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Membres prolifiques

Donc au mois de décembre on devrait s'attendre à voir le pétrole à 75¢ le litre???
Ce à quoi GDS lui répondait :
Non - parce-que le dollar canadien suit le prix du pétrole. Donc il y a maintenant une prime de 20%.

Et pourtant !!!! le litre est à $0.76 en ce moment. :rolleyes:

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Pétrole: des airs de bulle techno

 

16 juin 2008 - 06h00

 

Bloomberg

 

 

La poussée à la hausse qui a propulsé le prix du pétrole à 139,12 $ US le baril (un record) il y a quelques jours est plus importante que la ruée vers les titres des technos qui a précédé l'éclatement de la bulle du marché point-com en l'an 2000.

 

Le prix du pétrole brut a explosé de 697% depuis que l'or noir se négociait à 17,45 $ US le baril à New York en novembre 2001 et il a atteint 28 records cette année.

 

La dernière fois qu'un phénomène semblable a été observé, c'était il y a huit ans lorsque les actions des cybercompagnies ont propulsé l'indice composite NASDAQ à un sommet de tous les temps, le faisant bondir de 640%, selon des données compilées par Bloomberg et Bespoke Investment Group.

 

Le NASDAQ a retraité de 78% depuis son sommet de mars 2000, faisant disparaître en fumée environ six mille milliards de dollars américains de capitalisation boursière, les investisseurs en étant venus à la conclusion que les prix n'étaient pas justifiés par les profits de compagnies telles que Broadcom Corp. et Amazon.com.

 

Vers une dégringolade

 

George Soros, un investisseur milliardaire, et Stephen Schork, président de Schork Group Inc., soutiennent que le pétrole est mûr pour une dégringolade parce que les prix ne sont pas justifiés par l'offre et la demande.

 

«Il n'y a rien de différent entre cet engouement et celui pour les actions des compagnies point-com, le marché immobilier, le Dow Jones des années 1920, la bulle South Sea et l'emballement pour les tulipes hollandaises», soutient M. Schork, dont la firme de Villanova, en Pennsylvanie, fournit des conseils à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), à des firmes de Wall Street et à des sociétés pétrolières en ce qui concerne les perspectives touchant les prix énergétiques.

 

«L'histoire se répète sans cesse», dit-il.

 

Le prix du pétrole a grimpé en raison notamment de la demande croissante de la Chine et de l'Inde, dont les économies ont présenté un essor, au cours des sept dernières années, d'un taux moyen de 10,2% et de 7,3% respectivement.

 

Des perturbations de l'approvisionnement au Nigeria et en Irak de même qu'une baisse de la production en Russie ont également fait gonfler les prix. Les investisseurs ont ajouté environ 250 milliards US aux transactions sur les matières premières depuis 2003, d'après Mike Masters, président et fondateur de Masters Capital Management, un fonds spéculatif de St. Croix.

 

Le pétrole attire l'argent tandis que l'économie mondiale ralentit. La pire déprime sur le marché de l'habitation aux États-Unis depuis les années 1930 et plus de 390 milliards US en dépréciations et pertes de crédit subies par des banques ralentiront la croissance économique mondiale à 2,7% cette année comparativement à 3,7% en 2007, selon la Banque mondiale.

 

La flambée des prix pétroliers est le résultat d'une «bulle» causée par la spéculation de fonds indiciels et un équilibre précaire entre l'offre et la demande, indiquait récemment M. Soros lors d'un témoignage devant le Comité du Sénat américain sur le commerce, la science et le transport. «Cette bulle s'ajoute à une tendance à la hausse des prix pétroliers qui a de fortes assises dans la réalité», avait-il ajouté.

 

«Je ne saurais dire si on doit parler d'une bulle ou non», avait pour sa part déclaré M. Masters lors d'un témoignage devant le Sénat américain au cours d'une audience sur le rôle des spéculateurs sur le marché des matières premières. «Pas de doute que la demande des investisseurs a un effet sur les prix. La chose a très peu à voir avec l'offre et la demande physiques du pétrole brut», avait dit M. Masters.

 

 

George Soros avait raison....:silly:

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Le pétrole à 126 $ en 2009, dit le gouvernement américain

 

11 juin 2008 - 14h28

 

Associated Press

 

Les cours du pétrole brut devraient atteindre en moyenne à 126 $ US le baril en 2009, a estimé mercredi le chef du département américain de l'Énergie, Guy Caruso, lors d'une audition devant la Chambre des représentants.

 

Les automobilistes américains, a-t-il ajouté, doivent s'attendre à payer leur essence 4 $ US le gallon (3,8 litres), question politiquement sensible aux États-Unis.

 

Si ce tarif est l'un des moins élevés du monde occidental, il a fortement augmenté au fil des années, dans un pays où la voiture individuelle est souvent le seul choix possible en raison des distances et de l'absence de transports en commun.

 

Après un record le 6 juin à 139,12 $ US sur le marché des matières premières à New York (Nymex), le baril de brut atteignait mercredi 136,80 $ US.

 

La banque Morgan Stanley a estimé la semaine dernière que la forte demande en Asie pourrait pousser le baril à 150 $ US d'ici le 4 juillet - jour de la fête nationale américaine.

 

Le département de l'Energie, selon M. Caruso, table sur une baisse à 86 $ US le baril en moyenne en 2010, avant une remontée à 107 $ US d'ici 2015.

 

La consommation globale de pétrole aux États-Unis devrait baisser au cours des deux prochaines décennies en raison de l'utilisation croissante de véhicules moins gourmands et de biocarburants, notamment à base d'éthanol, a-t-il déclaré.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080611/LAINFORMER/80611170/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER

 

qqun s'est fourré solide hahahaha :P

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no way in hell that the demand is rising as fast as those prices, its a big bubble that will pop soon enough.

 

But don't get me wrong, i don't expect oil to go down to 20$ a barrel, but somewhere in the 80-100$ price mark.

 

même moi je me suis trompé ;)

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L'Alberta, future province pauvre ?

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080527/LAINFORMER0202/805270941/5930/LAINFORMER02

 

 

27 mai 2008 - 06h00

La Presse

Claude Picher

 

 

Voilà un titre qui peut sembler proprement inimaginable. L'Alberta, la riche Alberta qui roule sur l'or, pourrait connaître d'importants problèmes financiers d'ici quelques années.

 

Évidemment, au premier coup d'oeil, rien ne laisse supposer cela. Le gouvernement provincial a complètement éliminé sa dette en 2001. Depuis sept ans, il accumule les surplus; aux dernières nouvelles, il a ainsi amassé une cagnotte de 36 milliards.

 

Ce montant représente essentiellement les excédents budgétaires, et n'a donc rien à voir avec le Heritage Fund, créé dans les années 70 par le gouvernement de Peter Lougheed, et qui est alimenté avec les redevances pétrolières. Ce fonds frise aujourd'hui les 17 milliards.

 

La province dispose donc d'un solide coussin financier de 53 milliards. Et comme on n'est jamais trop prudent, le gouvernement albertain a voté l'an dernier la Fiscal Responsibility Act. La nouvelle loi impose notamment une limite au financement des dépenses à même les redevances pétrolières. Au-delà de ce seuil, toutes les redevances seront versées dans un Fonds de stabilisation.

 

Dans ces conditions, on peut certainement penser que les finances publiques albertaines, de loin les plus saines au pays, semblent bel et bien à l'abri de n'importe quel coup dur.

 

Ce n'est pas si certain que cela, constatent les économistes Leslie Shiell et Colin Busby, dans une étude que vient de publier l'Institut C.D. Howe.

 

Les finances publiques albertaines sont lourdement dépendantes des prix pétroliers et gaziers. L'ensemble des redevances et autres revenus provenant de ce secteur représente 30% des revenus budgétaires de la province, contre 32% pour les impôts sur le revenu des particuliers. Autrement dit, sans le pétrole, l'Alberta devrait doubler le fardeau fiscal de ses citoyens.

 

Quand les prix sont élevés, comme c'est le cas maintenant, les recettes budgétaires explosent; en fait, entre 1999 et 2006, les redevances pétrolières versées au gouvernement albertain ont augmenté de 152%; la province en a profité pour éliminer sa dette, baisser les impôts et augmenter ses dépenses de programmes de 80%.

 

Mais quand les prix baissent, les recettes baissent et la province doit créer des déficits; on oublie souvent que l'Alberta, qui croule aujourd'hui sous l'opulence, traînait jusqu'à aussi récemment que 1994 une dette de 13 milliards.

 

L'instabilité des redevances pétrolières est un problème connu et documenté depuis longtemps. Les auteurs reconnaissent d'ailleurs d'emblée que les gouvernements albertains, depuis 1948, c'est-à-dire depuis qu'on a trouvé les premiers puits de pétrole, ont bien su gérer cette situation, comme en témoigne son solide coussin financier.

 

L'avenir est moins rose. Certes, il ne faut pas s'attendre à ce que les prix pétroliers se mettent à reculer prochainement. En revanche, le gouvernement de la province ne peut pas s'attendre à ce que les redevances augmentent de 150% tous les cinq ou six ans.

 

Si on se place dans une perspective à long terme, les réserves pétrolières de l'Alberta seront épuisées en 2095. S'il veut éviter de frapper un mur, le gouvernement albertain doit trouver le moyen de remplacer ses redevances par des revenus de placement.

 

Pour cela, il lui faudra beaucoup beaucoup d'argent, d'autant plus que l'économie albertaine, hors pétrole, n'est pas très performante: entre 1981 et 2006, si l'on ne tient pas compte des ressources, le taux de croissance annuel moyen de l'économie albertaine se situait à 1,2% seulement. C'est très faible.

 

Or, les revenus de placement provenant des surplus budgétaires actuels, ainsi que du Heritage Fund, sont largement insuffisants pour remplacer les redevances. Même la nouvelle Fiscal Responsibility Act sera insuffisante.

 

Selon les projections du C.D. Howe, il faudrait que l'Alberta augmente considérablement son effort d'épargne. Il lui faudrait commencer dès maintenant à mettre de côté pas moins de 15 milliards par année pendant les cinq prochaines années.

 

Ainsi, au fur et à mesure que les redevances diminueront, elles seront remplacées par des revenus de placement. Mais l'objectif est tellement énorme qu'on voit mal comment le gouvernement pourrait s'y conformer: ces 15 milliards représentent 139% des redevances! Pourtant, sans cela, dans 15, 20, 30 ans, l'Alberta ne vivra plus que sur la nostalgie de sa richesse passée.

 

Mais il y a pire. Les auteurs basent leurs calculs sur un scénario conventionnel, où les prix du pétrole se maintiennent. Or, sur une aussi longue période, il peut se passer énormément de choses.

 

Les technologies alternatives (voitures moins gourmandes, hybrides ou électriques), le développement d'autres sources d'énergie et de chaleur (éolien, hydroélectricité, nucléaire), les contraintes environnementales de plus en plus exigeantes peuvent bien faire en sorte que la demande de pétrole, et les prix qui vont avec, s'effondrent bien avant l'épuisement de la ressource. Si cela se produit, l'Alberta risque de frapper le mur encore plus tôt.

 

ooooooooooooops

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Ouais bon : il ne faut pas non plus leur souhaiter du malheur mais il est vrai que dans le contexte actuel les Albertains se pètent les bretelles un peu moins.

Que prédire si la crise s'accentue (ce qui est plus que probable) et s'éternise (là encore, your guess is as good as mine mais ça ne prend pas une boule de cristal pour désormais penser que ça va durer quelques années) ? Un taux de chômage au moins aussi élevé que celui du reste du Canada ? Une dégringolade de la valeur des maisons ? Un retour de plusieurs canadiens vers leur province d'origine (les rats sont toujours les premiers à quitter le navire) ?

L'Alberta va-t-elle un jour demander honteusement sa part de la péréquation ?

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  • 3 semaines plus tard...

Les gros joueurs font des réserves

Mise à jour le mercredi 7 janvier 2009 à 9 h 36

 

 

 

 

Il n'y a finalement pas que les automobilistes qui profitent des bas prix du pétrole pour faire le plein...

 

En effet, un nombre important de gros acteurs du secteur pétrolier profite depuis déjà quelques semaines de l'effondrement des cours pétroliers pour mettre de côté des dizaines de millions de barils de brut.

 

Les gouvernements américain et chinois, notamment, ont décidé de faire des achats massifs de pétrole pour accroître leurs réserves stratégiques et, ainsi, se mettre un peu à l'abri d'une soudaine rupture des approvisionnements.

 

Washington va donc acheter au cours du printemps quelque 12 millions de barils supplémentaires afin de porter ses réserves à près de 730 millions de barils, soit l'équivalent de 70 jours d'importations de pétrole.

 

Pékin, pour sa part, a récemment commencé à faire de même, avec comme objectif une réserve stratégique de 75 millions de barils pour 2010. Selon le journal en ligne français E24, le remplissage des réservoirs serait d'ailleurs déjà effectué aux deux tiers.

 

Des millions de barils stockés en mer

 

Des spéculateurs et des compagnies pétrolières, eux, se servent actuellement de pétroliers pour stocker en pleine mer des dizaines de millions de barils de brut.

 

C'est le Financial Times qui, en décembre dernier, faisait la lumière sur ce singulier procédé en affirmant que plus de 25 superpétroliers, pouvant chacun contenir 2 millions de barils de pétrole dans leurs réservoirs, avaient été affrétés pour servir de réserves flottantes.

 

Mercredi, le quotidien économique Bloomberg affirme que cette étrange flotte va bientôt être rejointe par 10 autres pétroliers, ce qui pourrait porter la quantité de pétrole conservé en mer à plus de 70 millions de barils.

 

Pour les spéculateurs, il s'agit tout simplement d'acheter dès maintenant du pétrole à bas prix pour le revendre d'ici quelques mois, une fois que les cours auront repris de la vigueur. Le coût du stockage en mer - il en coûte environ 1,6 million de dollars américains par mois pour louer un pétrolier - est nettement inférieur aux bénéfices prévus.

Et pour les grandes compagnies pétrolières comme BP et Royal Dutch Shell, le but du stockage en mer doit plutôt être vu comme une tentative pour absorber une partie de l'excès d'offre sur le marché. Ainsi, les pétrolières espèrent influencer à la hausse les cours en créant de toutes pièces une certaine rareté.

 

Bon ça recommence le jeu de la spéculation....

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