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  1. Projet d'oléoduc entre Lévis et Montréal Le BAPE donne son accord Dernières nouvelles La raffinerie Ultramar à Lévis (archives) Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) appuie le projet d'oléoduc d'Ultramar entre la raffinerie de Lévis et le terminal de Montréal-Est. Le BAPE considère que le transport du pétrole est plus sécuritaire et plus flexible par oléoduc que par train ou par navire. Le BAPE évalue que la capacité de production actuelle des raffineries du Québec et de l'Ontario ne répond pas à la demande intérieure. Il manquerait actuellement 100 000 barils par jour. Selon l'organisme, ce déficit pourrait être en partie comblé par la construction du nouvel oléoduc, le pipeline Saint-Laurent, puisqu'Ultramar espère ainsi transporter deux fois plus de barils de pétrole par jour entre Lévis et Montréal, soit 100 000 barils quotidiennement. Le BAPE estime également que le pipeline Saint-Laurent produirait moins de gaz à effet de serre. Inquiétudes Le projet soulève toutefois certaines inquiétudes, particulièrement auprès des producteurs agricoles. Selon la présidente du secteur Kennedy de l'Union des producteurs agricoles (UPA), Gaétane Dallaire, plusieurs agriculteurs ne souhaitent pas que l'oléoduc passe sur leurs terres puisqu'ils craignent notamment de l'endommager avec leur machinerie agricole et d'en être tenus responsables. Le BAPE mentionne à cet effet, dans son rapport, que le tracé de l'oléoduc doit être revu. En plus de traverser plusieurs terres agricoles, le tracé actuel contribuerait à accroître le déboisement des zones forestières. Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement suggère que l'oléoduc longe plutôt l'autoroute 20 et emprunte des emprises de l'oléoduc de l'entreprise ESSO. Le BAPE recommande également que des consultations publiques soient menées à ce sujet. L'UPA pourrait également proposer un autre tracé au cours des prochaines semaines. Ultramar reste sur ses positions De son côté, Ultramar rejette la possibilité de revoir le tracé du futur oléoduc entre Lévis et Montréal ou de mener des consultations publiques à ce sujet. L'entreprise soutient que les dangers sont pratiquement inexistants et qu'elle assumerait la responsabilité advenant une rupture de l'oléoduc. Selon le porte-parole d'Ultramar, Michel Martin, la pétrolière a déjà fait ses devoirs. « Depuis le tout début, on a rencontré une multitude de gens tout le long du tracé proposé. Il y a de nombreux aménagements qui ont été faits le long du tracé pour résoudre les problématiques qui se présentaient localement. » Ultramar espère que la construction de l'oléoduc débutera d'ici le début de l'année 2008.
  2. Prix des terres agricoles au Québec: une hausse rapide et problématique Publié le 04 juillet 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Selon un rapport de La Financière agricole, la valeur des terres agricoles a augmenté de 10% au Québec en 2008. Statistique Canada calcule plutôt une hausse de 7% entre janvier et novembre 2008. Vincent Brousseau-Pouliot LA PRESSE Pendant que les propriétaires québécois ont vu la valeur de leur maison stagner au cours de la dernière année, les producteurs agricoles ont été plus chanceux?: la valeur des terres agricoles a augmenté de 10% en 2008, selon La Financière agricole du Québec. Du jamais-vu. Est-ce un signe de la vitalité de l'agriculture québécoise? Pas nécessairement, répondent les producteurs. Après une vingtaine d'années à labourer sa ferme de Saint-Sébastien, en Montérégie, Daniel Lavoie a décidé qu'il en avait assez de cultiver du maïs et du soya. Il a ainsi vendu ses 150 hectares (280 terrains de football!) de terres agricoles. Une décision qui ne pouvait être prise au meilleur moment. Selon un rapport de La Financière agricole, la valeur des terres agricoles a augmenté de 10% au Québec en 2008. Statistique Canada, qui utilise des données différentes, calcule plutôt une hausse de 7% entre janvier et novembre 2008. Dans un tel marché haussier, Daniel Lavoie a pu récolter 2,7 millions$ pour ses terres achetées environ 300 000$ en 1984. L'occasion était trop belle, d'autant plus qu'il devait bientôt faire des investissements importants en équipement et que la passion de l'agriculture n'était plus au rendez-vous depuis quelque temps. «Il aurait fallu mettre 400 000$ pour une moissonneuse neuve, dit-il. Les coûts de semence et de fertilisants sont super cher. J'en avais ras-le-bol et je ne pense pas que le prix des terres agricoles va rester où il est présentement.» Pour des producteurs qui, comme Daniel Lavoie, ont fait le tour du jardin, la récente hausse du prix des terres agricoles est une chance inespérée de rentabiliser des années de dur labeur. Pour les autres qui veulent continuer leur vie dans les champs, c'est une autre histoire. «Nous avons été un peu surpris (par la vigueur de la hausse), dit Denis Bilodeau, deuxième vice-président de l'Union des producteurs agricoles (UPA). La valeur foncière augmente plus vite que les revenus agricoles.» La hausse de la valeur des terres québécoises pose plusieurs problèmes aux producteurs agricoles. Le premier est d'ordre fiscal. Habitués à se faire rembourser une bonne partie de leurs taxes foncières sur leur rapport d'impôt provincial, ils sont de plus en plus nombreux à ne pas se qualifier pour ce crédit d'impôt en raison de la hausse de la valeur de leur propriété. «Seulement en 2008, il y a 18% de producteurs de plus qui se sont vus refuser le crédit d'impôt, qui rembourse jusqu'à 70% des taxes foncières», dit Denis Bilodeau, aussi producteur de maïs, de soya, de porc et de bovin à ses heures dans la région de Warwick. Le deuxième problème est d'ordre générationnel: les terres deviennent trop chères pour les jeunes producteurs qui ne sont pas issus de familles agricoles. Ceux-ci n'ont souvent pas le choix de louer des terres s'ils veulent démarrer leur entreprise. «Plus la valeur des terres va augmenter, plus les gens vont être intéressés à les louer», dit Denis Bilodeau, de l'UPA. «C'est devenu trop cher à certains endroits, dit Isabelle Imbeault, qui cultive des légumes bio sur 2,5 hectares avec son conjoint depuis quatre ans sur ses terres - achetées non sans chercher - dans la région de Lanaudière. Les seules personnes qui peuvent acheter, ce sont les gros producteurs qui ont déjà beaucoup de superficie. Tu arrives dans un village et ils sont trois ou quatre à détenir à peu près toutes les terres...» Même si elle est en hausse, la location des terres est un phénomène deux fois moins répandu au Québec qu'au Canada et aux États-Unis. «J'ai l'impression ça va arriver aussi ici, dit le producteur Daniel Lavoie. Il y aura moins de propriétaires, mais ceux-ci auront encore plus de terres.» Même s'il a vendu sa ferme de Saint-Sébastien, Daniel Lavoie ne quitte pas complètement le milieu agricole. De la somme de 2,7 millions obtenue pour sa ferme, il a pris un million pour acheter un verger à Rougemont. Une propriété plus petite - «seulement» 50 hectares -, mais surtout avec moins de soucis. «Un verger, c'est plus tranquille, dit-il. Le prix des pommes est plus stable. En plus, j'avais besoin d'un autre style de vie. J'étais tanné de jouer dans la boue alors je m'en vais jouer dans le gazon.» La faute de l'éthanol... et des politiciens! La cause de la hausse surprenante des terres agricoles? L'éthanol, le carburant chouchou vert de la classe politique canadienne et américaine. Aux États-Unis, tous les candidats présidentiels qui se prennent au sérieux ne jurent que par l'éthanol, produit en grande partie en Iowa, l'un des États les plus importants des primaires. Au Canada, le Parlement fédéral a adopté l'an dernier une loi exigeant de hausser à 5% le seuil minimum de carburants renouvelables comme l'éthanol dans l'essence. «La production plus importante d'éthanol a contribué à faire monter le prix des céréales. Comme le prix des céréales est plus élevé, ça incite les producteurs à agrandir en achetant d'autres terres», dit Normand Johnston, vice-président au financement de La Financière agricole du Québec. La montée du prix des denrées alimentaires, influencée par la popularité de l'éthanol, a surtout eu lieu durant la première moitié de l'année 2008. Les cours du maïs et du soya ont augmenté respectivement de 58% et 39% entre janvier et juin 2008 à la Bourse de Chicago. Mais ces deux denrées ont terminé l'année dans le rouge (-11% pour le maïs et -19% pour le soya), un résultat final qui n'a curieusement pas semblé déranger le marché immobilier agricole.
  3. Les dirigeants régionaux de l'Union des producteurs agricoles au Saguenay-Lac-Saint-Jean souhaitent rencontrer les candidats des partis fédéraux pour aborder les enjeux qui les préoccupent. Pour en lire plus...
  4. L'Union des producteurs agricoles fait valoir qu'un échec permet le maintien du statu quo et, donc, du système de gestion de l'offre. Pour en lire plus...
  5. Le numéro un mondial des engrais agricoles engrange des profits records de 905 M$ US au deuxième trimestre, une hausse de 217%. Pour en lire plus...
  6. Les États-Unis offrent de plafonner à 15 milliards de dollars par an les subventions qu'ils accordent aux agriculteurs afin de débloquer les discussions à l'OMC. Pour en lire plus...
  7. Les États-Unis ont proposé mardi de limiter leurs subventions agricoles à 15 G$ par an dans le cadre des négociations à l'Organisation mondiale du commerce. Pour en lire plus...
  8. Ces producteurs agricoles préféreraient voir un échec des négociations entourant l'agriculture plutôt que de voir un affaiblissement du système canadien de gestion de l'offre. Pour en lire plus...
  9. Le marché énergétique est si important et la demande si forte que cela pourrait modifier les systèmes agricoles traditionnels, a dit Jacques Diouf, directeur de la FAO. Pour en lire plus...
  10. Les ventes ont augmenté de 1,6% pour se chiffrer à 44,2 G$ grâce surtout au gonflement de la demande mondiale de produits chimiques agricoles. Pour en lire plus...
  11. Les emplois de qualité en progression 16 juillet 2008 - 12h49 LaPresseAffaires.com Agrandir Plusieurs secteurs sont en croissance de 6% dont l’industrie des mines et la distribution de produits agricoles. Travailleurs, réjouissez-vous. Le nombre d’employés à temps plein dans des secteurs bien rémunérés est en progression partout au pays. Enfin, c’est ce qu’indique Marchés mondiaux CIBC dans son rapport sur l’indice de qualité de l’emploi, qui remarque toutefois un «recul très marqué du nombre global de nouveaux emplois». Plusieurs secteurs sont en croissance de 6% dont l’industrie des mines, la distribution de produits agricoles, les services Internet et la fabrication de boissons, de produits du tabac, ainsi que de produits électroniques et d'impression. Cette progression permet de dresser une tendance générale à la hausse au chapitre des emplois et des revenus personnels. Toutefois, souligne Benjamin Tal, économiste principal chez Marchés mondiaux CIBC, on constate une dégradation des conditions ailleurs sur le marché du travail. Le nombre d'emplois dans les secteurs mal rémunérés comme ceux de la réparation et de l'entretien, du vêtement et des accessoires vestimentaires, a également augmenté, mais de moins de 1 % pendant la dernière année.
  12. Le ministre de l'Agriculture du Québec rejette les critiques de l'Union des producteurs agricoles sur la nouvelle politique qu'il s'apprête à ratifier à la Conférence fédérale-provinciale des ministres de l'Agriculture. Pour en lire plus...
  13. Ultramar obtient le feu vert Mise à jour le lundi 30 juin 2008, 17 h 14 . Ultramar pourra transporter son pétrole à l'aide d'un oléoduc qui sera aménagé entre Montréal et Québec. C'est la décision que vient de rendre la Commission de protection du territoire agricole du Québec. Ce feu vert ouvre la porte à des travaux de plusieurs millions de dollars. Le pipeline de 238 kilomètres devrait traverser 32 municipalités et coûtera 275 millions de dollars. Ultramar y acheminera des produits pétroliers entre sa raffinerie de Lévis et son terminal de Montréal-Est. Pour Ultramar, il s'agit d'une façon de réduire le trafic sur la voie maritime du Saint-Laurent et sur le réseau ferroviaire. Le projet de construction de ce pipeline a soulevé la colère de nombreux citoyens et d'agriculteurs, notamment à Sainte-Eulalie, au Centre-du-Québec. La municipalité n'a finalement pas voté de résolution pour interdire le passage de l'ouvrage sur son territoire, puisqu'elle a réussi à s'entendre avec Ultramar. Le maire de Sainte-Eulalie, Jacques Tassé, craignait une potentielle contamination des puits d'eau potable. Celui-ci souligne que le tracé a été modifié pour empêcher que les pipelines passent par les points d'alimentation de la municipalité. Quatre des 32 municipalités visées par le projet n'ont toutefois pas encore accordé de droit de passage à la pétrolière. Par ailleurs, l'Union des producteurs agricoles (UPA) du Centre-du-Québec considère le projet satisfaisant, notamment parce que l'oléoduc sera enfoui plus profondément que prévu. De plus, des compensations à la pièce ont été négociées entre la pétrolière et les producteurs agricoles touchés. L'Association des propriétaires privés, agricoles, acéricoles et forestiers n'a pu commenter la décision. Ultramar, qui a maintenant cinq ans pour construire son ouvrage, devra de plus assurer un suivi strict pendant sept ans afin de s'assurer que les sols perturbés par la présence du pipeline retrouvent leur productivité. http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2008/06/30/003-pipeline-ultramar.shtml?ref=rss
  14. Aux prises avec toutes sortes de problèmes, cette hausse est un baume pour les fermiers du Québec. Pour en lire plus...
  15. La Presse Le jeudi 05 juillet 2007 Canadian Tire entend construire un des plus gros entrepôts en Amérique du Nord à l'ouest de l'île de Montréal. Le hic: il faudra d'abord faire disparaître des terres agricoles d'une superficie comparable à celle du parc du Mont-Royal. La MRC de Vaudreuil-Soulanges appuie avec grand enthousiasme le projet. Elle a déposé une demande de changement de zonage en ce sens devant la Commission de protection du territoire agricole. D'une rare envergure, l'entrepôt en question serait construit sur des terres agricoles de 181 hectares situées à Coteau-du-Lac (le parc du Mont-Royal, à titre comparatif, couvre 214 hectares). Il s'agit de terrains appartenant depuis peu au parc industriel Alta. Le projet, révélé hier par l'hebdomadaire Hudson Gazette, surprend par son ampleur. Il s'agirait en effet de la phase 2 du Centre de distribution que construit actuellement Canadian Tire, lequel doublerait carrément de superficie. Or, à lui seul, le bâtiment de la phase 1 deviendra à terme, avec ses 1,6 million de pieds carrés, «le plus gros bâtiment industriel au Canada», selon la firme chargée de la construction, Broccolini. Avec ses convoyeurs longs de 20 kilomètres, l'édifice principal constituera ainsi le coeur de la phase 1, aménagée sur un gigantesque terrain de 7,3 millions de pieds carrés. S'y ajouteront deux plus petits bâtiments, un centre d'entretien de l'équipement ainsi que de vastes espaces pouvant accueillir 1700 remorques, 800 voitures et 2000 conteneurs. «Il va sans dire que le bâtiment et les travaux sont d'une proportion inimaginable», précise Broccolini sur son site Internet. Or la seconde phase, prévue en terres agricoles, s'annonce tout aussi imposante que la première. «Canadian Tire souhaite ajouter 1,5 million de pieds carrés supplémentaires, ce qui donnerait un bâtiment de plus de 3 millions de pieds carrés, a précisé en entrevue le maire de Coteau-du-Lac, Robert Sauvé. Ce serait possiblement le plus gros bâtiment industriel en Amérique du Nord.» Et qu'en est-il de la perte des terres agricoles dans cette région réputée pour la richesse de ses sols? «Les terres sont effectivement riches dans la région, mais ce n'est pas le cas de celles qu'on demande, a précisé le maire. Il s'agirait de terres ayant une faible valeur.» Du côté de Canadian Tire, la porte-parole, Caroline Casselman, a refusé de commenter, se contentant de confirmer l'existence d'une «éventuelle phase 2». «Nous avons bien une option sur ce terrain, mais rien n'est officiel, a-t-elle dit. Il est donc prématuré d'en parler.» La circonspection du géant de la vente au détail n'est cependant pas partagée par la MRC, laquelle entend se battre pour que le projet voie le jour. Échaudées par les annonces de fermeture de Goodyear et de Gildan à Salaberry-de-Valleyfield, non loin, les 23 municipalités de la MRC ont toutes adopté une résolution d'appui au projet de Canadian Tire. «C'est sûr qu'il ne faut pas faire disparaître toutes les terres agricoles, reconnaît le préfet de la MRC de Vaudreuil-Soulanges, Normand Ménard. Ce n'est pas ça le but. Seulement, c'est un projet de grande envergure. Il ne faut pas le voir partir.» La crainte des maires est que des emplois partent vers Cornwall s'ils refusent le projet. Selon le Hudson Gazette, le préfet a soutenu à plusieurs reprises devant ses collègues, ces derniers mois, qu'une telle conclusion serait inévitable si Canadian Tire se voyait refuser son projet d'agrandissement. La résolution adoptée par chacune des municipalités précise ainsi que la Commission de protection du territoire agricole doit prendre «en considération la situation économique difficile de la région». En outre, on vante le «potentiel de développement» du parc industriel Alta, dont le président du Groupe Canam, Marcel Dutil, est actionnaire. Les audiences publiques ont déjà été remises à plusieurs reprises ces derniers jours. D'abord prévues pour l'été, elles ont été reportées, aux dernières nouvelles, au 19 septembre. Ni l'Union des producteurs agricoles ni le cabinet du ministre de l'Agriculture, Laurent Lessard, n'ont rappelé La Presse.
  16. lundi 28 mai 2007 L'étalement urbain menace le territoire agricole du Québec, particulièrement dans la grande région de Montréal, selon la Coalition pour la protection du territoire agricole (CPTAQ). L'organisme, piloté par l'Union des producteurs agricoles (UPA), regroupe aussi des syndicats, des scientifiques et des groupes environnementalistes. Il lance un cri d'alarme au gouvernement du Québec pour calmer la frénésie du dézonage agricole. Près de 3000 hectares de terres agricoles ont fait l'objet de demandes de dézonage dans la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) durant la seule année 2003. La superficie visée est égale aux demandes des 10 années précédentes. La CPTAQ précise que 50 000 hectares ont été dézonés au Québec depuis 1994. Les experts estiment que c'est l'équivalent de l'île de Montréal - quelque 4000 hectares - qui est dézoné chaque décennie au Québec. Or, seulement 2 % du territoire québécois est cultivable. Les meilleures terres se retrouvent dans la plaine du Saint-Laurent à l'intérieur de laquelle se situe la CMM. La CPTAQ s'explique mal la frénésie du dézonage puisque 30 000 hectares du territoire de la CMM ne sont pas en zone agricole et sont disponibles pour la construction. Le potentiel résidentiel oscille entre 800 000 et 1 million de personnes. Les municipalités périphériques, qui n'ont plus d'espaces, seraient tentées de mettre la main sur les terres agricoles pour augmenter leurs revenus fiscaux. Une terre cultivable sur laquelle on construit devient impropre à l'agriculture pour toujours. L'étalement urbain s'effectue au détriment de Montréal et des banlieues de la première couronne, selon le géographe de l'Université de Montréal, Claude Marois. Ce dernier souligne l'importance de protéger le territoire agricole. Il favorise le développement des terres non zonées, la revitalisation des vieux quartiers et la mise sur pied d'un plan de développement qui dépasse les cadres municipaux. La CPTAQ récupère ces recommandations qu'elle défendra lors des audiences publiques de la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire à Québec et Montréal.source http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/Montreal/2007/05/28/004-CPTAQ-CMM-agricoles.shtml
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