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Babbaluci

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Pas d'accord:

- Le taux d'impot est assez bas pour les compagnies (competitif au Canada et mieux que dans beaucoup d'etats americains), c'est ce qui compte pour attirer des entreprises et generer des emplois et de la croissance.

- Il y a des incitatifs fiscaux ou autres pour les entreprises qui sont plus qu'interessant (R&D biotech, R&D aerospatiale, IT, Jeux video, etc.) et qui positionne le Qc comme un chef de file dans des domaine de pointe.

- Le Plan Nord qui est en marche et qui attire deja les investisseurs va amener de l'activite supplementaires.

- Mtl est un incontournable pour ce qui est du capital de risque.

- Les sieges sociaux ne se vide pas. On vit la mondialisation des marches (ici comme ailleurs) mais il n'y a pas de migration de siege sociaux pour des raisons politiques par exemple (annees 70-80).

- Les talents bougent, c'est vrai ici, c'est vrai ailleurs. Il y a beaucoup de gens (eduques et avec des moyens) qui emigrent au Qc parce que les conditions y sont meilleurs que dans leur pays d'origine. Le Qc (et surtout Mtl) recoit son plein quota d'immigrant: Si Qc acceptait de lever la limite de ~50-55,000 immigrants par annee, il y en aurait probablement plus, donc il y a de la demande.

 

Ce que tu viens de dire date des annees 90 ou avant...

Tu devrais retinir que:

- Le concept de la competitivite est tres large et les moyens pour le mesurer aussi sont tres larges et plus ou moins precis...

- Le calcul de la dette est fait differement entre le Quebec et les provinces canadiennes, malgre que ca semble echapper aux gens qui font des commentaires la dessus.

- Le niveau de vie ou ce que tu as pour ce que tu gagne est un facteur majeur a mon avis dans le desir de s'etablir a un endroit (pas necessairement le taux d'impot) et Mtl fait tres bien sur ce plan.

 

C'est vrai qu'il y a encore des gens qui ont peur de venir a Mtl a cause du francais.

On va pas changer de langue pour leur faire plaisir, c'est comme ca ici on parle d'abord francais puis anglais.

Ce n'est pas une tendance aussi forte qu'avant.

Et on peut tres bien vivre tout en anglais a Mtl.

 

Je vit a Mtl.

J'ai vecu a Londres (1 an), Toronto (>1 an) et Beijing (>6 mois).

Je ne vivrais pas ailleurs qu'ici base sur mes experiences.

Modifié par qwerty
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-Le talent globale de la jeunesse ne vient pas au Quebec parceque les problemes avec la langue (c'est vrai, une minorite des gens preferraient venir au Quebec que disons l'Ontario?).. Jorge du Mexique apprend l'anglais pas le francais comme 2ieme langue

 

C'est plate que des pays comme le Brésil, la Suède, le Danemark, la France, l'Allemagne, la Belgique, (...), notre province, ne soit pas capable d'attirer des immigrants talentueux... J'ai hâte de voir la réaction de certains de mes amis/collègues immigrants quand je vais leur dire ça. Eux qui ont très bien réussi dans la vie et qui dans plusieurs cas ont appris le français à leur arrivée...

 

Qu'est ce qui te dis que Jorge du mexique ne parle pas 4 langues. Et que comme son amie Rosa, il ne voit pas l'apprentissage d'une langue comme un obstacle mais une corde de plus à son arc?

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Un des succès de Toronto dans le passé a été d'attirer une somme importante de sièges sociaux canadiens de compagnies américaines. Ils ont par la suite au cours du 20ième siècle su accroître cette présence étrangère avec les compagnies allemandes et japonaises par exemple. Quand on rajoute le branch plant economy de l'automobile conjugué à la présence des banques et de la bourse, ça fait puissant. C'est clair que la langue y était pour quelque chose, sans compter que le sud de l'ontario est en étroite collaboration avec les grandes viles du midwest. Ça n'enlève rien au fait que Toronto a su développé une quantité importante de gros joueurs industriels et commerciaux de son propre cru.

 

Alors que Montréal perdait des sièges sociaux au profit de Toronto et Calgary (CP), elle perdait aussi des jetons dans des secteurs industriels usés comme le vêtement. Des secteurs qui ne payaient pas de gros salaires mais qui ont permis à pas mal de monde, en particulier aux femmes immigrantes d'obtenir des emplois stables. Notre économie s'est transformée assez facilement malgré tout, mais elle continue de manquer de combustible.

 

Je pense que la ville de Montréal, la chambre de commerce et le gouvernement québécois devraient utiliser les services de quantité de francophones venus d'Europe qui se sont illustrés pour vendre la ville comme porte d'entrée sur l'Amérique. Il y a pas mal de gens qui ont obtenu des succès à Montréal et qui peuvent vendre la salade auprès de chefs d'entreprises en Suisse, Belgique, France et en Afrique par exemple. La possibilité qu'offre Montréal de transiger dans les deux langues est un atout formidable, et ce créneau est, il me semble laissé en friche... Qu'en pensez-vous?

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d'accord avec toi que Mtl a ete affecte par la composition de son economie.

Le vetement a fait mal mais le bois d'oeuvre aussi - Plusieurs grandes entreprises ont du se restructurer ou meme deposer leur bilan ou fusionner a cause de la chute de prix dans la derniere decenie (Abitibi, Tembec, Domtar, etc.).

 

Les nouveaux secteurs que l'on voit emerger sont de tres bonne augure.

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d'accord avec toi que Mtl a ete affecte par la composition de son economie.

Le vetement a fait mal mais le bois d'oeuvre aussi - Plusieurs grandes entreprises ont du se restructurer ou meme deposer leur bilan ou fusionner a cause de la chute de prix dans la derniere decenie (Abitibi, Tembec, Domtar, etc.).

 

Les nouveaux secteurs que l'on voit emerger sont de tres bonne augure.

 

Oui puis les gens du vêtement se sont concentré sur des produits comme la lingerie ou sur le commerce de détail. Les compagnies de papier et de bois d'oeuvre son ten train de chercher des solutions aussi, des moyens de répondre à de nouvelles demandes.

 

mark_ac, on ne peut pas dire qu'il est impossible de compétitionner avec les autres villes du monde. Il existe des secteurs de l'économie qui surgissent parfois grâce à l'innovation et à l'opportunité que nous offent des ressources comme dans le Plan Nord. On a une masse critique assez importante de gens de talent pour pouvoir se diriger vers de meilleurs résultats. Chicago c'est bien beau mais il y a là des gâchis énormes comme dans pas mal de villes du Rustbelt. C'est beau les tours du Loop mais il y a pas mal plus de gens qui sont partis vers la banlieue depuis vingt ans que le contraire. Il y a 15,000 maisons abandonnées en ce moment là-bas. La région de Détroit a un PNB bien plus élevé que Montréal, mais c'est un trou de beigne, sans tramways, ni métro, ni trains de banlieue et des bus déficients.

 

Avec nos universités, notre capacité à se transformer, on peut devenir un gros joueur; faut manger plus de poutine, avec des petits pois...

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