskin-Townley, said the latest electric bikes are sleeker, better looking and hide their often-clunky batteries better than ever. That goes a long way to attract baby boomers and other mainstream customers.

 

"The new designs that we've seen in the marketplace are going to inure to the benefit of the electric bike companies," he said.

 

Ultra Motor, an England-based electric bike and scooter company, is betting big that it can capitalize on what it seems as a growing market for attractive-looking two-wheelers designed specifically for U.S. commuters. The company on Tuesday unveiled its "A2B" model, a slick, low-riding electric bike.

 

Ultra Motor took a conventional bicycle and redesigned it with fatter wheels, a lower center of gravity and a thick shaft designed to hide the lithium-ion battery inside, U.S. Chief Executive Chris Deyo said. The result is a cross between a motorcycle and a mountain bike.

 

The company already has signed up 75 dealers nationwide to sell the $2,500 bike starting next month.

 

"A year ago, when you mentioned the word electric bike, people looked at you and they really weren't sure what it was," Deyo said. "Today, what we're finding is we're actually having dealers call us seeking an electric bike to meet the demand."

 

Jamerson, the former GM executive who has become a staunch advocate for electric transportation, believes this is only the beginning for electric bikes. He retired from GM in 1993 after helping develop the company's EV1 electric car, and he's been an avid follower of alternative transportation ever since.

 

The EV1 project, though widely seen as a spectacular failure, helped convince Jamerson of the value of electric transportation. Given soaring fuel prices and thinning patience with foreign dependence on oil, Americans are ready to embrace electric vehicles, he said.

 

"Did you know there are 70 million electric bikes on the road today in China, and they are selling at the rate of 2.6 million electric bikes a year?" he said. "The public at large needs to understand that it is the right thing to do to move to electric transportation, and electric bikes and electric scooters will allow you to do that, to get that familiarity."

 

As for Wolfe, she could not be happier with her bike, a 48-pound mountain bike with a lithium-ion-powered assist made by California-based IZIP. A self-described "tree-hugger for decades," she drives her Honda Insight hybrid car or rides the bus when she's not using her bike to get to work.

 

It's part of her own personal campaign to reduce her carbon footprint. She also powers her home with help from a set of rooftop solar panels, and a geothermal furnace heats and cools it.

 

The furnace, she adds, even heats her water. Just one more way to reduce emissions, she said.

 

"Even my 92-year-old mother has a Prius," she said. "So I come by my green credentials genetically."

 

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  • 2 semaines plus tard...

Une rare bonne nouvelle pour l'essence

Mathieu Perreault - La Presse

 

25 août 2008 | 08 h 29

 

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Les bonnes nouvelles sont rares pour les accros de l'essence. En voici une en provenance de l'Australie: des chimistes de l'Université de Queensland promettent de radicalement baisser les coûts de l'extraction pétrolière - et donc de stabiliser le prix à la pompe.

 

Leur secret: des «pepfactants», des molécules qui captent les molécules de pétrole ou d'autres substances graisseuses et les relâchent seulement quand on leur dit de le faire. Ça ne semble pas un grand miracle. Mais pour un ingénieur chimique, c'est énorme.

 

Pour augmenter la capacité des puits de pétrole vieillissants, de l'eau sous pression y est pompée pour en recueillir la moindre goutte. Cette mixture doit ensuite être séparée. C'est le travail de «surfactants» similaires à ceux qui, dans le savon à linge, séparent la graisse des vêtements.

 

Le problème, c'est que séparer la graisse des surfactants n'est pas facile. Dans une laveuse, pas de problème, tout s'en va à l'égout. Mais dans l'industrie pétrolière, il faut séparer les surfactants du pétrole par des procédés complexes et coûteux. Les pepfactants, eux, n'ont besoin que d'un simple signal chimique: de nouvelles molécules sont ajoutées à la mixture qui désamorcent les pepfactants, laissant derrière seulement les molécules de pétrole. En gros, ils seront attirés vers le pétrole en milieu acide, et s'en sépareront en milieu basique.

 

Des réductions de coûts

 

Cette avancée chimique pourrait réduire significativement le coût de traitement des vieux puits de pétrole, selon Stuart Hazell, le gestionnaire engagé par les inventeurs pour trouver des débouchés pour les pepfactants. «Si nous arrivons à baisser les coûts de production des pepfactants, ça pourrait être comparable à des innovations comme les puits de pétrole horizontaux ou l'injection d'eau pour prolonger la vie des vieux puits, explique-t-il depuis l'Australie. Nous devons par contre baisser les coûts de 100 à 1000 fois. Nous avons un plan de match pour la réduction de 100 fois, mais il faudra encore travailler pour le reste du chemin. Malgré tout, nous sommes déjà en négociations avec des compagnies pétrolières dont je dois taire le nom.»

 

Les technologies comme les pepfactants constituent les derniers espoirs pour les accros de l'essence. D'autres firmes tentent d'abaisser les coûts d'exploration et de production dans les environnements extrêmes. Sans arriver à une corne d'abondance qui livrerait du pétrole sans fin, des améliorations technologiques permettraient certainement de prolonger l'agonie de l'âge du pétrole, ce qui permettrait aux solutions de rechange de devenir commercialement viables - et sauverait l'automobile.

 

La compagnie Pudget Sound Rope, de l'Oregon, cherche ainsi à utiliser des câbles synthétiques plutôt que des câbles d'acier pour les puits océaniques; ils sont aussi solides mais flottent dans l'eau, ce qui augmente la profondeur à laquelle les navires d'exploration pétrolière envoient des robots sous l'eau. «On s'en sert déjà pour l'exploration scientifique et la récupération des objets qui ont sombré dans les profondeurs, explique Randy Longerich, président de la compagnie de l'État de Washington. Les composites sont beaucoup moins lourds que l'acier, et comme ces opérations nécessitent des kilomètres de fils, on économise beaucoup d'énergie et on réduit l'inertie. Nous avons pressenti des compagnies pétrolières, elles semblent intéressées, mais c'est un secteur assez conservateur, alors ça va prendre du temps.»

 

Production à la baisse

 

Le temps presse. Dans ses derniers résultats financiers, Exxon a révélé que sa production de pétrole a chuté de 10%. C'est en partie dû aux nationalisations au Venezuela, mais aussi à une baisse au Canada et aux États-Unis. Les baisses structurelles sont de l'ordre de 3%, selon le Financial Times. En 2006, un vétéran du pétrole, un banquier de Houston nommé Matthew Simmons, a affirmé dans son livre Twilight in the Desert que les réserves de l'Arabie Saoudite, premier producteur mondial, sont grossièrement surestimées.

 

La découverte du plus grand puits de pétrole depuis trois décennies aux États-Unis, en 2004 dans le golfe du Mexique, n'a pas réussi à calmer les inquiétudes des analystes pétroliers. Ce gisement, qui n'a pas encore pu être mis en production parce qu'il se situe sous trois kilomètres de mer et quatre kilomètres de sel et de roc, fait partie de nouveaux gisements dans le golfe qui pourraient faire augmenter la production américaine pour la première fois en près de 20 ans.

 

Cela ne parvient pas à renverser le fameux «sommet de Hubbert» - en 1956, le géologue américain Marion King Hubbert avait annoncé que la production américaine de pétrole atteindrait un sommet entre 1966 et 1971, et le sommet a été atteint en 1971 (ces chiffres ne tiennent pas compte de l'Alaska). Elle est maintenant de 1,5 milliard de barils par année, contre 3,5 milliards à son zénith. Plusieurs géologues ont tenté d'estimer un «sommet de Hubbert» pour la production mondiale, mais leur tâche est compliquée par l'incertitude sur les données du Moyen-Orient.

 

http://monvolant.cyberpresse.ca/actualites/200808/25/01-19913-une-rare-bonne-nouvelle-pour-lessence.php

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Dégringolade des prix du pétrole

2 septembre 2008 - 09h38

Agence France-Presse

 

Le prix du baril de pétrole brut est en dégringolade mardi matin à New York, l'ouragan Gustav ayant été moins destructeur que prévu.

 

Vers 9h15, le baril de light sweet crude pour livraison en octobre cédait 8,39 $ à 107,07 $ US.

 

La baisse du prix s'explique en partie par le soulagement des investisseurs de constater que l'ouragan Gustav n'a pas eu les effets dévastateurs d'abord craints dans le Golfe du Mexique et aux raffineries de la Louisiane.

 

Tout le week-end, prolongé par la fête du Travail lundi, les investisseurs américains ont gardé les yeux rivés vers le golfe du Mexique.

 

Selon Washington, la totalité de la production pétrolière de cette zone, qui compte pour un quart de la capacité américaine, a été interrompue, et 95% de la production de gaz naturel.

 

Les compagnies pétrolières ont en effet évacué leur personnel de la zone par mesure de précaution.

 

Plus de 10% des capacités de raffinage des États-Unis ont également été affectées.

 

Le gouvernement fédéral estime que la production normale dans le golfe du Mexique est de 1,3 million de barils par jour de pétrole, et 210 millions de mètres cubes de gaz naturel.

 

«Les premières informations dont nous disposons semblent suggérer que nous avons évité les importants dégâts aux infrastructures pétrolières et gazières, même s'il est trop tôt pour l'affirmer», a expliqué Phil Flynn, d'Alaron Trading.

 

Gustav a balayé la Louisiane avec des vents violents et des pluies diluviennes lundi, et sept personnes sont mortes sur son passage. Toutefois, ses conséquences sont sans commune mesure avec le passage destructeur de l'ouragan Katrina il y a trois ans.

 

«Ce qui est clair, après le passage de la tempête, c'est que ce sont les craintes au sujet de Gustav qui ont soutenu le marché d'un recul sur fond d'affaiblissement de la demande», a estimé M. Flynn.

 

«Il y a eu un solide rebond du dollar et le marché estime que la tempête va plus affecter la demande que l'offre», a ajouté l'analyste.

 

La monnaie américaine est passée à 1,45 dollar pour un euro, rendant moins attirantes les matières premières libellées en dollars.

 

Si l'offre a été affectée, les spécialistes du secteur estiment que les Américains, inquiets de la tempête ont moins voyagé pendant ce week-end prolongé.

 

Par ailleurs, les autorités américaines, comme l'Agence internationale de l'Énergie, ont prévenu qu'elles puiseraient dans leurs réserves stratégiques de produits pétroliers en cas de difficulté d'approvisionnement.

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  • 2 semaines plus tard...

Excllente nouvelle!!!!!!

 

http://blogs.moneycentral.msn.com/topstocks/archive/2008/09/11/the-death-of-opec.aspx

 

The death of OPEC

Posted Sep 11 2008, 07:01 AM by Douglas McIntyre Rating: Saudi Arabia walked out on OPEC yesterday, saying it would not honor the cartel's production cut. It was tired of rants from Hugo Chavez of Venezuela and the well-dressed oil minister from Iran.

 

As the world's largest crude exporter, the kingdom in the desert took its ball and went home.

 

As the Saudis left the building, the message was shockingly clear. “Saudi Arabia will meet the market’s demand,” a senior OPEC delegate told the New York Times. “We will see what the market requires and we will not leave a customer without oil."

 

OPEC will still have lavish meetings and a nifty headquarters in Vienna, Austria, but the Saudis have made certain the the organization has lost its teeth. Even though the cartel argued that the sudden drop in crude was due to "oversupply", OPEC's most powerful member knows that the drop may only be temporary. Cold weather later this year could put pressure on prices. So could a decision by Russia that it wants to "punish" the US and EU for a time. That political battle is only at its beginning.

The downward pressure on oil got a second hand. Brazil has confirmed another huge oil deposit to add to one it discovered off-shore earlier this year. The first field uncovered by Petrobras has the promise of being one of the largest in the world. The breadth of that deposit has now expanded.

OPEC needs the Saudis to have any credibility in terms of pricing, supply, and the ongoing success of its bully pulpit. By failing to keep its most critical member, it forfeits its leverage.OPEC has made no announcement about any possibility of dissolving, but the process is already over.

 

Top Stocks blogger Douglas A. McIntyre is an editor at 24/7 Wall St.

 

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yes, anyone looking forward for a 50 cents liter ;)

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