Aller au contenu

Messages recommendés

Moi j trouve qu'au contraire, il prend de la place dans le coin, jle trouve imposant pour un immeuble de 5 étages.

 

C'est vrai. C'est pcq il est collé sur le trottoir et ses étages supérieurs s'avancent encore plus vers la rue.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
  • Réponses 418
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

Personne n'a remarqué qu'il n'y a en ce moment aucune activité sur ce chantier ? Ça m'avait pas frappé sur les photos mais je suis passé devant aujourd'hui et c'est exactement comme sur les photos !! Rien !! Ni autour, ni à l'intérieur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sidney Ribaux, Équiterre

MÉTRO

Publié: 11 avril 2011 10:04

 

 

J’adore internet. Dans les années 1990, Équiterre a été l’un des premiers groupes écolos à se doter d’un site web efficace. Nous n’avions pas beaucoup de moyens, mais il nous semblait évident qu’il s’agissait d’un outil fondamental pour communiquer notre mission. Aujourd’hui, la presque totalité des groupes citoyens exploitent cet d’outil de communication.

 

De temps en temps, par contre, on oublie qu’il ne s’agit que d’un outil. On a parfois le réflexe de vouloir remplacer le contact humain par un courriel, un tweet ou une photo sur Facebook. Il ne faut pourtant pas être docteur en psychologie pour savoir que la communication la plus efficace et la plus conviviale est celle qui implique un contact direct, face-à-face. C’est pourquoi Équiterre rejoint directement 100 000 personnes chaque année: lors de foires environnementales, de colloques, de conférences, de visites à la ferme ou à des points de livraison de légumes, etc.

 

Aussi, nos membres, nos sympathisants, nos bénévoles, des étudiants et de simples citoyens curieux, se rendent à nos bureaux parfois pour parler, interagir ou débattre avec nous. Ils viennent nous demander «où puis-je trouver mon bac de recyclage» et «quelle est la position d’Équiterre sur les gaz de schiste». Ils viennent parfois dans l’espoir de rencontrer Laure Waridel ou Steven Guilbeault. Ces visiteurs d’Équiterre ont ceci en commun: ils ont l’espoir de changer le monde et ils ont le goût de rencontrer des gens qui partagent leurs valeurs.

 

Présentement, il n’est pas évident de favoriser ces rencontres dans nos bureaux situés un peu trop loin du métro dans un espace quasi-industriel et difficile à trouver.

 

Lorsqu’Équiterre déménagera dans la Maison du développement durable ces rencontres deviendront beaucoup plus faciles. Au cœur du Quartier des spectacles, sur le site des grands festivals, des dizaines de milliers de personnes passeront devant nos portes chaque jour; des Montréalais, bien sûr, qui se rendent au travail ou à l’école mais aussi des Québécois provenant de différentes régions qui viennent visiter Montréal, écouter du jazz ou voir un spectacle.

 

En réfléchissant, nous nous sommes demandés comment Équiterre et ses partenaires pourraient même répondre à la demande?

 

C’est pourquoi, nous avons prévu un guichet d’information pour accueillir les visiteurs. On pourra donc y obtenir réponses à nos questions sur le développement durable: les rabais pour les voitures électriques, les matériaux recyclables, la qualité de l’air à Montréal, les programmes de formation sur l’horticulture écologique et j’en passe. Ce guichet sera aussi une porte d’entrée pour les personnes qui souhaitent s’engager. Enfin, on pourra y orienter les visiteurs sur les événements et attractions écologiques et sociales de Montréal: les tournées de l’Autre Montréal, les Parcs Natures, le Biodôme, le Salon de l’environnement, le Jour de la Terre, la Journée sans voiture, etc.

 

Au-delà du guichet, nous préparons aussi toute une programmation d’ateliers, d’expositions, de formations et de conférences. Cette programmation sera sans doute très diversifiée, tantôt, elle s’adressera aux simples citoyens tantôt aux experts du milieu…

 

En 1995, j’ai participé à un forum parallèle au G7. C’est à cette occasion que j’ai rencontré pour la première fois David Suzuki. Je suis certain qu’il ne s’en souvient pas, même si j’ai eu l’occasion de travailler avec lui régulièrement depuis. Je l’avais écouté parlé devant 300 personnes. Après sa conférence nous nous sommes croisés, je rentrais alors qu’il sortait de la salle de bain. J’étais bouche bée. Il m’a salué et a déposé sa main sur mon épaule. Je crois que je n’ai même pas eu la présence d’esprit de le féliciter pour sa conférence. Je suis resté figé devant le miroir. Il m’avait transmis par ce simple geste un peu de sa passion. Et encore aujourd’hui, quand je le rencontre, il m’inspire et me donne de l’énergie pour poursuivre le travail d’Équiterre.

 

Une expérience comme celle-la n’est pas possible sur Facebook.

 

Tant qu’à moi, si la Maison du développement durable ne servait qu’à faciliter quelques rencontres du genre, nous aurions atteint notre but…

 

http://www.journalmetro.com/plus/article/829254--touche-par-david-suzuki--page0

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...