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Nouveau plan d'urbanisme de la ville de Montréal : révision des hauteurs et densités


monctezuma

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J'aime bien lire les différents points de vue qui sont exprimés sur ce forum. Ça devrait être plus haut, moins haut, plus dense, moins dense. Avec des arguments qui soutiennent les points de vue. Comme ça, ça va.

 

Mais je n'aime pas les attaques personnelles contre des personnes engagées, bénévoles, qui se donnent la peine de préparer des mémoires et qui les exposent lors de séances de consultation publique. Lorsqu'on veut exprimer un point de vue particulier, on fait comme eux : on prépare un mémoire et on va le présenter. Insulter les gens qui le font, c'est de l'intimidation, c'est une attaque à la liberté d'expression et à la démocratie. De plus, attaquer des gens qui ne font même pas partie du forum, c'est cheap.

 

Si vous avez des choses à dire lors d'une consultation publique, faites-vous entendre et soumettez un mémoire. Mais, de grâce, n'essayez pas de museler ceux qui le font.

 

Pylône

 

Pylône: oui et non.. tu as raison et tu n'as pas raison.

 

Je présume que tu parles des remarques qui ont été fait au sujet de Dinu Bumbaru par MtlMan et d'autres? Si oui, et bien je regrette mais critiquer et attaquer M. Bumbaru, c'est du fair game. Il est quelqu'un de connu, célèbre et manifestement "publique".

 

Malgré ça, je te l'accorde : ce n'est pas necessaire d'insulter sa personne directement. Soyons sévères envers ses positions parfois absurdes, mais ne le soyons pas envers lui même en tant qu'individu. Alors, nuance... je trouve que Dinu Bumbaru a des opinions carrément "stupides" mais je ne pense pas qu'il est "stupide" en tant que tel. C'est quand même un homme intélligent, même si ça arrive qu'il propose des choses (qui sont, à mon avis) illogiques.

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Membres prolifiques

http://www.montrealgazette.com/business/Replace+parking+lots+with+people/5845128/story.html

 

Interesting comments by urban planner and former city councillor Robert Libman in the paper.

See the link above if you want to read the whole article.

He represents the following owners.

 

''I presented a brief to the consultation hearings on behalf of the new owners of a vacant and abandoned property in the Bishop-Crescent sector, which is littered with dozens of similar sites and parking lots. Those sites are devastating for a downtown core for economic, social and urban-planning reasons. The current limitations on the allowable height of new buildings was, until now, the prime disincentive to building. The owners whom I represent recently acquired the property specifically to develop in the context of the proposed new incentives.''

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Les positions de Bumbaru sur les hauteurs sont carrément extrémistes. Le taliban du préservationnisme, c'est une image caricaturale certes, mais qui n'a pas plus de tort qu'une vraie caricature dessinée par Chapleau, mettons.

 

De un: je n'ai pas traité ledit monsieur de connard idiot dans la vie en général, mais focalisé le trait sur l'aspect précis du débat qui nous concerne: le préservationnisme du patrimoine bâti, dans lequel cas M. Bumbaru adopte effectivement des positions sans compromis ni ouverture (c'est son droit bien sûr) contre lesquelles nous pouvons très bien nous insurger (c'est aussi notre droit fondamental) ici même dans ce forum. S'il fallait fonder un parti politique ou écrire un mémoire officiel à chaque fois que nous désapprouvons une prise de position de quelque organisme que ce soit, ça reviendrait à museler l'opinion personnelle et libre dans un carcan administratif digne d'un royaume totalitaire. Il y a bien sûr des limites de décence. Mais je suis convaincu de ne pas les avoir dépassées (tel qu'expliqué plus haut).

 

De deux: j'ai déjà dit ailleurs dans d'autres fils le bien que je pensais de l'action de ce monsieur lorsqu'elle est dirigée sur des problèmes réels de préservation et d'entretien de bâtisses patrimoniales, ou encore le rôle important qu'il a joué dans la conscientisation des Montréalais à l'importance de leur histoire architecturale. Je n'ai jamais manifesté à son endroit de haine (ou d'admiration) purement personnelle. Seulement une évaluation au cas par cas de ses positionnements idéologiques et de ses déclarations publiques.

 

Merci beaucoup.

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'il fallait fonder un parti politique ou écrire un mémoire officiel à chaque fois que nous désapprouvons une prise de position de quelque organisme que ce soit, ça reviendrait à museler l'opinion personnelle et libre dans un carcan administratif digne d'un royaume totalitaire.

 

Mais c'est déjà un peu comme ça... on s'en remets au mémoire, que très peu de gens ont le temps de faire, pour tasser de côté le vote populaire sur certains enjeux clefs... (PMAD pour pas le nommer).

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Voici un article qui me fais rager! Pourquoi est ce que l'on présente (encore une fois) un article sur cyberpresse.ca d'une personne qui ne cherche qu'a protéger la patrimoine bâtit? Pourquoi pas le point de vue de quelqu'un qui a une opinion différente? Il est claire que cette personne à un préjugé défavorable envers les immeubles en hauteurs. Le pauvre con va même jusqu'à dire que les immeubles en hauteurs et le zonage trop dense ont été désastreux pour les villes de l'amérique du Nord! Franchement! Il faut croire qu'il n'est jamais allé faire un Tour à NYC, Chicago, Toronto ou même Vancouver?? De la Bull Shit du début jusqu'à la fin.

 

Sans parler du fait que son argument qu'un propriétaire d'un petit immeuble va laisser aller son immeuble sans en prendre soins est assez pathétique! Je trouve qu'il charrie pas mal avec ses exagérations. Comme si un propriétaire va laisser aller son immeuble juste pcqu'il se trouve sur une terrain avec des hauteurs plus hautes que son immeuble. Vraiment l'art de dire n'importe quoi.

 

Je suis écoeuré de lire à propos de ces anti-capitalistes/anti-développment/NIMBY's dans les journaux. Ils (les journaux)nous les présentent comme des gens objectifs, mais en réalitée ce sont des gens avec un agenda. Des gens qui sont anti/développement et qui ne pensent qu'à mettre des batons dans les roues des vraies personnes qui cherchent à améliorer notre ville et y investir de l'argent! De l'argent (en taxes)que notre pauvre ville a grandement besoins.

 

à vous de juger...

 

http://www.cyberpresse.ca/debats/opinions/201112/14/01-4477844-immeubles-plus-hauts-au-centre-ville-une-erreur-a-ne-pas-repeter.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_debats_1242600_accueil_POS1

 

Immeubles plus hauts au centre-ville: une erreur à ne pas répéter

 

Michael Fish

L'auteur est un architecte à la retraite et spécialiste en conservation patrimoniale.

 

L'administration municipale de Montréal a annoncé qu'elle s'activera à hausser les limites de densité et de hauteur dans le zonage de nombreux quartiers du centre-ville «pour encourager la venue de nouveaux projets de construction».

Les contraintes de zonage existantes à Montréal sont déjà trop généreuses. De plus, depuis plusieurs années, de furtives hausses aux limites prescrites au plan directeur du centre-ville (1990) signalent aux développeurs que leurs projets sont acceptables, peu importe leur densité et leur hauteur. Ainsi, trop peu de contraintes de zonage leur sont apparentes quand ils présentent un nouveau projet à l'hôtel de ville.

 

Plus importants que toute généreuse modification de zonage sont les garanties, les partenariats, les subventions et tout autre avantage attribués par la Ville à des développeurs qui éprouvent des difficultés à l'obtenir des prêts hypothécaires leur permettant de réaliser leurs projets. De tels projets s'inscrivent souvent dans un marché susceptible de disparaître avant même qu'ils ne soient complétés. Nous traversons des années volatiles, et les banquiers le savent...

 

À combien peut-on chiffrer le nombre d'importants projets exposés depuis quelques années aux Montréalais et promus dans les médias, des projets dits «prêts à aller de l'avant»? Combien d'entre eux ont trouvé le financement requis et vu le jour? Trop peu, faut-il admettre.

 

Le fait de hausser les limites de densité et de hauteur à un niveau supérieur à ce qu'une ville peut économiquement supporter n'a nullement pour effet de favoriser l'émergence de nouveaux projets de construction. Ces hausses encouragent plutôt la spéculation et l'inactivité à tous les niveaux. Elles éloignent souvent de plus petits entrepreneurs qui, plutôt que de réaliser un seul gros projet, en réaliseraient deux de moindre envergure.

 

Pire encore, le fait de hausser les limites incite tout propriétaire d'immeuble de faible densité et hauteur touché, à négliger sa propriété. Ce dernier croira (logiquement, non?) que, tôt ou tard, lors de la vente de ladite propriété, il réalisera un profit fortuit, malgré son état. Cette plus-value n'aurait jamais été possible auparavant puisqu'il n'existait pas de valeur spéculative supérieure aux usages existants de l'immeuble et à la capacité de payer de ses locataires. Comme effet d'entraînement auprès de ces propriétaires, s'ensuit le délabrement de tous les immeubles le long d'une même rue.

 

Dans les faits, les valeurs foncières réelles s'affaissent dans tout centre-ville où sont trop élevées les limites de densité et de hauteur en matière de zonage (même aux plans directeurs). Dans les années 50 et 60, le zonage aux limites inappropriées a été catastrophique dans les grandes villes, partout en Amérique du Nord. À Montréal, la situation fut manifestement négative aux plans économique, social et culturel.

 

S'il vous plaît, ne répétons pas cette erreur.

 

Localement, la menace est d'ores et déjà prise au sérieux par le milieu de la conservation du patrimoine bâti et par les associations de résidants. Depuis deux décennies, Montréal a connu un dossier décent, mais non exceptionnel, au plan de la conservation de trop peu nombreux bâtiments patrimoniaux existants du centre-ville. En est découlée une meilleure qualité de vie dans leur environnement respectif. Cette situation s'explique principalement par la mise en place, entre les années 70 et 90, de politiques de dézonage plus faibles en densité et en hauteur. Les hausses planifiées par l'administration municipale en place ramèneront les Montréalais aux horreurs des années 50 et 60, années de spéculation rampante, de laideur, de délabrement et de démolitions.

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