Aller au contenu

steve_36

Messages recommendés

M. Ferrandez n’était pas le seul élu montréalais à se retrouver dans ce palmarès. Le maire de Rosemont-La-Petite-Patrie, François W. Croteau, était aussi en nomination dans cette même catégorie pour avoir instauré un nouveau règlement interdisant la mise en place de nouveaux services à l’auto. Selon la Fédération, cette mesure réduit les possibilités commerciales des restaurants et pharmacies.

 

On s'entend que le cadre bâti de Rosemont ne se prête pas tellement aux services à l'auto de toute façon...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 126
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

Membres prolifiques

Photos publiées

Dans le cas de Rosemont moi aussi je suis d'accord avec la décision d'interdire de nouveaux services à l'auto. Premièrement parce que le quartier ne s'y prête pas bien, comme dit Begratto, mais aussi parce que cela évite d'avoir trop de chaine corporative.

 

Par contre je dois avouer que Ferrandez ne semble pas aider les petits commerces indépendants de son quartier, il leur rend la vie plutôt difficile. Je suis d'accord pour les mesures d'apaisement de la circulation sur les rues secondaires mais en échange il aurait fallu mettre en place des mesures pour atténuer le choc chez les commerçants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
Fini les bars et les salles de spectacles sur Prince-Arthur Ouest

 

La rue Prince-Arthur Ouest, entre la rue Clark et le boulevard Saint-Laurent, aura des activités commerciales moins intensives, si le nouveau règlement d’urbanisme du Plateau-Mont-Royal modifiant certains coins de rues et tronçons, est adopté. Alors que de nombreux intervenants déploraient le déclin de l’artère depuis plusieurs années, aucun bar ou salle de spectacle ne pourrait désormais s’y installer.

 

Le tout a été présenté dans le cadre d’une consultation publique, le 27 janvier, à propos du règlement modifiant le règlement d’urbanisme de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, afin de revoir les usages prescrits à proximité de certains coins de rue et sur quelques tronçons. La première motion a été adoptée au conseil d’arrondissement du 2 décembre et son adoption définitive aura lieu le 2 mars, si aucune modification n’est apportée.

 

La rue perd avec cette modification son usage industriel qui était au préalable permis.

 

«On permet les cafés-terrasses pour qu’il y ait une continuité commerciale et parce qu’il y en a déjà. On veut toutefois empêcher les usages plus nuisibles comme les salles de spectacles et les bars. Ces types de commerces sont peut-être moins adaptés à la rue Prince-Arthur Ouest, qui a une continuité résidentielle, plutôt que sur Saint-Laurent qui est juste à côté», indique le conseiller en urbanisme du Plateau-Mont-Royal, Simon Lemieux.

 

Actuellement, à l’ouest de la rue Clark, aucune activité commerciale n’est autorisée. À l’est du boulevard Saint-Laurent, quelques commerces ont pignons sur rue.

 

Le directeur général de la Société de développement du boulevard Saint-Laurent, Glenn Castenheira, se montre prudent face à cette nouvelle réglementation.

 

«Présentement, en raison du contingentement, il est impossible d’ouvrir un nouveau bar sur Saint-Laurent, donc ce type d’établissement ne pourrait choisir cette artère à la place. Il est toutefois judicieux de vouloir éviter l’étalement de la vie nocturne dans les zones résidentielles. Cela, toutefois, doit s’inscrire dans une vision plus large et pas seulement dans des interventions à la pièce», indique M. Castenheira.

 

Révolue, l’époque des bars sur Prince-Arthur

Un seul bar oeuvre sur cette portion de Prince-Arthur Ouest et il se retrouvera en droit acquis, si la modification du règlement est adoptée telle quelle. Trois restaurants et deux cafés-terrasses y trônent également. Ateliers d’artistes, bureaux et écoles spécialisées pourront s’établir au deuxième étage.

 

D’autres rues sont aussi affectées par cette modification au règlement d’urbanisme. Ainsi, les usages intensifs sur les rues Gilford, entre Saint-Denis et Resther seront interdits. Actuellement, de nombreux bureaux, sont aménagés.

 

«En ce moment, le même usage que sur l’avenue du Parc était permis sur la rue Gilford, ce qui n’est pas logique. Avec la nouvelle réglementation, ce seront surtout des bureaux d’affaires qui persisteront sur ce tronçon», continue M. Lemieux.

 

La rue Saint-Dominique, parallèle au boulevard Saint-Laurent, connaîtra aussi des modifications urbanistiques. 25% des bâtiments ont une façade sur les deux rues et dans 80% des cas, l’espace est utilisé pour du stationnement. Seulement 14 commerces ont leur entrée sur Saint-Dominique. Les usages à cet effet seront désormais interdits sur l’axe nord-sud, mais permis sur les coins de rue est-ouest.

 

Enfin, le tracé urbanistique de plusieurs coins de rues a été revu pour empêcher les propriétaires possédant des édifices sur des rues résidentielles de profiter du zonage commerciale de la rue voisine. Des délimitations approximatives des zones expliquent ces anomalies réglementaires.

 

Un résident du quartier, Charles Bouclé, a d’ailleurs été évincé de son logement de la rue Clark, parce que le propriétaire a décidé de louer à un commerce, profitant du fait que son immeuble était entre la zone des rues Prince-Arthur et Clark.

 

«Ça faisait des années que c’était résidentiel et là, c’est devenu une épicerie», raconte-t-il.

 

Le conseiller de Ville du Mile End, Richard Ryan, souligne que la pression sur le marché immobilier est forte et que les spéculateurs profitent de ces vides réglementaires pour la conversion

 

«On a un des plus bas taux d’inoccupation des logements à Montréal, ce qui crée beaucoup de pression, alors il faut s’assurer que des cas comme celui de M. Bouclé se produisent le moins souvent possible», affirme M. Ryan.

 

http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/710591/fini-les-bars-et-les-salles-de-spectacles-sur-prince-arthur/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On parle souvent des mauvaises nouvelles, trop même, et on s'acharne, souvent en répétant la même mauvaise nouvelle. Par contre on parle rarement des bonnes nouvelles et je ne sais pas pourquoi !!!

 

Bref, il y a une douzaine de nouveaux commerces qui ont ouvert dernièrement sur l'avenue du Mont-Royal seulement. Je crois que c'est non seulement une excellente nouvelle mais j'ai comme l'impression qu'il y a une sorte de transition. C'est à dire qu'il semble y avoir davantage de commerces de proximités qui ouvrent. Fruiterie, boulangerie etc... Et c'est tant mieux.

 

http://www.mont-royal.net/fr/nouveaux-commerces

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La mauvaise réputation du Plateau a beaucoup à voir avec l'ancienne direction de l'Association des commerçants de l'Avenue qui se tirait dans le pied en faisant de l'action politique sur le dos de ses propres membres... Ils haïssaient tellement Ferrandez qu'ils appelaient TVA à chaque fois qu'un commerce fermait pour dénoncer la hausse des tarifs de stationnement. À chaque 3 mois, un commerçant venait répéter que ce n'est plus possible de se stationner sur le Plateau. Les gens finissent par le croire et il y a sûrement eu un effet d'entraînement. Mais il y a eu un changement de garde à l'association et depuis quelques mois, on entend moins les commerçants crier au loup. Ce ne peut qu'être bénéfique pour les commerçants!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les questions que je me pose sont est-ce que les nouveaux commerces sont plus ciblés sur les services de proximité, c'est-à-dire est-ce qu'ils visent principalement (pour ne pas dire uniquement) la population locale? Et est-ce que les commerces qui ont fermés au cours des derniers mois ou des dernières années s'adressaient à la même clientèle locale ou bien attiraient-ils des clients de plus loin? En gros, est-ce que l'Avenue du Mont-Royal est en train de se transformer en simple rue commerciale locale ne visant que son marché immédiat ou bien veut-elle demeurer une artère commerciale à portée régionale (ou même plus, puisque Mont-Royal a une réputation qui sort de Montréal) avec des commerces tendances qui attirent des clients de partout?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je dirais que plusieurs commentaires sur les réseaux sociaux venaient de gens vivants partout autour de Montréal. Les gens venaient de loin pour magasiner sur le Plateau, ce qui est moins le cas maintenant. Ils utilisent leur voiture, c'est peut-être ce que les résidents ne veulent plus, des voiture par centaines sur le Plateau, ils veulent que ça devienne un simple quartier comme les autres.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je dirais que plusieurs commentaires sur les réseaux sociaux venaient de gens vivants partout autour de Montréal. Les gens venaient de loin pour magasiner sur le Plateau, ce qui est moins le cas maintenant. Ils utilisent leur voiture, c'est peut-être ce que les résidents ne veulent plus, des voiture par centaines sur le Plateau, ils veulent que ça devienne un simple quartier comme les autres.

 

Des voitures par centaines? Tu veux plutôt dire des voitures par centaines de milliers. C'est 600 000 déplacements motorisés par jour à travers le quartier. Les artères sont saturées, ayant pour résultat que les rues résidentielles, les abords de parcs et des écoles accueillent le trop-plein de manière très maladroite, ce qui est un phénomène relativement contemporain, et la raison des mesures d'apaisement. C'est un peu réducteur de dire que l'objectif des gens du Plateau soit de «rendre le quartier comme les autres». C'est plutôt d'avoir une certaine qualité de vie et sécurité (pour soi-même et parfois pour leur famille), franchement deux éléments essentiels pour n'importe qui en 2015 ayant un certain niveau de vie. Le contraire serait de condamner le quartier à être un secteur de jeunes célibataires temporaires aux attentes plutôt basses envers le quartier.

 

Ce qui est un peu dommage dans le débat sur le Plateau, c'est de ne pas se rendre compte qu'autant les automobilistes que les résidants ont le même problème: la saturation des options de mobilité à Montréal. Plutôt, on préfère insulter la population du Plateau sur leurs choix, favoriser la congestion des quelques rues résidentielles du quartier pour gagner quelques milliers de déplacements par jour en capacité supplémentaire, et penser que ça va faire la moindre différence sur l'accessibilité réelle du quartier ou de la ville en général. À la limite, cela changerait peut-être la perception du quartier, ce qui est un peu ironique, vu que cette perception vient souvent de gens habitant des quartiers où l'apaisement de la circulation est beaucoup plus radical.

 

Pour répondre à la question de ToxiK, je crois qu'on devrait se demander ce qui constitue un commerce de destination de nos jours. Une bonne part des boutiques de destination classiques sont plutôt obsolètes devant les grandes surfaces aux prix compétitifs, l'augmentation de l'offre commerciale d'une manière moins centralisée, et surtout l'Internet. À mon humble avis, en dehors des produits fabriqués sur place, il ne reste plus une tonne de commerces de destination qui pourrait justifier une grande concentration de ce genre d'établissement. Et puis, en bout de ligne les résidants sont définitivement gagnants au passage à des commerces de proximité. Il y a quelques années, il n'y avait pas une belle sélections de bouchers et de boulangeries uniques et de qualité sur Mont-Royal. Maintenant, c'est le cas, et c'est beaucoup plus agréable au quotidien qu'un magasin où l'on ne mettrait pas les pieds plus d'une fois dans l'année. Sans compter que certains de ces commerces de proximité peuvent aussi être des commerces de destination, s'ils sont des projets uniques et originaux...

 

En bout de ligne, le Plateau ne sera jamais «un quartier comme les autres». Tous les quartiers de Montréal sont différents. Le Plateau a un contexte urbain, une localisation, une densité, une mixité des fonctions, une architecture, une histoire, une certaine faune locale bien à lui. Un quartier change constamment. Le Plateau a déjà été un ramassis de villages, de tanneries et de gares de triage, pour devenir un quartier résidentiel populaire, jusqu'à un repère d'artistes, une destination commerciale exclusive, et maintenant un quartier en gentrification en quête de renouveau urbain cherchant à protéger un peu de cette mixité acquise au fil de nombreuses années. On pourrait raconter une histoire similaire pour bien d'autres quartiers, et ils vont tous dans leur direction propre. Le Plateau sera sûrement autre chose dans 20 ans.

 

En tout cas, ce qu'on peut retenir de la nouvelle de Steve_36, c'est la résilience des rues commerciales locales. Mont-Royal et Saint-Laurent sont capables de rebondir en offrant de nouveaux commerces dont la qualité ne diminue pas, même après des moments difficiles. Par contre, on voit un certain changement sur la clientèle cible, on peut espérer pour le mieux. Il faut simplement prier pour que ce sera la même chose pour Saint-Denis ou Prince-Arthur.

 

Et j'espère aussi qu'on sera capable d'avoir des solutions novatrices pour améliorer la mobilité en ville, que ce soit en voiture ou avec des alternatives, plutôt que de toujours réclamer les mêmes «solutions» menant à un cul-de-sac (ou à un sens unique :P). Et non, je ne trouve pas que Projet Montréal travaille particulièrement bien à cet objectif, mais ils répondent à des problèmes et des inquiétudes plutôt universelles à notre époque, de la part des citoyens.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sauf que le Plateau perd de la population.

 

Je ne suis pas certain de savoir où tu veux en venir avec ce fait... Le taux d'occupation des logements n'est certainement pas à la baisse. C'est certain que la population n'est pas aussi haute qu'à une époque ou le standard de vie n'était pas comparable à aujourd'hui. Les ménages aujourd'hui sont beaucoup plus petits, et l'espace désiré plus important. Depuis, la population est stable à plus ou moins 100 000 habitants, variant légèrement avec la composition des ménages du quartier d'une année à l'autre.

 

À titre d'information, la population est stable depuis 1991... Je ne crois pas qu'on puisse parler d'une baisse à notre époque contemporaine.

Modifié par vincethewipet
Précision population
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...