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  1. La valeur nette des ménages canadiens a chuté de 4,4 % lors du dernier trimestre 2008, ce qui signifie, concrètement, qu'en moyenne, chaque Canadien a vu sa richesse s'effriter de 14000$ depuis l'été dernier. Pour en lire plus...
  2. Les 27 pays de l'UE s'entendent sur le traitement des actifs toxiques des banques. Cette gestion se fera dans un cadre européen, mais chaque pays aura une grande flexibilité. Pour en lire plus...
  3. Pendant qu'Hydro demande aux Québécois d'économiser l'électricité par temps froid polaire, elle allonge plus de 7000 $ pour chaque mégawatt racheté à des clients industriels. Pour en lire plus...
  4. Philanthropie : grandes causes, gros salaires * Olivier Schmouker, Lesaffaires.com * 09:26 Le malaise est palpable dans les organismes philanthropiques dès qu’on aborde le sujet de la rémunération. Photo : DR. Les salaires des dirigeants d’organisme de bienfaisance ont bondi de 17% l’an dernier, pour atteindre en moyenne les 125 000 dollars au Québec. Et certains organismes consacrent la moitié de leurs revenus rien qu’à la rémunération des employés. Choquant? 125 000 dollars. C’est ce que gagne en moyenne un haut dirigeant d’organisme de bienfaisance au Québec, pourvu qu’il ait une dizaine d’années d’expérience dans le secteur. Ce chiffre provient d’une rare étude sur les salaires des professionnels en gestion philanthropique au Québec réalisée en 2007 par Denis Fortin, chercheur à l’Université d’Alberta. Une telle rémunération pour quelqu’un qui œuvre dans le domaine de la charité peut étonner, car on imagine souvent que ceux qui défendent une cause ou volent au secours des autres le font plus par altruisme que par intérêt financier. « De tels niveaux de salaires sont effectivement surprenants, car ils ont bondi en quelques années », reconnaît même Christian Bolduc, président-directeur général de la firme de conseil en philanthropie Bolduc, Nolet, Primeau. De fait, la progression a été de 17% l’an dernier au Canada, et de 44% entre 1999 et 2008, selon le « Rapport sur la rémunération et les avantages sociaux des cadres d’association 2008-2009 » de la Société canadienne des directeurs d’association. Un sujet tabou Du coup, le malaise est palpable dans les organismes philanthropiques dès qu’on aborde le sujet de la rémunération. Centraide, par exemple, refuse d’en parler, alors que trois de ses dirigeants gagnent chacun plus de 120 000 dollars. La plupart des dirigeants d’organismes réputés se font évasifs concernant leur salaire. Ils indiquent d’une voix peu assurée qu’il oscille entre 120 000 et 130 000 dollars, que ce soit à Opération Enfant Soleil, Leucan ou à Oxfam-Québec. Éric St-Pierre, le président-directeur général de la Fondation Mira, spécialisée dans le dressage de chiens pour handicapés, fait preuve, lui, de transparence. « Mon salaire est de 119 990 dollars, après une trentaine d’années à la tête de l’organisme. Il n’a pas bougé depuis trois ou quatre ans, parce que je veux que le plus d’argent possible serve directement à notre mission », dit-il. Pourquoi une telle gêne à parler de son salaire, quand on est un dirigeant d’organisme de bienfaisance? Parce qu’il y a une crainte que le grand public se choque de tels montants, d'autant plus que les Québécois se montrent de moins en moins charitables. « L’opinion publique évolue face à la réalité du secteur de la bienfaisance, mais elle n’est pas encore ouverte à la question des salaires des professionnels en gestion philanthropique », note d’ailleurs M. Fortin dans son rapport. Quand la moitié des revenus servent à payer les salaires… Autre sujet sensible : la proportion des revenus consacrés à payer les salaires de l’ensemble des employés. Ainsi, saviez-vous que pour chaque dollar reçu – que ce soit par un don, une subvention, etc. –, Moisson Montréal, par exemple, consacre 55 cents à la rémunération des employés? Et les exemples sont foison : la Fondation Mira dépense 44% de ses revenus en salaires ; la Fondation québécoise du cancer, 38% ; Jeunesse au soleil, 35% ; Leucan, 31% ; et le Bon Dieu dans la rue, 60%, selon leurs déclarations auprès de Revenu Canada en 2007. Dédier le tiers ou la moitié de son argent aux rémunérations, est-ce beaucoup, voire trop, pour un organisme philanthropique? « Quand les salaires atteignent des niveaux de 30 ou 40% de l’ensemble des revenus, il y a un problème », considère M. Bolduc. Quel problème? C’est que la Loi de l’impôt sur le revenu exige qu’un organisme de bienfaisance « dépense 80% des montants pour lesquels des reçus officiels de dons aux fins de l’impôt ont été émis à des activités de bienfaisance ». Une exigence qui mérite quelques explications, comme on le verra plus tard Avant tout, il faut comprendre qu’un grand nombre d’organismes de bienfaisance ne se contentent pas de redistribuer de l’argent ou des biens reçus, mais proposent des services de qualité, ce qui entraîne nécessairement des coûts. « Les organismes qui offrent des services de première ligne, c’est-à-dire dont une partie du personnel est en contact direct avec le public, doivent payer davantage de salaires que les autres », indique Ronald Montminy, président de la firme de consultants en philanthropie Montminy Bédard & Associés. C’est le cas, entre autres, du Bon Dieu dans la rue, dont la mission consiste à venir en aide à des jeunes dans la rue. « Un grand nombre de nos employés font des interventions psycho-sociales auprès de personnes fragiles mentalement et physiquement. La moindre erreur peut avoir de graves conséquences. Il nous faut donc payer pour la compétence nécessaire à ce type de travail », explique son directeur général Aki Tchitacov. Idem à la Fondation québécoise du cancer. « Nous n’avons pas le choix de payer ce qu’il faut en salaires pour offrir un bon service d’accompagnement des malades. D’autant plus que ceux qui bénéficient de nos services se font de plus en plus exigeants : ils nous le disent, quand ils apprennent qu’un autre organisme offre, lui, tel ou tel service », indique Daniel Cauchon, vice-président exécutif. « À la Fondation Mira, nous avons la particularité de fabriquer un produit dont la qualité doit être irréprochable : des chiens dressés pour les handicapés. Cela nécessite des années de travail, en rémunérant comme il faut les instructeurs. Forcément, les salaires prennent une grande part de nos revenus », explique Éric St-Pierre, président-directeur général. « Nous n’offrons pas que des paniers alimentaires. On oublie souvent que Jeunesse au soleil, c’est aussi des activités de sports et loisirs, de prévention du crime, de lutte contre le taxage et même une colonie de vacances d’été qui nécessite l’emploi d’une trentaine de personnes », souligne, de son côté, Gaétan Lévesque, assistant du vice-président, finances et administration. Ainsi, aucun dirigeant de ces organismes réputés ne semble trouver excessive la proportion des salaires sur les revenus. « Bien au contraire, si l’on consacrait moins d’argent aux salaires, nous ne pourrions pas fonctionner. Le bénévolat seul ne suffirait pas, loin de là », lance Johanne Théroux, directrice générale, de Moisson Montréal. Un secteur en voir de professionnalisation « Depuis 10 ans, on assiste au Québec à la professionnalisation du secteur de la philanthropie. Il ne faut pas s’étonner que cela se traduise par une hausse des salaires des hauts dirigeants au point de se comparer au secteur privé », dit Ronald Montminy, président de la firme de consultants en philanthropie Montminy, Bédard & Associés. Aujourd’hui, les directeurs généraux ont à peu près tous les mêmes responsabilités, quel que soit le domaine de spécialisation de leur organisme philanthropique. Ils sont essentiellement imputables : de l’atteinte d’objectifs précis et de la bonne situation financière de l’organisme ; de la réalisation des programmes de bienfaisance ; de la mise en place de nouvelles stratégies de levées de fonds ; et du développement des relations avec les principaux donateurs ainsi qu’avec les bénévoles. À cela s’ajoute les particularités de chaque organisme ou de chaque cursus professionnel des dirigeants en question. « Nous menons des campagnes à l’échelle internationale. Cela nécessite des compétences particulières, qu’il faut rémunérer à leur juste valeur », considère, par exemple, M. Verret, d’Oxfam-Québec. « En cinq ans, nos revenus sont passés de 3,6 millions de dollars à 6,7 millions de dollars. Il faut des gestionnaires chevronnés pour gérer une telle croissance », explique, quant à lui, M. Nadeau, de Leucan. « On ne compte pas nos heures de travail. Si on calculait nos salaires sur une base horaire, ça les diviserait par deux », soutient Mme Charest, d’Opération Enfant Soleil. Aucune borne légale Le hic? Comment savoir s’il est correct ou non que, par exemple, le Bon Dieu dans la rue consacre 60 cents de chaque dollar reçu à rémunérer les employés? Et Leucan, 31 cents pour chaque dollar reçu? « Difficile de répondre à cette interrogation, car aucune borne légale n’existe à ce sujet », indique Guy Boudreau, directeur, fiscalité, de Samson Bélair / Deloitte & Touche. Dans le guide de Revenu Canada pour aider les organismes à remplir leur déclaration, il est simplement indiqué de « répartir les montants uniformément et raisonnablement » entre ce qui revient aux dépenses de bienfaisance et à celles de gestion et d’administration. Chaque organisme est donc son propre juge pour déterminer ce qui est « raisonnable » et ce qui ne l’est pas. De surcroît, Revenu Canada n’est guère en mesure de vérifier les déclarations des organismes de bienfaisance. Sa section Observation effectue quelque 850 vérifications par an, « soit 1% de l’ensemble des organismes enregistrés au Canada », et encore toutes ces vérifications ne sont pas complètes, selon Catherine Jolicoeur, responsable des relations avec les médias, de Revenu Canada. La loi du 80 / 20 Pourtant, la Loi de l’impôt sur le revenu exige qu’un organisme philanthropique « dépense 80% des montants pour lesquels des reçus officiels de dons aux fins de l’impôt ont été émis à des activités de bienfaisance ». Comment se fait-il alors qu’un organisme qui dépense beaucoup d’argent en salaires – comme c’est généralement le cas –, parvienne à respecter cette loi? « Un organisme de bienfaisance peut consacrer des montants raisonnables, c’est-à-dire jusqu’à 20% de ses ressources, à la gestion et à l’administration. Pas plus », indique Mme Jolicoeur. Si les 20% sont dépassés, l’organisme risque une pénalité financière, voire la révocation de son statut d’organisme de bienfaisance. Or, une fois les calculs faits à partir des grilles de Revenu Canada, Moisson Montréal, la Fondation Mira et autres Jeunesse au soleil respectent tous le fameux 20%, c’est-à-dire ce que les fiscalistes appellent le « contingent des versements »! Une astuce comptable très pratique Comment expliquer ce mystère? « Dans la déclaration annuelle faite à Revenu Canada, une partie des salaires peut être considérée comme une dépense de bienfaisance. Il s’agit en général des salaires de ceux qui offrent des services de première ligne, et parfois une partie des salaires des dirigeants, même s’ils sont peu en contact direct avec le public », explique Guy Boudreau, directeur, fiscalité, de Samson Bélair / Deloitte & Touche. Ainsi, les salaires sont déclarés auprès de Revenu Canada dans deux catégories distinctes : ceux qui servent à réaliser les programmes de bienfaisance et ceux qui servent à la gestion et l’administration. D’un point de vue fiscal, un organisme a tout intérêt à déclarer le maximum dans la première catégorie – qui entre dans le calcul du contingent des versements –, et pas dans la seconde – qui, elle, n’entre pas dans ce calcul. Cest justement ce que font la plupart des organismes. « Tout ce qui est comptabilisé comme dépense administrative est réduit au minimum possible, généralement autour de 10 ou 15% de l’ensemble des dépenses », dit M. Montminy. En bout de ligne, « plus un organisme paye de salaires, plus il lui est facile de respecter son contingent des versements », reconnaît l’expert de Samson Bélair / Deloitte & Touche.
  5. Chaque samedi, un financier différent répond à nos questions. Il donne sa lecture des marchés, offre son point de vue sur la Bourse et lance quelques conseils d'investissement. Notre invité cette semaine: Marc Le Sieur Pour en lire plus...
  6. M. Flaherty prévoit un maigre surplus de 800 M$ pour l'année en cours. Ce coussin devrait fondre jusqu'à 100 M$ en 2010-2011 avant de remonter pour dépasser le milliard de dollars chaque année jusqu'en 2013-2014. Pour en lire plus...
  7. Air Canada de retour à Genève Dès le 1er juin 2009, Air Canada volera chaque jour entre Toronto, Montréal et Genève. Après près de 20 ans d'interruption, la ligne Genève-Canada sera de nouveau desservie dès l'année prochaine. A partir du 1er juin 2009, Air Canada desservira chaque jour l'axe Toronto-Montréal-Genève (AC 830 et 831). Un Boeing 767-300 effectuera ces liaisons. Consciente qu'il s'agit d'un axe bénéficiant d'un important volume en été mais générant une demande moindre en hiver, Air Canada devrait réduire à quatre le nombre de fréquences en basse saison. Ce nouveau vol opéré par Air Canada le sera en codeshare avec Swiss. Après United Airlines qui confirme l'ouverture d'une liaison quotidienne Genève-Washington dès la fin mars 2009, Star Alliance renforce grandement sa position à l'Aéroport International de Genève (AIG). Développements dans TRAVEL INSIDE de la semaine prochaine. D'autre part on parle d'un quatrième vol quotidien (!!!!)l'été opéré par Air France ...Montreal deviendrait la seconde 'busiest' escale mondiale après New York en terme de fréquences quotidiennes l'été...seul NYC nous devance et tokyo ou washington,los angeles sont bien derrière YUL...
  8. Chaque samedi, un financier différent répond à nos questions. Il donne sa lecture des marchés, offre son point de vue sur la Bourse et lance quelques conseils d'investissement. Notre invité cette semaine, Michel Falk, de Natcan. Pour en lire plus...
  9. Une économie qui ne carbure pas à la recherche de profits? Ça existe. Et ça brasse 2 milliards de dollars par année à Montréal seulement, selon le tout premier portrait de l'économie sociale dévoilé hier. Pour en lire plus...
  10. Les prix grimpent de 30 à 40% chaque jour dans ce pays d'Afrique australe, où 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Pour en lire plus...
  11. mtlurb

    Réunion 101

    Une mer de travailleurs roulent des yeux ou soupirent chaque fois qu'ils sont convoqués à une nouvelle réunion. Quand ils ne grognent pas. Pour en lire plus...
  12. http://www.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2008/07/20080710-130035.html Selon la compagnie O2 L'Angleterre en pénurie d'iPhone Canoë - Sophie Montminy 10/07/2008 13h00 La rumeur est confirmée, les citoyens d’Angleterre auront de la difficulté à se procurer le nouveau iPhone 3G, ce vendredi. Le site web O2 a confirmé cette rumeur aujourd’hui, disant que les quantités de iPhone 3G sont écoulées sur le site web et qu’elles seront minimes dans les magasins le 11 juillet. Lundi le 7 juillet, le site web de la compagnie O2 était soudainement hors d’usage, en raison de la trop grande demande en ligne du iPhone 3G. Les clients ne pouvaient plus l’acheter en prévente , alors que quelques jours auparavant, la compagnie avait envoyé un courriel à tout ses clients, pour leur offrir le iPhone 3G. Le site web de la compagnie O2 affiche maintenant un message qui dit que seuls les clients déjà existant de Apple pourront se procurer un iPhone. O2 remercie les clients pour leurs intérêts envers le téléphone, mais dit qu’elle a reçu une trop grande demande pour le cellulaire et qu’elle est incapable de répondre aux besoins de tous les clients. Elle assure que chaque client pourra se procurer le iPhone d’ici la fin de l’été, mais que les quantités seront très limitées en magasin le 11 juillet. La compagnie O2 est en pourparler avec Apple pour avoir plus de iPhone 3G en magasin, mais pour l’instant, O2 aura à sa disposition une douzaine de cellulaires dans chaque magasin, par semaine. Les quantités sont déjà épuisées sur le site-web. O2 suggère aux clients qui ont déjà un iPhone, d’aller chercher la mise à jour 2.0 qui donne quelques nouvelles options que l’on retrouve dans le iPhone 3G. Malheureusement pour les fans inconditionnels du nouveau cellulaire, il sera impossible de se procurer le iPhone 3G blanc en Angleterre. Notons que Apple n’a jamais sorti de cellulaire d’une autre couleur que le noir.
  13. Pendant que les consommateurs passent à la caisse, d’autres encaissent les larges profits engendrés par un baril de pétrole qui explose à chaque jour. Pour en lire plus...
  14. L'Algérie, tablant sur une énergie bon marché, prévoit la production à terme de 2,2 millions de tonnes d'aluminium par an, destinées essentiellement à l'exportation, pour diversifier son économie dépendante des hydrocarbures. L'Algérie veut ainsi tirer profit de la hausse de la demande mondiale d'aluminium, laquelle augmente chaque année de 4%, soit 1,3 million de tonnes, a indiqué le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane. Pour en lire plus...
  15. De Duplessis à Blackburn André Pratte Éditorial - La Presse samedi 7 juin 2008 Furieux des changements apportés à l’aide financière d’Ottawa pour le développement économique, le ministre québécois Raymond Bachand a comparé son homologue fédéral Jean-Pierre Blackburn à nul autre que Maurice Duplessis. « Il est en train de déstructurer la façon de faire de notre société en matière de développement économique, a déclaré M. Bachand. Il recule au temps de Duplessis qui disait aux industriels demandant une subvention : Venez me voir dans mon bureau, je vais vous faire un chèque. » La comparaison est excessive. Mais l’inquiétude, la colère de M. Bachand et d’une bonne partie du milieu économique québécois, elles, ne le sont pas. Responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec (DEC), M. Blackburn a annoncé en novembre dernier la fin d’importantes subventions versées depuis plusieurs années à quelques dizaines d’organismes à but non lucratif (OBNL) qui se consacrent au développement économique régional. Le ministre a fait savoir que les 30 à 50 millions ainsi économisés chaque année serviront à financer des projets précis « qui ont un début, un milieu et une fin » plutôt que « des crayons et du papier ». Les organismes dont il est question ici sont de toutes tailles, des petits en région jusqu’à Montréal International. Pour la plupart, ils sont nés d’une volonté des régions d’appuyer de petites entreprises d’avenir ainsi que d’aider leurs PME à investir en innovation et à explorer les marchés extérieurs. Jusqu’à l’an dernier, le travail des OBNL semblait répondre parfaitement aux objectifs du fédéral. Jean-Pierre Blackburn a fait table rase. Plusieurs l’accusent d’agir pour des motifs partisans. Depuis son arrivée au ministère, le député de Jonquière-Alma tient à voir lui-même tous les dossiers. Il ne manque pas d’être présent à chaque conférence de presse. Par exemple, on l’a vu à Rimouski il y a deux semaines annoncer une subvention de 1,6 million destinée au projet de sous-marin du site maritime historique de Pointe-au-Père. Cependant, dans la même région, la Corporation de soutien au développement technologique des PME va perdre l’aide de 400 000$ qu’elle recevait. Qu’est-ce qui est plus porteur pour l’avenir, un vieux sous-marin transformé en attraction touristique ou l’amélioration de la productivité des petites entreprises ? Selon quels critères les projets sont-ils choisis, le développement des régions ou la visibilité du ministre en vue des prochaines élections ? Tous les OBNL ne sont peut-être pas aussi efficaces qu’ils le devraient. Certains dépensent sans doute trop en bureaucratie, en voyages, en activité sociale. Le problème, c’est que M. Blackburn a décidé de sabrer partout plutôt que d’y aller au scalpel suivant une analyse du bilan de chaque organisme. Le ministre fait la sourde oreille à la grogne généralisée qu’a provoquée sa nouvelle politique. Les dirigeants de six organisations importantes du monde économique québécois ne sont même pas parvenus à obtenir une rencontre avec lui. En somme, dans ce dossier crucial pour l’avenir de l’économie québécoise et des régions, Jean-Pierre Blackburn a adopté une approche politicienne, bête et têtue, indigne d’un gouvernement moderne. Source http://www.cyberpresse.ca/article/20080607/CPOPINIONS03/806070943/5034/CPOPI
  16. J'en rajouterai d'autres prochainement... La ville en hiver avec les décorations de Noël c'est une occasion que je ne peux pas rater! Je dois me dépêcher avant qu'ils les enlèvent ou que la neige fonde... Il n'y en a pas beaucoup comme il faisait très froid et que c'est laborieux de sortir le trépied à chaque fois (ou presque)
  17. 21 juin 2007 - 06h17 La Presse Francis Vailles Frais de garde surestimés, revenus non déclarés, fraude de TVQ, le fisc ne laisse rien passer. Si bien que cette année, Revenu Québec a récupéré deux milliards de dollars en passant au peigne fin les dossiers des contribuables, un record. Au cours de l'année terminée le 31 mars 2007, les contrôleurs du gouvernement ont plus précisément réclamé 1,98 milliard de dollars de plus que prévu aux contribuables. Il s'agit d'une hausse de 14% sur l'année dernière, mais surtout, de 54% sur quatre ans. Le fisc a donc les dents plus longues. Certains doivent sûrement grincer des dents en se rappelant leur mésaventure avec les collecteurs de Revenu Québec. D'autres, au contraire, estimeront que le fisc fait son travail, notamment pour les dossiers d'évasion fiscale, comme le souhaitait ardemment l'ancien ministre des Finances, Yves Séguin. «Par ses actions, Revenu Québec s'assure que chaque citoyen paie sa juste part du financement des services publics, a déclaré le nouveau ministre du Revenu, Jean-Marc Fournier. Par souci d'équité, les obligations fiscales des particuliers et des entreprises doivent être respectées.» Sur la somme de 1,98 milliard récupérée, 588 millions de dollars viennent des particuliers, 661 millions des entreprises et des retenus à la source et 732 millions de la TVQ et des autres taxes. Fait à souligner, ce n'est pas parce qu'il réclame l'argent que Revenu Québec réussit à l'encaisser. Cette année, 48% de la somme réclamée a réellement été encaissée. Cette proportion grimpera à 75% d'ici deux ans et après, il faudra peut-être mettre une croix sur le reste, qui sera inscrit aux mauvaises créances. D'ailleurs, bon an mal an, le fisc inscrit environ entre 400 et 450 millions de dollars aux mauvaises créances. Cette somme ne vient pas seulement des programmes des contrôleurs, mais de l'ensemble des recettes perçues par Revenu Québec pour le gouvernement. Car il faut bien le dire: une grande majorité des contribuables déclare correctement leurs revenus et le fisc collecte ainsi chaque année quelque 50 milliards de dollars. Cet argent sert directement aux services publics. Grosse cabane, petits revenus? Revenu Québec estime que l'accroissement de la récupération fiscale s'explique par la volonté gouvernementale, l'excellence du personnel et le raffinement de la sélection des dossiers. Par exemple, depuis quelques années, Revenu Québec croise des fichiers de données de divers organismes pour vérifier si le niveau de vie du contribuable correspond à ses revenus. Ce programme Indice de richesse permet au fisc de poser des questions à un contribuable qui a une «grosse cabane», mais des petits revenus. L'an dernier, le fisc a ainsi récupéré 24 millions avec son Indice de richesse. Un autre projet, comme Placements et investissement (vérification des gains de placement), a permis de récupérer 40 millions. La lutte contre le travail au noir et l'évasion fiscale a rapporté 84 millions, tandis que la vérification spéciale des grandes des grandes entreprises, 41 millions. Le fiscaliste Stéphane Leblanc, de Ernst & Young, n'est guère surpris par ces résultats en hausse. «Ils ont intensifié leurs vérifications, mais ils s'attaquent souvent aux mêmes choses: taxe sur le capital, frais de représentation, dépenses d'automobile, etc. Et oui, ils ont du succès, ils trouvent des choses», dit-il. Quoi qu'il en soit, les efforts du fisc sont rentables. Chaque dollar investi dans la récupération fiscale rapporte un peu plus de 8$ de revenus pour le gouvernement. Obtenez-vous un tel rendement en Bourse?
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