Aller au contenu

étienne gougs

Membre
  • Compteur de contenus

    136
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par étienne gougs

  1. Déjà deux étages de complétés. Le troisième monte assez rapidement. Je vais essayer de prendre quelques photos...
  2. Écoles passerelles et projet de loi 103 - Charest à la remorque de la Cour suprême Le Québec serait tout à fait respectueux de l'ordre constitutionnel canadien s'il se prévalait de la clause dérogatoire pour contrer le jugement de la Cour suprême déclarant inconstitutionnelle la loi 104 adoptée par l'Assemblée nationale en 2002 Louis Duclos - Ex-député fédéral de Montmorency-Orléans 21 juin 2010 Actualités en société Photo : Clément Allard - Le Devoir Le premier ministre Jean Charest s’est mis à la remorque de la Cour suprême pour ne pas indisposer le Canada anglais et ne pas hypothéquer ses ambitions futures sur la scène politique fédérale.Le dépôt du projet de loi 103 aura été l'un des faits saillants de la dernière session de l'Assemblée nationale. À l'occasion du débat qu'il a suscité, le premier ministre Jean Charest a reproché à Pauline Marois de préconiser le recours à la clause dérogatoire et de vouloir ainsi «suspendre des droits fondamentaux». Déchirant littéralement sa chemise comme s'il s'agissait là d'un geste odieux et répréhensible de la part de la chef de l'opposition officielle, Jean Charest a fait semblant d'ignorer que l'utilisation de la clause dérogatoire est certainement légitime puisqu'elle est prévue expressément à l'article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés de Pierre Elliott Trudeau. Il est d'ailleurs intéressant de rappeler que le Québec n'eut rien à voir avec l'inclusion de cette clause dans la Charte canadienne des droits et libertés. En fait, ce sont les gouvernements des provinces de l'Ouest canadien qui, à l'instigation du premier ministre du Manitoba, en firent une condition de leur adhésion à la résolution constitutionnelle du gouvernement Trudeau au cours de la désormais célèbre «nuit des longs couteaux». Bref, le Québec serait tout à fait respectueux de l'ordre constitutionnel canadien s'il se prévalait de la clause dérogatoire pour contrer le jugement de la Cour suprême déclarant inconstitutionnelle la loi 104 adoptée par l'Assemblée nationale en 2002. Jugement étonnant Ce jugement, qui semble inspiré par des considérations d'ordre politique plutôt que juridique, est fort étonnant dans la mesure où il ne tient pas compte de l'intention du législateur, comme les tribunaux le font habituellement. De plus, il va à l'encontre de l'interprétation que les spécialistes en droit constitutionnel faisaient de l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés depuis son adoption en 1981. À ce sujet, l'ex-ministre libéral Benoît Pelletier confiait récemment au Devoir (édition du 5 juin 2010) qu'«auparavant, tous les experts comprenaient que l'article 23 ne devait pas s'appliquer à deux classes d'individus: les immigrants et les francophones». Pour avoir participé très activement au débat sur le rapatriement de la Constitution à titre de député à la Chambre des communes, je peux témoigner du fait que les propos de Benoît Pelletier reflètent fidèlement ce qui était alors l'intention du législateur. En fait, celui-ci a même voulu soustraire explicitement à l'application de l'article 23 les immigrants ayant l'anglais comme langue maternelle au moyen de l'article 59 de la Loi constitutionnelle de 1981 qui rend l'alinéa 23(1)a) inopérant pour le Québec à moins d'une «autorisation de l'Assemblée législative ou du gouvernement du Québec». Parcours authentique En donnant le feu vert au subterfuge des écoles passerelles en raison de l'interprétation qu'elle fait de l'article 23(2), la Cour suprême ouvre carrément les portes de l'école publique anglophone subventionnée aux immigrants de langue maternelle anglaise. En effet, il sera encore plus facile pour eux que pour les autres immigrants et les francophones de faire la démonstration du fameux «parcours authentique» dont fait état le jugement de la Cour suprême. Quant à l'article 59 de la Loi constitutionnelle de 1981, il perd beaucoup de sa pertinence à la suite de ce jugement. Il est désolant de constater que les trois juges du plus haut tribunal au pays en provenance du Québec se soient faits les complices d'un diktat qui, de toute évidence, constitue une attaque sournoise contre le caractère français du Québec. Il est cependant tout aussi désolant que le gouvernement du Québec se soit ainsi mis à la remorque de la Cour suprême pour ne pas indisposer le Canada anglais et ne pas hypothéquer les ambitions futures de Jean Charest sur la scène politique fédérale. *** Louis Duclos - Ex-député fédéral de Montmorency-Orléans http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/291297/ecoles-passerelles-et-projet-de-loi-103-charest-a-la-remorque-de-la-cour-supreme
  3. Ça fait déjà plusieurs années que les rails ont été enlevés...
  4. Je ne suis pas tout à fait sûr de ce que j'avance, mais il me semble qu'un article de la loi 101 interdit de refuser la candidature d'un employé sous prétexte qu'il ne parle pas anglais. Particulièrement pour ce qui est d'un poste au gouvernement du Québec.
  5. Exactement: C'est des économies de bouts de chandelles. Pour être cohérents, si on augmente le nombre d'immigrants, on devrait aussi augmenter les budgets pour la francisation pas l'inverse!
  6. Francisation des immigrants - Québec coupe encore Le Devoir jeudi 22 avril 2010 Robert Dutrisac - Québec — Après la fermeture de 30 classes de francisation décrétée par le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC), c’est au tour d’Emploi-Québec d’abolir des classes de français destinées aux immigrants en raison de compressions budgétaires. Dans un document émanant de la Direction régionale de l’île-de-Montréal d’Emploi-Québec dont Le Devoir a obtenu copie, la responsable Francine Boissonneault écrit qu’« en 2010-2011, nous devrons réduire de manière significative l’offre globale de formation à temps partiel en francisation en raison des restrictions budgétaires du FDMT [Fonds de développement du marché du travail] prévues à Emploi-Québec ». Jugeant utiles ces cours de français conçus pour les travailleurs immigrants, la responsable a tenté d’obtenir du financement d’un autre organisme gouvernemental, mais sans succès. Représentant un peu moins de 600 000 $, ces coupes dans la francisation des immigrants visent 35 classes à temps partiel, réparties dans trois cégeps de la région de Montréal. Elles touchent 1050 travailleurs immigrants. Au cabinet du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, on reconnaît qu’Emploi-Québec sera touché par des compressions. Mais elles devraient être connues plus tard, a indiqué l’attaché de presse du ministre, Alexandre Boucher. « Ce ne sera pas draconien », a-t-il dit. Selon les données du ministère, le gouvernement consacrera 1,287 milliard en mesures actives d’emploi pour l’année en cours, soit 13 millions de moins que l’an dernier. De cette somme, le Fonds de développement du marché du travail, qui finançait les cours de français réservés aux travailleurs immigrants, perd 8 millions sur un budget qui s’élèvera cette année à 743 millions. Ces classes de français destinées aux travailleurs immigrants figuraient pourtant sur la liste des mesures arrêtées lors du Rendez-vous des gens d’affaires et des partenaires socioéconomiques. Organisée par le ministère de la Culture et des Communications, cette rencontre, qui s’est déroulée en grande pompe à Montréal en octobre 2008, cherchait à définir des moyens pour renforcer la présence du français dans les entreprises comptant de 11 à 49 employés de la grande région de Montréal. Quelque 250 représentants du milieu des affaires et du monde syndical, des députés et ministres, ainsi que le maire de Montréal, Gérald Tremblay, avaient pris part à l’échange réglé comme du papier à musique. L’aréopage avait accouché d’une Stratégie commune d’intervention pour Montréal 2008-2013 qu’avaient signée, notamment, le premier ministre Jean Charest, Sam Hamad, la ministre responsable de la Charte de la langue française, Christine St-Pierre, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, et la présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) à l’époque, Isabelle Hudon. Il y a deux semaines, l’actuel président de la CCMM, Michel Leblanc, a dressé un premier bilan positif des mesures mises en oeuvre depuis octobre 2008 et qui doivent se poursuivre, en principe, pendant cinq ans. « Après une première année de mise en oeuvre, nous constatons que les moyens concrets mis en avant [sic] pour appuyer les petites entreprises dans leurs efforts de francisation commencent à porter des fruits. La mobilisation des milieux d’affaires, des partenaires socioéconomiques et du gouvernement s’est avérée fructueuse et nos efforts conjoints seront maintenus de façon soutenue », avait déclaré Michel Leblanc dans un communiqué. De son côté, Christine St-Pierre faisait valoir que « le nombre de ministères et d’organismes publics qui collaborent à cette démarche ainsi que la diversité des mesures mises en place témoignent de la détermination et du profond engagement du gouvernement dans le dossier linguistique ». Cette coupe dans la francisation des immigrants à Emploi-Québec s’ajoute à celle imposée au début du mois par le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC). Ainsi, 30 classes à temps complet — le ministère avait indiqué au départ qu’il y en avait 31 — ont été abolies, pour des économies annuelles de 5 millions, soit 21 classes de français écrit et 9 classes de perfectionnement en français oral. Il s’agit de 10 % des classes de français à temps complet que le MICC offrait l’an dernier aux nouveaux arrivants. Le président du Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ), Luc Perron, avait dénoncé cette compression. La FTQ avait qualifié cette coupe « d’économie de bouts de chandelles ». La députée de Rosemont et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration, Louise Beaudoin, jugeait « complètement aberrant » que le gouvernement abolisse ces cours de français alors qu’une étude, commandée par le député de Borduas, Pierre Curzi, concluait à l’anglicisation de la région de Montréal. Le 12 avril dernier, environ 2000 personnes avaient manifesté devant les bureaux de la ministre James à Montréal. Depuis, une pétition circule sur le Web pour exiger que Yolande James élimine « du périmètre des compressions gouvernementales toute activité reliée au processus d’intégration des nouveaux arrivants ». À ce jour, 1652 personnes ont signé cette pétition. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/287467/francisation-des-immigrants-quebec-coupe-encore
  7. Comment les voies de contournement peuvent-elles couter 2 milliards pour le projet de Montréal? C'est le prix total du projet du MTQ incluant aussi des voies de contournement... Comment ils ont calculé ça? TVA ne semblait pas neutre dans son reportage.
  8. Quelqu'un pense encore qu'il ne faut pas d'enquête publique sur la construction? Charest =
  9. Unis contre le recul du français: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/286808/unis-contre-le-recul-du-francais Le gouvernement sommé de réagir: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/04/11/001-passerelle-francais.shtml
  10. Je ne critiquait pas le PQ dans les années 90, car j'étais trop jeune pour m'intéresser à la politique. Comment peux-tu dire que mon allégeance au PQ m'aveugle alors que tu ne connais pas mes opinions politiques. Je crtitique parfois le PQ, mais pour ce qui est de cette étude, je suis parfaitement en accord. Ça fait plusieurs années que je consulte des données démographiques et linguistiques et je trouve justement que le PQ a tardé à dénoncer le déclin du français à Montréal.
  11. 1- Le déclin du français à Montréal: phénomène très bien documenté... 2- Ce n'est pas le PQ qui est au pouvoir en ce moment... s'il était au pouvoir actuellement et ne faisait rien, je le critiquerais assurément. 3- Je m'en vais justement en Grèce au mois de juin
  12. Un bon gouvernement doit être capable de règler plusieurs problèmes à la fois... Ce qui ne semble pas être le cas du parti Libéral actuel qui ne s'occupe pas du dossier de la langue ni d'ailleur de celui de la corruption dans le monde de la construction sous prétexe qu'il est trop occupé avec l'économie.
  13. Ça me fait rire les gens qui disent que la langue est un vieux débat uniquement québécois. La mondialisation est en train d'écraser les cultures nationales (ce que j'appel la biodiversité culturelle). Les gens commencent à se réveiller partout dans le monde: En Chine: http://www.liberation.fr/monde/0101628895-pekin-en-a-assez-des-anglicismes En Allemagne: http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201002/25/01-4255215-sprechen-sie-deutsch-lallemagne-defend-sa-langue.php En France: http://www.ledevoir.com/international/francophonie/285473/vive-sortie-de-sarkozy-en-faveur-du-francais Protéger sa langue et sa culture, c'est normal et tout à fait légitime! Je ne veux pas vivre dans un monde où tout le monde parle uniquement anglais, où tout le monde mange du McDo, où tout le monde écoute "American idol"... À quoi bon voyager si le monde devient ainsi?
  14. Décourageant... mais drole en maudit. Après on se demande pourquoi 50% des gens vont pas voter. Dans la même catégorie: Les Québécois pure laine et l'histoire Les Québécois pure laine et les connaissances générales
  15. http://www.messagerlasalle.com/article-439567-Construction-of-third-Angrignon-tower.html Construction of third Angrignon tower Pierre Boulanger par Pierre Boulanger Voir tous les articles de Pierre Boulanger Article mis en ligne le 11 mars 2010 à 17:31 Soyez le premier à commenter cet article Right in the heart of LaSalle, the beguiling silhouette of Les Tours Angrignon has been taking shape in the last six years. This development is a seniors’ residence and is part of Réseau Sélection which launched the construction of the third and final phase. This third tower will mean the addition of 120 housing units to the 330 already built. A floor will be reserved for the care of residents who have lost their mobility and independence. This new phase will have an interior garden and new common areas like an activity hall and a theatre for animated shows that can accommodate 350 people. To be built with an investment of about $25 million, the new tower should be completed by summer or fall 2011. The building is soundproof with inside and outside parking facilities. Multiple services will be available: beauty salon, dining room, chapel, financial kiosk, pharmacy and convenience store, billiards, interior pool, gym, Internet area and others. For lovers of art, literature, and music: home cinema, library, relaxation room with fireplace and piano, outside terraces with gardens, a 300-seat capacity theatre, a 24-hour surveillance seven days a week, smoke and heat detectors, emergency call system in each apartment and an auxiliary electric generator. Phase III will have 11 floors with 3-1/4 and 4-1/2 type apartments except for the first floor which will have 22 apartments and a health center with medication and assistance to those who need help waking up and going to bed. An outside courtyard with fountains, walking paths, patios and park benches. The rental office is located at 1500 Angrignon Boulevard. Telephone: 514 364-5111. Visit the web site at http://www.toursangrignon.com.
  16. Je pense qu'on pourrais déplacer cette discution dans la section "En construction". L'excavation est très avancée (trou d'un étage de profondeur environ) et l'installation de la grue ne devrait pas tarder.
  17. Français: Langue maternelle Anglais: Fonctionnel Grec: J'apprends des mots pour mon voyages de ce printemps!
  18. J'ai aperçu le terrain cette semaine: La pose de clôtures était en cours et de la machinerie lourde était au travail! (bulldozers).
  19. Donc selon toi, seul les puissances économiques ont le droit de protéger leur langue nationale? Quel argument faible! À t'écouter ont devrait éliminer la majorité des centaines de langues parlées sur la planète pour ne conserver que les langues des 4 ou 5 pays les plus puissants économiquement?
  20. Certaines personnes auraient besoin de cours d'histoire... Avant la loi 101 (1977), la majorité de l'affichage se faisait en anglais à Montréal même si la majorité de la population était francophone. Les commerçants ne perdaient pas de clients puisque les francophones n'avaient pas le choix de magasiner dans ces commerce, faute d'alternatives. Il est primordial de conserver cette loi ET de s'assurer qu'elle est appliquée correctement... ce qui n'est pas le cas en ce moment.
  21. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/283195/le-cegep-et-l-universite-francophones-pour-integrer-les-immigrants Le cégep et l'université francophones pour intégrer les immigrants L'éducation et l'emploi doivent aller de pair dans le processus de francisation des nouveaux arrivants, affirme une étude de l'IRPP Pour encourager les immigrants à travailler en français, il faudrait les inciter à fréquenter davantage les établissements francophones lors de leurs études post-secondaires, soutiennent des chercheurs du Centre d’études ethniques des universités montréalaises. À retenir L'étude de l'IRPP (pdf) Le milieu de travail est un pôle important de francisation des immigrants, et il faut s'en occuper davantage, conclut une nouvelle étude de l'IRPP. Pour améliorer l'usage du français dans les entreprises, il faut notamment encourager les jeunes immigrants à fréquenter les cégeps et les universités francophones, disent les auteurs. Forcer les entreprises de moins de 50 employés à obtenir un certificat de francisation, comme le souhaite le Parti québécois, n'est pas le meilleur chemin pour améliorer l'intégration des immigrants au Québec, révèle une nouvelle étude de l'Institut de recherche en politique publique (IRPP). Le document de 44 pages, dont Le Devoir a obtenu copie, s'intitule L'Intégration linguistique des immigrants au Québec. Il sera rendu public ce matin. Les auteurs estiment qu'il faut avant tout ouvrir les portes du marché du travail en français aux immigrants, puisque l'entreprise est l'un des endroits par excellence de francisation. «Les immigrants adultes ont, sur leur lieu de travail, un contact avec les langues qui constitue un creuset influençant fortement leur intégration», expliquent les auteurs, Michel Pagé et Patricia Lamarre, qui sont chercheurs au Centre d'études ethniques des universités montréalaises. Encourager les immigrants à travailler en français devrait donc être un axe important des politiques publiques, soutiennent-ils. Pour y parvenir, deux chemins s'imposent: amener les immigrants à fréquenter davantage les cégeps et les universités francophones; et renforcer les cours de français offerts aux immigrants à leur arrivée. Les limites d'une loi Or, la situation actuelle ne permet pas de pousser véritablement les immigrants vers des emplois en français. Pour changer les choses, l'étude remet en doute l'utilité d'étendre la certification des entreprises à celles qui renferment moins de 50 employés. Il ne faut pas surestimer l'effet d'une loi, disent les auteurs. «Il est courant de penser que l'histoire des trente dernières années démontre que le moteur premier des changements dans la situation linguistique du Québec est la loi 101. Cet argument ignore que la loi 101 n'est que l'un des facteurs — et peut-être pas le plus puissant — qui a rendu possible la situation actuelle. C'est un ensemble de conditions sociologiques qui ont finalement favorisé l'essor du français», peut-on lire. Une loi ne peut pas modifier la réalité du marché du travail, disent les auteurs. Par exemple, la propriété anglophone de l'entreprise ou le fait que la compagnie brasse des affaires avec des clients hors du Québec va toujours avoir une influence. «Dans les entreprises où francophones bilingues et anglophones unilingues se côtoient, par exemple, l'anglais devient vite la principale langue de communication, et une loi ne peut pas avoir d'action directe sur ce plan», peut-on lire. Deux axes à suivre Les auteurs mettent en avant deux pistes à privilégier pour améliorer la situation du français dans les milieux de travail. D'abord, il faut que les nouveaux arrivants qui fréquentent l'école optent davantage pour les cégeps et les universités francophones dans leur parcours. Actuellement, environ 40 % des immigrants qui ont étudié en français au primaire et au secondaire choisissent de faire leurs études collégiales en anglais. En nombre, il s'agirait de 1400 personnes par année. Au niveau universitaire, près de 50 % des immigrants ayant fait un parcours en français jusque-là bifurquent vers une université anglophone. Ces choix ont une incidence importante, notent les auteurs. «La langue d'enseignement du collège et de l'université que les jeunes choisissent de fréquenter devient souvent celle qu'ils maîtriseront le mieux — en particulier dans leur domaine d'études —, et celle qu'ils souhaiteront donc utiliser au travail par la suite», peut-on lire. Les auteurs affirment toutefois que des études plus approfondies seront nécessaires pour évaluer ce phénomène. L'étude souligne également que des programmes existants sont sous-utilisés et sous-financés. «Avant de penser à de nouveaux programmes, il faut doter les programmes existants de moyens adéquats pour atteindre leurs objectifs; cela s'applique notamment à l'enseignement du français aux immigrants.» Le Devoir Selon-moi, il faut étendre la loi 101 au niveau Collégial, sans toutefois remettre en question le droit des anglophones d'avoir leur propres institutions.
  22. Je ne suis pas en faveur de la construction de ce nouveau pont, mais je dois avouer qu'il sera impressionnant!
  23. Album de photos prises aujourd'hui: http://www.mtlurb.com/forums/album.php?u=584
  24. Une photo du projet dans Le Devoir d'aujourd'hui: http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/279652/transports-collectifs-des-voies-reservees-sur-pie-ix-en-2013
×
×
  • Créer...