Aller au contenu
publicité

Babbaluci

Messages recommendés

Justement les deux tours de 50 étages (I guess your talking about 1000 et IBM) ont saturé le marché qui commençait déjà à faiblir au tournant des années 90. De plus, le crash de 1987 a fait mal à SNC.

 

La 1ere tour de SNC a été construite pour le siège social de SNC tandis que la deuxième était purement spéculative. Mais on peut quand même reprocher à SNC de bretter dans le manche quand on pense que ça fait 25 ans déjà que cette 2e tour a été planifiée et rien n'a été construit depuis. Pathétique pour un supposé leader mondial.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité

Je suis d'accord avec tes propos mais quand je regarde le nombre de grosses compagnies (celles qu'il nous reste encore) qui sont éparpillées au quatre coins de la ville, je ne comprends pas que plusieurs projets de tours à bureaux soient encore en «stand by» en attendant un ou deux gros locataires. À croire qu'au Québec on est vraiment des «porteux» de seaux d'eau sans vision. Et pourtant y'en a du talent : Ubisoft, Cirque du Soleil, Bombardier, toutes nos infirmières qui vont travailler en Suisse, tous nos cerveaux qui s'en vont ailleurs, voire même Céline Dion ou PKP. Notre maire est un faible, notre premier ministre provincial est un licheux et l'imbécile heureux qui nous sert de premier ministre fédéral est un «Red neck» qui favorise l'Alberta, ça n'aide pas non plus.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"...l'imbécile heureux qui nous sert de premier ministre fédéral est un «Red neck» qui favorise l'Alberta, ça n'aide pas non plus". Dude pas certain c'est quoi le lien avec notre marche immobilier. Regarde ce qui semble ce passer avec le tôt de chômage au Qc -- ca c'est peut être plus indicatif de notre situation Québécoise pitoyable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Faut aussi être un peu stupide pour voter pour un NPD au fédéral sans aucune expérience et dont on sait d'office qu'ils ne peuvent RIEN faire pour MTL.

Certains élus de ce parti sont sans doute 'sympas' mais bon pour le reste...c'est plusieurs années de perdues pour notre ville.

Au provincial il faudra voir avec la CAQ, lui donner une chance.Au niveau municipal il faut changer radicalement de management.

 

 

La région de Québec a connu une légère hausse de son taux de chômage de 0,2 % pour le dernier mois de 2011.

 

Le pourcentage de personnes qui ne travaillaient pas en décembre est passé à 4,7 % alors qu'il était à 4,5 % en novembre dernier. C'est donc dire que 2500 personnes de moins travaillaient pendant cette période. La population active de la région de Québec est évaluée par Statistique Canada à 428 000 travailleurs. Il s'agit tout de même d'un des taux de chômage les plus bas au Canada, à égalité avec la ville de Régina. En mai dernier, 6,9 % de la population de Québec était sans emploi alors qu'en février 2010, le taux de chômage avait atteint un plancher de 4 % seulement.

 

Qui peut m'expliquer pourquoi le taux de chômage est si 'bon'(bas en fait) à Québec ville versus MTL?Bon je me doute un peu les fonctionnaires et moins d'immigrants non qualifiés mais il doit bien avoir d'autres raisons?Qui en sait plus la dessus?Est ce leur Maire plus dynamique? lol

 

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2012/01/20120106-103359.html

Modifié par bxlmontreal
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Discussion politique ------» section politique.

La majorité des gens ici n'auront pas envie de vous lire. C'est pour ça qu'il existe une section dédié à ce type de discussion sur les méchants conservateurs, les méchants séparatistes, les méchants libéraux et tous les autres.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hum! beaucoup de frustrations dans l'air, KOOL je ne dis pas que tu as tort surtout politiquement parlant. Mais pour la question de la construction de tours à bureaux, je ne vois pas le rapport avec le jugement lourd que tu portes sur les québécois. Le marché du bureau est un marché cyclique qui demande de gros investissements et on ne peut blâmer les investisseurs d'être prudents. Surtout que nous frôlons encore une récession et que le secteur financier est toujours en restructuration et en quête de confiance.

 

Quant au projet de SNC proprement dit, disons que sur le plan de l'intégration directe avec les transports en commun, il a une petite faiblesse. En immobilier le site est le facteur no 1, et les deux projets (IBM et 1000 Lagauchetière) construits dans la même période que la supposée phase 2, offraient cet avantage hautement compétitif.

 

Maintenant avec le développement du Courtyard, de biais avec le site SNC, et à une distance de tunnel du réseau souterrain, on peut supposer qu'ils tenteront de se raccorder via ce prolongement, ou encore par le futur projet au coin de Bleury et Ste-Catherine. Dans les deux cas ils gagneront des points pour vendre leur projet à des clients qui favorisent ce critère quasiment incontournable à Montréal. La compétition se fait de cette manière dans le centre-ville et explique bien souvent la rapidité d'un projet par rapport à d'autres. On est donc loin des émotions et des décisions approximatives. L'immobilier, particulièrement dans le domaine du bureau, à ses règles et s'appuie sur des éléments qui lui ajouteront une plus valu pour compétitionner avec d'autres projets. C'est une logique d'affaires et quand on le comprend on accepte plus facilement les caprices du marché.

 

Quant à la question de la différence du taux de chômage entre Québec et Montréal, il n'a absolument rien à voir avec le maire Labeaume. Cette situation a toujours prévalu parce que Montréal est le point de chute de la majorité des nouveaux arrivants et qu'elle attire aussi davantage de jeunes venant de la province. Montréal est aussi plus pauvre que Québec et son secteur industriel plus ancien a tendance à s'éloigner de la ville en se renouvelant. N'oublions pas non plus que les couronnes nord et sud font une grande compétition à la ville et offrent des terrains nettement moins chers qu'au centre de l'ile , notamment.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Loin de moi l'idée de vouloir lancer un débat politique, simple constatation. Oui je suis un peu fru de voir ce que devient Montréal qui était le chef de file économique du Canada il y a à peine une petite quarantaine d'années (regardez les photos d'époque ou l'on voyait simultanément les constructions des tours PVM, CIL House, 800 Dorchester, CIBC, etc). Après ça, ça a pris 30 ans avant que la vue de la cuisine de je ne sais plus quel forumiste change (avec en bonus des projets réduits, 10 étages de moins pour la Tour Bell originale, l'abandon de la deuxième tour SNC). Bon, tout comme vous je suis super content de voir l'Altitude, l'Altoria et le Marriott grimper mais pendant ce temps-là Toronto se tape des Trump Tower et Calgary des Bow Tower. :worried:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les bureaux suivent les sièges sociaux et ces deux villes (Toronto et Calgary) sont nettement plus avantagées, la première comme étant la métropole économique du Canada et la deuxième pour la riche industrie du pétrole. Longtemps Toronto s'est plainte de l'ombrage que Montréal faisait sur son développement, tout cela a changé avec la montée du nationalisme québécois et le transfert des sièges sociaux en réponse à ce phénomène.

 

Dans les années 60, Montréal était une ville dominée par sa minorité anglophone et les francophones vivaient pour la majorité en subalternes. Rares étaient les francophones parmi les hauts dirigeants d'une entreprise, et s'ils s'en trouvaient, ils anglicisaient souvent leur nom pour ne pas paraitre inférieur ou même être reconnus sur l'organigramme. Le québécois moyen avait ce sentiment d'infériorité et quand il magasinait au centre-ville, c'est d'ailleurs toujours en anglais qu'on s'adressait à lui, (pour ne pas qu'il oublie sa condition?)

 

J'ai vécu ces années douloureuses et me suis impliqué, comme une bonne partie de mes contemporains, pour changer les choses. Bien sûr nous avons perdu une bonne part de notre économie au passage, mais cette économie ne nous appartenait pas, elle a simplement suivi ses dirigeants qui ont préféré se regrouper entre eux dans une ville qui parlait seulement leur langue, à l'abri de l'outrageux nationalisme québécois qui commençait à s'affirmer. C'est ainsi qu'en une décennie Montréal a perdu son titre de métropole canadienne, qui ne pouvait se partager en deux villes, (comme dans tous les pays occidentaux qui ne comptent généralement qu'une métropole, sans toutefois qu'elle soit nécessairement la plus grande ville).

 

Donc Montréal est devenu la métropole québécoise, une économie plus restreinte en comparaison avec celle du Canada et qui reflète grosso modo son pouvoir d'influence et son rayonnement plus limité. D'où un développement moins dynamique et plus cyclique dans le secteur du bureau. Mais une ville est bien plus que son pouvoir économique, c'est aussi une force culturelle et sur ce plan Montréal a considérablement grandi. Ce qu'elle a perdu d'un côté elle l'a gagné de l'autre, même si la culture est moins visible au niveau des grands chantiers du centre-ville.

 

J'ai bien vécu les deux périodes et ne regrette pas du tout le passé. Difficile de se vanter d'être "riche" quand l'argent appartient à d'autres. Nous étions plutôt "colonisés" par un pouvoir qui ne voulait absolument pas partager sa richesse avec l'autre entité nationale. Maintenant les jeux sont clairs et jamais le Québec n'a été autant maitre chez lui, en développant avec les années, une économie autochtone qui va croissant.

 

Il y a bien sûr encore beaucoup de travail à faire et beaucoup de rattrapage à combler. Mais les bases sont bien établies et l'avenir m'apparait nettement plus prometteur. Nous excellons dans une foule de domaines, nous avons développé beaucoup d'expertises diverses et possédons des équités (dont Hydro-Québec est le fleuron principal) qui sont des outils puissants de développement.

 

Donc rien à envier à quiconque et ce ne sont pas quelques édifices de plus ou de moins qui vont influencer ma perception positive de nous-mêmes. Montréal est devenue, sur plusieurs plans, une ville plus grande que nature et génère non seulement au Canada, mais aussi dans le monde, une image de talents et de réussites indéniables. Paradoxalement nous contribuons directement au succès du festival du film de Toronto par notre importante contribution de qualité et nos productions originales souvent gagnantes à l'international. Pareil pour la musique et plusieurs autres produits culturels, dont l'importante industrie du cirque notamment. Nous "écrasons" la culture canadienne qui sans notre contribution paraitrait encore plus pâle et quasi insignifiante vis à vis des E. U.

 

Remarquez que cette profession de foi n'est pas du chauvinisme, mais une sorte de douce revanche. C'est la reconnaissance de notre véritable valeur, qui représente à mon avis cette nouvelle fierté retrouvée et bien légitime, d'un peuple qui a su se relever et affirmer avec force son identité propre, non seulement au Canada, mais aussi dans le concert des nations, au niveau mondial.

 

Alors cessons de "pleurnicher" sur nos projets de construction jamais à la hauteur. Que valent des édifices construits et vides, qui ne peuvent certainement pas être des objets de fierté? Nous suivons un marché qui nous est propre, en fonction de la nature de notre économie. Se limiter à cette seule image pour notre ville en se comparant injustement à d'autres, ne contribue qu'à perpétuer insidieusement ce sentiment d'infériorité, dont heureusement une bonne partie des québécois s'est déjà débarrassé.

 

A vous de rejoindre cette majorité de "gagnants" qui bâtissent au quotidien le Québec de demain, en se concentrant sur le présent et l'avenir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mtl a des atouts majeurs qu'elle se construit: une référence en terme de design et de création de jeux vidéos, une industrie aérospatiale top niveau, la biopharmaceutique y est encore dynamique, la recherche scientifique, surtout médicale, y sera propulsée au rang mondial d'excellence avec les deux méga-hôpitaux en construction, le renouveau de Ste-Justine et leurs centres de recherche flambants neufs. Même le secteur financier a su ralentir (et peut-être freiner) l'hémorragie avec son redéploiement dans le domaine d'expertise des produits dérivés. Il y a bien sûr des menaces constantes contre ces atouts. Les autres villes ne restent pas le bras croisés, mais Mtl n'est pas Détroit. Elle a subi de dures années où crises économiques et politiques se sont juxtaposées pour faire des 30 dernières années un passage à vide assez douloureux.

 

Je crois fermement que le pire est passé en ce sens. Mtl s'est donnée (et continue de se donner) de nouvelles assises qui sont porteuses d'avenir. Il y a des défis continuels, dont l'un des premiers (hors économie), pour moi, est la gouvernance et le pouvoir de la ville face au (et au sein du) gouvernement provincial. J'en ai plus que marre de ce gouvernement des régions pour les régions. Les fonctionnaires de la capitale s'imaginent constamment qu'ils peuvent et doivent dire à la Métropole comment vivre et agir. Il va falloir un changement important qui va ramener MTL au centre des décisions du gouvernement. Il va falloir arrêter de s'excuser quand on veut faire quelque chose à Mtl et pas dans les régions. Vous avez remarqué que quand un politicien parle d'investir à Mtl, il ne peut s'empêcher, du même souffle, d'ajouter à chaque fois qu'il faut faire l'équivalent dans les régions? Comme s'il fallait constamment penser à ne pas offusquer les régions en ne parlant que de Mtl. Il faut que ça change. La ville doit devenir la priorité des prochains gouvernements, l'incontournable élément qu'il faut soigner et stimuler. Il faudra décupler le poids politique de Mtl, l'élever à son niveau "normal", car il est actuellement gravement en-deça de la réalité.

 

Et puis, en plus de tout ça, reconnaissons que nous avons un autre atout que certaines villes riches aimeraient avoir, mais ne peuvent pas acheter: ce petit supplément d'âme, cette personnalité qui se manifeste dans sa culture. Mtl est la capitale culturelle du Canada. Et ce titre rapporte. Voyez tous les commentaires des étrangers qui soulignent à grands traits cet aspect essentiel de la vie urbaine. Ça vaut de l'or.

 

Ce n'est pas rose, mais Mtl à de quoi s'appuyer pour bâtir un avenir stimulant. Il ne reste qu'à relever les manches, enlever les lunettes (roses ET grises) et bûcher un peu. Yeah!:P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Excellent résumé, ayant 50 ans et plus j'ai aussi connu les deux Montréal.Se comparer sans cesse à Toronto ou Calgary n'a plus de sens.On pleure la hausse soudaine du chômage

à Montréal à 8.6 pct, qui n'est peut être que passagère.Je vous confirme que comparée aux immenses taux de chômage dans les vieux pays en Europe, ce n'est rien du tout.

Pour info le chômage atteindrait de 20 jusqu'à 45 pct chez les jeunes en Espagne, Italie, France etc...et le chômage général entre 10 et 25 pct.Sans compter les gens sur le BS.

Donc tout est relatif, selon une étude récente d'une banque Suisse UBS, Montréal se classait favorablement à la 11ème place au niveau salarial/pouvoir d'achat au monde.Ce n'est pas si mal pour une économie en devenir(Québec inc 2.0)...

 

http://montreal-international.com/bulletins/expansion/fr/2011-10-13-editorial.html

 

http://www.ubs.com/global/fr/wealth_management/wealth_management_research/prices_earnings.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...