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Un petit graisse-patte, et ça repart. Ils sont juste en train de se mettre d'accord sur le montant ;-)

 

 

Envoyé de mon iPhone à l'aide de Tapatalk

 

Ce serait un précédent dangereux, surtout qu'il est encore temps de corriger le problème. En passant outre, on risque d'envoyer le message que chacun peut acheter ses propres dérogations, en mettant la Ville devant le fait accompli. Un beau cas de jurisprudence pas facile à dénouer.

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Ce serait un précédent dangereux, surtout qu'il est encore temps de corriger le problème. En passant outre, on risque d'envoyer le message que chacun peut acheter ses propres dérogations, en mettant la Ville devant le fait accompli. Un beau cas de jurisprudence pas facile à dénouer.

 

Tout est relatif. Si la dérogation s'achète avec une bonification architecturale du projet, un don à un organisme qui promouvoit l'architecture ou la mémoire de Montréal, ou encore, par la création d'un parc ou d'une place publique, alors c'est toute la ville qui y gagne.

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La volonté de la Ville était de créer un alignement esthétique avec l'ancien édifice voisin. Ce sont des détails qui ont leur importance dans un plan d'urbanisme et qui peuvent justifier la démolition de la partie fautive. Si on fait la fine gueule avec une passerelle, raison de plus pour faire respecter les limites de hauteur qui sont une question de principe et de discipline architecturale.

 

Moralement parlant on ne peut pas laisser faire en demandant une compensation, ce serait ouvrir une boite de pandore qui risquerait d'encourager la délinquance de la part d'autres promoteurs. Si la Ville ne peut plus faire respecter ses propres règlements, que le constructeur s'est engagé à accepter lors de l'émission du permis, alors on versera dans une forme d'anarchie, et ce cas particulier pourrait alors faire jurisprudence.

 

Je suis d'ailleurs assez étonné de la tentative du promoteur qui se savait clairement en faute et qui croyait peut-être s'en tirer aisément. Ceci devient un cas d'espèce qui met à l'épreuve la détermination des autorités municipales à demeurer maître-d'oeuvre du développement harmonieux de la ville. Alors je ne vois pas d'autres issues possibles, surtout avec la réputation du monde de la construction, qui n'a jamais hésité à enfreindre les lois allègrement, comme l'a si bien révélé la Commission Charbonneau.

 

C'est donc en apparence un petit détail, mais dans la réalité c'est une faute grave, pour les conséquences qui pourraient en résulter. Coderre et son équipe ont promis la transparence et la rigueur. Ils n'ont donc pas d'autres choix que d'appliquer les règles avec fermeté, en démontrant que la Ville a changé sous sa gouverne, en se distanciant des méthodes et de l'aveuglement volontaire de l'ancienne administration Tremblay.

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