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steve_36

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Il y a quelques jours le cas du Café Cherrier est apparu dans l'actualité concernant l'augmentation d'un permis d'occuper une terrasse, le paiement rétroactif de la prime malgré une erreur de l'arrondissement et l'imposition du mobilier de terrasse par l'arrondissement.

 

Suite à cela j'ai écris une lettre d'indignation à l'arrondissement car non seulement je suis contre le fait d'imposer un mobilier intérieur ou extérieur surtout lorsque celui-ci ne cause aucun problème et ne nuit d'aucune façon à l'image de la rue St-Denis. Au contraire, à mon avis, le Café Cherrier est le commerce qui rend agréable ce coin de rue et qui marque de façon élégante l'entrée sur le Plateau en arrivant du sud par St-Denis. J'aimerais voir ce genre de café un peu partout dans le cœur de la ville.

 

De plus, le cout pour occuper cette terrasse est exorbitant. L'arrondissement demande $10 000. C'est incroyable ! Même si le commerçant peut payer, je crois que c'est vraiment de l'exploitation. Il est certain que plusieurs petits café ne peuvent pas se permettre de payer une telle somme. Je sais que le tout est relatif à la superficie de la terrasse et qu'un petit café devra payer moins mais cela nous donne une échelle de grandeur qui n'a pas de bon sens. On devrait charger beaucoup moins cher pour une terrasse car c'est cela qui rend agréable l'expérience du Plateau et qui donne du cachet. C'est en partie cela qui fait de Montréal une ville ''européenne'' comme disent les américains ou canadiens anglais. Alors au lieu d'encourager ce genre de café avec des prix de permis abordable, l'arrondissement semble s'acharner sur les commerçants en voulant les taxer au point de les étouffer.

 

Je sais que ce café doit payer sa part comme les autres pour que tous soient égales. Mais pourquoi ne pas descendre le tarif des autres à celui du Café Cherrier. Pourquoi toujours augmenter tout le monde ? Au profit de qui ? On veut concurrencer les commerces des banlieues, il me semble qu'un petit effort pour réduire le cout des terrasses ne seraient pas trop demander à l'arrondissement. Après tout, ils paient déjà beaucoup de taxes ces commerçants, non ?

 

Bref, j'ai reçu une réponse de la part de l'arrondissement qui ne me satisfait pas du tout et qui s'appuie sur des règlements instituer par des bureaucrates pour des bureaucrates et qui ne servent qu'à faire vivre la grosse machine bureaucratique de la ville et de l'arrondissement dans ce cas.

 

 

Plateau-Mont-Royal

Le Café Cherrier en colère contre Ferrandez

En plus du loyer de la terrasse qui passe à 10 000 $, le Café Cherrier doit adapter son mobilier extérieur

 

Mélanie Colleu

Publié le: dimanche 13 juillet 2014

 

Le propriétaire d’un restaurant emblématique du Plateau-Mont-Royal est irrité par l’admi*nis**tration du maire Luc Ferrandez. Non seulement le prix de sa terrasse est passé de 625 $ à 10 000 $ en l’espace de deux ans, mais il doit également changer une partie de ses chaises parce qu’elles ne cadrent pas avec «l’esthétisme» voulu par l’arrondissement.

 

La réputation du Café Cherrier n’est plus à faire sur le Plateau-Mont-Royal. Ce restaurant aux allures de bistro parisien, situé à l’angle des rues Saint-Denis et Cherrier, est perçu par beaucoup comme une escale incontournable des amateurs de cuisine française.

 

Jacques Boisseau, le propriétaire, en tient fièrement les rênes depuis plus de 30 ans. Mais celui qui emploie une cinquantaine de personnes compte aujourd’hui parmi les nombreux commerçants excédés par la politique du maire du Plateau, Luc Ferrandez.

 

De 625 $ à 10 000 $

 

En l’espace de deux ans, le loyer qu’il verse à l’arrondissement pour l’utilisation d’une partie de sa terrasse a fait un bond. En 2013, il est d’abord passé de 625 $ par an à 5000 $. Puis, cette année, l’administration lui a indiqué qu’elle s’était trompée et qu’il devait en réalité 10 000 $. En plus de devoir s’acquitter de cette nouvelle somme, il devra également payer rétroactivement les 5000 $ qui manquaient en 2013.

 

«C’est du vol, le 5000 $, c’est leur erreur [...]. Et avec un loyer à 10 000 $, ça va me coûter de l’argent d’exploiter cette terrasse. Autant la fermer», peste-t-il, estimant que l’arrondissement met la corde au cou des restaurateurs. «Tous ceux qui sont installés sur le domaine public vont vous dire que ça n’est pas rentable d’avoir une terrasse. Les permis sont trop chers.»

 

Rattraper une iniquité

 

De son côté, l’administration du maire Ferrandez se défend d’avoir tout simplement voulu être équitable. Le Café Cherrier détenait depuis 1985 un statut particulier, adopté à l’époque du maire Jean Drapeau, qui lui permettait de ne payer que 625 $ par an.

 

«En 2013, on a voulu réparer cette iniquité par rapport aux autres restaurateurs. [...] Oui, il y a eu une erreur dans les coûts, admet Michel Tanguay, le responsable des communications de l’arrondissement, mais quand Hydro-Québec fait une erreur dans votre facturation, vous devez quand même payer», avance-t-il.

 

Il reconnaît que passer de 625 $ à 10 000 $, «ça donne un coup», mais il rétorque que M. Boisseau «a fait des profits pour une bouchée de pain pendant des années. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, réplique-t-il. Et si les exploitants renouvellent leur permis chaque année, c’est qu’ils y gagnent.»

 

Des chaises en plastique

 

Jacques Boisseau n’est pas au bout de ses peines avec l’arrondissement puisque ce dernier lui demande également de changer ses chaises de terrasse grises en plastique de type PVC.

 

«C’est un critère esthétique. On ne veut pas que les terrasses du Plateau ressemblent à n’importe quoi, on veut que ça s’harmonise», explique M. Tanguay. «J’ai reçu un avis qui me donnait sept jours pour les changer. Ça fait 30 ans que je les ai, ces chaises, elles n’ont jamais dérangé qui que ce soit et je n’en ai jamais brisé une», termine M. Boisseau, déterminé à en découdre avec l’arrondissement.[/Quote]

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Le principe de charger un tarif pour les terrasses, c'est que l'arrondissement considère cela une juste compensation pour l'entretien de la rue commerciale, étant donné que le commerce utilise ce privilège pour générer un revenu.

 

C'est le même principe utilisateur-payeur que Projet Montréal privilégie un peu partout. Les vignettes, le stationnement, les terrasses... Tous les autres arrondissements ont une taxe locale plus élevée pour boucler leur budget. Le Plateau n'a jamais augmenté sa taxe, préférant cette solution.

 

Certains approuvent, d'autres non. Si le Plateau ne chargeait pas ces frais, l'argent viendrait des impôts fonciers, ou il faudrait réduire les projets. C'est une question de choix, et je crois que ce sont toutes des options qui se défendent, en bout de ligne.

 

Mais bon, ces coûts ne sont pas un frein à l'expansion des terrasses. Le nombre est en constante augmentation. En 2009, il y avait 45 terrasses (dernière année de l'ancien prix). Maintenant, il y a 110 terrasses (avec 17 nouvelles demandes en cours). Visiblement, les commerçants ne sont pas bloqués par les coûts et les règlements esthétiques. Le propriétaire du Café Cherrier tente d'entraîner les autres exploitants de terrasse dans sa croisade malgré eux. Si c'était pas rentable, il n'y aurait pas cette explosion des demandes.

 

Pour les règles d'esthétismes, et bien, c'est un débat large et ancien. Soit on met plus de règlements, et c'est au final plus joli et haut de gamme, ou bien l'on croit à un contrôle moindre de la part de nos autorités, au risque que ce soit moins beau, et des matériaux moins intéressants.

 

C'est une question de valeur, j'imagine. Je n'ai pas trop d'opinion là-dessus, encore une fois, d'un bord ou de l'autre, ça se défend, des avantages et des inconvénients.

 

Il faudrait mentionner que le Café Cherrier n'est pas propriétaire du terrain de sa terrasse. C'est un terrain appartenant à la ville de Montréal. La ville a offert de vendre ce terrain, et le propriétaire a refusé. C'est pourquoi le coût est si élevé dans ce cas. Je trouve un peu hypocrite de vouloir occuper un terrain appartenant à quelqu'un d'autre, le tout pratiquement gratuitement, en pensant être une destination hors du commun. Le Café Cherrier est loin d'être un bon ambassadeur du quartier. Je trouve que c'est un restaurant extrêmement médiocre (ma dernière expérience était un désastre total, en plus d'un menu désuet, et un ami qui tentait encore d'aimer l'endroit malgré tout a été obligé d'arrêter d'y aller après avoir vu une souris sortir de la cuisine, et se dandiner à travers les tables).

 

L'édifice aves sa terrasse est très chouette, mais n'importe qui pourrait occuper cet édifice. C'est simplement une question d'urbanisme.

 

Bref, comme tu dis, il faudrait appliquer les règlements uniformément à tous, c'est certain. Le Café Cherrier n'est pas de bonne foi dans cette histoire, à mon avis (enfin, sauf sur le paiement rétroactif, si l'arrondissement s'est trompé, c'est son problème). Maintenant, à savoir si les règles sont bonnes, c'est un autre débat. Je vois du bon et du mal dans toutes les approches, en bout de ligne. Comme cela n'empêche pas les terrasses de se multiplier, ce ne sera pas un bien grande préoccupation de ma part, je dois dire!

 

Par contre, au sujet des rues commerciales de l'arrondissement, je trouve vraiment dommage que les tarifs variables pour les parcomètres ne soient pas déjà instaurés.

Grosse déception depuis les élections, on attend quoi? Que Coderre reprenne la gestion du stationnement, et que ça retarde encore plus le projet?

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Le principe de charger un tarif pour les terrasses, c'est que l'arrondissement considère cela une juste compensation pour l'entretien de la rue commerciale, étant donné que le commerce utilise ce privilège pour générer un revenu.

 

Mais les commerces paient déjà des taxes assez élevés pour avoir pignon sur rue et cela devrait être assez pour l'entretien. Si les commerçants n'avaient pas de terrasses, est-ce a dire que l'arrondissement serait en manque ?

 

Moi je dis que les terrasses sont un bonus pour l'arrondissement car cela donne du cachet au quartier et emmène de la clientèle qui veut profiter d'une expérience commerciale intéressante. C'est un peu cela qui fait l'ambiance en saison estivale.

 

Mais bon, ces coûts ne sont pas un frein à l'expansion des terrasses. Le nombre est en constante augmentation. En 2009, il y avait 45 terrasses (dernière année de l'ancien prix). Maintenant, il y a 110 terrasses (avec 17 nouvelles demandes en cours). Visiblement, les commerçants ne sont pas bloqués par les coûts et les règlements esthétiques.

 

Il y a plus de demande de permis pour des terrasses mais combien sont fait par des grandes corporations ? Il me semble que de plus en plus de Starbucks, Tim Horton, Subway et autres s'installent sur le Plateau parce qu'eux peuvent justement se payer les taxes élevés ainsi que le cout du permis de terrasses. Je crois aussi que plusieurs indépendants se doivent d'avoir une terrasse, malgré le cout énorme du permis, ne serait-ce que pour ne pas complètement perdre la clientèle.

 

Il faudrait mentionner que le Café Cherrier n'est pas propriétaire du terrain de sa terrasse. C'est un terrain appartenant à la ville de Montréal. La ville a offert de vendre ce terrain, et le propriétaire a refusé. C'est pourquoi le coût est si élevé dans ce cas. Je trouve un peu hypocrite de vouloir occuper un terrain appartenant à quelqu'un d'autre, le tout pratiquement gratuitement, en pensant être une destination hors du commun. Le Café Cherrier est loin d'être un bon ambassadeur du quartier. Je trouve que c'est un restaurant extrêmement médiocre (ma dernière expérience était un désastre total, en plus d'un menu désuet, et un ami qui tentait encore d'aimer l'endroit malgré tout a été obligé d'arrêter d'y aller après avoir vu une souris sortir de la cuisine, et se dandiner à travers les tables).

 

Pour la qualité de la nourriture cela reste une question relative. A chacun son gout. Moi j'aime bien m'asseoir au bar avec une salade de fromage de chèvre chaud et un verre de vin ou d'être sur la terrasse avec des amis. C'est beaucoup plus l'ambiance et le lieu lui-même que la nourriture qui rend l'endroit intéressant. Par contre on ne peut pas nier que le café Cherrier avec sa terrasse rend ce coin de rue très agréable. Il est possible que le proprio ne soit pas le meilleur citoyen corporatif de l'arrondissement mais je crois honnêtement qu'il fait partie des meubles du Plateau et qu'il contribue au cachet de cette partie de la rue St-Denis. Aucun doute. On le remplace par un starbucks ou un McDo et on ne me verrais plus la face dans le coin. C'est le genre de commerce que la ville et/ou surtout l'arrondissement doit encourager et ne pas mettre des bâtons dans les roues. Le proprio ne dit pas qu'il ne veut pas payer, il fit que $10 000 c'est beaucoup trop et qu'il ne veut pas payer pour l'an passé à cause de l'erreur de L'arrondissement et il dit aussi de ne pas l'ennuyer avec ses chaises qu'il a depuis toujours ! Il n'est pas si mauvais que cela somme toute !

 

Moi je dis faisons attention avec les commerces indépendants et les petits commerces. Il faut éviter de les emmerder. Ils sont en bonne partie responsable de l'image du Plateau. Il y en a déjà trop qui ont fermé les portes depuis 4 ou 5 ans et pour arrêter cette saignées, il faudrait que l'arrondissement soit plus indulgent et que les fonctionnaires/inspecteurs respectent ces commerçants. Il ne faut pas oublier que plusieurs de ces commerçants étaient la bien avant l'arrivée de Projet Montréal

 

En 1998 j'avais un café sur la rue St-Denis, un petit café demi sous-sol près de Duluth. Je me souviens que je n'étais pas encore ouvert que des inspecteurs sont venu me voir pour m'avertir de ceci et de cela. Pas longtemps après j'ai reçu un compte de taxe assez élevé pour le pauvre petit commerçant que j'étais. Je devais avoir un permis alcool/nourriture, un permis pour ma petite terrasse, un permis pour spectacle (chansonnier)..... J'ai du fermer au premier hiver car je n'arrivais plus à payer tout cela même si en hiver il n'y avait personne. Mais cela la ville s'en foutait. Et bien j'ai fermé et je n'ai rien payé du tout sauf mon permis d'alcool. Je me suis dit plus jamais de commerces, les fonctionnaires sont beaucoup trop sans cœur.t

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Je peux comprendre les frustrations de certains commerçants face à la bureaucratie, mais gérer une ville équitablement c'est déjà un défi en soi. Montréal avec ses quasi-villes divisées en arrondissements ne rend pas non plus la tâche facile à personne, car la réglementation est différente d'un endroit à l'autre. On pourrait aussi discuter longtemps sur l'esthétisme et d'autres valeurs subjectives, sans jamais arriver à un consensus, parce qu'ici ça demeure une question de préférences. On tomberait alors dans le pur arbitraire. L'Arrondissement a-t-il le droit d'exiger un mobilier particulier à l'intérieur et l'extérieur? Faudrait voir dans la liste des règlements qui s'appliquent à ce genre de commerce.

 

Le danger avec ce type de discussions, c'est de faire des généralités avec des cas particuliers, en risquant de fausser le débat dès le départ. Une chose est sûre, le Café Cherrier contribue vraiment à l'ambiance du coin et est devenu une véritable institution sur le Plateau. Il jouit d'ailleurs d'un site idéal à proximité du carré St-Louis et du métro Sherbrooke. Sa grande terrasse sur le coin de la rue a tout pour rendre l'atmosphère agréable et vivre une expérience urbaine plus que satisfaisante. Aussi souhaitons-nous qu'il continue à occuper sa place pour encore longtemps. Cependant comme tous les commerces à la mode, le menu peut être discutable et il est clair qu'il devient accessoire en comparaison de l'animation qui est son premier atout.

 

Maintenant déplacer le contentieux qui l'oppose à l'Arrondissement, en l'amenant sur la place publique, n'est pas la meilleure façon d'obtenir justice. C'est un geste politique qui pour être valable exigerait que tous les détails de l'affaire soient connus et qu'on ouvre les livres. Aussi faudrait-il qu'il y ait un préjudice évident. Je n'en suis pas convaincu et je pense que ce type d'action devrait être le dernier recours. C'est un couteau à double tranchant et un bon avocat, dans l'ombre, ferait certainement un meilleur travail pour protéger les droits de son client.

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Mais les commerces paient déjà des taxes assez élevés pour avoir pignon sur rue et cela devrait être assez pour l'entretien. Si les commerçants n'avaient pas de terrasses, est-ce a dire que l'arrondissement serait en manque ?

 

Moi je dis que les terrasses sont un bonus pour l'arrondissement car cela donne du cachet au quartier et emmène de la clientèle qui veut profiter d'une expérience commerciale intéressante. C'est un peu cela qui fait l'ambiance en saison estivale.

 

Je suis d'accord qu'idéalement, il ne devrait pas y avoir ces frais. Tout comme un arrondissement ne devrait pas charger pour faire des rénovations (c'est quelque chose à encourager). Mais tous les arrondissements ont ces frais supplémentaires à différents niveaux. De toute évidence, les seules taxes ne suffisent pas à Montréal. Les budgets sont serrés partout, si on prend pas à gauche, on prend à droite... L'arrondissement ne se priverait pas de ce budget en bout de ligne et irait le prendre ailleurs. Je crois que le problème à la base est surtout là.

 

Il ne faut pas oublier que la quasi-totalité des augmentations de taxes dans le Plateau (dû à l'augmentation de l'immobilier ou du taux foncier, deux trucs hors de contrôle de PM), ça se retrouve dans les poches de la ville-centre. Pendant ce temps, le transfert vers l'arrondissement a été diminué ou gelé. On donne plus, mais au niveau local, on reçoit moins. Pourtant, c'est l'arrondissement qui gère la majorité des projets et services de proximité qui donnent de la personnalité à un quartier.

 

La structure des arrondissements est un peu absurde. De plus, avec la nouvelle formule de financement que propose Coderre, on se ramasse à faire de la péréquation aux quartiers périphériques, parce qu'il y plus de km de routes, et moins de gens pour les payer...

 

Il y a plus de demande de permis pour des terrasses mais combien sont fait par des grandes corporations ? Il me semble que de plus en plus de Starbucks, Tim Horton, Subway et autres s'installent sur le Plateau parce qu'eux peuvent justement se payer les taxes élevés ainsi que le cout du permis de terrasses. Je crois aussi que plusieurs indépendants se doivent d'avoir une terrasse, malgré le cout énorme du permis, ne serait-ce que pour ne pas complètement perdre la clientèle.

 

Moi je dis faisons attention avec les commerces indépendants et les petits commerces. Il faut éviter de les emmerder. Ils sont en bonne partie responsable de l'image du Plateau. Il y en a déjà trop qui ont fermé les portes depuis 4 ou 5 ans et pour arrêter cette saignées, il faudrait que l'arrondissement soit plus indulgent et que les fonctionnaires/inspecteurs respectent ces commerçants. Il ne faut pas oublier que plusieurs de ces commerçants étaient la bien avant l'arrivée de Projet Montréal.

 

Ce serait intéressant d'avoir l'avis des petits commerçants, c'est certain. Je suis d'accord que ces indépendants doivent être encouragés. Ils font beaucoup plus l'âme du quartier que les grosses chaînes. Enfin, on voit plusieurs terrasses de commerçants indépendants sur Saint-Denis, mais c'est peut-être les plus "gros indépendants" :silly:. Je n'ai pas l'impression par contre que quelqu'un a déjà perdu sa terrasse à cause du prix, mais c'est certain que c'est plus handicapant pour la compétitivité des petits joueurs!

 

Si je peux dévier un peu le sujet, j'ai l'impression que le plus gros frein pour les petits commerçants, c'est le prix des loyers, à la base. Plus que les taxes, même. La propriétaire du Flowerbox, avant sur Saint-denis, maintenant sur Saint-Hubert au niveau de la Plaza, raconterait dernièrement dans un article que l'achalandage était un peu moins élevé sur Saint-Hubert, mais que son loyer était littéralement trois fois plus faible. Je doute que l'édifice sur Saint-Denis possède trois fois la valeur foncière! Lorsqu'un commerce se fait tasser dans le quartier, on parle toujours d'une augmentation drastique du loyer. Mais bon, c'est certain qu'en bout de ligne ça pourrait être un argument pour ne pas étrangler d'avantage les petits avec d'autres frais...

 

Pour la qualité de la nourriture cela reste une question relative. A chacun son gout. Moi j'aime bien m'asseoir au bar avec une salade de fromage de chèvre chaud et un verre de vin ou d'être sur la terrasse avec des amis. C'est beaucoup plus l'ambiance et le lieu lui-même que la nourriture qui rend l'endroit intéressant. Par contre on ne peut pas nier que le café Cherrier avec sa terrasse rend ce coin de rue très agréable.

 

Je n'aime jamais trop critiquer un restaurant, parce qu'il y a toujours des goûts différents, et c'est moche de froisser les goûts des autres! Mais je crois que la place a besoin d'un coup de pied dans le derrière et d'un nouveau chef. Sinon la place va simplement disparaître pour ne pas avoir suivi les nouvelles tendances en cuisine, et ce ne sera pas la faute du prix de la terrasse. Mais tu as raison que c'est un bel endroit. Juste qu'éventuellement, ce serait chouette d'y aller pour une cuisine novatrice.

 

Il est possible que le proprio ne soit pas le meilleur citoyen corporatif de l'arrondissement mais je crois honnêtement qu'il fait partie des meubles du Plateau et qu'il contribue au cachet de cette partie de la rue St-Denis. Aucun doute. On le remplace par un starbucks ou un McDo et on ne me verrais plus la face dans le coin.

 

Ça, c'est dur d'être en désaccord! J'imagine d'une grosse enseigne jaune McDo, à la place de la petite œuvre d'art au coin des deux rues, sur l'édifice...

 

C'est le genre de commerce que la ville et/ou surtout l'arrondissement doit encourager et ne pas mettre des bâtons dans les roues. Le proprio ne dit pas qu'il ne veut pas payer, il fit que $10 000 c'est beaucoup trop et qu'il ne veut pas payer pour l'an passé à cause de l'erreur de L'arrondissement et il dit aussi de ne pas l'ennuyer avec ses chaises qu'il a depuis toujours ! Il n'est pas si mauvais que cela somme toute !

 

Le cas du Café est particulier, dû à la location du terrain à la ville, par contre. C'est vraiment un gros privilège d'occuper de manière permanente un terrain public, surtout pour un usage commercial exclusif (à ce sujet, je crois que les terrasses "placotoirs" sur le Plateau, une nouveauté cette année, son gratuite à installer, faudrait vérifier). Sur ce point, je suis un peu plus mitigé. Il ne voulait pas l'acheter, voulant continuer de l'exploiter gratuitement au frais de tout le monde (même des autres commerçants). Même si le prix des terrasses pourraient être plus raisonnable, il faudrait quand même qu'il loue son espace, sinon c'est injuste. À moins de céder du terrain public à tout le monde.

 

En 1998 j'avais un café sur la rue St-Denis, un petit café demi sous-sol près de Duluth. Je me souviens que je n'étais pas encore ouvert que des inspecteurs sont venu me voir pour m'avertir de ceci et de cela. Pas longtemps après j'ai reçu un compte de taxe assez élevé pour le pauvre petit commerçant que j'étais. Je devais avoir un permis alcool/nourriture, un permis pour ma petite terrasse, un permis pour spectacle (chansonnier)..... J'ai du fermer au premier hiver car je n'arrivais plus à payer tout cela même si en hiver il n'y avait personne. Mais cela la ville s'en foutait. Et bien j'ai fermé et je n'ai rien payé du tout sauf mon permis d'alcool. Je me suis dit plus jamais de commerces, les fonctionnaires sont beaucoup trop sans cœur.

 

Je crois qu'il faudrait des gens avec des expériences comme la tienne en politique, pour cibler exactement ce qui ne va pas, ce qui est de la bureaucratie sans cœur, et simplifier le tout. En quelque part, toutes les administrations ont une certaine déconnexion avec la réalité du travail des autres. Mettre du bon sens dans des règles rigides.

 

Mais tout serait beaucoup plus simple si les arrondissements étaient plus riches. Dans un autre quartier, c'est pas la terrasse qui serait cher, mais le compte de taxes de tout le monde qui serait un peu plus haut... Serait-ce mieux? Je ne sais pas trop. On prendrait ni les frais de terrasse, ni l'augmentation des taxes! Les arrondissements sont vraiment étranglés.

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Si je peux dévier un peu le sujet, j'ai l'impression que le plus gros frein pour les petits commerçants, c'est le prix des loyers, à la base. Plus que les taxes, même. La propriétaire du Flowerbox, avant sur Saint-denis, maintenant sur Saint-Hubert au niveau de la Plaza, raconterait dernièrement dans un article que l'achalandage était un peu moins élevé sur Saint-Hubert, mais que son loyer était littéralement trois fois plus faible. Je doute que l'édifice sur Saint-Denis possède trois fois la valeur foncière! Lorsqu'un commerce se fait tasser dans le quartier, on parle toujours d'une augmentation drastique du loyer. Mais bon, c'est certain qu'en bout de ligne ça pourrait être un argument pour ne pas étrangler d'avantage les petits avec d'autres frais...

 

Tu as raison, le plus gros problème pour les petits commerçants indépendants est le prix des loyers. Victime de son succès, le Plateau est frappé de pleins fouet par cette spéculation. Mais c'est en bonne partie pour cela que l'arrondissement devrait être plus indulgent avec les petits commerçants. Il y a surement une formule qui pourrait contrôler la spéculation ou tout comme dans le résidentiel que le proprio ne puisse augmenter le loyer de plus d'un certain pourcentage par année.

 

Et pour le cout de la terrasse, l'arrondissement dit qu'elle doit être équitable et monter le prix de celle du Café Cherrier au même niveau que les autres. Je veux bien être équitable, mais pourquoi aller au plus cher. Pourquoi ne pas descendre le prix des autres terrasses aux niveau de celle du Café Cherrier, ou de trouvé un prix médian ?

 

C'est cela qui me fait peur moi. Que des bureaucrates avec un boulot et des avantages garanties peuvent mettre des petits commerçants dans des situation vulnérables en appliquant à la lettre des règlements rigides. On applique les règlements au détriment du petit commerçants et a l'avantage de la ville ou de l'arrondissement, financièrement parlant ! Quant l'arrondissement peut se permettre d'aller chercher de l'argent par tout les moyens possible, c'est parce qu'il y a un problème profond à l'intérieur même de l'appareil.

 

Parce que l'exemple du café Cherrier me fait peur pour les autres petits commerçants. Il me fait peur pour les indépendants qui auraient envie d'ouvrir quelque chose sur la Plateau. Et il me fait peur personnellement parce que même si je caresse le désir d'ouvrir quelque chose un jour....et même si j'aimerais le faire sur le Plateau, et bien il en est hors de question. Cette administration me fait trop peur.

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Une petite observation ici: Est-il possible que depuis quelques années plusieurs petits commerçants ont installés des terrasses dans le Mile End qui est très à la mode ? Alors que sur le Plateau proprement dit, genre Mont-Royal et St-Denis, par exemple, il y en a moins qu'avant ?

 

Peut-être que le prix des loyers doit être exorbitant sur St-Denis par rapport a la rue Bernard, non? Et surtout que sur St-Denis on s'attend a une grande terrasse digne de Paris avec de la gueule pour voir et se faire voir alors que dans le Mile End c'est plutôt cool, simple, modeste et petit, donc moins cher du pied carrés !

 

Par exemple je vais occasionnellement chez un petit bistro grec sur Parc, Melina's. Et cette semaine j'ai vu qu'il avait mis quelques petits tables avec chaises. Est-ce qu'il doit payer pour cela ? J'espère honnêtement que non car c'est peut-être la seule façon de savoir qu'il est ouvert, en passant en voiture. Moi si j'étais administrateur je serais gêné de demander un permis pour cette ''terrasse''. Mais bon, je n'en sais rien s'il doit en avoir un ou non. Mieux vaut ne pas trop parler fort et éviter qu'un inspecteur de l'arrondissement qui s'ennuie passe par la et décide que le bois de ses 3 ou 4 petites tables n'est pas conforme au règlements 2806 et 3207 de l'article 12-A ....

 

Et il pourrait recevoir quelque chose comme ca:

 

CA13 25 0179

Adoption du règlement 2012-29 - Règlement abrogeant le Règlement 6487 de l'ancienne Ville de

Montréal permettant à Café Cherrier inc. d'occuper le domaine public avec un café-terrasse

temporaire, et le Règlement 6703 modifiant l'acte de permission d'occuper le domaine public avec

un café-terrasse temporaire accordée à ...... inc.

ATTENDU QUE la volonté de l'arrondissement est de régir les cafés-terrasses par l'application d'un cadre

normatif qui y détermine les implantations, aménagements et conditions d'exploitation;

ATTENDU QUE les règlements 6487 et 6703 de l'ancienne Ville de Montréal permettaient à ......

Inc. d'occuper le domaine public avec un café-terrasse temporaire avec taux fixe de 625 $

depuis 1985;

ATTENDU QUE le cadre normatif régit désormais l'ensemble des cafés-terrasses sur le domaine public

sans exception;

ATTENDU QUE le Règlement sur les tarifs de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal - Exercice

financier 2013 (2012-24) établit le montant des loyers à percevoir pour les cafés-terrasses;

ATTENDU QU'il est alors devenu nécessaire d'abroger les règlements 6487 et 6703 de l'ancienne Ville

de Montréal;

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Maintenant déplacer le contentieux qui l'oppose à l'Arrondissement, en l'amenant sur la place publique, n'est pas la meilleure façon d'obtenir justice. C'est un geste politique qui pour être valable exigerait que tous les détails de l'affaire soient connus et qu'on ouvre les livres. Aussi faudrait-il qu'il y ait un préjudice évident. Je n'en suis pas convaincu et je pense que ce type d'action devrait être le dernier recours. C'est un couteau à double tranchant et un bon avocat, dans l'ombre, ferait certainement un meilleur travail pour protéger les droits de son client.

 

Tu sais, c'est peut-être la seule ou la meilleure façon de se ''battre'' contre une administration rigide qui se cache derrière des règlements aussi rigides. Il est bon de temps en temps de faire savoir au grand public qu'il y a des petits zélés d'inspecteur ou d'administrateur. Cela les remet parfois à leur place. Je pense ici au cas du Buonna Notte. Si l'affaire n'avait pas été dans les médias le proprio se battrait probablement encore contre eux pour pouvoir garder les mots ''pasta'' ''pizza'' et que sais-je dans son menu !

 

J'aurais bien aimé avoir accès aux médias a l'époque lorsque je m'obstinais avec des fonctionnaires de la ville qui ne voulaient pas m'entendre. ''Vous pouvez contester si vous voulez Monsieur''. Et bien non, je n'avais ni la patience, ni le temps, ni l'argent et ni le gout de me battre contre Goliath. J'allais probablement fermer de toute façon alors la ville n'a pas eu ce qu'elle aurait aimé avoir. Il y a juste Hydro-Québec qui a compris le tout et couper la poire en deux !

 

La place publique est très utile, surtout pour les petits ou les indépendants. Les avocats c'est pour les gros, les corporations, les chaines etc...

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Je ne veux pas être pessimiste et être celui qui ne recherche que de mauvaises nouvelles, au contraire, sauf qu'un moment donné il ne faut pas se fermer les yeux et laisser aller sans rien dire et sans rien faire. La rue St-Denis mérite mieux et cela me fait beaucoup de peine de la voir décliner.

 

Maintenant on peut constater que plusieurs commerçants ne sont pas très heureux et encore moins rassuré avec ce qui s'en vient. Dans l'article qui suit on mentionne le cout élevé de permis de terrasse et des taxes municipales. J'espère que les élus vont réagir et trouver des solutions. C'est bien beaux mettre des pianos sur le coin des rues mais la réalité est qu'il faut faire de l'argent pour payer ces damnés permis de toutes sortes et ces taxes exorbitantes !

 

Travaux majeurs sur Saint-Denis en 2015

 

Mélanie Colleu

Dimanche, 20 Juillet 2014

 

 

Après les commerçants de l’avenue du Parc et du boulevard Saint-Laurent, c’est au tour de ceux qui bordent une portion de la rue Saint-Denis de se préparer au pire : la Ville prévoit y effectuer des travaux majeurs en 2015. L’an prochain, trois conduites (une d’égout et deux d’aqueduc) devront être remplacées sous la rue Saint-Denis sur une portion

 

Après les commerçants de l’avenue du Parc et du boulevard Saint-Laurent, c’est au tour de ceux qui bordent une portion de la rue Saint-Denis de se préparer au pire : la Ville prévoit y effectuer des travaux majeurs en 2015.

 

L’an prochain, trois conduites (une d’égout et deux d’aqueduc) devront être remplacées sous la rue Saint-Denis sur une portion de 450 mètres entre les rues Duluth et Marie-Anne, a confirmé au Journal Jacques-Alain Lavallée, porte-parole de la Ville de Montréal.

 

Plusieurs restaurateurs et propriétaires de petits commerces installés le long de cette artère principale ont eu vent de ces travaux d’envergure et en redoutent déjà les conséquences.

 

«S’ils ouvrent la rue, là, c’est la cata (...). Ça donne le goût de mettre la clef sous la porte», réagit Stéphane Dufour, le gérant de la pizzeria Tomato située au cœur de la zone ciblée par le chantier.

 

«Apparemment, ils creuseraient la chaussée des deux côtés», se désolent ses voisines Marie-Andrée Traversy et Marie-Josée Cayer, qui tiennent la boutique de café en grains Aux deux Marie depuis plus de 20 ans.

 

Le propriétaire du magasin de champignons installé de l’autre côté de la rue s’inquiète lui aussi: «On espère que ça ne sera pas aussi catastrophique que sur Saint-Laurent. On se croise les doigts.»

 

Rapide et peu d’impacts

 

Plusieurs commerçants de la rue Saint-Denis ont en effet encore en mémoire les travaux majeurs qui se sont éternisés sur le boulevard Saint-Laurent et l’avenue du Parc au cours des dernières années, et qui n’ont pas manqué de mener la vie rude à leurs confrères.

 

Mais sur ce point, la Ville de Montréal se veut rassurante. «Nous sommes très sensibles à l’impact des travaux sur les commerçants et les résidents. Nous ferons en sorte qu’il soit minime et que le chantier soit terminé le plus rapidement possible», assure M. Lavallée.

 

La Ville prévoit notamment de rencontrer les détaillants et restaurateurs concernés au cours de l’été pour «prendre en compte leurs suggestions et élaboré un plan concerté», a-t-il ajouté, précisant que le projet était encore «à une étape embryonnaire» et que la Ville s’organiserait aussi avec Gaz Métro et Bell pour programmer au mieux les travaux.

 

Fréquentation en baisse

 

Les commerçants du Plateau Mont-Royal demeurent tout de même inquiets, d’autant plus qu’ils enregistrent déjà une baisse significative de fréquentation ces dernières années.

 

«On a eu 800 clients de moins en juin par rapport à 2014», illustre le gérant du Tomato, forcé de démonter sa terrasse il y a quelques semaines car le permis et les aménagements qu’exigeait l’arrondissement coûtaient trop cher.

 

«Nous, on a fait 160 000 $ de moins en trois ans (...). On est passé de douze serveurs à quatre», répliquent les propriétaires d’Aux deux Marie, qui estiment crouler sous des taxes toujours en hausse.

 

«Tous nos voisins s’en vont, on les voit mourir tous les jours. Dans un an, il ne restera plus personne sur Saint-Denis», conclut Marie-Andrée Traversy.

 

Travaux sur Saint-Denis :

►Prévus en 2015 entre les rues Marie-Anne et Duluth, dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal.

►Remplacement d’une conduite d’égout datant de 1941

►Remplacement de deux conduites d’aqueduc datant de 1888 et de 1943.

 

Réfection du boulevard Saint-Laurent

►Lancée en 2007

►Durée : 13 mois

►Coût : plus de 30 M$

 

Réfection de l’avenue du Parc

►Lancée en 2010

►Durée : 28 mois

►Coût : 15 M$[/Quote]

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St-Denis se meurt littéralement. Le nombre de magasins vides entre Mont-Royal et Duluth est effarant. Et la ville taxe maintenant les terrasses! Faut le faire. Dans 2 ans, le taux d'innocupation sera 50%.

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