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steve_36

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Des voitures par centaines? Tu veux plutôt dire des voitures par centaines de milliers. C'est 600 000 déplacements motorisés par jour à travers le quartier. Les artères sont saturées, ayant pour résultat que les rues résidentielles, les abords de parcs et des écoles accueillent le trop-plein de manière très maladroite, ce qui est un phénomène relativement contemporain, et la raison des mesures d'apaisement. C'est un peu réducteur de dire que l'objectif des gens du Plateau soit de «rendre le quartier comme les autres». C'est plutôt d'avoir une certaine qualité de vie et sécurité (pour soi-même et parfois pour leur famille), franchement deux éléments essentiels pour n'importe qui en 2015 ayant un certain niveau de vie. Le contraire serait de condamner le quartier à être un secteur de jeunes célibataires temporaires aux attentes plutôt basses envers le quartier.

 

Ce qui est un peu dommage dans le débat sur le Plateau, c'est de ne pas se rendre compte qu'autant les automobilistes que les résidants ont le même problème: la saturation des options de mobilité à Montréal. Plutôt, on préfère insulter la population du Plateau sur leurs choix, favoriser la congestion des quelques rues résidentielles du quartier pour gagner quelques milliers de déplacements par jour en capacité supplémentaire, et penser que ça va faire la moindre différence sur l'accessibilité réelle du quartier ou de la ville en général. À la limite, cela changerait peut-être la perception du quartier, ce qui est un peu ironique, vu que cette perception vient souvent de gens habitant des quartiers où l'apaisement de la circulation est beaucoup plus radical.

 

Pour répondre à la question de ToxiK, je crois qu'on devrait se demander ce qui constitue un commerce de destination de nos jours. Une bonne part des boutiques de destination classiques sont plutôt obsolètes devant les grandes surfaces aux prix compétitifs, l'augmentation de l'offre commerciale d'une manière moins centralisée, et surtout l'Internet. À mon humble avis, en dehors des produits fabriqués sur place, il ne reste plus une tonne de commerces de destination qui pourrait justifier une grande concentration de ce genre d'établissement. Et puis, en bout de ligne les résidants sont définitivement gagnants au passage à des commerces de proximité. Il y a quelques années, il n'y avait pas une belle sélections de bouchers et de boulangeries uniques et de qualité sur Mont-Royal. Maintenant, c'est le cas, et c'est beaucoup plus agréable au quotidien qu'un magasin où l'on ne mettrait pas les pieds plus d'une fois dans l'année. Sans compter que certains de ces commerces de proximité peuvent aussi être des commerces de destination, s'ils sont des projets uniques et originaux...

 

En bout de ligne, le Plateau ne sera jamais «un quartier comme les autres». Tous les quartiers de Montréal sont différents. Le Plateau a un contexte urbain, une localisation, une densité, une mixité des fonctions, une architecture, une histoire, une certaine faune locale bien à lui. Un quartier change constamment. Le Plateau a déjà été un ramassis de villages, de tanneries et de gares de triage, pour devenir un quartier résidentiel populaire, jusqu'à un repère d'artistes, une destination commerciale exclusive, et maintenant un quartier en gentrification en quête de renouveau urbain cherchant à protéger un peu de cette mixité acquise au fil de nombreuses années. On pourrait raconter une histoire similaire pour bien d'autres quartiers, et ils vont tous dans leur direction propre. Le Plateau sera sûrement autre chose dans 20 ans.

 

En tout cas, ce qu'on peut retenir de la nouvelle de Steve_36, c'est la résilience des rues commerciales locales. Mont-Royal et Saint-Laurent sont capables de rebondir en offrant de nouveaux commerces dont la qualité ne diminue pas, même après des moments difficiles. Par contre, on voit un certain changement sur la clientèle cible, on peut espérer pour le mieux. Il faut simplement prier pour que ce sera la même chose pour Saint-Denis ou Prince-Arthur.

 

Et j'espère aussi qu'on sera capable d'avoir des solutions novatrices pour améliorer la mobilité en ville, que ce soit en voiture ou avec des alternatives, plutôt que de toujours réclamer les mêmes «solutions» menant à un cul-de-sac (ou à un sens unique :P). Et non, je ne trouve pas que Projet Montréal travaille particulièrement bien à cet objectif, mais ils répondent à des problèmes et des inquiétudes plutôt universelles à notre époque, de la part des citoyens.

 

Le petits magasins sont exactement ce qui peut offrir la meilleur compétition aux grandes surfaces. On ne peut par "surwalmarter" Wal-Mart (ce que Zellers n'a pas voulu comprendre). Offrir un meilleur service devient une façon d'attirer les clients. On se dirige vers une économie de commerce de service où le produit n'est qu'une composante de l'expérience. Les petits commerces de destinations peuvent devenir très important dans ce genre de marché.

 

En ce qui concerne les automobiles qui passent dans le quartier, il faut faire la différence entre les transiteurs qui ne font que passer et les clients qui s'arrêtent pour acheter. Il est tout à fait naturel que le Plateau veuille limiter les transiteurs à certaines artères (mais pas de les empêcher de passer). La question à se poser est est-ce que le Plateau veut encore des clients de l'extérieur dans ses commerces ou bien limiter ses artères commerciales à la population locale. Il faut noter que les clients de l'extérieur ne viendront pas tous en transport en commun.

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La formule idéale est de répondre aux besoins de services du quartier en premier et cela sur une base quotidienne. Tant mieux si le rayonnement d'un commerce dépasse le quartier lui-même. Mais ce ne devrait pas être son objectif, car l'offre et les formules aujourd'hui sont tellement variées que la compétition a tôt fait de la diluer. En plus impossible de faire compétition aux centres d'achats des banlieues qui ont du stationnement gratuit et facilement accessible pour accommoder les automobilistes. Mieux vaut alors ouvrir une deuxième succursale à l'extérieur pour répondre à cette demande, si besoin est.

 

Dans toute entreprise de commerce, il est logique de faire une étude de marché, et cette dernière se basera généralement sur la clientèle potentielle de proximité. C'est ce que font les grandes chaines quand elles s'installent dans un quartier donné et la règle n'est pas différente pour les boutiques ou services plus personnalisés. Ce n'est ensuite qu'avec les années et la bonne réputation, ou avec des produits exclusifs que ce rayonnement grandira et que la fidélité s'installera.

 

Dans tous les cas la qualité offerte sera déterminante et deviendra la meilleure garanti de pérennité. Elle est là la formule gagnante, répondre aux véritables besoins des gens qui sont le plus susceptibles de fréquenter l'endroit en premier. Et cela avant d'essayer d'attirer ceux de l'extérieur, qu'il faudra toujours voir comme une prime et la confirmation d'une niche bien établie. Il y a suffisamment de population en ville pour bien faire vivre les commerces de quartiers sur les artères principales, seulement ces derniers doivent s'ajuster au type de clientèle qui compose son environnement.

 

N'oublions pas non plus que les commerces indépendants sont soumis à des conditions différentes des grandes chaines. Ils reposent souvent sur les épaules d'un seul proprio, donc plus difficile d'assurer la relève et il ne faut pas non plus compter les heures de travail. Ce n'est donc pas donné à tout le monde. Finalement l'environnement commercial lui-même est en constante évolution, la technologie change rapidement et certains types de commerces deviennent parfois obsolètes en moins d'une décennie.

 

Donc la densité des villes est à la fois un avantage et une contrainte. Pour assurer le succès d'un commerce donné ou d'une rue commerciale, mieux vaut alors miser sur les avantages. Et le premier avantage ce sont les dizaines de milliers de clients potentiels que l'on trouvera dans un périmètre qui variera selon le type de service. Ainsi l'acheteur local sera toujours celui dont on voudra développer la fidélité en priorité, parce qu'il est susceptible de multiplier les visites et de surcroît augmenter les recettes, tout en contribuant directement à l'économie de son quartier.

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Le petits magasins sont exactement ce qui peut offrir la meilleur compétition aux grandes surfaces. On ne peut par "surwalmarter" Wal-Mart (ce que Zellers n'a pas voulu comprendre). Offrir un meilleur service devient une façon d'attirer les clients. On se dirige vers une économie de commerce de service où le produit n'est qu'une composante de l'expérience. Les petits commerces de destinations peuvent devenir très important dans ce genre de marché.

 

En ce qui concerne les automobiles qui passent dans le quartier, il faut faire la différence entre les transiteurs qui ne font que passer et les clients qui s'arrêtent pour acheter. Il est tout à fait naturel que le Plateau veuille limiter les transiteurs à certaines artères (mais pas de les empêcher de passer). La question à se poser est est-ce que le Plateau veut encore des clients de l'extérieur dans ses commerces ou bien limiter ses artères commerciales à la population locale. Il faut noter que les clients de l'extérieur ne viendront pas tous en transport en commun.

 

Oh je suis d'accord sur ton opinion sur les petits magasins. J'ai simplement l'impression que le type de magasin qui profite de ce genre d'expérience à plus petite échelle n'est pas aussi vaste que le commerce de destination d'il y a 15 ans, par exemple. Il est plus courant de voir un client faire ses propres recherches sur un produit disponible un peu partout, ou de chercher un produit assez précis pour souhaiter simplement le commander d'une source Internet ou la disponibilité est assurée, par exemple (d'ailleurs plusieurs magasins du Plateau sont de plus en plus actifs sur l'Internet, avec succès). Dans d'autres cas, ce sont les petits locaux qui sont moins adaptés à certains types de produit. Le marché a quand même changé ces dernières années. Il y aussi bien des destinations qui ont simplement passé de mode. Mais je suis d'accord sur le service et l'expérience, c'est encore deux forces bien valides de ces petits commerces, c'est à encourager.

 

Sinon, je crois qu'il est évident que le Plateau veut encore de la clientèle extérieure, et des automobilistes. Ce serait radical et, de toute manière, carrément impossible d'éliminer cette clientèle, à moins de transformer les artères en potagers. Il y en a encore à la tonne aussi, même si l'importance de cette clientèle a diminuée dans les dernières années. Il faudrait surtout savoir identifier les problèmes réels d'accessibilités à ces artères et appliquer des solutions ciblées et efficaces. Je crois que les mesures d'atténuations de la circulation ont surtout un impact réellement mesurable sur le trafic de transit. La clientèle à destination locale a beaucoup moins de raison de chercher un raccourci sur les rues résidentielles en dehors des heures de pointes. C'est plutôt un détour dans la majorité des cas.

 

Tant qu'à moi, je regarderais surtout du côté de l'accessibilité du stationnement. On devrait prendre des leçons des villes européennes, ne pas se fier uniquement au stationnement sur rue, mettre en place du stationnement intérieur facilement accessible des artères, et ainsi libérer l'espace sur les rues commerciales pour quelque chose de plus attirant. Tout le monde serait gagnant. Faudrait juste avoir l'argent pour réaliser ces projets. Enfin, c'est juste une idée comme ça. Je trouve un peu dommage de voir la ville-centre parler de financement de nouveaux stationnements dans le centre-ville, alors que l'activité commerciale et culturelle du Plateau est tout aussi importante pour la ville, et la situation du stationnement entièrement dépendante du seul et unique stationnement sur rue, avec tous les problèmes que cela implique.

 

Comme il a été mentionné, la perception du quartier a beaucoup été entachée aussi, parfois par les commerçants eux-mêmes et la présentation dans les médias. Bien sûr qu'un commerçant du DIX30 va toujours profiter de la tribune de ces reportage pour dire que c'est merveilleux chez eux à comparer, c'est un super coup de pub. L'auditeur va allez là où le soleil brille :P. Enfin, l'automobile est toujours un sujet un peu émotionnel dans notre société, faut faire attention à la manière de présenter des projets concernant ce qui est intégral au mode de vie de beaucoup.

Modifié par vincethewipet
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  • 2 semaines plus tard...

Plus de boutiques et de ventes grâce aux heures prolongées sur le Plateau

La prolongation des heures d’ouverture des commerces sur les grandes artères du Plateau-Mont-Royal a non seulement permis une augmentation des ventes, mais également l’ouverture de nouvelles boutiques.

 

Daniel Esteban, l’un des propriétaires de la boutique Off The Hook à Montréal, avait ouvert une succursale temporaire de sa boutique Instock sur le boulevard Saint-Laurent, en novembre. Mais c’est avec l’arrivée, en décembre, du nouveau règlement permettant la prolongation jusqu’à 21h des heures d’ouverture des commerces pendant la fin de semaine, que son équipe a décidé de signer un bail pour l’année. «Ça a aidé à prendre la décision, a avoué M. Esteban en entrevue avec Métro. On s’est dit qu’on allait rester ici pour l’été, parce que [ce nouveau règlement] va nous donner du business.»

 

Selon son évaluation, avec les ventes supplémentaires que cette nouvelle disposition permettra au courant de l’été, l’équipe croit qu’elle pourra doubler son chiffre d’affaires annuel.

 

«On connaît les risques du boulevard Saint-Laurent, on voit des commerces qui ouvrent, et deux mois plus tard, qui ferment. Mais pour nous, ce nouveau règlement augmente les possibilités et on a décidé de prendre la chance de rester», a confié l’entrepreneur.

 

Le directeur général de la Société de développement commercial du boulevard Saint-Laurent (SDBSL), Glenn Castanheira, assure d’ailleurs qu’il accompagne d’autres entrepreneurs qui souhaitent s’établir dans le secteur en raison de cette nouvelle règlementation.

 

Le projet-pilote de deux ans, autorisé par le ministère de l’Économie en décembre, permet aux commerçants notamment des rues Mont-Royal, Saint-Denis, Saint-Laurent et Duluth de prolonger leurs heures d’ouverture jusqu’à 21h les fins de semaine.

 

Un son de cloche positif se fait entendre parmi les commerçants depuis que cette nouvelle disposition a été adoptée. «Au moins une demi-douzaine de commerçants m’ont dit : “Ça a sauvé mon temps des fêtes, on en avait besoin”», ajoute M.Castanheira. Même évaluation du côté de Driss Bennanie, propriétaire de la boutique Bubbles, sur l’avenue du Mont-Royal, qui s’est prévalu de cette nouvelle disposition depuis son entrée en vigueur. «Il y a eu des samedis où la journée était moyenne, et d’un seul coup, entre 17h et 18h30, on faisait 20%, parfois 25%, du chiffre d’affaires de la journée», dit-il, heureux que cette nouveauté puisse l’aider en ces temps difficiles économiquement. Carlo Sciangola, propriétaire de Sicily Clothing, sur l’avenue du Mont-Royal, évalue quant à lui faire en moyenne de 10 à 15% de ses ventes de la journée après 17h.

 

M. Castanheira explique que, bien que pour le moment ce ne sont pas tous les commerçants qui ont pu revoir leur horaire officiellement, plusieurs apprécient le fait d’avoir le droit de continuer de servir un client dans la boutique après 17h plutôt que de lui montrer la porte.

 

«Mais au printemps, ça va décoller massivement», prévient Charles-Olivier Mercier, directeur général de la Société de Développement de l’Avenue du Mont-Royal (SDAMR). Une affirmation qui fait consensus chez les gens d’affaires du secteur. Plusieurs commerces se préparent actuellement pour la venue du beau temps, dit-il, et une soixantaine de commerçants de l’avenue du Mont-Royal devraient alors se prévaloir de cette nouvelle disposition.

 

«Il y a toujours du monde qui redescendent du Mont-Royal l’été et ils redescendent tard. On n’avait jamais l’occasion de voir ce monde parce qu’on fermait à 17h, a déploré M. Bennanie. Il devrait y avoir une amélioration dans nos chiffres, surtout en période estivale.»

 

Améliorer la circulation

Deux commerçants de l’avenue du Mont-Royal ont fait valoir à Métro que d’autres dispositions devraient être changées pour aider les commerçants, notamment pour augmenter la circulation sur le Plateau, dont :

 

-la réduction du coût des parcomètres

 

-la diminution du nombre de rues à sens unique

 

 

http://journalmetro.com/actualites/montreal/722196/plus-de-boutiques-et-de-ventes-grace-aux-heures-prolongees-sur-le-plateau/

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http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/723144/le-plateau-luttera-contre-linoccupation-des-locaux-commerciaux/

 

Le Plateau luttera contre l’inoccupation des locaux commerciaux

 

Par Catherine Bouchard

TC Media

 

Le Plateau-Mont-Royal désire imposer des permis d’inoccupation aux propriétaires laissant les locaux commerciaux de rez-de-chaussée délibérément vacants. Ils envisagent également la possibilité de distribuer des amendes pour ceux qui décident de laisser des graffitis sur leur façade.

 

Projet Montréal désire s’inspirer de ce qui se fait à Chicago sur la question.

 

«Les locaux vacants devraient désormais posséder un permis d’inoccupation. Au début, la somme serait modique, voire symbolique. Au bout d’un certain délai, déterminé en fonction de la réalité économique du territoire, le montant augmentera graduellement. On veut combattre le phénomène des propriétaires absents et négligents. C’est aussi une façon d’essayer d’entrer en contact avec eux, d’ouvrir la discussion», explique la conseillère responsable du dossier, Christine Gosselin.

 

Les élus espèrent qu’une première lecture de cette modification au règlement sera faite en conseil d’arrondissement, ce printemps, pour une adoption cette année.

 

Des amendes contre les graffitis

 

L’arrondissement envisage également de donner des amendes pour les propriétaires qui ne nettoient pas leur édifice lorsqu’il y a des graffitis. Pourtant, les coûts sont relativement modiques pour faire enlever les «tags» avec une entreprise de sous-traitance, lorsqu’on y fait appel à l’année, comme en témoigne Bruce Burnett, propriétaire et gestionnaire d’immeubles du boulevard Saint-Laurent.

 

«Je paie 125$ par mois, par immeuble, pour avoir un service de nettoyage en 24 heures des graffitis. Ça vaut la peine d’avoir un tel service, parce que ça démontre qu’on prend soin de notre immeuble et ainsi, ça rassure les potentiels locataires», indique-t-il.

 

Pour lui, les propriétaires désirant louer leurs locaux commerciaux à la valeur d’il y a dix ans, engendrent des problèmes importants. Il est donc en faveur d’un permis d’inoccupation.

 

«Si tu veux louer à 50$ du pied carré ton espace commercial, par exemple, comme il y a quinze ans, en te disant que de toute façon, ça va remonter, tu empêches la revitalisation de la rue. Loue à 15$ du pied carré et quand le secteur sera redevenu In, tu pourras monter le prix», continue M. Burnett.

 

Attentes irréalistes

 

L’homme d’affaires croit que beaucoup de propriétaires ont des attentes irréalistes quant à la valeur de leur immeuble, ce qui freine le changement de garde.

 

«Les promoteurs immobiliers vendent leur salade en te disant que si tu refais le plâtre, la plomberie, l’électricité et le toit, tu vas pouvoir louer ton local à tel prix. En bref, ils tentent de te vendre l’immeuble au prix qu’il vaudrait, après que tu aies investi des centaines de milliers de dollars en rénovation. Ça n’a aucun sens, ça ne tient pas compte de la réalité du marché», affirme M. Burnett.

 

Ali Farasat, aussi propriétaire d’une trentaine d’immeubles dans le quartier, dont plusieurs sur Saint-Laurent, est du même avis.

 

«Pour moi, les permis d’inoccupation sont intéressants, sauf qu’il faut prendre en compte les efforts du propriétaire. Si ça fait plusieurs fois que tu diminues le coût du loyer et que tu ne trouves pas preneur, peut-être que la conjoncture économique est difficile aussi. Je crois qu’un délai de 15 mois, avant les pénalités, serait un bon barème. C’est possible, parfois, que tu mettes un an à trouver un locataire», souligne M. Farasat.

 

Le résident du quartier se désole de ce qu’est devenue la rue principale.

 

«Moi, j’ai grandi dans le Plateau. Je ne veux pas que la Main devienne ce qu’elle est actuellement. Les propriétaires qui s’en foutent, ça me mets vraiment en colère. Qu’ils vendent et s’en aillent, qu’on puisse revitaliser notre rue. Il faut toutefois mentionner que ça va beaucoup mieux, qu’il y a trois ans. On observe tranquillement un changement de garde», conclut le propriétaire.

 

La Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL) appuie l’effort de l’arrondissement.

 

«C’est un pas dans la bonne direction, mais ça doit s’inscrire dans une vision plus large du développement économique», souligne le directeur général de la Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL), Glenn Castanheira.

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Au début, la somme serait modique, voire symbolique. Au bout d’un certain délai, déterminé en fonction de la réalité économique du territoire, le montant augmentera graduellement.

 

ET si le propriétaire est incapable de trouver un locataire pour son commerce au RDC...QUOI? On lui charge un montant mensuel pour le punir? Quel réglement stupide!! Bravo ma gang de champions!!

 

On veut combattre le phénomène des propriétaires absents et négligents. C’est aussi une façon d’essayer d’entrer en contact avec eux, d’ouvrir la discussion»,

Qu'elle belle façon d'entre en contact avec vos citoyens! :rolleyes:

 

Mais de où prennent-ils ces idées niaiseuses???

 

Le gars est propriétaire d,un immeule sur le Plateau. Son commerce au RDC est bien entretenu, mais malheureusement avec l'économie moribonde de Montréal, il ne trouve pas personne pour louer son local. Non seulement est ce que ce propriétaire se retrouve avec un manque à gagner (car son local est vide et personne lui paie un loyer) mais il devra payer un montant supplémentaire car son local est vide!?!?!

 

Sérieusement, je ne comprends pas comment ces gens (les fonctionnaires du plateau) pensent??

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ET si le propriétaire est incapable de trouver un locataire pour son commerce au RDC...QUOI? On lui charge un montant mensuel pour le punir? Quel réglement stupide!! Bravo ma gang de champions!!

 

 

Qu'elle belle façon d'entre en contact avec vos citoyens! :rolleyes:

 

Mais de où prennent-ils ces idées niaiseuses???

 

Le gars est propriétaire d,un immeule sur le Plateau. Son commerce au RDC est bien entretenu, mais malheureusement avec l'économie moribonde de Montréal, il ne trouve pas personne pour louer son local. Non seulement est ce que ce propriétaire se retrouve avec un manque à gagner (car son local est vide et personne lui paie un loyer) mais il devra payer un montant supplémentaire car son local est vide!?!?!

 

Sérieusement, je ne comprends pas comment ces gens (les fonctionnaires du plateau) pensent??

C'est stipulée que le montant est basé sur l'état de l'économie.

 

Si le taux de locaux vide est de 20% le montant sera symbolique. S'il est de 0,2% il sera astronomique !

 

C'est pour que les proprio qui ont des bâtiment mais les laisses dépérir fasse quelque chose. C'est gens la specule seulement sur la valeur du terrain et en ont rien a faire de louer ou pas( et même préfère ne pas louer).

 

Ils laissent donc des plaie urbaines se perpétré.

 

Ce n'est pas pour les bon proprio, mais pour ceux qui laisse leur building a l'abandon.

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